Ensemble de récipient à usage médical et paramédical, d'une _. utilisation aisée, confortable et parfaitement hygiénique.
La présente invention concerne la mise en place et l'utilisation de dispositifs, tels que des poches imperméables et des morceaux de papier de toilette ou de matière délitable, hydrosoluble, hydrodispersable ou biodégradable destinés à équiper des récipients hygiéniques couramment utilisés tels que, par exemple, les bassins hygiéniques, les urinaux, les cuvettes de toilette intime, etc..
Pour simplifier le présent texte, on désignera par la suite, l'urine, les matières fécales et les eaux de toilette par le terme : matières résiduelles, sauf si une confusion doit être évitée.
Les récipients hygiéniques utilisés habituellement pour recueillir les matières résiduelles ont des inconvénients tant en ce qui concerne le confort des patients et des soignants , la facilité et la rapidité d'utilisation, les odeurs émises, que les risques d'infection car leur nettoyage est souvent malaisé.
Des dispositifs pour lutter contre ces inconvénients ont déjà été décrits dans les demandes de brevets ou dans les brevets suivants : .
EP 0.296 143 (BRINA) FR 2.539 985 (FEDOROFF) US 2. 063 797 (EBERT) US 3. 377 631 (WHΓTNEY) FR 2. 071 251 (ROUVER) GB 1. 203 601 (CROPPER) CA 1. 179 103 (FLOYD) FR 1. 163 130 (KAYE) US 3. 679 125 (FORANCE)
GB 596930 (MURRAY) US 3.054 115 (MELETTOU) FR 814 590 (FIZELLIER)
Mais ces brevets ne décrivent pas des dispositifs garantissant une hygiène parfaite et, assurant une mise en place et une utilisation aisées et rapides.
D'autre part, les brevets précités US 3 054 115 et FR 814 590 décrivent des systèmes qui permettent d'immobiliser les récipients hygiéniques sur les lits des patients, le temps que ceux-ci les utilisent. Alors que la présente invention décrit des moyens d'immobilisation des récipients hygiéniques, le temps de les équiper de leurs dispositifs, avant qu'ils soient utilisés par les patients. Donc ces moyens d'immobilisation selon la présente invention sont différents et ont des fonctions différentes des moyens d'immobilisation décrits dans les brevets US 3 054 115 et FR 814 590.
La présente invention a pour objet de remédier aux inconvénients précités. Le dispositif selon l'invention comprend : - un récipient, tel qu'un bassin hygiénique, un urinai ou une cuvette.
- une poche imperméable, pouvant être encore appelée sac, sachet, garniture, liner, à usage unique ou individuel et temporaire, fabriquée en matériaux de toutes natures convenables mais plus avantageusement en matière plastique fine et souple.
Elle est placée et éventuellement fixée dans le récipient, pour en tapisser au moins l'intérieur, même sans qu'il y ait nécessairement contact physique et étroit avec le récipient, et aussi pour tapisser éventuellement partiellement ou complètement l'extérieur, afin de protéger toutes les surfaces du récipient qui risquent d'être polluées, par contact même accidentel, avec les matières résiduelles.
- et, un moyen d'immobilisation temporaire du récipient, le temps de l'équiper de sa poche, et éventuellement de fixer cette poche au récipient et de l'équiper éventuellement d'autres dispositifs. Ce moyen d'immobilisation comporte un réceptacle dans lequel s'engage au moins une partie du récipient. Cette immobilisation, en pratique,se limite à réduire les déplacements du récipient pour faciliter son équipement dans toute position appropriée, par exemple horizontale ou verticale. Ce moyen d'immobilisation peut être, par exemple, solidaire du coffret de rangement de certains dispositifs utilisés, ou bien fixé sur un mur ou une table ou tout autre support stable. Parmi les autres dispositifs éventuels utilisables on peut citer :
- un outil de mise en place dont la forme adaptée à chaque type de récipient, permet d'équiper plus rapidement et avec précision le récipient. - un papier hygiénique équipant, par exemple, un bassin et dont la fonction est d'éviter que les matières fécales accrochent à la poche et/ou au bassin et ainsi de permettre de vider plus facilement les matières résiduelles dans les cuvettes de WC.
- des éléments de confort composés, par exemple, de mousse en produit élastique et souple,
- ainsi que des couvercles qui évitent les émissions d'odeurs. On peut selon l'invention utiliser les récipients habituels du commerce mais aussi éventuellement modifier ceux-ci, même en supprimer des parties, ou en concevoir de nouveaux types, pour qu'ils s'adaptent mieux à l'utilisation. Le rebord d'un bassin peut être conçu , par exemple, pour servir à accrocher, à fixer ou à coincer la poche et/ou le papier hygiénique. Des repères éventuels sur le récipient et/ou sur la poche aident à la bonne mise en place de la poche et à la vérifier. Les poches et/ou les récipients peuvent être gradués en volume si l'on désire mesurer la quantité de liquide recueilli.
Les dispositifs selon l'invention éliminent tous les risques infectieux entraînés par l'emploi des moyens connus car les poches sont commercialisées après avoir été éventuellement stérilisées, et surtout, leur conception évite lors de leur utilisation tout contact entre les matières résiduelles et toute partie du patient ou de la personne qui est amené, à manipuler, à vider, à rincer les récipients équipés de leur poche et à jeter les poches dans des poubelles de préférence hygiéniques. Le fait de rincer à l'eau le bassin équipé de sa poche garantit que l'on jette dans la poubelle une poche la moins souillée possible. Le récipient ne peut jamais être contaminé.
Tous les matériaux utilisés sont de préférence recyclables et/ou autobiodégradables. Comme moyens de fixation éventuels de la poche sur le récipient on peut, par exemple, utiliser :
- un bracelet élastique pressant la paroi de la poche et/ou le papier contre le récipient
- des moyens mécaniques tels que des clips ou des pinces élastiques
- des adhésifs de fixation qui peuvent être : - soit, solidaires du récipient : on répartit alors aux bons endroits sur le récipient des éléments d'adhésifs double-face de préférence dissymétriques afin que ceux-ci adhèrent plus fortement au récipient qu'à la poche , et que l'on puisse aisément décoller la poche du bassin. Ces adhésifs, étant bien protégés de toute contamination, car protégés par la poche, peuvent servir plusieurs fois avant d'être remplacés. - soit, solidaires de la poche : on répartit alors les éléments adhésifs sur la poche, lesquels sont évidemment jetés à la poubelle en même temps que la poche car solidaires de celle-ci. Il sera choisi avantageusement des adhésifs transferts repositionnables, de préférence délitables hydrosolubles, hydrodispersables ou biodégradables, ou bien comme précédemment des adhésifs double-face de préférence dissymétriques adhérant plus fortement à la poche qu'au récipient.
- soit, une combinaison de plusieurs de ces solutions ou d'autres solutions adaptables. Les matières résiduelles ayant tendance à s'accrocher à la poche, il est avantageux de placer éventuellement dans la poche équipant le bassin, un morceau de papier, dit de toilette par exemple, afin que les matières fécales se décollent aisément et qu'on puisse jeter celles-ci avec le papier dans les cuvettes de WC sans risque de boucher celles-ci et les fosses septiques. On évite aussi de trop souiller la poche que l'on jette dans une poubelle de préférence hygiénique.
Pour la fixation des feuilles de papier hygiénique dans le cas particulier du bassin, on peut adopter, par exemple, l'une des techniques suivantes ou bien une combinaison de plusieurs de celles-ci :
Le bassin étant équipé d'une poche, le papier peut être : - soit, non fixé à la poche, seule la texture du papier lui permet de se maintenir en place. Mais, on peut éventuellement améliorer sa fixation en mettant par endroits de la salive ou de l'eau, en quantité convenable, sur le bassin avant de placer le papier, ou bien, sur le papier déjà mis en place, le liquide jouant le rôle d'adhésif. On peut utiliser d'autres liquides appropriés, et même ajouter un additif convenable, comme par exemple un agent mouillant. On peut aussi imprégner le papier hygiénique d'une lotion aseptique.
- soit, être fixé à la poche par des éléments adhésifs répartis sur le papier et formés d'adhésif transfert repositionnable, de préférence délitable hydrosoluble, hydrodispersable et/ou biodégradable car ils doivent être jetés avec le papier dans des cuvettes de water-closets, donc devant être assimilables par les canalisations des water-closets et les fosses septiques. - soit, être fixé à la poche, par des éléments adhésifs répartis sur la poche, formés d'adhésif double-face dissymétrique avec la face à plus forte adhérence collée sur la poche. Le papier adhère sur la face de plus faible adhérence et se détache aisément de la poche sans entrainer avec lui l'adhésif, qui est jeté avec la poche dans une poubelle, et non pas avec le papier dans les water-closets. Le positionnement des éléments adhésifs peut être facilité par des repères marqués sur les poches et/ou les morceaux de papier. Les éléments adhésifs peuvent être mis en place mécaniquement avec des machines semblables aux étiqueteuses. On peut aussi les pulvériser s'il ne s'agit pas d'adhésifs double-face.
La mise en place de la poche dans le récipient peut se faire manuellement ou bien à l'aide d'un outil de mise en place adapté au type de récipient. Un tel outil permet une mise en place plus rapide et plus précise. Il peut servir aussi éventuellement à mettre en place dans un bassin un morceau de papier hygiénique. Dans le cas du bassin ou d'une cuvette, l'outil de mise en place peut être élastique : on l'écarté pour mettre en place la poche ou le papier et on le resserre pour l'enlever plus facilement en évitant d'entrainer la poche et/ou le papier. Des éléments de confort éventuels permettent de rendre plus confortable pour les patients la mise en place et l'utilisation des récipients. Ces éléments peuvent être, par exemple, un bourrelet élastique formé d'un profilé en mousse de matière plastique protégeant le bord
intérieur du dessus du bassin, ou bien, pour les urinaux, une garniture en matière semblable recouvrant tout ou partie de l'ouverture du col de l'urinai, adapté pour les hommes mais aussi adapté spécialement à la morphologie des femmes. Les éléments de confort, s'ils sont placés directement sur le récipient, sont protégés par la poche qui évite leur contamination. Mais, ils peuvent être, aussi, placés par dessus la poche.
On peut aussi éviter toute émission d'odeur, car les récipients peuvent être fermés par un couvercle jetable, ou par un couvercle équipé d'une garniture jetable, ou bien fermés par un rabat de la poche spécialement prévu à cet effet, ou bien par un morceau de feuille mince jetable en matériau plastique, comme par exemple l'aluminium, le plomb, l'étain ou un film métallo-plastique. Le terme plastique pour un matériau voulant dire non élastique, épousant et conservant la forme qu'on lui a donné.
On peut utiliser un urinai masculin pour recueillir l'urine d'un patient inconscient ou incontinent en utilisant une membrane élastique, de nature semblable à celle des préservatifs, percée d'un orifice et ayant éventuellement une forme spéciale. La verge du patient est passée dans l'orifice et la membrane est rabattue et éventuellement fixée sur le col de l'urinai, par exemple, par un bracelet élastique.
L'invention sera mieux comprise et ses caractéristiques, ainsi que ses avantages apparaîtront plus clairement au cours de la description qui suit de quelques modes de réalisation choisis et décrits à titre d'exemples, et qui ne limitent pas l'invention. Elle est donc susceptible de nombreuses variantes, accessibles à l'homme de l'art, suivant les applications envisagées, sans que l'on s'écarte pour cela du cadre de l'invention.
A cet effet, on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : Les figures la et lb montrent respectivement une vue en perspective d'un bassin hygiénique et sa coupe longitudinale axiale. Les figures 2a et 2b montrent respectivement une vue perspective d'un urinai et sa coupe longitudinale axiale.
La figure 3 montre une poche à plat de forme rectangulaire pour bassin. La figure 4 montre une poche à plat avec un fond trapézoïdal pour bassin. Les figures 5a et 5b montrent un moyen d'immobilisation d'un bassin comportant un réceptacle composé de deux éléments entre lesquels s'engage la poignée.
La figure 5c montre un moyen d'immobilisation d'un bassin comportant un réceptacle en forme de tube dans lequel s'engage la poignée de forme cylindrique.
Les figures 6a et 6b montrent un moyen d'immobilisation d'un bassin comportant un réceptacle en forme de berceau.
Les figures 7a, 7b et 7c montrent des outils de mise en place d'une poche ou d'un papier hygiénique dans un bassin. Les figures 8a et 8b montrent la mise en place d'une poche rectangulaire dans un bassin, avec un éventuel outil de mise en place.
Les figures 9a et 9b montrent une autre façon de mettre en place une poche rectangulaire dans un bassin, en opérant un retournement de la poche par dessus le bassin, et avec un éventuel outil de mise en place. Les figures 10 a et 10b montrent la mise en place d'une poche à fond trapézoïdale dans un bassin, avec un éventuel outil de mise en place.
Les figures l ia et 11b représentent en coupes transversales une poche positionnée dans un bassin.
La figure 12 montre des adhésifs répartis sur un bassin pour un certain mode de fixation d'une poche.
La figure 13 montre une coupe du rebord d'un bassin avec la position d'un bracelet élastique périphérique de fixation.
La figure 14 montre une gorge aménagée dans un bassin près de son rebord pour mieux tenir en place un bracelet élastique. La figure 15 montre un profilé de confort fixé ou placé au niveau du bord du dessus d'un bassin.
La figure 16 montre un exemple de morceau de papier hygiénique destiné à équiper un bassin. La figure 17 montre la coupe transversale d'un bassin, au droit de son ouverture, équipé d'une poche. La figure 18 montre la coupe transversale d'un bassin, au droit de son ouverture, équipé d'une poche et d'un morceau de papier hygiénique.
La figure 19 montre un morceau de papier hygiénique renforcé grâce à un pliage en zig-zag. La figure 20 montre comment est utilisé un papier de toilette pour rejeter aisément les matières fécales, tout en renversant éventuellement le bassin. La figure 21 montre un type de fixation de la poche et/ou du papier hygiénique, par un clip placé sur le bassin lui même.
La figure 22 montre un clip élastique fixant la poche et/ou le papier, ceux-ci équipant déjà le bassin.
La figure 23 montre un morceau de profilé en matière élastique fixé sur le bassin et jouant le même rôle que le clip de la figure 21. La figure 24 montre une poche à soufflets pour urinai.
La figure 25 montre une poche à plat de forme rectangulaire pour urinai.
Les figures 26a et 26b montrent un moyen d'immobilisation d'un urinai comportant un réceptacle en forme de parallélépipède.
Les figures 27a et 27b montrent des outils de mise en place d'une poche dans un urinai. La figure 28 montre une poche mise en place dans un urinai avec un outil de mise en place.
Les figures 29a et 29b montrent plusieurs modes de fixation de la poche sur le col de l'urinai.
La figure 30a montre un modèle d'écarteur pour col d'urinal.
La figure 30b montre comment écarter la poche à l'intérieur du col de l'urinai avec un adhésif double-face. Les figures 31 a à 31 c montrent différentes façons de boucher l'urinai.
Les figures 32a et 32b montrent un clapet de non retour que l'on voit placé dans l'urinai à la figure 32c.
La figure 32c montre un urinai équipé d'un clapet de non retour.
La figure 32d montre une poche avec le clapet de non retour attenant à la poche. La figure 33 montre une pièce de confort adaptée à la morphologie masculine et/ou féminine, fixée ou placée au niveau du col de l'urinai.
La figure 34 montre une membrane élastique équipant un urinai utilisé par un patient inconscient ou incontinent.
On donne ci-après deux exemples de réalisation du dispositif selon l'invention, l'un s'appliquant à un bassin hygiénique, et l'autre à un urinai :
Le premier exemple comporte un bassin hygiénique 1 , comme par exemple, celui des figures la et lb, que l'on veut équiper d'une poche imperméable 3, 4, comme par exemple, l'une de celles des figures 3 et 4, avant de présenter le bassin tout équipé à un patient pour utilisation.
On voit sur la figure 3 des adhésifs de fixation 50 destinées à fixer la poche 3 au récipient 1. Un moyen d'immobilisation temporaire du bassin permet une mise en place rapide et précise d'une poche 3, 4. Ce moyen d'immobilisation est utilisé seulement le temps de cette mise en place et d'une éventuelle fixation. Différents moyens d'immobilisation sont
représentés aux figures 5a et 5b, 5c, 6a et 6b. L'immobilisation n'est pas une fixation rigide mais permet des déplacements limités du bassin 1.
On peut, par exemple, comme dans les figures 5a et 5b, immobiliser le bassin 1 tenu par sa poignée 5, de forme classique, dans un réceptacle 10 composé d'éléments plans formant un logement, et de laisser éventuellement le bec 7 du bassin 1 s'appuyer contre un obstacle 8 qui peut être une paroi quelconque le temps de l'équiper de sa poche et/ou éventuellement du papier hygiénique. On peut éventuellement mieux immobiliser le bassin 1 en mettant une clavette 9 de blocage. Toute autre position du bassin 1 peut d'ailleurs être adoptée en choisissant le moyen d'immobilisation adapté. Dans la figure 5c, la poignée 6 du bassin 1 a une forme sensiblement cylindrique, de section quelconque, comme une queue de casserole. Il suffit d'enfiler la poignée 6 dans un tube fixe 11, de section appropriée, représenté en coupe sur la figure 5c, pour que le bassin 1 soit suffisamment immobilisé. Le tube peut être fixé sur une table 12 ou toute autre paroi. On peut aussi prévoir un clavetage de serrage. Dans les figures 6a et 6b, le bassin 1 repose sur un berceau 13 avec la poignée 5 insérée dans la fente 14 du berceau 13, et le bec 7 du bassin 1 pouvant prendre éventuellement appui sur un obstacle 8, qui est une paroi verticale dans le cas de la figure. Une clavette de serrage éventuelle peut être envisagée pour mieux coincer la poignée 5 et améliorer l'immobilisation du bassin 1. La figure 7a montre un outil de mise en place 15 composé, par exemple, d'une semelle 16 et d'une poignée 17.
Les figures 7b et 7c montrent un outil de mise en place 15 élastique composé, par exemple, d'une lame élastique 18 en forme, qui s'écarte pour mettre en place une poche 3, 4 et/ou un papier hygiénique 25. La figure 8a montre la mise en place d'une poche 3 dans un bassin 1, à l'aide d'un outil 15, en chapeautant le bassin 1. La poche 3 repérée par ses quatre lettres, va de la position AB'C'D à la position ABCD en s'aidant éventuellement de l'outil 15. La figure 8b montre la poche 3 dans sa position d'utilisation.
La figure 9a montre la mise en place d'une poche 3 dans un bassin 1, par retournement de la poche 3 par dessus le bassin 1, en utilisant éventuellement un outil 15. La poche 3 repérée par ses quatre lettres, va de la position ADBC à la position ABCD. La figure 9b montre la poche 3 dans sa bonne position d'utilisation.
La figure 10a montre la mise en place d'une poche 3 ou 4, à l'aide d'un outil 15, en chapeautant le bassin 1. La poche 3 ou 4 est repérée par ses 4 lettres ABEF. La figure 10 b montre la poche 3 ou 4 dans sa bonne position d'utilisation.
Les figures l ia et 11b représentent respectivement en coupe transversale une poche 3, 4 placée dans un bassin 1, au droit de l'ouverture 16 de celui-ci et au droit de sa partie recouverte 17.
La figure 12 donne un exemple d'implantation d'éléments adhésifs double face sous forme, par exemple, de pastilles 18 et de rubans 19.
La figure 13 montre la fixation de la poche 3, 4 et éventuellement du papier hygiénique 25 sur un bassin 1 au moyen d'un bracelet élastique 20. La figure 14 montre un bourrelet 21 du bassin 1 au voisinage du rebord 22 d'un bassin 1 formant une gorge pour mieux maintenir le bracelet élastique 20.
La figure 15 montre un profilé de confort 23 en mousse élastique placé ou fixé contre le bord 24 du dessus du bassin 1. La figure 16 montre, pour exemple, un morceau de papier hygiénique 25 pouvant être placé dans un bassin, selon l'invention, et éventuellement équipé d'adhésif double-face ou transfert. La figure 17 montre la coupe d'un bassin 1 au droit de son ouverture équipé seulement d'une poche 3, 4. La figure 18 montre la même coupe d'un bassin 1 équipé d'une poche 3, 4 et d'un papier hygiénique 25. La figure 19 montre un morceau de papier hygiénique 25 renforcé en opérant un pliage 26 en zig-zag qui est placé transversalement dans le bassin 1. La figure 20 montre une coupe transversale d'un bassin 1, au droit de son ouverture 16, équipé d'une poche 3, 4 et d'un papier 25, et qu'il est aisé de vider les matières fécales en s'aidant du papier 25 et en renversant éventuellement le bassin 1. La figure 21 montre un clip 27 placé directement sur le bassin 1 dans lequel on peut coincer une poche 3, 4 et ou un papier hygiénique 25, donc les fixant, sur le rebord 22 d'un bassin 1. La figure 22 montre un clip 28 coinçant une poche 3, 4 et/ou un papier hygiénique 25 sur le rebord 22 d'un bassin 1. La figure 23 montre un profilé 29 en matière élastique, comme du caoutchouc, fixé sur le bassin 1 à certains endroits et jouant le même rôle que le clip 28 précédent. Ce profilé 29 peut être remplacé par un rebord 22 du bassin 1 dont la forme est modifiée à certains endroits spécialement pour jouer ce rôle. Ce rebord spécial peut être fabriqué en même temps que le bassin.
Le deuxième exemple comporte un urinai 2, comme par exemple, celui des figures 2a et 2b, que l'on veut équiper d'une poche imperméable, comme par exemple, l'une de celles 30, 31 des figures 24 et 25, avant de présenter l'urinai équipé à un patient pour utilisation.
Un moyen d'immobilisation temporaire permet une mise en place rapide et précise d'une poche 30, 31 dans l'urinai 2. Ce moyen d'immobilisation qui peut être de conceptions variées est utilisé seulement le temps de cette mise en place. L'un d'eux est représenté aux figures 26a et 26b. Dans ce cas, c'est un réceptacle 32 sensiblement parallélépipédique rectangle ouvert au moins d'un côté et ayant sur une face une fente 33 pouvant recevoir l'anse 34 de l'urinai 2. L'immobilisation peut ne pas être parfaite, et permettre des déplacements limités suffisants à l'urinai 2 pour faciliter cette mise en place et une éventuelle fixation.
Pour mettre en place plus facilement une poche 30, 31 dans un urinai 2, on peut, par exemple, utiliser un outil de mise en place 35, en matériau de préférence souple et élastique, de formes diverses, comme certains sont représentés aux figures 27 a et 27b. On peut aussi utiliser un outil en fils métalliques qui rappelle le fouet des pâtissiers. On enfile un outil 35 dans une poche 30, 31 puis on rentre l'ensemble dans un urinai 2 (voir figure 28), placé par exemple, dans un moyen d'immobilisation 32. On rabat ensuite la partie 37 de la poche 30, 31 qui dépasse le col 36 de l'urinai 2, le long de l'extérieur de l'urinai 2, afin que la poche 30, 31 protège, non seulement l'intérieur mais aussi l'extérieur de l'urinai 2, sans gêner la prise manuelle de l'urinai 2, et son accrochage éventuel, par l'anse 34 qui est recouverte, avantageusement, aussi de la poche 30, 31.
Le rabat 37 de la poche 30, 31 qui peut avantageusement recouvrir la totalité de l'extérieur de l'urinai 2, peut se faire :
- ou bien, sans fixation à l'urinai 2, en fabriquant, par exemple, la poche 30, 31 avec un matériau suffisamment plastique pour conserver dans le temps la forme qu'on lui impose en serrant la poche au moins contre le col 36.
- ou bien, avec fixation à l'urinai 2, comme par exemple :
- soit, par un ruban adhésif double-face 38 collé, de préférence en spirales sur l'extérieur du col 36, afin de laisser partir l'air emprisonné entre l'urinai 2 et la poche 30, 31.
Si l'on souhaite que l'adhésif 38 soit solidaire de l'urinai 2, l'adhérence de l'adhésif 38 est plus grande sur l'urinai 2 que sur la poche 30, 31. Si l'on souhaite l'inverse, alors c'est l'adhérence de l'adhésif 38 qui est plus grande sur la poche 30, 31 que sur l'urinai 2. Dans ce
dernier cas, cet adhésif 38 est jeté en même temps que la poche 30, 31 car entrainé par elle (voir figure 29a).
- soit, par un adhésif transfert repositionnable collé sur la poche 30, 31, qui assure l'adhérence à l'urinai 2, et qui est jeté en même temps que la poche 30, 31 après utilisation. - soit, par un ou des bracelets élastiques 39 qui serrent le rabat 37 sur l'urinai 2 (voir figure 29b).
- soit, par un ou des clips élastiques.
- soit, par des liens métallo-plastiques.
Dans tous les cas, il est avantageux de prévoir de pouvoir évacuer l'air emprisonné entre la poche 30, 31 et l'urinai 2, et l'on peut, par exemple, pratiquer à cet effet un petit trou dans le corps de l'urinai 2 à un endroit convenable.
Pour maintenir ouverte une poche 30, 31 au niveau du col 36, bien qu'un passage a déjà été préparé par le passage de l'outil de mise en place 35, il peut être avantageux de glisser à l'intérieur de la poche dans le col 36, un écarteur élastique, comme celui montré à la figure 30a. On peut aussi, obtenir le même résultat en collant un adhésif double-face 40, sur l'intérieur du col 36 de l'urinai 2, dont l'adhérence sur l'urinai 2 est plus grande que sur la poche 30, 31 (voir figure 30b). Cet adhésif 40 reste collé à l'urinai 2 pendant un certain nombre d'utilisations avant qu'on le remplace puisqu'il est protégé.
On peut aussi, obtenir le même résultat en collant au bon endroit un adhésif double- face 40 sur la poche 30, 31, dont l'adhérence sur la poche 30, 31 est plus grande que sur l'urinai 2. On peut utiliser aussi un adhésif transfert collé sur la poche 30, 31. Ces adhésifs collés sur la poche 30, 31 sont jetés en même temps que celle ci.
Entre deux utilisations d'un urinai 2 équipé d'une poche 30, 31, on peut le boucher de différentes façons pour éviter les émissions d'odeurs, les rejets d'urine malencontreux, et si on le désire obtenir une réelle étancheité pouvant supporter une chute de l'urinai 2 sans rejet extérieur. On peut, par exemple, utiliser une capsule , un bouchon, un disque, souple ou rigide, éventuellement adhésif sur une face, mais il peut être avantageux , par exemple :
- de décoller d'un côté du col 36, le rabat 37 de la poche 30, 31 et de le rabattre de l'autre côté du col 36 comme sur la figure 31a ou, - de fermer l'ouverture du col 36, par un morceau de film d'aluminium, de plomb, d'étain ou de matière métallo-plastique 41 dont on rabat les bords contre le col 36 comme sur la figure 31b, ou
- utiliser ce morceau de film 41 pour fermer de façon plus étanche le rabat 37 de la poche 30, 31 rabattu de l'autre côté du col 36 comme montré à la figure 31c.
On peut équiper l'urinai 2 d'un clapet de non-retour 42, comme celui montré aux figures 32a et 32b. Ce clapet 42 est placé dans le col 36 de l'urinai 2 comme montré à la figure 32c. On peut aussi réaliser selon l'invention, une poche fabriquée comportant une fente 45 sur au moins une face, et avec une partie 43 pouvant servir de clapet de non-retour comme on peut le voir à la figure 32d. Cette partie 43 est évidemment dans ce cas rentrée dans le col 36 de l'urinai 2.
Selon l'invention, on peut rendre l'urinai 2 plus confortable pour le patient, homme ou femme. Etant équipé de sa poche 30, 31, on place ou on fixe avantageusement un élément de confort 44 en matière élastique et souple sur le bord du col 36 directement sur l'urinai 2 ou bien par dessus la poche 30, 31. Sur la figure 33, cet élément de confort est spécialement adapté à la morphologie féminine.
Sur la figure 34, on peut voir un urinai 2, équipé d'une membrane 46, utilisé pour recueillir l'urine d'un patient inconscient ou incontinent. La verge 47 du patient est passée dans l'orifice 48 de la membrane 46 qui est rabattue sur le col 36 de l'urinai 2 et fixée, par exemple, par un bracelet élastique 49. Mais certains des autres moyens de fixation évoqués précédemment pour la poche (30, 31), sont également applicables dans ce cas.