FR3039372A1 - Dispositif de traitement de la chevelure - Google Patents

Abstract

L'invention se rapporte à un dispositif de traitement de la chevelure, comportant un premier et un deuxième bras mobiles l'un relativement à l'autre entre une configuration rapprochée de traitement de la chevelure et une configuration écartée d'engagement entre eux de cheveux à traiter, le premier bras portant un organe d'application d'un produit cosmétique adapté à venir au contact des cheveux en configuration rapprochée des bras, et le deuxième bras présentant au moins un logement ; un élément presseur disposé dans le logement, l'élément presseur étant configuré pour appliquer les cheveux contre l'organe d'application en configuration rapprochée ; un peigne monté sur l'élément presseur.

Description

La présente invention concerne les dispositifs de traitement de la chevelure, et plus particulièrement mais non exclusivement ceux destinés à la mise en forme de la chevelure, notamment ceux destinés au lissage, au bouclage ou au gaufrage des cheveux. L’invention s’intéresse aux dispositifs comportant deux bras mobiles l’un par rapport à l’autre, pouvant prendre une configuration écartée d’introduction d’une mèche de cheveux entre eux et une configuration rapprochée de traitement de la mèche, les bras étant déplaçables dans cette configuration rapprochée le long de la mèche. Les bras portent le plus souvent, dans de tels dispositifs, deux éléments chauffants au contact desquels les cheveux sont amenés lors de l’utilisation du dispositif.

Arrière-plan

De nombreux dispositifs de ce type, parfois encore appelés fers à lisser, ont déjà été proposés, mettant en œuvre l’application d’un produit capillaire sur les cheveux.

La demande WO 2009/078046 décrit un appareil comportant un siège d’accueil d’un dispositif de traitement capillaire permettant la distribution, en fonctionnement, d’un produit capillaire. Ce dispositif est composé d’un matériau support imprégné du produit capillaire à usage unique. Le matériau support vient en contact, en position fermée, avec un presseur sous forme de rouleau ou de plaque.

On connaît de la demande WO 2014/064660 un appareil de coiffage, comportant un réservoir contenant le produit à appliquer, un organe d’application dudit produit sur l’une des mâchoires et une sortie de vapeur sur l’autre des mâchoires. L’organe d’application est disposé en regard d’une surface de contre-appui. Un peigne peut être disposé sur l’un des bras.

Il est également connu des demandes US 2001/0022184 et WO 2012/157865 des appareils de coiffage, comportant des éléments chauffants montés chacun de façon articulée sur un moyen de support. L’invention vise à perfectionner encore les dispositifs permettant l’application d’un produit capillaire sur les cheveux. Résumé L’invention a ainsi pour objet, selon un premier de ses aspects, un dispositif de traitement de la chevelure, comportant : - un premier et un deuxième bras mobiles l’un relativement à l’autre entre une configuration rapprochée de traitement de la chevelure et une configuration écartée d’engagement entre eux de cheveux à traiter, le premier bras portant un organe d’application d’un produit cosmétique adapté à venir au contact des cheveux en configuration rapprochée des bras, et le deuxième bras présentant au moins un logement, - un élément presseur disposé dans le logement, l’élément presseur étant configuré pour appliquer les cheveux contre l’organe d’application en configuration rapprochée des bras, - un peigne monté sur l’élément presseur. L’élément presseur permet de pousser les cheveux sur l’organe d’application pour permettre une application effective du produit cosmétique sur ces derniers.

Le peigne permet de répartir les cheveux le long de l’organe d’application et d’avoir une meilleure application du produit cosmétique sur les cheveux.

Le fait que le peigne soit monté sur l’élément presseur permet au peigne d’être proche de l’élément presseur, ce qui permet une meilleure séparation des cheveux sur lesquels le produit est appliqué.

En outre, le montage du peigne sur l’élément presseur permet de fournir un dispositif plus compact.

De préférence, l’élément presseur et l’organe d’application sont chacun de forme allongée selon un axe longitudinal Y, et sont avantageusement sensiblement de même longueur.

De préférence encore, l’élément presseur présente une surface d’appui qui est de forme complémentaire de celle de la surface d’application de l’organe d’application. Par exemple, la surface d’appui et la surface d’application sont planes sur leurs zones en regard.

Le logement est, de préférence, fermé sur au moins trois de ses côtés et sur son fond.

De préférence, l’élément presseur est amovible.

De préférence, le peigne est monté sur l’élément presseur de sorte qu’il soit mobile avec ce dernier et donc amovible avec ce dernier. Ceci permet de retirer l’élément presseur et le peigne en une seule action et par exemple de nettoyer ces derniers, notamment après une longue utilisation ou lorsque l’utilisateur souhaite changer de produit cosmétique à appliquer. Ceci permet également de changer l’élément presseur et/ou le peigne, notamment de le remplacer par un élément presseur et/ou un peigne de forme différente, ou de taille différente, afin par exemple de modifier la quantité de produit cosmétique appliquée et/ou l’effet obtenu sur les cheveux, notamment en modifiant la force avec laquelle l’élément presseur appuie sur l’organe d’application. Ceci permet également d’accéder au logement qui le reçoit et de pouvoir nettoyer ce dernier. L’élément presseur, notamment l’élément presseur portant le peigne, est, de préférence, inséré, notamment par coulissement, dans le logement ou extrait de celui-ci par une ouverture frontale de ce dernier. L’élément presseur peut comporter au moins un relief tel qu’une nervure ou une rainure, coopérant avec un relief complémentaire tel qu’une rainure ou une nervure d’une paroi en regard du dispositif, définissant au moins partiellement le logement.

Le dispositif peut comporter, sur le deuxième bras, au moins un organe de verrouillage de l’élément presseur dans le logement, notamment un organe de verrouillage destiné à coopérer avec l’élément presseur, en particulier avec un relief correspondant de ce dernier. L’organe de verrouillage permet d’empêcher l’élément presseur de sortir inopinément. L’élément presseur peut former une pièce monobloc. L’élément presseur peut présenter une surface d’appui plane ou non plane, notamment ayant en section transversale un contour non droit, par exemple convexe ou concave vers l’extérieur, en forme de dièdre ou de dièdre tronqué à son sommet. L’élément presseur peut être de forme sensiblement parallélépipédique, ou être constitué par un rouleau. L’élément presseur peut être en une matière plastique, notamment en polyamide (PA), en polyamide renforcé de fibres de verre (PAGF, de l’anglais « polyamide glass fiber-reinforced »), en polytéréphtalate de butylène (PBT), ou en métal. L’élément presseur peut comporter des rugosités en surface. Les rugosités peuvent notamment contribuer au lissage des cheveux.

En variante, l’élément presseur est en un matériau poreux, notamment un matériau formé de fibres orientées sensiblement selon la même direction, et assemblées pour former un feutre, ou en mousse. Dans ce cas, l'élément presseur peut contribuer à l'application du produit des deux côtés de la mèche traitée, et/ou absorber un surplus de produit, et/ou aider à homogénéiser l'application du produit. L’élément presseur peut être chauffé. Ceci peut permettre, au moment de l’application du produit cosmétique, de fluidifier celui-ci. L’élément presseur peut avoir une longueur comprise entre 70 mm et 110 mm. L’organe d’application est, de préférence, en un matériau poreux, notamment formé par un ensemble de fibres orientées sensiblement selon la même direction et assemblées pour former un feutre, ou en mousse. L’organe d’application peut présenter une surface d’application plane ou non plane, notamment ayant, en section transversale, un côté de contour non droit, par exemple convexe ou concave vers l’extérieur.

De préférence, l’organe d’application est imbibé du produit cosmétique à appliquer sur les cheveux. L’élément presseur et l’organe d’application peuvent être réalisés en la même matière.

De préférence encore, l’organe d’application est amovible. L’organe d’application peut être monté sur une pièce servant de support pour former une recharge amovible. Le fait que l’organe d’application ou la recharge soit amovible permet de changer l’organe d’application pour des raisons d’hygiène ou lorsqu’il ne contient plus de produit cosmétique, ou lorsque l’utilisateur souhaite utiliser un autre organe d’application ou une recharge différente, notamment de forme différente ou contenant un produit cosmétique différent. L’organe d’application peut être alimenté en produit par un réservoir du bras qui le porte. Ce réservoir peut être fixé à demeure sur le bras ou être amovible, et par exemple agencé pour être mis en place et retiré en même temps que l’organe d’application.

De préférence, le peigne s’étend le long de l’élément presseur et de l’organe d’application, notamment selon un axe longitudinal parallèle à l’axe longitudinal de l’élément presseur.

De préférence, les dents du peigne s’étendent en direction de l’autre bras.

De préférence, le peigne est monté amovible sur l’élément presseur. Le peigne peut être monté sur l’élément presseur et retiré de ce dernier par coulissement dans une cavité de l’élément presseur prévue à cet effet, notamment par coulissement par une ouverture frontale de la cavité selon un axe parallèle à l’axe longitudinal de l’élément presseur. Le peigne peut comporter au moins une nervure ou rainure latérale, coopérant avec une rainure ou nervure complémentaire de la cavité de l’élément presseur. Ceci permet de changer le peigne pour des raisons d’hygiène ou lorsqu’il est abîmé, de le retirer pour le nettoyer, ou de le changer pour un peigne différent. Ceci permet également à l’utilisateur de retirer le peigne lorsqu’il ne souhaite pas l’utiliser.

De préférence, le peigne et/ou l’élément presseur comportent un organe de verrouillage empêchant le peigne de se détacher inopinément de l’élément presseur.

En variante, le peigne est monolithique venu de matière avec l’élément presseur, par exemple moulé par injection avec celui-ci. Le peigne peut être ainsi placé sur le bras et retiré en même temps que l'organe d'application.

De préférence, le peigne est situé après l’organe d’application dans le sens de déplacement du dispositif sur les cheveux, de sorte que l’action de peignage s’effectue avant celle d’application du produit cosmétique.

De préférence, les bases des dents du peigne sont en retrait par rapport à la surface d’appui de l’élément presseur.

Par « en retrait », on comprend que selon l’axe perpendiculaire à la surface d’appui, la base des dents est à une distance du fond du logement plus faible que la surface d’appui de l’élément presseur.

Le peigne peut comporter plus de 20 dents, mieux plus de 30 dents.

Les dents du peigne peuvent être espacées entre elles d’une distance comprise entre 1 mm et 3 mm.

La longueur des dents peut être comprise entre 6 mm et 10 mm.

De préférence, le peigne est en une matière thermoplastique rigide ou en métal, notamment en polyamide renforcé de fibres de verre (PAGF).

Le dispositif comporte, de préférence, un moyen de soutien sur lequel l’élément presseur est en appui dans le logement, ce moyen de soutien étant configuré pour permettre à l’élément presseur de basculer dans le logement.

Par « basculer », il faut comprendre que l’élément presseur peut avoir un mouvement de rotation autour d’au moins un axe, le mouvement de l'élément presseur pouvant être un mouvement plus complexe, avec des composantes de rotation autour de plusieurs axes, notamment autour ou parallèlement à l’axe longitudinal de l’élément presseur et/ou autour ou parallèlement à un axe transversal du logement. Le basculement de l’élément presseur permet d’exercer une pression plus uniforme sur toute la longueur de l’organe d’application et de tenir compte des tolérances de fabrication. L’élément presseur peut ainsi être capable de s’adapter à un éventuel défaut d’inclinaison de l'organe d’application, ce qui est particulièrement utile lorsque l’organe d’application est amovible et peut provenir de sources diverses. Cela permet un dépôt homogène du produit cosmétique sur les cheveux.

Le moyen de soutien peut être rigide ; en variante, il est élastiquement déformable. En variante encore, le moyen de soutien comporte une zone où l’appui se fait rigidement et une ou plusieurs zones où l’appui se fait contre un ou plusieurs organes de rappel élastique, qui sont par exemple agencés pour ramener l’élément presseur dans une position de repos prédéfinie en l’absence de sollicitation mécanique par l’organe d’application. Le ou les organes de rappel élastique peuvent être des ressorts hélicoïdaux ou à lame.

De préférence, le moyen de soutien comporte, notamment est, un relief en saillie au fond du logement et/ou de l’élément presseur, notamment en forme de demi-sphère, ou en forme de dent sensiblement conique, ou en forme de demi-cylindre orienté perpendiculaire à l’axe longitudinal de l’élément presseur. En variante ou additionnellement, le moyen de soutien comporte au moins un ressort, notamment un ressort à lame, disposé dans le logement, par exemple fixé au fond du logement ou fixé à l’élément presseur.

En particulier, le ou les ressorts peuvent contraindre l’élément presseur en butée contre le relief en saillie du fond du logement.

Le moyen de soutien peut être amovible, étant par exemple retenu dans un renfoncement du logement lorsqu'il est en place sur le dispositif.

De préférence, la zone d’appui dans le logement est sensiblement située à mi-longueur de l’élément presseur.

En variante, le moyen de soutien comporte au moins deux ressorts, notamment deux ressorts hélicoïdaux disposés dans le logement, fixés sur le fond du logement ou fixés à l’élément presseur, disposés notamment à proximité des extrémités axiales de l’élément presseur. Le basculement de l’élément presseur est alors possible du fait du caractère élastiquement déformable des ressorts. L’élément presseur peut être mobile selon un axe perpendiculaire à la surface d’application, notamment mobile de sa position haute sur une course d’enfoncement maximale comprise entre 5 mm et 1 mm. Par exemple, les rainures précitées sont plus larges que les nervures correspondantes, de sorte que l’élément presseur est mobile en translation relativement aux nervures, et donc au logement, selon cet axe. La course d’enfoncement maximale peut être définie par un relief de l’élément presseur, venant au contact du fond du logement, et/ou par la largeur des rainures.

La course de l’élément presseur peut notamment être telle qu’en cours d’utilisation du dispositif, les cheveux à traiter, reçus entre les deux bras du dispositif, sont alignés, de préférence s’étendent parallèlement à une direction de déplacement du dispositif.

De préférence, le moyen de soutien rappelle l’élément presseur en position haute. Selon la force de rappel qu’exerce le moyen de soutien sur l’élément presseur, ce dernier peut exercer une pression plus ou moins forte sur l’organe d’application, ce qui peut permettre de contrôler la quantité de produit appliquée sur les cheveux.

Le dispositif peut comporter au moins deux plaques chauffées, disposées respectivement sur le premier et le deuxième bras et venant chacune, en configuration rapprochée, appliquer les cheveux sur l’autre des plaques chauffées.

Dans un exemple de réalisation, l’élément presseur comporte au moins un ergot engagé dans un chemin défini par le logement recevant l’élément presseur. Cet ergot définit un axe de basculement de l’élément presseur. Cet ergot peut être porté par une patte élastiquement déformable de l’élément presseur.

Le chemin est par exemple défini par une fente ou une rainure. L’ergot peut être mis en place dans ce chemin par déformation élastique de la patte qui le porte, lors du montage de l’élément presseur dans le logement. De préférence, l’élément presseur comporte deux telles pattes et deux tels ergots, qui se font face. L’élément presseur peut être sollicité en position écartée par deux ressorts, notamment hélicoïdaux travaillant en compression, reçus à une extrémité dans des guides et venant en appui à l’autre extrémité contre une paroi de l’élément presseur. Le logement peut présenter un relief, notamment en section en T, et l’élément presseur peut être retenu sur le logement par butée de reliefs de l’élément presseur, notamment des bourrelets, sous la tête du T.

Le peigne peut se fixer par coulissement sur l’élément presseur, par engagement d’au moins deux nervures séparées l’une de l’autre dans des logements correspondants de l’élément presseur, également séparés l’un de l’autre.

Ces logements peuvent être situés de part et d’autre du chemin précité, dans la direction longitudinale. Les nervures peuvent être de forme cylindrique de section au moins partiellement circulaire, et être reliées au reste du peigne par des lames qui s’engagent dans des fentes correspondantes, par lesquelles les logements débouchent à l’extérieur. L’élément presseur peut avoir une section générale en forme de U avec deux montants opposés et la disposition des nervures et logements est de préférence telle que le peigne se plaque contre l’un des montants de l’élément presseur, la base des dents du peigne venant se positionner sensiblement au niveau de la paroi reliant les montants, qui définit également la surface d’appui pour l’organe d’application.

Le peigne peut présenter une nervure longitudinale venant en appui contre ledit montant, au-dessus des lames précitées reliant les nervures cylindriques au reste du peigne.

Le peigne vient également frontalement en appui contre le montant au-dessous desdites lames.

Le peigne peut comporter à une extrémité une patte de verrouillage élastiquement déformable agencée pour s’encliqueter sur l’élément presseur au terme de son mouvement d’introduction sur celui-ci.

Le peigne peut comporter une patte d’obturation qui ferme l’ouverture d’introduction au terme du montage du peigne sur l’élément presseur.

Le peigne peut comporter une poignée qui aide à sa mise en place et à son retrait.

Le peigne peut n’être introduit ou retiré dans l’élément presseur que lorsque ce dernier est en position haute. En particulier, les parois définissant les logements de réception des nervures longitudinales séparées du peigne peuvent s’engager dans des fenêtres correspondantes de la structure sous-jacente lorsque l’élément presseur s’enfonce, ces fenêtres étant ménagées dans une paroi du logement s’étendant entre les montants du U de l’élément presseur. Lorsque l’élément presseur est enfoncé, ladite paroi tend à s’opposer à la sortie des nervures du peigne engagées dans lesdits logements. L’élément presseur a de préférence une longueur sensiblement égale à la longueur des plaques chauffées.

Le dispositif comporte, de préférence, un organe de détection permettant de comptabiliser le nombre d’application du produit et/ou le temps d’application des cheveux sur l’organe d’application, par exemple le nombre de rapprochements des bras et/ou la durée de maintien de ceux-ci en configuration rapprochée. Cet organe de détection peut comporter un commutateur, un interrupteur à lame souple (ILS), ou un capteur optique, inductif ou capacitif. Cet organe de détection est, de préférence, disposé dans le logement sous l’élément presseur pour que ce dernier vienne à son contact en configuration rapprochée des bras. L’organe de détection peut détecter la présence de l’organe d’application et/ou de l’élément presseur. Cela permet notamment, si l’élément presseur et/ou l’organe d’application est/sont absent(s), de ne pas chauffer les plaques.

Le dispositif peut comporter un identifiant de l’organe d’application, notamment de la recharge, en particulier un relief particulier présent sur la recharge ou une puce électronique d’identification.

Le dispositif peut comporter un organe d’identification de l’organe d’application qui détecte l’identifiant de l’organe d’application et le compare à des identifiants recensés. Ceci peut empêcher l’utilisation d’un organe d’application non recensé ou permettre au dispositif d’associer à chaque organe d’application un nombre d’applications sur les cheveux et/ou une durée d’application. Ainsi, au changement de l’organe d’application, le dispositif reconnaît le nouvel organe d’application.

Le dispositif peut comporter une sortie de vapeur pour exposer à la vapeur les cheveux engagés dans le dispositif, notamment une sortie de vapeur disposée avant l’organe d’application, dans le sens de déplacement du dispositif sur les cheveux. L’invention a encore pour objet un procédé de traitement des cheveux à l’aide du dispositif selon l’invention, dans lequel on ferme les bras du dispositif sur une mèche de cheveux et on déplace ce dernier le long de la mèche de cheveux pour exposer cette dernière aux étapes successives consistant à : - peigner la mèche de cheveux, - appliquer le produit cosmétique, par appui de la mèche de cheveux sur l’organe d’application par l’élément presseur, - optionnellement, appliquer de la vapeur sur la mèche de cheveux, et - lisser les cheveux par chauffage de la mèche de cheveux au contact au moins d’une plaque chauffée, notamment par passage entre deux plaques chauffées se faisant face.

Le procédé peut comporter également la ou les étapes consistant à : - identifier l’organe d’application, et/ou - détecter si l’organe d’application est vide, notamment en mesurant le nombre d’applications et/ou le temps d’application des cheveux sur l’organe d’application, et signaler à l’utilisateur quand l’organe d’application est vide. L’invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d’exemples de mise en œuvre non limitatifs de celle-ci, et à l’examen du dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 représente schématiquement et en perspective un exemple de dispositif selon l’invention, - la figure 2 est une vue de face selon II de la figure 1, - la figure 3 est une coupe transversale selon III-III de la figure 1, - la figure 4 est une vue en perspective du dispositif de la figure 1 sans l’élément presseur et l’organe d’application, - la figure 5 représente schématiquement et en perspective un exemple d’élément presseur, - la figure 6 est une vue en perspective selon VI de la figure 5, - la figure 7 est une coupe d’un exemple d’élément presseur et de moyen de soutien dans le logement, - la figure 8 représente en coupe transversale un dispositif intégrant l’élément presseur de la figure 7, - les figures 9 à 12 sont des coupes longitudinales de variantes d’éléments presseurs et de moyen de soutien dans le logement, - les figures 13A à 13C sont des coupes transversales de variantes d’éléments presseurs, - la figure 14 est une coupe d’un autre exemple de dispositif selon l’invention, - les figures 15 et 16 représentent en perspective deux vues arrachées d’un détail d’un autre exemple de dispositif selon l’invention, - la figure 17 est une vue avec arrachement d’un détail de l’exemple de dispositif des figures 15 et 16, vu de face, - la figure 18 est une vue avec arrachement d’un détail de l’exemple de dispositif des figures 15 et 16, - la figure 19 représente en perspective un détail de l’élément presseur du dispositif des figures 15 et 16, - la figure 20 est une vue en perspective d’un peigne du dispositif des figures 15 et 16, et - la figure 21 est une vue partielle du peigne de la figure 20, selon une perspective différente de celle de la figure 20.

Dans la suite de la description, les éléments identiques ou analogues portent le même signe de référence. A fin de concision de la présente description, ces éléments ne sont pas décrits en détails en regard de tous les modes de réalisation. Au contraire, seuls les éléments différents d’un mode de réalisation à l’autre sont décrits en détails.

On a représenté à la figure 1 la pièce à main 2 d’un exemple de dispositif de traitement de la chevelure selon l’invention.

Cette pièce à main 2 présente deux mâchoires 3 et 4 mobiles l’une par rapport à l’autre entre une configuration écartée (non représentée) d’introduction entre elles d’une mèche de cheveux et une configuration rapprochée de traitement, illustrée à la figure 1.

Les mâchoires 3 et 4 sont portées par des bras respectifs supérieur 5 et inférieur 6, lesquels sont dans l’exemple considéré reliés entre eux à une extrémité par une articulation 8, la pièce à main 2 formant ainsi une pince.

Les bras supérieur 5 et inférieur 6 ont chacun, de préférence, une longueur totale comprise entre 22 cm et 31 cm et définissent, entre l’articulation 8 et les mâchoires 3 et 4, des demi-poignées respectives 10 et 11 sur lesquelles l’utilisateur peut appuyer pour rapprocher les mâchoires 3 et 4.

Les bras supérieur 5 et inférieur 6 s’étendent selon des axes longitudinaux Xi et X2 respectifs, qui sont de préférence sensiblement parallèles entre eux quand les mâchoires 3 et 4 sont refermées.

Un organe de rappel élastique (non apparent) est de préférence prévu pour rappeler les mâchoires 3 et 4 en configuration écartée, cet organe de rappel élastique étant, par exemple, un ressort disposé autour d’un axe de l’articulation 8. L’invention n’est pas limitée à une façon particulière de relier les bras supérieur 5 et inférieur 6 entre eux et les mâchoires 3 et 4 peuvent être rendues mobiles autrement sans que l’on ne sorte du cadre de la présente invention. Toutefois, la présence d’une articulation est largement préférée pour l’ergonomie qu’elle apporte.

Les mâchoires 3 et 4 définissent entre elles une zone de traitement de la chevelure, destinée à recevoir une mèche de cheveux à traiter, le long de laquelle la pièce à main 2 est déplacée durant le traitement, par exemple dans le sens allant de la racine vers la pointe des cheveux.

Dans l’exemple considéré, la pièce à main 2 est configurée pour peigner les cheveux par passage dans un peigne 13, appliquer un produit cosmétique, assurer un traitement de la chevelure par de la vapeur, puis effectuer un traitement thermique des cheveux par contact avec deux surfaces chauffantes 15 et 16, formées ici par deux plaques chauffées.

La direction D de déplacement de la pièce à main 2 sur les cheveux, illustrée sur la figure 2, est de préférence sensiblement perpendiculaire aux axes longitudinaux Xi et X2 des bras 5 et 6.

La pièce à main 2 est, dans l’exemple considéré, reliée par un cordon 18 à une station de base non représentée, fixe durant le traitement et reliée au secteur.

Cette station de base assure l’alimentation électrique de la pièce à main 2 ainsi que son alimentation en eau en vue de la génération de vapeur et peut réaliser aussi des fonctions annexes de traitement de signaux électriques reçus de la pièce à main 2. Le cordon 18 qui relie la pièce à main 2 à la station de base peut ainsi comporter divers conducteurs électriques et un tuyau d’alimentation en eau.

Une interface utilisateur, non représentée sur les figures, peut être présente sur la pièce à main 2 pour permettre à l’utilisateur par exemple de mettre en marche ou non certains composants de celle-ci. L’application du produit cosmétique est assurée par une recharge 20 portée par l’un des deux bras, 5 ou 6, ici le bras supérieur 5. La recharge 20 vient au contact d’un élément presseur 21 disposé en regard de cette dernière.

La recharge 20 comporte un corps 23 et un organe d’application 26 maintenu dans le corps 23 et présentant une surface d’application 36 venant au contact des cheveux présents au-dessus de l’élément presseur 21.

La recharge 20 peut être fixée sur le bras 5 ou 6 par tout moyen, notamment, comme illustré sur la figure 3, par coulissement d’une nervure 27 du corps 23 dans une rainure 29 de forme complémentaire.

Le corps 23 présente une cavité 30 s’ouvrant vers l’extérieur par une ouverture 31, dans laquelle s’insère l’organe d’application 26 lors de la fabrication de la recharge 20. Le corps 23 comporte des reliefs de maintien 32 de l’organe d’application 26 s’étendant dans la cavité 30.

Le corps 23 et l’organe d’application 26 présentent sensiblement la forme générale d’un parallélépipède rectangle et sont allongés selon un axe longitudinal Z. L’organe d’application 26 est par exemple composé de fibres orientées sensiblement dans une même direction, parallèle à l’axe Z, et assemblées pour former un feutre. La surface d’application 35 de l’organe d’application 26 peut être, comme illustré, plane.

En variante, l’organe d’application 26 peut aussi être réalisé par l’assemblage de deux feutres, notamment de densité différente. Selon cette variante, l’un des feutres peut être composé de fibres orientées selon une direction, notamment parallèle à l’axe Z, et l’autre des feutres peut être composé de fibres orientées dans une direction perpendiculaire aux autres fibres, notamment perpendiculaire à l’axe Z.

Comme on peut le voir notamment, sur la figure 3, l’élément presseur 21 présente une surface d’appui 36 qui peut-être de forme complémentaire à la surface d’application 35. La surface d’appui 36 peut ainsi être plane, allongée selon un axe longitudinal Y sensiblement parallèle à l’axe longitudinal Z en position rapprochée des bras 5 et 6, et sensiblement de même étendue que la surface d’application 35. L’élément presseur 21 est logé de façon amovible dans un logement 38 par une ouverture frontale de ce dernier. Le logement 38 s’ouvre également vers l’extérieur par au moins une ouverture 37 en regard de l’organe d’application 26.

Dans l’exemple illustré sur la figure 3, l’élément presseur 21 est introduit dans son logement 28 par coulissement de nervures 45 du logement 38 dans des rainures correspondantes 48 de l’élément presseur 21. Les nervures 45 sont disposées sur des parois latérales opposées 54 et 56 du logement 38. Les rainures 48 de l’élément presseur 21 sont disposées sur les parois latérales de l’élément presseur 21 qui viennent en regard des parois 54 et 56, respectivement. L’élément presseur 21 est mobile selon un axe Q perpendiculaire à l’axe longitudinal Y, entre une position haute espacée du fond du logement 38 et une position basse rapprochée de celui-ci. L’élément presseur 21 est en appui sur un moyen de soutien 40 s’étendant dans le logement 38, permettant un mouvement de bascule de l’élément presseur 21 et maintenant, en position ouverte des bras 5 et 6, l’élément presseur 21 en position haute.

La course P de l’élément presseur entre sa position haute est sa position basse est comprise entre 1 mm et 5 mm, par exemple égale à environ 3 mm. Le déplacement de l’élément presseur 21 est limité par le fond 44 du logement ou par la largeur / de la rainure 48.

La course de l’élément presseur permet avantageusement de positionner l’élément presseur, en position fermée du dispositif, de façon telle que les cheveux sont sensiblement alignés, c’est-à-dire sans décrochement d’une mèche de cheveux entre la partie située entre les plaques chauffées et la partie située entre l’élément presseur et l’organe d’application. En d’autres termes, en cours d’utilisation du dispositif, la distance entre les deux plaques chauffées est sensiblement égale à la distance entre l’élément presseur et l’organe d’application, ces deux distances étant mesurées dans une direction sensiblement colinéaire à l’axe Q. En outre, la surface d’appui 36 de l’élément presseur est sensiblement coplanaire avec la surface chauffante 16, tandis que la surface d’application 35 est sensiblement coplanaire avec la surface chauffante 15, dans des plans normaux à la direction Q. On améliore ainsi le lissage des cheveux par le dispositif.

Dans l’exemple illustré sur les figures 3, 5 et 6, le moyen de soutien 40 est un ressort à lame fixé dans un renfoncement 41 de l’élément presseur 21, orienté vers le fond 42 du logement 38. Ainsi, le ressort à lame 40 vient en appui sur le fond 42 du logement 38 au niveau d’une zone 43 autour de laquelle s’effectue le basculement de l’élément presseur 21 selon autour un axe de rotation B sensiblement perpendiculaire aux axes Y et

Q

Le ressort à lame 40 présente à ses extrémités des pattes de fixation 44 venant au contact de l’élément presseur 21 dans le renfoncement 41 et, entre celles-ci, une portion 46 convexe vers le fond 42 du logement 38, dont la partie centrale définit la zone de basculement 43.

La hauteur s occupé par le ressort à lame 40 avant introduction dans le logement 88 est supérieure ou égale à la distance/entre le fond du logement 43 et le fond du renfoncement 41. Ainsi, le ressort à lame 40 est toujours contraint par contact avec le fond du logement 44. La distance/est par exemple comprise entre 1 mm et 5 mm, et par exemple égale à 3 mm environ.

Le logement 38 est sensiblement de la même longueur L que l’élément presseur 21. La longueur Z de l’élément presseur 21 est par exemple comprise entre 70 mm et 110 mm, de préférence 90 mm.

Les rainures 48 présentent une largeur / supérieure à l’épaisseur e des nervures 45. La largeur / des rainures 48 est comprise par exemple entre 1 mm et 5 mm par exemple égale à 3,2 mm environ. L’épaisseur e des rainures 45 est comprise entre 0,5 mm et 5 mm, ici égale à 1 mm. Une telle différence permet un mouvement de l’élément presseur 21 selon l’axe Y et/ou le basculement de ce dernier comme décrit ci-dessus.

Dans l’exemple illustré sur la figure 3, les deux nervures 45 sont décalées selon l’axe Q d’une distance d par exemple comprise entre 1 mm et 5 mm, par exemple égale à 2 mm environ. L’élément presseur 21 est verrouillé dans le logement 38 par un relief en saillie 50, visible sur les figures 5 et 6, présent dans la rainure 48 de l’élément presseur 21, et qui s’engage dans un relief en retrait 52 visible sur la figure 4, de la nervure 45 du logement 38.

Le relief 50 ne s’étend pas sur toute la largeur / de la rainure 48 de sorte que pour retirer l’élément presseur 21, il suffit d’appuyer sur ce dernier pour qu’il s’enfonce selon l’axe Q et que le relief 50 se dégage du relief 52. Il est alors possible de faire coulisser l’élément presseur 21 dans le logement 38 vers l’avant.

Le peigne 13 est situé avant l’organe d’application 26 et l’élément presseur 21 dans la direction D de déplacement de la pièce à main 2. Le peigne 13 est solidaire de l’élément presseur 21, notamment moulé en une seule pièce avec ce dernier.

Le peigne 13 s’étend parallèlement à la surface d’appui 36 et sur sensiblement toute la longueur de celle-ci.

Le peigne 13 présente une pluralité de dents 55 s’étendant chacune selon un axe parallèle à l’axe Q. Le peigne 13 présente avantageusement plus de 20 dents 55, mieux plus de 30 dents 55, ici il y a environ 44 dents.

La base des dents 55 est située en retrait par rapport à la surface d’appui 35, notamment d’une distance r comprise entre 0,2 mm et 5 mm, par exemple égale à 2 mm. Ceci permet aux cheveux de bien s’engager entre la surface d’appui 36 et la surface d’application 35.

Les dents 55 sont de préférence toutes de même hauteur H, comprise entre 2 mm et 12 mm, par exemple égale à 8 mm. Cette hauteur est suffisamment grande pour permettre un bon maintien des cheveux entre les dents 55.

Les dents 55 sont toutes à égales distances les unes des autres. L’espacement k entre les dents 55 est de préférence compris entre 0,3 mm et 3 mm, par exemple égal à 1 mm. L’élément presseur 21 peut comporter un relief tel qu’une languette 57 permettant une saisie plus facile.

Sur les figures 3 et 4, la pièce à main 2 présente une sortie de vapeur 58 disposée sur le bras 6 et s’appliquant après le produit cosmétique sur les cheveux.

Ainsi lors de l’utilisation de la pièce à main 2, l’utilisateur vient fermer les deux bras 5 et 6 sur une mèche de cheveux et déplace, en position fermée, la pièce a main 2 de la racine des cheveux vers les pointes de ces derniers. Les cheveux sont soumis tout d’abord à un peignage par le peigne 13, puis à une application de produit par appui des cheveux sur l’organe d’application 26 par l’élément presseur 21, puis à la vapeur par le sortie de vapeur 58, et enfin à un chauffage entre deux surfaces chauffantes 15 et 16. L’exemple des figures 7 et 8 diffère de celui des figures 1 à 6 en ce que le ressort à lame 40 est fixé ou posé dans le logement 38. Ce dernier comporte par exemple un renfoncement 60 recevant le ressort à lame 40, où celui-ci est fixé par tout moyen de fixation adapté.

Le ressort à lame 40 est alors en contact avec le fond du logement 44 par ses extrémités 44 et sa zone de contact avec l’élément presseur 21 définit une zone de basculement 43.

Les exemples des figures 9 et 10 diffèrent de celui des figures 1 à 6 en ce que le moyen de soutien 40 est un relief en saillie de l’élément presseur 21 ou du fond 44 du logement 28.

Dans l’exemple de la figure 9, le relief en saillie 40 est un relief du fond 44 du logement 28. Le relief 40 présente une forme sensiblement triangulaire, en coupe dans un plan contenant l’axe longitudinal de l’élément presseur 21.

Il peut en être autrement, et le relief en saillie 40 peut notamment être de forme semi-circulaire ou semi-polygonale.

Le relief en saillie 40 peut avoir la forme d’une dent s’étendant à partir du centre du fond 44 du logement 28, et sur laquelle l’élément presseur 21 prend appui. L’élément presseur 21 peut prendre appui sur l’extrémité de la dent 40, de faible étendue. Ce qui permet le basculement de l’élément presseur selon au moins deux axes de rotation différents, notamment un axe parallèle à l’axe Y et l’axe B.

En variante, le relief en saillie 40 peut avoir la forme d’un demi-cylindre s’étendant selon un axe parallèle à l’axe B, et l’élément presseur 24 prend appui sur une génératrice du relief 40. L’exemple de la figure 10 diffère de celui de la figure 8 en ce que le relief en saillie 40 appartient à l’élément presseur 21. L’exemple de la figure 11 diffère de celui des figures 1 à 6 en ce que le moyen de soutien 40 est un ressort hélicoïdal. Ce dernier s’interpose entre l’élément presseur 21 et le fond 44 du logement 28. L’élément presseur 21 et le fond du logement 44 comportent chacun un renfoncement 41 et 60, permettant le maintien du ressort hélicoïdal 40 en position. Ce dernier est disposé de façon à prendre appui au centre de l’élément presseur 21. L’exemple de la figure 12 diffère de celui de la figure 11 en ce que le moyen de soutien 40 comporte deux ressorts hélicoïdaux 40a et 40b, disposés chacun à proximité d’une extrémité de l’élément presseur 21.

Les figures 13A à 13C illustrent des variantes de la surface d’appui 36 de l’élément presseur 21.

La surface d’appui 36 peut être en section transversale courbe, comme illustré sur la figure 13 A, en forme de dièdre, comme illustré sur la figure 13B ou en forme de dièdre tronqué, comme illustré sur la figure 13C. L’invention n’est cependant pas limitée à de telles formes. L’exemple de la figure 14 diffère de celui des figures 1 à 4 en ce que le peigne 13 est monté amovible sur l’élément presseur 21. Le peigne 13 peut comporter au moins une rainure 70, notamment en forme de T, destinée à s’engager dans une nervure complémentaire 72 de l’élément presseur 21. La rainure 70 permet le maintien du peigne 13 sur l’élément presseur 21.

Le peigne 13 et/ou l’élément presseur 21 peut comporter un organe de verrouillage, non illustré, permettant d’empêcher le peigne de se détacher librement de l’élément presseur 21.

En variante, le peigne 13 comporte une nervure et l’organe d’application comporte une rainure correspondante. Tout autre moyen de fixation amovible est également possible.

Une autre variante est illustrée sur les figures 15 à 21, d’un élément presseur 21 sur lequel est monté un peigne 13, de manière amovible.

Selon cette autre variante, l’élément presseur 21 présente, sur au moins une partie de sa longueur, une section transversale de forme générale en U. La surface supérieure de l’âme du U forme ici la surface d’appui 36. Les deux montants latéraux 101, 102 du U présentent des bourrelets de retenue respectifs 103 et 104. Ces bourrelets sont orientés l’un vers l’autre et s’étendant sensiblement selon la direction longitudinale de l’élément presseur 21.

Le bras inférieur 6, recevant l’élément presseur 21, présente un relief en saillie 105 de section transversale en T, dont la tête 160 est reçue entre les montants 101 etl02.

Le bras inférieur 6 forme également deux logements de réception de ressorts respectifs 40a, 40b ouverts vers l’élément presseur 21. Des guides complémentaires de réception des ressorts hélicoïdaux 40a, 40b peuvent être prévus sur l’élément presseur 21, notamment dans la région opposée à la surface d’appui 36. L’élément presseur 21 comporte des pattes 157 dont l’une d’entre elles est visible sur la figure 18, munies chacune d’ergots 156 se faisant face. Ces ergots 156 sont destinés à coulisser dans des rainures 155 du relief 105, sensiblement à mi-longueur de celui-ci.

Le montage de l’élément presseur 21 sur le bras inférieur 6 peut être réalisé comme suit : on dispose les deux ressorts hélicoïdaux 40a, 40b dans les logements du bras inférieur 6 prévus à cet effet ; - on place l’élément presseur 21 au-dessus du relief 105, de telle sorte que l’élément presseur 21 coiffe les deux ressorts hélicoïdaux 40a, 40b; on enclenche l’élément presseur 21 sur le relief 105, de manière à provoquer la déformation des montants latéraux 101, 102, jusqu’à ce que les bourrelets 103, 104 s’encliquêtent sur la tête 160 du relief 105. Les ressorts 40a, 40b sollicitent les bourrelets 103, 104 en appui contre la tête 160 du relief 105. Les bourrelets 103, 104 empêchent l’élément presseur 21 de se détacher du bras inférieur 6.

Durant la mise en place de l’élément presseur 21, les pattes 157 se déforment élastiquement pour permettre la mise en place des ergots 156 dans les rainures 155.

Par ailleurs, tel que représenté, l’élément presseur 21 forme une nervure 106 s’étendant selon sa direction longitudinale. La nervure 106 est ici orientée vers l’extérieur du dispositif, quand l’élément presseur 21 est monté.

Un peigne 13 pouvant être associé à l’élément presseur 21 est illustré sur les figures 20 et 21.

Le peigne 13 présente ici deux nervures cylindriques 107, 108 s’étendant selon la direction longitudinale du peigne 13, d’un même côté de celui-ci.

Les nervures cylindriques 107, 108, s’étendent chacune sur une partie seulement de la longueur du peigne 13, l’une à la suite de l’autre dans le sens de la longueur du peigne 13.

Les deux nervures cylindriques 107, 108 sont reliées à une âme 109 du peigne 13 par deux lames 110, 111 s’étendant sensiblement perpendiculairement aux dents 55 du peigne.

Le peigne 13 présente également une patte d’obturation 115 qui s’étend, tel qu’illustré, perpendiculairement à la direction longitudinale du peigne 13 et au plan de la languette 57.

La patte 115 est réalisée au voisinage de l’extrémité du peigne 13 présentant la languette 57. De préférence, la patte 115 est située, dans le sens de la longueur du peigne 13, entre les dents 55 et la languette 57.

Le peigne 13 présente encore, à son extrémité opposée à celle présentant la languette 57, un relief de verrouillage 116. Tel qu’illustré à la figure 21 notamment, le relief de verrouillage 116 se présente sous la forme d’une patte de verrouillage élastiquement déformable, comportant successivement, depuis l’extrémité du peigne 13, opposée à l’extrémité présentant la languette 57 : - un premier bourrelet 117, - un premier renfoncement 118 immédiatement adjacent au premier bourrelet 117, de sorte que le peigne 13 présente une épaisseur réduite au niveau de ce premier renfoncement 118, - un deuxième bourrelet 119, de plus grande longueur que le premier bourrelet 117, et d’épaisseur sensiblement égale, et - un deuxième renfoncement 120, telle que l’épaisseur du peigne 13 au niveau de ce second renfoncement soit sensiblement égale à celle au niveau du premier renfoncement.

Ici, par « épaisseur », on entend une dimension mesurée dans un plan de section transversale du peigne 13, et dans une direction perpendiculaire à celle de la hauteur des dents 55.

Bien entendu d’autres exemples de reliefs de verrouillage peuvent être mis en œuvre. Notamment, le deuxième bourrelet et/ou le deuxième renfoncement peuvent ne pas être présents.

Des fenêtres 152 sont prévues sur la structure qui accueille l’élément presseur 21 pour recevoir la paroi cylindrique des logements 150 lorsque l’élément presseur 21 s’enfonce.

Le montage du peigne 13 sur l’élément presseur 21 est ici réalisé par exemple comme suit : - on place les deux nervures cylindriques 107, 108 en regard des logements 150 correspondants formés sur l’élément presseur 21 selon une direction longitudinale de l’élément presseur 21, l’élément presseur 21 étant en position haute avec les deux bras 5, 6 du dispositif en position écartée ; - on fait coulisser les nervures cylindriques 107, 108 dans les logements 150, selon la direction longitudinale de l’élément presseur 21, les lames 110, 111 traversant les ouvertures des logements 150 ; - on poursuit le mouvement de coulissement jusqu’à l’encliquetage du renfoncement 118 de la patte de verrouillage sur le bord 122 d’une fenêtre 121 formée à l’extrémité de l’élément 21.

Au terme du mouvement de mise en place du peigne sur l’élément presseur, la patte 115 ferme l’ouverture d’introduction du peigne dans l’élément presseur.

Lors de l’utilisation, l’élément applicateur entre en contact avec l’élément presseur 21, avec un certain angle. Puis, l’élément presseur 21 bascule autour de l’axe des ergots 156 pour maximiser l’aire de contact entre la surface d’appui 36 de l’élément presseur 21 et la surface d’application de l’élément applicateur. Enfin, l’élément presseur 21 s’enfonce verticalement jusqu’à ce que les plaques chauffées entrent en butée, les ergots 156 se déplaçant dans les nervures correspondantes 155.

Le mode de réalisation décrit en regard des figures 15 à 21 permet d’avoir une pression de contacte homogène sur toute l’aire de contact entre la surface d’appui et la surface d’application. Ce mode de réalisation permet également d’avoir une aire de contact maximale. La construction du peigne dans ce mode de réalisation a également l’avantage de limiter l’impact de celui-ci sur la largeur du dispositif, de sorte que le dispositif gagne en compacité.

Dans ce mode de réalisation, le peigne et l’élément presseur sont avantageusement réalisés par plusieurs extrusions en créneau, constituées par les parois des logements 150 et les nervures cylindriques 107, 108. Ceci permet en effet de limiter, par rapport à une structure réalisée par une extrusion unique, les interactions avec les ressorts et/ou avec les ergots 156 définissant l’axe central de guidage de l’élément presseur. L’invention n’est pas limitée aux exemples de réalisation qui viennent d’être décrits, dont les caractéristiques peuvent se combiner au sein de variantes non illustrées. L’invention est également susceptible de nombreuses variantes, accessibles à l’homme de l’art.

Par exemple, la surface d’appui 36 peut présenter des rugosités, qui peuvent contribuer au lissage des cheveux. L’élément presseur et l’organe d’application peuvent être réalisés en la même matière.

Claims (21)

1. REVENDICATIONS

   1. Dispositif de traitement de la chevelure, comportant : - un premier et un deuxième bras (5, 6) mobiles l’un relativement à l’autre entre une configuration rapprochée de traitement de la chevelure et une configuration écartée d’engagement entre eux de cheveux à traiter, le premier bras (5) portant un organe d’application (26) d’un produit cosmétique adapté à venir au contact des cheveux en configuration rapprochée des bras (5, 6), et le deuxième bras (6) présentant au moins un logement (38), - un élément presseur (21) disposé dans le logement (38), l’élément presseur (21) étant configuré pour appliquer les cheveux contre l’organe d’application (26) en configuration rapprochée, - un peigne (13) monté sur l’élément presseur (21).
2. 2. Dispositif selon la revendication 1, l’élément presseur (21) étant monobloc.
3. 3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, l’élément presseur (21) présentant une surface d’appui (36) de forme complémentaire de celle de la surface d’application (35) de l’organe d’application (26).
4. 4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, l’élément presseur (21) étant amovible.
5. 5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, l’élément presseur (21) présentant une surface d’appui (36) et l’organe d’application (26) présentant une surface d’application (35), la surface d’appui (36) et la surface d’application (35) étant planes sur leurs zones en regard.
6. 6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, l’élément presseur (21) comportant au moins un relief tel qu’une nervure ou une rainure (48) coopérant avec un relief complémentaire tel qu’une rainure ou une nervure (45) d’une paroi (54 ; 56) en regard du dispositif, définissant au moins partiellement le logement (38).
7. 7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, l’élément presseur (21) étant mobile selon un axe (Q) perpendiculaire à la surface d’application (35), notamment sur une course d’enfoncement maximale (P) comprise entre 1 mm et 5 mm.
8. 8. Dispositif selon la revendication 7, dans lequel la course de l’élément presseur (21) est telle qu’en cours d’utilisation du dispositif, les cheveux à traiter, reçus entre les deux bras du dispositif, sont alignés, de préférence s’étendent parallèlement à une direction de déplacement du dispositif.
9. 9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, l’organe d’application (26) étant imbibé de produit cosmétique à appliquer sur les cheveux.
10. 10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, le peigne (13) étant monté amovible sur l’élément presseur (21).
11. 11. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, le peigne (13) étant venu de matière de façon monolithique avec l’élément presseur (21).
12. 12. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, les dents (55) du peigne (13) s’étendant en direction de l’autre bras.
13. 13. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, le peigne (13) étant situé après l’organe d’application (26), dans le sens de déplacement du dispositif sur les cheveux de sorte que l’action de peignage s’effectue avant celle d’application du produit cosmétique.
14. 14. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, les bases des dents (55) du peigne (13) étant en retrait par rapport à la surface d’appui (36) de l’élément presseur (21).
15. 15. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant un moyen de soutien (40) sur lequel l’organe presseur (21) est en appui dans le logement (38), ce moyen de soutien (40) étant configuré pour permettre à l’élément presseur (21) un mouvement de bascule dans le logement (38).
16. 16. Dispositif selon la revendication 15, le moyen de soutien (40) étant un relief en saillie du fond (44) du logement (38) et/ou de l’élément presseur (21).
17. 17. Dispositif selon la revendication 15 ou 16, le moyen de soutien (40) comportant au moins un ressort, notamment un ressort à lame, disposé dans le logement (38), par exemple fixé sur le fond (44) du logement (38) ou fixé à l’élément presseur (21).
18. 18. Dispositif selon les revendications 16 et 17, dans lequel le ou les ressorts contraignent l’élément presseur (21) en butée contre le relief (105) en saillie du fond du logement.
19. 19. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 15 à 17, la zone d’appui autour de laquelle s’effectue le basculement (43) dans le logement (38) étant située sensiblement à mi-longueur de l’élément presseur (21).
20. 20. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant notamment un organe de détection permettant de comptabiliser le nombre d’application du produit et/ou le temps d’application des cheveux sur l’organe d’application (26), comportant notamment un commutateur, un interrupteur à lame souple (ILS), ou un capteur optique, inductif ou capacitif, l’organe de détection étant, de préférence, disposé dans le logement (38).
21. 21. Procédé de traitement des cheveux à l’aide d’un dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel on ferme les bras du dispositif sur une mèche de cheveux et on déplace ce dernier le long de la mèche de cheveux pour exposer cette dernière aux étapes successives consistant à : - peigner la mèche de cheveux, - appliquer le produit cosmétique par appui de la mèche de cheveux par l’élément presseur (21) sur l’organe d’application (26), - optionnellement, appliquer de la vapeur sur la mèche de cheveux, et - lisser les cheveux par chauffage de la mèche de cheveux au contact d’une plaque chauffée (15 ; 16), notamment par passage entre deux plaques chauffées (15, 16) se faisant face.