Dispositif du genre biberon, pour l ' a L imentat i on.
La présente invention concerne un dispositif du genre biberon, pour l'alimentation.
Selon un exemple d'application particulièrement avantageuse, quoique non limitative, le dispositif selon l'invention est destiné à constituer un biberon physiologique permettant d'alimenter un nourrisson, d'une manière reproduisant les processus physiques et mécaniques de l'allaitement naturel, en exigeant du bébé des efforts de succion et/ou de pression ayant des effets physiologiques bénéfiques et supprimant toute ingestion d'air indésirable.
En effet, l'alimentation avec un biberon classique demande peu ou pas d'effort au nourri son puisque le lait s'écoule facilement et quasi naturellement lorsque ledit biberon est renversé, tandis qu'un volume d'air pénètre dans la tétine et se mélange au liquide nutritif, chaque fois que le bébé doit relâcher sa succion, de sorte qu'il avale une certaine quantité d'air lors de chaque tétée, ce qui lui occasionne des troubles digestifs. De plus, les biberons usuels ont une fâcheuse tendance à initier le bébé à la respiration buccale puisque celui-ci doit interrompre sa tétée, pour laisser entrer l'air dans la tétine.
Différents dispositifs du genre biberon ont été proposés pour faciliter ou régulariser l'écoulement du liquide nutritif (US-A-1. 41.623, US-A-3.946.888) , ou pour supprimer l'ingestion d'air (US-A-4.339.046) ,
US-A-2.907.485) , ou visant à obtenir ces deux résultats (US-A-4.339.046) . On connait ainsi des biberons comportant une tétine spécifique associée à un clapet anti-retour et à une capsule souple destinée à contenir le liquide nutritif et logée dans le corps du biberon lequel comporte, par ailleurs, une entrée d'air destinée à mettre en communication avec l'air ambiant, l'espace existant entre ladite capsule souple et ledit corps (US-A-4.339.046) . Ces biberons conçus pour réduire l'ingestion d'air par le bébé durant La tétée, ne permettent pas de reproduire des conditions de tétée comparables à celles de l'allaitement au
sein, de- sorte qu'ils présentent Les inconvénients susmentionnés des biberons usuels. ~
Le document US-A-3.936.888 décrit un dispositif prévu pour reproduire Les conditions de L'allaitement naturel, ce dispositif comprenant une tétine d'épaisseur variable associée à un clapet à une voie disposé entre La bouteille et lad te tétine. Toutefois, il est manifeste qu'un tel dispositif ne permet pas d'atteindre cet objectif, car, d'une part, il fonctionne par simple compression et relâchement de La tétine, tandis que, d'autre part, chaque fois que Le bébé relâche La tétine, une quantité d'air et une quantité de Liquide pénètrent, à la fois, dans Ladite tétine où elles se mélangent, de sorte que Lorsque Le bébé comprime à nouveau cette dernière, il ingère une certaine quantité d'air avec le Liquide nutritif contenu dans La boutei l Le .
Un autre inconvénient des biberons classiques et des dispositifs proposés pour pallier aux insuffisances et inconvénients de ces derniers, réside dans le fait qu'ils doivent toujours être inclinés dans des positions renversées comprises entre l'horizontale et la verticale, pour être fonctionne Is.
L'invention a notamment pour but de remédier aux mperfections susmentionnées des biberons connus. Selon l'invention, cet objectif est atteint grâce à un biberon du genre comprenant un corps extérieur ou enveloppe tubulaïre et déformable comportant une extrémité ouverte, une capsule ou poche souple logée ou apte à être logée dans ce corps et comportant également une extrémité ouverte ou agencée pour être ouverte facilement, un moyen permettant de mettre en communication avec L'air ambiant, l'espace existant entre cette capsule souple et ce corps, une tétine spécifique montée ou conformée pour être montée en avant des ouvertures dudit corps et de ladite capsule, et un clapet intermédiaire anti-retour disposé entre l'extrémité ouverte de ladite capsule et La base de ladite tétine, et délimitant, avec cette dernière, une chambre distributrice, ce biberon étant remarquable par le fait
qu'un deuxième clapet est aménagé dans le bout de La tétine, entre cette chambre distributrice et les perforâtions ~de sortie de la tétine, ce deuxième clapet permettant Le passage du Liquide nutritif vers lesdites perforations de sortie et s'opposant à L'entrée de L'air en direction de Ladite chambre distributrice.
De manière avantageuse, Le bout de la tétine est conformé, intérieurement, de manière à constituer Le siège d'une soupape mobile axialement laquelle est solidaire d'un moyen élastique permettant ses mouvements axiaux et tendant à l'appliquer sur son siège.
Selon une autre disposition caractéristique de l'invention, la soupape est constituée par un bourrelet circulaire dont est pourvue La partie supérieure d'un noyau de forme approximativement conique logé dans une enveloppe extérieure déformable constituant La tétine proprement dite, La base de ce noyau présentant une jupe plissée, souple et élastique constituant Le moyen permettant Les mouvements axiaux de Ladite soupape et tendant à appliquer cette dernière sur son siège.
Le biberon physiologique selon L'invention permet d'alimenter un nourrisson en Lui faisant réaliser un effort de tétée analogue à celui exercé pour la tétée du sein maternel. Notamment, ce biberon physiologique permet la stimulation, par L'effort de pression et de propuLsion, des articulations te poro-mandi bu Lai res qui conditionnent pour partie la cro ssance des maxillaires et, plus particu¬ lièrement, Le rattrapage de La retrognathie mandibulaire du nouveau-né. Plus généralement, grâce à La constitution du potentiel musculaire nécessaire à la croissance osseuse, dans Les trois sens de L'espace, il contribue au bon développement maxi L lo-faciaL, en prévenant ainsi l'apparition de dysmorphoses et, plus tard, de certaines maLocc Lusions dentaires. D'autre part, lors de la tétée, l'air de compensation ne pénètre pas dans la tétine et ne se mélange pas au liquide ; de ce fait, Le nourrisson n'est pas obligé de relâcher sa succion et ne peut ingérer de l'air.
Un autre avantage du dispositif selon l'invention réside dans le fait qu'il peut fonctionner dans toutes les positions, y compris dans La position verticale non renversée, c'est-à-dire tétine vers le haut. De ce fait, d'autres applications de l'invention peuvent être envi sagées.
Par exemple, moyennant une simple adaptation de la forme et des dimensions du dispositif, on peut envisager une utilisation de celui-ci pour L'alimentation des adultes, en milieu spécifique (appesanteur ou aqueux) dans Lequel ledit dispositif se comportera normalement, ou Lorsque Les mains et/ou L'attention sont occupées de façon continue, ou que L'on ne peut boire ou s'alimenter de façon classique (sport automobile, plongée sous-marine, sports de voile ou sports aériens, etc . ) .
Un autre avantage de ce dispositif est qu'il ne coule pas, même dans la position renversée.
Les buts, caractéristiques et avantages ci-dessus, et d'autres encore, ressortiront mieux de La description qui suit et des dessins annexés dans Lesquels :
La figure 1 est une vue éclatée et en coupe axiale d'un biberon physiologique exécuté selon L'invention.
La figure 2 est une vue en coupe axiale de ce biberon.
Les figures 3 et 4 sont des vues en coupe axiale illustrant Le fonctionnement du biberon.
Les figures 5 et 6 sont des vues partielles, à plus grande échelle, correspondant, respectivement aux figures 3 et 4.
La figure 7 est une vue en coupe axiale d'une capsule souple destinée à un unique usage et contenant une préparation nutritive déshydratée.
La figure 8 est une vue en coupe axiale d'une capsule prête à L'emploi.
La figure 9 est une vue éclatée et en coupe axiale du clapet intermédiaire.
La figure 10 est une vue éclatée, en coupe axiale et à plus grande échelle, de la tétine.
La figure 11 est une vue en coupe axiale suivant la Ligne 11-11 de La figure 12.
La figure 12 est une vue de face et en demi-coupe selon La Ligne 12-12 de La figure 11. La figure 13 est une vue en coupe transversale suivant la Ligne 13-13 de La figure 11.
On se réfère auxd ts dessins pour décrire un exemple d'exécution intéressant, quoique nullement limitatif, du dispositif du genre biberon sui ant l'invention, qui, selon cet exemple, est constitué par un biberon physiologique pour l'al mentation d'un nourrisson.
Ce biberon comprend un corps tubulaire 1, sensiblement cylindrique et comportant une extrémité fermée 1a et une extrémité ouverte 1b délimitant une Large ouverture A, et pourvue d'un filetage extérieur 28.
Ce corps est, de préférence, exécuté dans un matériau semi-rigide doté d'une capacité de déformation élastique, sous La pression d'une main d'adulte. Il peut être réalisé en toute matière synthétique incassable présentant Les caractéristiques de rigidité et de flexibilité requises et ses dimensions peuvent être identiques ou proches de celles d'un biberon traditionnel.
Le corps 1 comporte, latéralement, une ouverture B dans Laquelle est installé un clapet 2 décrit dans la suite du présent exposé. A L'opposé de L'ouverture B et à proximité de son fond 1a, Le corps 1 peut comporter une concavité 1c reproduisant La forme comprise entre Le pouce et l'index, cette conformation ergonomique permettant de placer naturellement Le biberon dans La bonne position souhaitable. Dans le corps 1 est Logée ou destinée à être Logée une capsule ou poche souple tubulaire 3 contenant ou destinée à contenir Le Liquide nutritif.
Cette capsule affecte une forme générale cylindrique et comporte une extrémité fermée et une extrémité pourvue d'une large ouverture C et d'une collerette de fixation 3a permettant son positionnement et assurant l ' étanchéité. Son volume peut être prévu pour remplir sensiblement Le corps 1,
un espace réduit D étant, de préférence, ménagé entre la capsule et ledit corps.
Afin de pouvoir utiliser la totalité du contenu de La capsule" et d'éviter une déformation de celle-ci pouvant provoquer la création de poches de retenue, une nervure axiale (surépaisseur) est prévue.
Cette capsule 3 peut être :
- réuti lisable ;
- à usage unique, c'est-à-dire jetable après emploi ; " prête à L'emploi.
Elle peut être réaLisée en tout éLastomère présentant Les qualités requises d'étanchéité et de souplesse permettant son écrasement sans effort, cet éLastomère pouvant être avantageusement translucide. Lorsque La capsule souple 3 est prévue pour être réuti Lisable, son matériau constitutif doit être suffisamment solide et résistant pour supporter Les Lavages et stérilisations successifs auxquels ladite capsule est destinée à être soumise. En outre, une telle capsule réutilisable peut comporter, latéralement, une graduation permettant Le dosage du Liquide nutritif.
Lorsqu'on utilise de telles capsules souples, réutilisable et translucides, la préparation du Liquide nutritif (Lait ou autre préparation) est effectuée de manière traditionnelle.
Lorsque la capsule 3' est prévue pour un unique usage, elle peut contenir une préparation nutritive P déshydratée et prédosée, renfermée sous vide dans ladite capsule qui se présente sous une forme aplatie et son ouverture C est fermée par un opercule détachable 4, fixé sur sa collerette 3a, comme le montre la figure 7.
Lors du retrait de l'opercule, la capsule se détend sous l'effet d'aspiration de l'air, et permet de rajouter L'eau nécessaire à La f Luid fi cation de La préparation. Ce type de capsule souple 3' peut être proposé avec des capacités différentes et avec des préparations nutritives déshydratées ou lyophilisées différentes.
Cette solution apporte une amélioration de
l'hygiène des préparations, une grande facilité d'utilisation et permet un stockage des préparations dans un minimum de place.
Lors-que La capsule 3" est prête à l'emploi, elle renferme une certaine quantité de liquide nutritif L pour laquelle elle a été dimensionnée et son ouverture supér eure C est également fermée par un opercule détachable 4 (figure 8), la préparation nutritive étant prête à être ingérée par Le nourri sson. Devant L'ouverture C de La capsule 3, est disposé un clapet anti-retour ou clapet intermédiaire 5 constitué de deux membranes circulaires 6, 7 appliquées l'une contre l 'autre.
La membrane inférieure 6 placée devant l'ouverture C de La capsule 3, est réalisée dans un matériau rigide non déformable (par exemple en matière plastique rigide) et elle comporte, en son centre, un trou circulaire 8 à génératrice sphérique. Elle est pourvue, sur sa face supérieure, d'un épaulement périphérique 9 permettant Le centrage et L'encastrement de La membrane supérieure 7 dans Le Logement délimité par ledit épaulement.
La membrane supérieure 7 est réalisée en caoutchouc souple ou autre éLastomère de synthèse souple et élastique, facilement déformable. Elle comporte, en son centre, un bossage 10 à génératrices sphériques orienté en direction du trou 8 de la membrane inférieure 6, et des perçages 11 disposés à distance de sa partie centrale occupée par Ledit bossage.
La tétine 12 est composée d'une enveloppe extérieure creuse 13 constituant La tétine proprement dite, et d'un noyau intérieur 14, Logé dans celle-ci.
L'enveloppe extérieure 13 affecte La forme d'une tétine traditionnelle, c'est-à-dire qu'elle comporte un bout 15 muni de perforations 18 et un corps 16 en forme de bulbe dont la base ouverte est munie d'une collerette 17 de liaison et d ' étanchéi té. Elle est réalisée dans un matériau souple mais présentant une élasticité et une rigidité suffi¬ sante pour reprendre sa forme normale lorsque l'effort
d'écrasement auquel elle est soumise, disparait. On souligne que la puissance de retour à la forme initiale de l'enveloppe extérieure est étudiée pour provoquer un effet d'aspiration de force apte à décoller La membrane supérieure 7 de La membrane inférieure 6.
Le bout 15 de La tétine est conformé, intérieure¬ ment, de manière à constituer un siège de soupape, ce siège de soupape étant constitué par un étranglement ou nervure annulaire interne 19 que présente l'enveloppe 13, au niveau du rattachement du bout 15 au corps 16.
L'étranglement 19 sert de siège à une soupape 20, mobile axialement, cette soupape étant avantageusement constituée par un bourrelet circulaire que présente La partie terminale du noyau 14 orientée en direction du bout 15 de la tétine. Cette soupape a, de préférence, une forme torique et son siège a un profil concave à génératrice sphéri que.
Naturellement, le bourrelet 20 constituant la sou¬ pape a un diamètre supérieur au diamètre du passage E déLi— mité par l'étranglement 19 servant de siège à ladite soupape ; toutefois, la différence diamétrale est relativement réduite, de manière* à permettre, à la fois, une bonne étanchéité à l'entrée d'air dans la tétine et une séparation facile de L'enveloppe 13 et du noyau 14, pour leur nettoyage.
Le noyau 14 affecte une forme sensiblement conique, avec une surface Latérale légèrement concave. Il comporte une portion pleine allant de son sommet jusqu'à proximité de sa base laquelle comporte deux évidements 21 communiquant, chacune, avec un trou 22. Les évidements 21 permettent, d'une part, le passage du liquide nutritif et, d'autre part, de saisir facilement le noyau 14 pour l'extraire de L'enveloppe 13, par exemple pour faciliter le nettoyage de ces derniers. La base du noyau 14 comporte une jupe 23 souple et plissée, dotée d'une capacité de déformation élastique et rattachée à une collerette 24 de liaison et d'étanchéité ; cette jupe souple et plissée 23 permettant les mouvements
axiaux du noyau 14 et, par conséquent, de la soupape 20. D'autre part, l'élasticité de cette jupe 23, permet d'obtenir une force résiduelle de fermeture, tendant à appliquer La soupape 20 sur son siège 19. On souligne, qu'au repos, la distance "a" comprise entre la base de la soupape 20 et La face intérieure de La collerette 24 du noyau 14, est inférieure à la distance "b" comprise entre la surface d'assise du siège 19 et La face inférieure de La collerette 17 de l'enveloppe 13 (f gure 10), ce qui permet d'obtenir une précharge de ladite soupape.
La base ainsi agencée du noyau 14, assure le guidage axial de la soupape, tandis qu'outre le fait qu'ils permettent le passage du Liquide nutritif, Les trous 22 assurent L'équilibre des pressions dans la tétine.
La surface latérale du noyau 14 est pourvue de sillons longitudinaux 26 permettant Le passage du Lait ou autre liquide nutritif, en cas d'écrasement de l'enveloppe 13. Lorsque les différents éléments constitutifs du biberon sont assemblés. Le clapet 19-20, le clapet intermédiaire 5 et L'enveloppe 13, délimitent une chambre distributrice F à l'intérieur de laquelle est Logé Le noyau 14 avec une aptitude de mouvement Longitudinal d'amplitude rédu te. D'autre part, au repos, un faible espace est ménagé entre la base du noyau 14 de La tétine et La membrane souple 7 du clapet intermédiaire (figure 5), afin de permettre le soulèvement de cette dernière Lorsque La chambre F se trouve en dépression (figure 6). L'assemblage étanche des différents éléments constitutifs décrits ci-dessus du biberon est obtenu au moyen d'une bague de serrage 27 de conception générale classique se fixant par vissage, sur l'extrémité ouverte du corps 1 pourvue d'un filetage extérieur complémentaire 28, de préférence au moyen d'un système "quart de tour" permettant une fermeture facile et rapide dudit biberon, tout en évitant un serrage excessif qui, par sa répartition pourrait détériorer les éléments d'étanchéité.
Cette bague de. serrage assure également Le positionnement en rotation de La tétine 12 par rapport au corps 1 du biberon.
Dans ce but, La paroi latérale de la bague 27 comporte, par exemple, intérieurement, une gorge longitudinale 27a, dans laquelle peut être engagé un arrétoir 29 dont est pourvue, sur sa périphérie, la collerette 17 de L'enveloppe 13.
Les figures 11 à 13 illustrent le clapet 2 installé dans Le corps et assurant L'entrée d'air de compensation entre Ledit corps et La capsule déformable 3 Logée dans ce dernier.
Ce clapet 2 comprend un carter 32 installé fixement dans L'ouverture B du corps 1, à proximité de L'extrémité ouverte pourvue du filetage 28, de ce dernier. Ce carter comporte, intérieurement, un resserrement 33 conformé pour servir de siège à un obturateur 34 mobile axialement, et soumis à La poussée d'un ressort 35 tendant à L'appliquer contre son siège 33, ce ressort étant calé, d'une part contre ledit obturateur et, d'autre part, contre Le fond du carter 32.
Le clapet 2 est réglable afin de pouvoir agir sur Le débit général du biberon et sur la dépression nécessaire à L'écoulement du liquide. De plus, un tarage des clapets permet de maintenir une dépression à l'intérieur du biberon. Le dispositif de réglage du clapet 2 comprend un ressort 36 calé, par L'intermédiaire de l'une de ses extrémités, contre L'obturateur 34 et exerçant, sur ce dernier, une action antagoniste à celle du ressort 35. Les ressorts 35 et 36 sont, de préférence du type hélicoïdal agissant en compression et ils sont placés en alignement, la raideur du ressort de réglage 36 étant inférieure à celle du ressort de rappel 35 de L'obturateur.
Un bouton de réglage 37 monté avec une aptitude de déplacement Longitudinal dans une glissière 38 ménagée dans la face externe du carter 32, permet de régler Le tarage du ressort 36 et, par conséquent, du clapet 2. Ce bouton de réglage comporte, d'une part, un doigt 39 prenant appui
contre l'extrémité supérieure du ressort 36 et, d'autre part, une tige crantée 40 coopérant avec une crémaillère 41 que présente, à L'avant, Le carter 32, et permettant d'immobiliser ledit bouton de réglage dans la position dési rée .
On comprend que plus Le ressort de réglage 36 est comprimé, plus sa pression augmente et vient compenser La pression du ressort de rappel 35 sur L'obturateur 34. De ce fait, le seuil d'ouverture du clapet est abaissé. On souligne que les caractéristiques du ressort de réglage 36 doivent être telles que lorsque ce ressort est mis en compression maximum, l'obturateur 34 doit encore subir une légère pression du ressort de rappel 35 afin que ledit obturateur puisse remplir sa fonction de clapet anti-retour.
Pour des facilités d'exécution, Le carter 32 du clapet 2 peut être exécuté en deux parties et être installé dans l'ouverture B du corps 1 après montage des différents organes constitutifs et assemblage desdites parties. De manière avantageuse, le cLapet réglable 2 est disposé à l'entrée d'un conduit débouchant à proximité du fond 1 a du corps 1.
Selon le mode d'exécution illustré, la chambre G délimitée par l'obturateur 34, à l'intérieur du carter 32, communique avec un tube plongeur 42 s'étendant vers le bas, jusqu'à proximité du fond 1a du corps 1. Ce tube permet l'entrée d'air de compensation, dans le fond du corps 1 du biberon.
IL assure également des fonctions de sécurité et d'hygiène, en cas de rupture de la capsule 3.
En effet, en position d'utilisation, Le niveau du Liquide répandu accidentellement dans le corps 1, se trouve au-dessous de la sortie du tube plongeur 42 et, de ce fait, ne peut pénétrer dans Ledit tube et dans Le clapet. D'autre part, en position de transport, le Liqi'ide ne peut remonter par le tube plongeur.
Cette disposition est intéressante car, si du liquide nutritif venait à pénétrer dans Le clapet, celui-ci
serait endommagé par les dépôts séchés qui nuiraient à L'hygiène et au bon fonctionnement de l'ensemble.
De plus, elle évite que la capsule 3 ne vienne gêner l'entrée d'air de compensation dans L'espace D, La sortie du tube plongeur 42 débouchant au-dessous de Ladite capsule (figure 2) .
Le tube plongeur est, de préférence, positionné dans une gorge longitudinale 43 ménagée dans le corps 1 et correspondant à une nervure externe de ce dernier, de manière à ne pas se trouver en saillie dans l'espace intérieur délimité par Ledit corps.
On décrit ci-après différentes phases de fonctionnement du biberon selon l'invention.
1. Purge : Avant La tétée. Les éléments constitutifs du biberon étant assemblés, un écrasement manuel du corps 1 a pour effet de comprimer l'air se trouvant dans l'espace D,entre La capsule 3 contenant le liquide nutritif et ledit corps ; le clapet anti-retour 2 étant fermé, La capsule 3 s'écrase et L'air qu'elle contient s'échappe par La tétine au travers des clapets 5 et 19-20 et, plus exactement, par le passage 8-11-21-22-F-E-18. Lorsqu'on relâche le corps 1, Les pressions s'inversent, Les clapets 19-20 et 5 se ferment, le clapet 2 s'ouvre et L'air pénètre entre ledit corps 1 et la capsule 3.
Plusieurs pressions successives sur le corps 1, permettent ainsi d'expulser l'air pouvant être contenu dans La capsule 3 et dans la tétine 12.
2. Test de température : Le biberon étant purgé, une pression supplémentaire fait jaillir Le liquide et permet de contrôler La température.
3. Succion :
Dans Le cas d'une nutrition par succion, la dépression exercée par l'enfant ouvre le clapet 19-20, puis le clapet 6-7 et Le Liquide peut s'écouler par le passage 8-11-21-22-F-E-18, en entraînant L'écrasement progressif de La capsule 3 et l'entrée de l'air de compensation dans
l'espace D, par Le clapet 2 et Le tube-plongueur 42.
4. Pressi on
L'écrasement de l'enveloppe 13 de la tétine 12 par les mâchoires du nouveau-né, provoque une surpression à l'intérieur de celle-ci, c'est-à-dire dans la chambre F, cette surpression ayant pour effet, d'une part, de maintenir Le clapet 6-7 en position de fermeture et, d'autre part, d'assurer l'ouverture du clapet 19-20 et l'écoulement du liquide contenu dans la tétine, par Les perforations 18 (figures 3 et 5).
Lors du relâchement des mâchoires, l'intérieur (chambre F) de La tétine se trouve en dépression, Le clapet 19-20 se ferme de sorte que l'air ne peut pénétrer dans la chambre F, Le clapet 6-7 s'ouvre, le lait est aspiré dans La tétine et remplit Ladite chambre ; l'air de compensation pénètre dans l'espace D, par Le clapet 2 et Le tube-p Longeur 42 (fi gures 4 et 6) .