FR2992173A1 - Procece cosmetique d'eclaircissement de la peau et/ou des levres - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un procédé cosmétique non thérapeutique d'éclaircissement et/ou d'homogénéisation de la peau et/ou des lèvres comprenant l'application sur la peau ou les lèvres, en particulier la peau du visage et/ou les cernes, d'au moins une couche d'une composition cosmétique comprenant (i) au moins des particules blanches diffusantes non interférentielles caractérisées par une taille moyenne en volume (D50) comprise entre 0,3 et 40µm et un indice de réfraction (IR) compris entre 1,7 et 2,2, en une teneur supérieure ou égale, de préférence strictement supérieure, à 1% en poids par rapport au poids total de la composition, préférentiellement de 2 à 12% en poids par rapport au poids total de ladite composition, et (ii)de 0 à 2% en poids de particules d'indice de réfraction supérieur ou égal, de préférence strictement supérieur, à 2,3.

Description

Procécé cosmétique d'éclaircissement de la peau et/ou des lèvres L'invention concerne le domaine de l'éclaircissement cosmétique non thérapeutique de la couleur de la peau et/ou des lèvres, en particulier l'éclaircissement du teint, avec un résultat maquillage naturel et transparent, sans apport de matière. Il est fréquent que les personnes ayant une peau colorée, ou présentant des taches pigmentaires, de la couperose, ou des cernes, désirent corriger ces dyschromies cutanées et utilisent dans ce but des compositions cosmétiques ou dermatologiques permettant d'éclaircir et d'homogénéiser le teint. A cette fin, il est connu d'utiliser des compositions cosmétiques contenant des agents de blanchiment. Les substances les plus utilisées comme agent de blanchiment sont l'hydroquinone et ses dérivés, l'acide kojique et ses dérivés, l'acide azélaïque, l'arbutine et ses dérivés, la vitamine C et ses dérivés ( par exemple l'ascorbyl phosphate de magnésium, ou l'ascorbyl glucoside), seuls ou en association avec d'autres actifs Toutefois, il est nécessaire d'utiliser ces agents de façon prolongée et en des quantités élevées pour observer un effet de blanchiment de la peau. De plus, on n'observe pas un effet immédiat à l'application des compositions les comprenant.

Il est connu d'utiliser des produits contenant des pigments interférentiels qui bien que pouvant dissimuler les imperfections cutanées présentent l'inconvénient majeur de donner un aspect brillant et peu naturel à la peau. De plus ces pigments ont la particularité de donner un aspect nacré et de colorer de façon importante les produits les contenant.

Il est également connu d'utiliser des compositions cosmétiques susceptibles d'uniformiser le teint, et éventuellement de conférer un aspect blanc immédiat, ces compositions étant constituées de poudres dispersées dans un liant. Les poudres sont généralement des pigments blancs (dioxyde de titane) ou colorés (oxydes de fer) suivant l'effet souhaité et/ou des charges de formes différentes (lamellaires, sphériques) suivant l'effet recherché. L'une des voies consiste à déposer un pigment blanc, généralement du nano dioxyde de titane, à la base des produits cosmétiques de type « Instant whitenning » : ces produits sont caractérisés par un deltaL > +1 (clarté). Une autre voie, plus récente, consiste à formuler des dioxyde de titane et oxydes de fer mais avec une teinte très désaturée contrairement aux fonds de teint classiques. De cette façon une fois le produit appliqué, la combinaison de la couleur du produit et de celle de la peau conduit à une apparence de la couleur légèrement désaturée conduisant à une perception d'éclaircissement de la peau. C'est la voie des produits « BBCream - Balm Blemish Cream ». Ces produits sont caractérisés par un deltaC< -1 (désaturation). L'uniformisation du teint est ainsi obtenue essentiellement grâce au pouvoir couvrant apporté par les pigments et les charges. L'inconvénient de telles compositions est que l'estompage des défauts de la peau est apporté par le pouvoir couvrant des compositions. La peau ainsi maquillée perd son aspect naturel du fait du manque de transparence de ces compositions. Il subsiste donc le besoin d'avoir une composition cosmétique conduisant à un éclaircissement perceptible immédiat et sans effet de matière, destinée à une application topique sur la peau et/ou les lèvres, en particulier la peau du visage et/ou les cernes ou le contour de l'oeil. De façon surprenante, nous avons démontré que l'utilisation d'une quantité efficace de particules blanches telles que définies selon l'invention conduisaient, une fois appliquées, à une perception d'éclaircissement de la peau ou des lèvres très importante tout en ayant un effet naturel. On parle d'éclaircissement sans effet de matière ou de 'blanc transparent'. Les compositions de l'invention sont ainsi caractérisées par un gain de clarté (un delta L > +1), une perte de saturation (delta C< -1) et une transparence élevée que l'on ne retrouve pas, à la connaissance de la Demanderesse, dans les produits cosmétiques existants.

En fait ces particules montrent un équilibre très particulier entre diffusion de la lumière et opacité permettant de constituer des formules contenant des taux supérieurs à des particules blanches classiques sans pour autant conduire à un résultat à l'application non naturel.

La présente invention se rapporte à un procédé cosmétique, non thérapeutique, d'éclaircissement et/ou d'homogénéisation de la peau et/ou des lèvres, en particulier du teint, comprenant l'application sur la peau et/ou les lèvres, en particulier sur la peau du visage et/ou les cernes, d'au moins une couche d'une composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins des particules blanches diffusantes non interférentielles de taille moyenne en volume (D50) allant de 0,3pm à 40pm et ayant un indice de réfraction (IR) compris entre 1,7 à 2,2, en une teneur supérieure ou égale, de préférence strictement supérieure, à 1% en poids, par rapport au poids total de la composition, préférentiellement de 2 à 12% en poids par rapport au poids total de ladite composition, et comprenant de 0 à 2% en poids de particules d'indice de réfraction supérieur ou égal, de préférence strictement supérieur, à 2,3 (tels que du dioxyde de titane ou des oxydes de fer). Une composition cosmétique conforme à l'invention peut être appliquée seule ou avant l'application d'un produit de soin ou d'un produit de maquillage. L'invention concerne également l'utilisation d'une quantité efficace de telles particules, dans une composition cosmétique, à titre d'agent éclaircissant et/ou homogénéisant de la peau et/ou des lèvres, en particulier du teint, notamment avec un effet immédiat.

L'invention a également pour objet une composition cosmétique comprenant lesdites particules blanches diffusantes non interférentielles et caractérisée par des propriétés optiques particulières de transparence et de couverture de la surface maquillée.

En particulier un autre objet de l'invention est une composition cosmétique notamment sous la forme d'une émulsion eau-dans-huile comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable, (i) au moins des particules blanches diffusantes non interférentielles caractérisées par une taille moyenne en volume (D50) comprise entre 0,3 et 40pm et un indice de réfraction (IR) compris entre 1,7 et 2,2, en une teneur préférentielle de 4 à 8% en poids par rapport au poids total de ladite composition, (ii) de 0 à 2% en poids de particules d'indice de réfraction supérieur ou égale, de préférence strictement supérieur, à 2,3, présentant une transmission d'au moins 75% et une efficacité de couverture (contraste ratio/ transmission) d'au moins 0,1. Selon un mode particulièrement préféré, on utilisera des particules de nitrure de bore de taille moyenne en volume allant de 0,3pm à 6pm, en particulier de 1,5 à 5pm et de préférence de 1,5 à 3pm telles que celles commercialisées sous la dénomination PUHP1030L par la société Saint Gobain Ceramics. Les compositions selon l'invention peuvent être sous la forme de gel, de sérum, d'émulsions directes inverses et multiples, de sticks de coulé à chaud, de poudres libres ou compactées.

Les compositions selon l'invention permettent de conférer immédiatement à la peau ou aux lèvres sur lesquelles elles sont appliquées, et en particulier au niveau du teint, des qualités améliorées en terme d'uniformité, d'homogénéité, de transparence et de blancheur. Ces compositions peuvent également présenter des propriétés anti-cernes. Les compositions selon l'invention peuvent aussi permettre, d'atténuer la perception des défauts cutanés à la surface de la peau et en particulier de masquer les rides, les pores et/ou de camoufler les défauts colorés de la peau, à savoir rougeurs ou taches.

Particules blanches diffusantes non interférentielles Nous entendons par « particules diffusantes » des particules présentant une diffusion de la lumière ne montrant pas une direction privilégiée. Par conséquent, en sont exclues tout particulièrement les particules présentant un effet d'interférence optique, dites particules 'interférentielles'. De même, en sont exclues des particules montrant un effet de brillance comme les particules métalliques ou bien à effet métallique comme l'oxychlorure de bismuth. Par 'blanches', on entend des particules de couleur blanche et ses dérivés (blanc cassé, blanc albâtre, ...) , par opposition aux couleurs primaires et dérivées.

En particulier, les particules blanches ont une valeur de clarté L* proche de 100 dans le système Cl ELab76. Les particules blanches diffusantes selon l'invention présentent un indice de réfraction moyen compris entre 1,7 et 2,2. En effet, si la particule à un indice de réfraction supérieur à 2,2, il y a une trop forte opacité de la composition et si cet indice est inférieur à 1,7, l'effet éclaircissant n'est pas suffisant. Les particules blanches selon l'invention on un effet continu, qui est contrôlé par le pouvoir de résolution de l'oail. Celui-ci se situant vers 40pm, nous considérons donc des particules présentant une taille moyenne en volume (D50) inférieure à 40pm, de préférence inférieure à 25pm et mieux encore inférieure ou égale à 6pm. Toutefois nous veillons à prendre des particules dont la D50 est supérieure à 0,3pm et préférentiellement 0,5pm de façon à ne pas avoir une perte d'opacité trop importante ce qui nuierait grandement à l'effet recherché. Ainsi la composition de l'invention comprend au moins des particules blanches présentant un indice de réfraction moyen compris entre 1,7 et 2,2 et une taille en volume (D50) inférieure à 40pm, de préférence comprise entre 0,3 et 25pm, et mieux entre 0,3 et 6pm, voire entre 0,5 et 3pm. Ces particules peuvent être monomatières ou bien composites. Par exemple, ces particules peuvent être du Nitrure de Bore avec un indice de réfraction moyen de 1,74. Elles peuvent encore êtres choisies parmi des particules composites comprenant du dioxyde de titane et un substrat choisi parmi l'alumine, la silice, le sulfate de baryum, le verre, le mica, le mica synthétique, les particules de polymethylmethacrylate (PMMA), des particules de polytétrafluoroéthylène (PTFE) ou leurs mélanges, dont l'indice de réfraction moyen est compris entre 1,7 et 2,2. Selon un premier mode, les particules sont des particules de nitrure de bore. Selon un autre mode de réalisation, les particules sont des particules composites comprenant du dioxyde de titane et un substrat alumine.

Selon un autre mode de réalisation, les particules sont des particules composites comprenant du dioxyde de titane et un substrat mica. Les particules blanches diffusantes non interférentielles sont avantageusement des particules de nitrure de bore, préférentiellement ayant une taille moyenne en volume de 0,3 à 20 6 pm. Les particules blanches diffusantes non interférentielles peuvent représenter de 1% à 12% en poids, de préférence de 2 à 10% en poids, en particulier de 4 à 8% en poids par rapport au poids total de ladite composition 25 L'indice de réfraction moyen est défini comme étant la somme des indices de réfraction pondérés par le taux massique dans la particule. Comme exemples de particules composites, on peut citer par exemple des plaquettes de mica (60%) recouvertes de TiO2 (40%), avec un indice de réfraction moyen de 1,9 30 (0,6x1,5+0,4x2,5) ; des inclusions d'oxyde de titane (40%) dans une matrice d'alumine (60%), avec un indice de réfraction moyen de 1,96 (0,6x1 6+0,4x2,5). Voici un tableau des indices de réfraction utilisés : Mica 1,4-1,7 Oxychlorure de bismuth 2,15 (interférentiel, hors invention) Fe3O4 2,4 TiO2 (anatase) 2,5 TiO2 (rutile) 2,7 Nitrure de bore 1,74 Alumine (amorphe) 1,6 Tableau 1: Exemple d'indice de réfraction de différents matériaux Remarque : Ici l'indice de réfraction de l'oxychlorure de bismuth est donné à titre indicatif. Bien sur, celui-ci, sous sa forme traditionnelle, ne correspond pas à une particule au sens de l'invention car il s'agit d'une particule à réflexion privilégiée. A titre d'exemple de particules, on peut citer des particules de nitrure de bore, telles que le PUHP1030L de Saint Gobain Ceramics , et le UHP-1010 de Carborundum.

Les particules blanches diffusantes sélectionnées selon l'invention conduisent à avoir des propriétés optiques très particulières en terme de Contrast Ratio et de Transparence (Transmission). En effet, la particule, lorsque préparée par exemple dans un milieu comme celui de la composition illustrée dans les exemples doit possèder une forte valeur de transmission afin de préserver un aspect naturel mais également avoir une « couverture » de la surface maquillée suffisante afin de rendre perceptible l'effet d'éclaircissement. La Transmission (TH) ou Transparence est réalisée à l'aide du Haze-gard de la société Byk Gardner. Cet appareil caractérise la perception visuelle au moyen de valeurs de mesure objectives.

Des films de 25pm de compostion sont appliqués sur des films de polyethylène (PE) de 50pm. Le film est ensuite évalué après une heure de séchage à température ambiante. Il est placé dans l'appareil et des mesures de transparence (transmission) sont réalisées.

Le Contrast Ratio est quand à lui évalué en préparant un film de 50pm sur une carte contraste présentant une partie blanche et une partie noire. Le protocole d'étalement des formules consiste à réaliser des étalements de 50pm sur carte de contraste standard. Les mesures sont faites sur le fond blanc.

On a réalisé des mesures de couleur à l'aide d'un colorimètre. Il s'agit d'un chroma mètre OR-400 KONICA MINOLTA. Le colorimètre fournit les données numériques représentant la valeur absolue et la différence de couleur entre un échantillon de référence et un échantillon à contrôler. Nous utilisons comme référence les valeurs obtenues sur la carte nue sans film. Les conditions opératoires sont les suivantes : Observateur standard CIE 1964 10° Illuminant CIE type D65 Géométrie de mesure d/O, variante de d/8. L'appareil est doté d'un dispositif optique produisant une lumière diffuse, placée dans une cavité sphérique revêtue d'une couche blanche ce qui induit une réflexion multiple de la lumière. Un piège anti- brillant élimine les effets de brillance de la surface de l'échantillon. Trois mesures de réflectance spectrale sont effectuées sur chacun des deux fonds de la carte de contraste en appliquant la tête de mesure, du spectrocolorimètre, directement sur les films de 50pm. Les valeurs obtenues sont : X, Y et Z.

Le contraste ratio, est calculé en faisant la moyenne mathématique des trois valeurs des Y sur fond noir, divisée par la moyenne des trois Y sur fond blanc, multiplié par 100. Moyenne (Ynoir ) Contrast Ratio = * 100 Moyenne (Yblanc ) Par exemple, si nous considérons une émulsion E/H, telle que celle exemplifiée à l'exemple 1 de la présente demande, contenant 5% en poids de nitrure de bore, nous pouvons observer les comportements suivants : Nom OR T CR/T (contrast ratio) (transmission= transparence) (couverture de la surface maquillée) Nitrure de Bore 11.23 89.03 0.13 SOFTOUCH BORON NITRIDE POVVDER 006058 de Momentive Performance Materials (taille moyenne en volume D50 de 8pm) Nitrure de Bore PUHP 9.58 89.33 0.11 3008 de Saint Gobain Ceramics (taille moyenne en volume D50 de 15pm) Nitrure de Bore PUHP 19.27 81.03 0.24 1030L de Saint Gobain Ceramics (taille moyenne en volume D50 de 3pm Des résultats similaires seraient obtenus, quelle que soit la composition, de préférence fluide, dès lors que la teneur en particules diffusantes non interférentielles selon l'invention est comprise entre 4 et 8% en poids par rapport au poids total de ladite composition.

Les particules blanches diffusantes non interférentielles de l'invention sont donc telles qu'a une teneur de 4 à 8% en poids dans la composition totale, elles conduisent à une préparation possédant une transmission d'au moins 75%, en particulier au moins 80% et une efficacité de couverture (CR/T) supérieure à 0,1, de préférence supérieure à 0,15. Ce dernier paramètre traduit l'efficacité de couverture par rapport par unité de transmission. Ainsi, selon un mode particulièrement préféré, on utilisera les particules de nitrure de bore ayant une taille moyenne en volume D50 inférieure à 6pm, telles que les particules de nitrure de bore commercialisées sous la dénomination PUHP1030L de Saint Gobain Ceramics ayant une taille moyenne en volume de 3pm. Lesdites particules blanches non interférentielles selon l'invention sont présentes dans la composition en une quantité efficace pour éclaircir et/ou homogénéiser la peau et/ou les lèvres, autrement dit à une teneur d'au moins 1% en poids de la compsoition totale, notamment au moins 1,5% en poids et de préférence au moins 2% en poids. 20 De préférence, la teneur en lesdites particules ira de 2 à 12% en poids, de préférence de 4 à 8% en poids, et en particulier à une teneur de 5% en poids par rapport au poids total de 15 ladite composition. A une teneur supérieure à 12% en poids par rapport au poids total de ladite composition, l'effet masque devient trop important et peut nuire à l'effet recherché qui combine blanc et transparence.

De plus, nous pouvons adjoindre de la couleur, quelle soit apportée par des colorants, ou bien des pigments, des laques, des nacres, des pigments goniochromatiques, Toutefois, dans le cas ou ces particules, composites ou non, présentent un indice de réfraction supérieur à 2,3, il faut veiller à ne pas dépasser 2%. En effet,au-delà de cette concentration, l'effet éclaircissant pourrait être atténué voir éteint. De plus, ce dernier 10 phénomène est accompagné d'un effet masque. Une composition cosmétique conforme à l'invention ne contient avantageusement pas de particule(s) blanche(s) additionnelle(s) (i.e. autre(s) que des particules blanches non interférentielles conforme à l'invention), et en particulier ne comprend pas de dioxyde de 15 titane. Les compositions utilisées selon l'invention peuvent constituer notamment des compositions cosmétiques. Elles contiennent pour une telle application, un milieu physiologiquement acceptable. On entend ici par « milieu physiologiquement acceptable », un milieu compatible 20 avec la peau et/ou les lèvres. FORMES GALENIQUES Les compositions selon l'invention se présentent sous toutes les formes galéniques 25 adéquates pour une application sur la peau ou les lèvres : suspensions, dispersions, gels, sérums, émulsions (E/H, H/E, émulsions multiples) fluides ou solides, sticks aqueux, anhydres ou gras, produits anhydres solides liquides ou pâteux, poudres libres ou compactées, formes coulées, moulées, extrudées. 30 Selon un mode particulier, la composition est sous la forme d'une émulsion, en particulier d'une émulsion eau-dans-huile ou huile dans eau, en particulier une émulsion eau-danshuile. En particulier, il s'agira d'une émulsion fluide.

Par produits sous forme 'solide', on entend selon l'invention une composition présentant une dureté telle, qu'elle ne s'écoule pas à température ambiante sous son propre poids, par opposition aux compositions dites fluides.

Les compositions de l'invention peuvent être des compositions de soin et/ou de maquillage de la peau et/ou des lèvres. En particulier, il s'agira d'une base de soin ou de maquillage de la peau. Selon un autre mode de réalisation, il s'agira d'une base de soin ou de maquillage des lèvres.

Ladite composition peut être appliquée seule ou combinée à un produit de soin ou un produit de maquillage ; elle est dans ce cas appliquée sur la surface de la peau et/ou des lèvres à maquiller, avant l'application du produit de soin ou du produit de maquillage.

Phase aqueuse Une composition selon l'invention peut comprendre au moins une phase aqueuse, de préférence en une teneur allant de 10 à 99 %, et plus particulièrement de 20 à 70 % en poids par rapport au poids total de la composition.

La phase aqueuse comprend généralement de l'eau et éventuellement au moins un solvant hydrosoluble. L'eau peut être une eau florale telle que l'eau de bleuet et/ou une eau extraite de plantes ou de fruits et/ou une eau minérale thermale ou non telle que l'eau de VITTEL, l'eau de LUCAS ou l'eau de LA ROCHE POSAY et/ouune eau de source, une eau de mer, une eau fossile, une eau de fusion des glaciers, ou une eau distillée, bidistillée ou stérilisée par tout autre procédé Par « solvant hydrosoluble », on désigne dans la présente invention un composé liquide à température ambiante et miscible à l'eau (miscibilité dans l'eau supérieure à 50 % en poids à 25 °C et pression atmosphérique).

Le ou les solvant(s) hydrosolubles convenant à l'invention peu(vent)t être choisi(s) parmi les monoalcools en C1_8, et notamment en C1_5, notamment l'éthanol, l'isopropanol, le tert-butanol, le n-butanol, les polyols tels que décrits précédemment, et leurs mélanges. Conviennent aussi tout particulièrement à l'invention, l'éthanol et l'isopropanol et de préférence l'éthanol. Selon un mode préféré, la composition selon l'invention comprend au moins un monoalcool en C1-C4, en particulier de l'éthanol.

Une composition de l'invention peut en outre comprendre au moins un sel, par exemple, le chlorure de sodium, le chlorure de magnésium, le sulfate de magnésium, le chlorure de calcium , le phosphate de calcium, seuls ou sous forme de mélange tampon La phase aqueuse peut également comprendre tout composé hydrosoluble ou hydrodispersible compatible avec une phase aqueuse tels que des gélifiants, des polymères filmogènes, des épaississants, des colorants ou molécules colorées solubles, des tensioactifs et leurs mélanges, des fltres solaires hydrosolubles.

Phase grasse liquide Une composition cosmétique conforme à la présente invention peut comprendre au moins une phase grasse liquide comprenant au moins une huile. La phase grasse liquide peut représenter de 1 à 80% en poids de la composition notamment de 2 à 50% en poids de la composition.

Les huiles peuvent être volatiles ou non volatiles, de nature hydrocarbonées, siliconées, fluorées ou non, ou leurs mélanges. Elles peuvent être d'origine animale, végétale, minérale ou synthétique. Par « huile non volatile », on entend une huile restant sur la peau ou la fibre kératinique à température ambiante et pression atmosphérique. Plus précisément, une huile non volatile présente une vitesse d'évaporation strictement inférieure à 0,01 mg/cm2/min. Pour mesurer cette vitesse d'évaporation on introduit dans un cristallisoir, de diamètre 7 cm, placée sur une balance se trouvant dans une grande enceinte d'environ 0.3m3 régulée en température, à une température de 25°C, et en hygrométrie, à une humidité relative de 50%, 15g d'huile ou de mélange d'huile à tester. On laisse le liquide s'évaporer librement, sans l'agiter, en assurant une ventilation par un ventilateur (PAPST-MOTOREN, référence 8550 N, tournant à 2700 tours par minute) disposé en position verticale au-dessus du cristallisoir contenant ladite huile ou ledit mélange, les pales étant dirigées vers le cristallisoir et à une distance de 20cm par rapport au fond du cristallisoir. On mesure à intervalles réguliers la masse d'huile restant dans le cristallisoir. Les vitesses d'évaporation sont exprimées en mg d'huile évaporée par unité de surface (cm2) et par unité de temps (minute). Par « huile volatile », on entend tout milieu non aqueux susceptible de s'évaporer de la peau ou des lèvres, en moins d'une heure, à température ambiante et pression atmosphérique.

L'huile volatile est une huile cosmétique volatile, liquide à température ambiante. Plus précisément, une huile volatile présente une vitesse d'évaporation comprise entre 0.01 et 200 mg/cm2/min, bornes incluses.

Au sens de la présente invention, on entend par « huile siliconée », une huile comprenant au moins un atome de silicium, et notamment au moins un groupe Si-O. On entend par « huile fluorée », une huile comprenant au moins un atome de fluor.

On entend par « huile hydrocarbonée », une huile contenant principalement des atomes d'hydrogène et de carbone. Les huiles peuvent éventuellement comprendre des atomes d'oxygène, d'azote, de soufre et/ou de phosphore, par exemple, sous la forme de radicaux hydroxyles ou acide.

Huiles volatiles Les huiles volatiles peuvent être choisies parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone, et notamment les alcanes ramifiés en 08-016 (appelées aussi isoparaffines), comme l'isododécane (encore appelé 2,2,4,4,6- pentaméthylheptane), l'isodécane, l'isohexadécane, et, par exemple, les huiles vendues sous les noms commerciaux d'ISOPARS® ou de PERMETHYLS®. Comme huiles volatiles, on peut aussi utiliser les silicones volatiles, comme, par exemple, les huiles de silicones linéaires ou cycliques volatiles, notamment, celles ayant une viscosité inférieure ou égale à 8 centistokes (cSt) (8 x 10-6 m2/s), et ayant, notamment, de 2 à 10 atomes de silicium, et en particulier, de 2 à 7 atomes de silicium, ces silicones comportant, éventuellement, des groupes alkyle ou alkoxy ayant de 1 à 10 atomes de carbone. Comme huile de silicone volatile utilisable dans l'invention, on peut citer, notamment, les diméthicones de viscosité 5 et 6 cSt, l'octaméthyl cyclotétrasiloxane, le décaméthyl cyclopentasiloxane, le dodécaméthyl cyclohexasiloxane, l'heptaméthyl hexyltrisiloxane, l'heptaméthyloctyl trisiloxane, l'hexaméthyl disiloxane, l'octaméthyl trisiloxane, le décaméthyl tétrasiloxane, le dodécaméthyl pentasiloxane, et leurs mélanges. On peut également utiliser des huiles volatiles fluorées, telles que le nonafluorométhoxybutane ou le perfluorométhylcyclopentane, et leurs mélanges.

Huiles non volatiles Les huiles non volatiles peuvent, notamment, être choisies parmi les huiles hydrocarbonées, fluorées et/ou les huiles siliconées non volatiles. Comme huile hydrocarbonée non volatile, on peut notamment citer : - les huiles hydrocarbonées d'origine animale, comme le perhydrosqualène, - les huiles hydrocarbonées d'origine végétale, telles que les esters de phytostéaryle, tels que l'oléate de phytostéaryle, l'isostéarate de physostéaryle et le glutamate de lauroyl/octyldodécyle/phytostéaryle (AJINOMOTO, ELDEVV PS203), les triglycérides constitués d'esters d'acides gras et de glycérol, en particulier, dont les acides gras peuvent avoir des longueurs de chaînes variant de 04 à 036, et, notamment, de 018 à 036, ces huiles pouvant être linéaires ou ramifiées, saturées ou insaturées ; ces huiles peuvent, notamment, être des triglycérides heptanoïques ou octanoïques, l'huile de karité, de luzerne, de pavot, de potimarron, de millet, d'orge, de quinoa, de seigle, de bancoulier, de passiflore, le beurre de karité, l'huile d'aloès, l'huile d'amande douce, l'huile d'amande de pêche, l'huile d'arachide, l'huile d'argan, l'huile d'avocat, l'huile de baobab, l'huile de bourrache, l'huile de brocoli, l'huile de calendula, l'huile de caméline, l'huile de canola, l'huile de carotte, l'huile de carthame, l'huile de chanvre, l'huile de colza, l'huile de coton, l'huile de coprah, l'huile de graine de courge, l'huile de germe de blé, l'huile de jojoba, l'huile de lys, l'huile de macadamia, l'huile de maïs, l'huile de perle de prairie (rmeadowfoaml l'huile de millepertuis, l'huile de monoï, l'huile de noisette, l'huile de noyaux d'abricot, l'huile de noix, l'huile d'olive, l'huile d'onagre, l'huile de palme, l'huile de pépins de cassis, l'huile de pépins de kiwi, l'huile de pépins de raisin, l'huile de pistache, l'huile de potimarron, l'huile de potiron, l'huile de rosier muscat, l'huile de sésame, l'huile de soja, l'huile de tournesol, l'huile de ricin, et l'huile de graines de melon d'eau, et leurs mélanges, ou encore des triglycérides d'acides caprylique/caprique, comme ceux vendus par la société STEARINERIES DUBOIS ou ceux vendus sous les dénominations MIGLYOL 810®, 812® et 818® par la société DYNAMIT NOBEL, - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que les huiles de paraffine et leurs dérivés, la vaseline, les polydécènes, les polybutènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le Parleam, le squalane ; - les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone ; - les esters de synthèse, comme les huiles de formule R1000R2, dans laquelle R1 représente un reste d'un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone, et R2 représente une chaîne hydrocarbonée, notamment, ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone à condition que la somme du nombre d'atomes de carbone des chaînes R1 et R2 soit supérieure ou égale 10. Les esters peuvent être, notamment, choisis parmi les esters d'alcool et d'acide gras, comme par exemple : l'octanoate de cétostéaryle, les esters de l'alcool isopropylique, tels que le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le palmitate d'éthyle, le palmitate de 2- éthyl-hexyle, le stéarate ou l'isostéarate d'isopropyle, l'isostéarate d'isostéaryle, le stéarate d'octyle, les esters hydroxyles, comme le lactacte d'isostéaryle, l'hydroxystéarate d'octyle, l'adipate de diisopropyle, les heptanoates, et notamment l'heptanoate d'isostéaryle, octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools, comme le dioctanoate de propylène glycol, l'octanoate de cétyle, l'octanoate de tridécyle, le 4-diheptanoate et le palmitate d'éthyle 2-hexyle, le benzoate d'alkyle, le diheptanoate de polyéthylène glycol, le diétyl 2-d'hexanoate de propylèneglycol, et leurs mélanges, les benzoates d'alcools en 012-015, le laurate d'hexyle, les esters de l'acide néopentandique, comme le néopentanoate d'isodécyle, le néopentanoate d'isotridécyle, le néopentanoate d'isostéaryle, le néopentanoate d'octyldocécyle, les esters de l'acide isononandique, comme l'isononanoate d'isononyle, l'isononanoate d'isotridécyle, l'isononanoate d'octyle, les esters hydroxyles comme le lactate d'isostéaryle, le malate de di-isostéaryle ; - les esters de polyols et les esters du pentaérythritol, comme le tétrahydroxystéarate/tétraisostéarate de dipentaérythritol, - les esters de dimères diols et de dimères diacides, tels que les Lusplan DDDA5® et Lusplan DD-DA7®, commercialisés par la société NIPPON FINE CHEMICAL et décrits dans la demande US 2004-175338, - les copolymères de dimère diol et de dimère diacide et leurs esters, tels que les copolymères dimères dilinoléyl diol/dimères dilinoléiques et leurs esters, comme par exemple le Plandool-G, - les copolymères de polyols et de dimères diacides, et leurs esters, tels que le Hailuscent ISDA, ou le copolymère d'acide dilinoléique/butanediol, - les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone, comme le 2-octyldodécanol, l'alcool isostéarylique, l'alcool oléique, le 2-hexyldécanol, le 2-butyloctanol, et le 2- undécylpentadécanol, - les acides gras supérieurs en 012'022, tels que l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique, et leurs mélanges, - les carbonates de di-alkyle, les 2 chaînes alkyles pouvant être identiques ou différentes, tels que le dicaprylyl carbonate commercialisé sous la dénomination CETIOL CC®, par COGNIS, - les huiles de masse molaire élevée ayant, en particulier, une masse molaire allant d'environ 400 à environ 10 000 g/mol, en particulier, d'environ 650 à environ 10 000 g/mol, en particulier, d'environ 750 à environ 7500 g/mol, et plus particulièrement, variant d'environ 1000 à environ 5000 g/mol. Comme huile de masse molaire élevée utilisable dans la présente invention, on peut notamment citer les huiles choisies parmi : - les polymères lipophiles, - les esters d'acides gras linéaires ayant un nombre total de carbone allant de 35 à 70, - les esters hydroxyles, - les esters aromatiques, - les esters d'alcools gras ou d'acides gras ramifiés en 024-028, - les huiles siliconées, - les huiles d'origine végétale, - et leurs mélanges ; - les huiles fluorées éventuellement partiellement hydrocarbonées et/ou siliconées comme les huiles fluorosiliconées, les polyéthers fluorés, les silicones fluorées telles que décrit dans le document EP-A-847 752; - les huiles siliconées comme les polydiméthylsiloxanes (PDMS) non volatiles, linéaires ou cycliques ; les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle, alcoxy ou phényle, pendant ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant de 2 à 24 atomes de carbone ; les silicones phénylées comme les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphényl siloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, les 2-phényl éthyl triméthyl- siloxysilicates, et - leurs mélanges.

De façon connue, les compositions de l'invention peuvent contenir également des adjuvants habituels dans les domaines cosmétique ou dermatologique, tels que les gélifiants hydrophiles ou lipophiles, les structurants lipophiles, les actifs hydrophiles ou lipophiles, les conservateurs, les antioxydants, les solvants, les parfums, les tensioactifs, les cires, les charges, les filtres, les bactéricides, les absorbeurs d'odeur, les matières colorantes, les sels. Tensioactifs Une composition selon l'invention peut comprendre au moins un tensioactif. Une composition selon l'invention peut comprendre un ou plusieurs agent(s) tensioactif(s), notamment choisi(s) parmi les agents tensioactifs amphotères, anioniques, cationiques ou non ioniques, utilisés seuls ou en mélange. Les agents tensioactifs sont généralement présents dans la composition, en une teneur pouvant aller de 3 à 20 % en poids, en particulier de 3,5 à 15 % en poids, voire étant strictement supérieure à 5 % en poids, et plus particulièrement allant de 5,1 à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Selon un mode de réalisation particulier, notamment dans le cas où la composition selon l'invention est une émulsion E/H, la composition peut comprendre au moins un tensioactif silicone. A titre d'exemple, le ou les tensioactif(s) siliconé(s) peut/peuvent être présent(s) en une teneur allant de 0,5 à 10 % en poids, notamment de 1 à 6 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Selon un autre mode de réalisation particulier, le ou les tensioactif(s) non siliconé(s) peut/peuvent être présent(s) en une teneur allant de 4 à 10 % en poids, notamment de 5 à 8 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Bien entendu, l'agent tensioactif est choisi de manière à stabiliser efficacement les émulsions plus particulièrement considérées selon l'invention à savoir de type HIE, E/H, ou H/E/H. Ce choix relève des compétences de l'homme de l'art.

Pour les émulsions H/E, on peut citer par exemple les tensioactifs non ioniques, et notamment les esters de polyols et d'acide gras à chaîne saturée ou insaturée comportant par exemple de 8 à 24 atomes de carbone et mieux de 12 à 22 atomes de carbone, et leurs dérivés oxyalkylénés, c'est-à-dire comportant des unités oxyéthylénés et/ou oxypropylénés, tels les esters de glycéryle et d'acide gras en 08-024, et leurs dérivés oxyalkylénés ; les esters de polyéthylène glycol et d'acide gras en 08-024, et leurs dérivés oxyalkylénés ; les esters de sorbitol et d'acide gras en 08-024, et leurs dérivés oxyalkylénés ; les esters de sucre (sucrose, glucose, alkylglucose) et d'acide gras en 08-024, et leurs dérivés oxyalkylénés ; les éthers oxyéthylénés d'acide gras et de sucre (glucose, alkylglucose) ; les esters de sucrose ; les éthers d'alcools gras ; les éthers de sucre et d'alcools gras en 08-024, et leurs mélanges. Pour les émulsions E/H, on peut utiliser notamment des agents tensioactifs hydrocarbonés ou silicones. On peut citer par exemple comme agents tensioactifs hydrocarbonés, les polyesters de polyols comme le PEG-30 dipolyhydroxystearate vendu sous la référence ARLACEL P 135 par la société Uniqema, le polyglycery1-2 dipolyhydroxystearate vendu sous la référence DEHYMULS PGPH par la société Cognis. On peut citer par exemple comme agents tensioactifs silicones les alkyldiméthicone copolyols tels que le Laurylmethicone copolyol vendu sous la dénomination "Dow Corning 5200 Formulation Aid" par la société Dow Corning et le Cetyl dimethicone copolyol vendu sous la dénomination ABIL EM 90 par la société Goldschmidt, ou le mélange polyglycéry1-4 isostéarate/cétyl diméthicone copolyol/hexyllaurate vendu sous la dénomination ABIL VVE 09 par la société Goldschmidt.

On peut y ajouter aussi un ou plusieurs co-émulsionnants. De manière avantageuse, le co-émulsionnant peut être choisi dans le groupe comprenant les esters alkyles de polyol. Comme esters alkyles de polyol, on peut citer notamment les esters de glycérol et/ou de sorbitan et par exemple le polyglycery1-3 diisostéarate commercialisé sous la dénomination de LAMEFORM TGI par la société Cognis, l'isostéarate de polyglycérol-4, tel que le produit commercialisé sous la dénomination lsolan GI 34 par la société Goldschmidt, l'isostéarate de sorbitan, tel que le produit commercialisé sous la dénomination Arlacel 987 par la société ICI, l'isostéarate de sorbitan et de glycérol, tel que le produit commercialisé sous la dénomination Arlacel 986 par la société ICI, et leurs mélanges.

Cires Une composition selon l'invention peut comprendre au moins un agent structurant de phase grasse liquide choisi parmi les cires. En particulier, une cire convenant à l'invention peut notamment être choisie parmi des cires d'origine animale, végétale, minérale, synthétique et leurs mélanges. A titre d'exemples de cires pouvant être utilisées selon l'invention, on peut citer : - les cires d'origine animale telles que la cire d'abeille, le spermaceti, la cire de lanoline et les dérivés de lanoline, les cires végétales telles que la cire de Carnauba, de Candellila, d'Ouricury, du Japon, le beurre de cacao ou les cires de fibres de liège ou de canne à sucre, - les cires minérales, par exemple de paraffine, de vaseline, de lignite ou les cires microcristallines ou les ozokérites, - les cires synthétiques parmi lesquelles les cires de polyéthylène, et les cires obtenues par synthèse de Fisher-Tropsch, - les cires de silicone, en particulier les polysiloxanes linéaires substitués ; on peut citer, par exemple, les cires de silicone polyether, les alkyl ou alkoxy-diméthicones ayant de 16 à 45 atomes de carbone, les alkyl méthicones comme la C30-C45 alkyl méthicone vendue sous la dénomination commerciale « AMS C 30 »par DOW CORNING, - les huiles hydrogénées concrètes à 25°C telles que l'huile de ricin hydrogénée, l'huile de jojoba hydrogénée, l'huile de palme hydrogénée, le suif hydrogéné, l'huile de coco hydrogénée et les esters gras solides à 25°C comme le stéarate d'alkyle en C20-C40 vendu sous la dénomination commerciale « KESTER WAX K82H » par la société KOSTER KEUNEN, - et/ou leurs mélanges.

Charges Une composition conforme à l'invention peut également comprendre au moins une charge, de nature organique ou minérale, permettant, notamment, de lui conférer des propriétés complémentaires de matité, de couvrance, et/ou de stabilité améliorée au regard de l'exsudation et des propriétés de non-migration après application. Par « charge », il faut comprendre les particules incolores ou blanches, solides de toutes formes, qui se présentent sous une forme insoluble et dispersée dans le milieu de la composition. De nature minérale ou organique, elles permettent de conférer du corps ou de la rigidité à la composition et/ou de la douceur, et de l'uniformité au maquillage. Les charges utilisées dans les compositions selon la présente invention peuvent être de formes lamellaires, globulaires, sphériques, de fibres ou de toute autre forme intermédiaire entre ces formes définies. Les charges selon l'invention peuvent être ou non enrobées superficiellement, et, en particulier, elles peuvent être traitées en surface par des silicones, des acides aminés, des dérivés fluorés ou toute autre substance favorisant la dispersion et la compatibilité de la charge dans la composition. Comme exemples de charges minérales, on peut citer le talc, le mica, la silice, les microsphères de silice creuses, le kaolin, le carbonate de calcium, le carbonate de magnésium, l'hydroxyapatite, le nitrure de bore, les microcapsules de verre ou de céramique, les composites de silice et de dioxyde de titane, comme la série TSG commercialisée par Nippon Sheet Glass. Comme exemples de charges organiques, on peut citer les poudres de polyamide (Nylon® Orgasol de chez Atochem), de polyéthylène, de poly méthacrylate de méthyle, les poudres de polytétrafluoroéthylène (Téflon), de copolymères d'acide acrylique (Polytrap de la société Dow Corning), la lauroyl lysine, les microsphères creuses polymériques telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile comme l'Expancel (Nobel Industrie), la poudre de copolymère hexamethylene di isocyanate/Trimethylol hexyllactone (Plastic Powder de Toshiki), les microbilles de résine de silicone (Tospearl de Toshiba par exemple) les cires micronisées synthétiques ou naturelles, les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence, de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple, le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium, le Polypore® L 200 (Chemdal Corporation), les poudres de polyuréthane, en particulier, les poudres de polyuréthane réticulé comprenant un copolymère, ledit copolymère comprenant du triméthylol hexyllactone. En particulier, il peut s'agir d'un polymère d'hexaméthylène di-isocyanate/triméthylol hexyllactone. De telles particules sont notamment disponibles dans le commerce, par exemple, sous la dénomination de PLASTIC POVVDER D-400® ou PLASTIC POVVDER D-800® de la société TOSHIKI, et leurs mélanges.

Les quantités de ces différents adjuvants sont celles classiquement utilisées dans le domaine considéré, et par exemple de 0,01 à 20 % du poids total de la composition, et de préférence de 0,01 à 10 % du poids total de la composition. Ces adjuvants, selon leur nature, peuvent être introduits dans la phase grasse, dans la phase aqueuse et/ou dans des sphérules lipidiques. Comme actifs, la composition peut contenir des actifs classiquement utilisés en cosmétique, et par exemple choisis parmi les agents desquamants, les agents hydratants, les agents dépigmentants, les agents de blanchiment, les agents pro-pigmentants, les agents anti- glycation, les inhibiteurs de NO-synthase, les agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation, les agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kératinocytes et/ou la différenciation des kératinocytes, les agents tenseurs, les agents myorelaxants, les agents tenseurs, les agents anti-pollution ou anti-radicalaires, les agents agissant sur la microcirculation, et les agents agissant sur le métabolisme énergétique des cellules, les agents photoprotecteur organiques, les agents photoprotecteurs inorganiques actifs dans l'UVA et/ou l'UVB. Les agents de blanchiment susceptibles d'être incorporés dans la composition selon la présente invention, pour compléter l'effet immédiat conféré par les particules diffusantes, comprennent par exemple les composés suivants : l'acide kojique ; l'acide ellagique; l'arbutine et ses dérivés tels que ceux décrits dans les demandes EP-895 779 et EP-524 109 ; l'hydroquinone ; les dérivés d'aminophénol tels que ceux décrits dans les demandes VVO 99/10318 et VVO 99/32077, et en particulier le N-cholestéryloxycarbonyl-para- aminophénol et le N-éthyloxycarbonyl-para-aminophénol ; les dérivés d'iminophénol, en particulier ceux décrits dans la demande VVO 99/22707 ; l'acide L-2-oxothiazolidine-4- carboxylique ou procystéine, ainsi que ses sels et esters ; le D-panthétéine sulfonate de calcium, l'acide ascorbique et ses dérivés, notamment le glucoside d'ascorbyle ; et les extraits de plantes, en particulier de réglisse, de mûrier, de scutellaire et de Bacopa monnieri, sans que cette liste soit limitative.

Selon un mode de réalisation de l'invention, les compositions utilisées peuvent comporter en outre au moins un agent photoprotecteur organique et/ou au moins un agent photoprotecteur inorganique actif dans l'UVA et/ou l'UVB (absorbeurs), hydrosolubles ou liposolubles ou bien insolubles dans les solvants cosmétiques couramment utilisés.

Les agents photoprotecteurs sont généralement présents dans les compositions selon l'invention dans des proportions allant de 0,1 à 20% en poids par rapport au poids total de la composition, et de préférence allant de 0,2 à 15% en poids par rapport au poids total de la composition.

Les compositions utilisées selon l'invention peuvent être plus ou moins fluides et avoir l'aspect d'une crème blanche ou colorée, d'une pommade, d'un baume, d'un lait, d'un sérum, d'une pâte, d'une mousse. Elles peuvent être éventuellement appliquées sur la peau ou les lèvres sous forme d'aérosol. Elles peuvent aussi se présenter sous forme solide, et par exemple sous forme de stick.

Ainsi la présente invention concerne également un procédé cosmétique d'éclaircissement et/ou d'homogénéisation de la peau et/ou des lèvres, notamment du visage et/ou des cernes comprenant l'application topique sur la peau ou les lèvres d'une composition selon l'invention telle que définie précédemment. Ce procédé cosmétique sera plus particulièrement destiné à un éclaircissement et/ou une homogénéisation immédiats de la peau ou des lèvres. La composition de l'invention peut être utilisée telle quelle ou comme base de soin et/ou de maquillage, appliquée sur la peau avant un produit de soin ou un produit de maquillage.

L'invention concerne aussi un procédé de maquillage et/ou de soin non thérapeutique de la peau ou des lèvres comprenant au moins une étape d'application sur la peau d'une composition cosmétique selon l'invention telle que définie précédemment. Un autre aspect de l'invention concerne l'utilisation de particules blanches diffusantes non interférentielles telles que définies précédemment à titre d'agent pour éclaircir et/ou homogénéiser la peau et/ou les lèvres, en particulier le teint, et/ou estomper les défauts cutanés.

Les exemples qui suivent servent à illustrer l'invention sans toutefois présenter un caractère limitatif. Les composés sont, selon le cas, cités en noms chimiques ou en noms CTFA (International Cosmetic lngredient Dictionary and Handbook). Les quantités sont indiquées en pourcentage en poids par rapport au poids total de la composition. Sauf indication contraire les quantités ne sont pas indiquées en quantité de matière active mais en quantité brute introduite dans la composition. EXEMPLES On a préparé les compositions suivantes selon les méthodes classiques de formulation de compositions cosmétiques. Exemple 1 : Base éclaircissante pour le visage : Emulsion E/H Ingrédients Teneur en % MAGNESIUM SULFATE 0.6 NITRURE DE BORE (PUHP 1030L de SAINT 5 GOBAI N CERAMICS) POLYGLYCERYL-4 ISOSTEARATE (and) CETYL PEG/PPG-10/1 DIMETHICONE (and) HEXYL LAURATE (ABIL VVE 09 de EVONIK 1.7 GOLDSCHM I DT) ACETYLATED GLYCOL STEARATE (CETACENE 03 1350 de VEVY) 0.5 NYLON-12 6 HEXYL LAURATE 1.7 CYCLOPENTASI LOXANE 13 PROPYLENE GLYCOL 4.5 DIMETHICONE 2.6 ALCOHOL DENAT. 0.2 EAU Qsp 100 POLYGLYCERYL-4 ISOSTEARATE (and) CETYL PEG/PPG-10/1 DIMETHICONE (and) HEXYL LAU RATE (ABIL VVE 09 de EVONIK 2.3 GOLDSCHM I DT) DISTEARDIMONIUM HECTORITE 0.9 CONSERVATEURS 0.2 100mg de cette composition sont appliqués par demi visage. Ensuite, la mesure est effectuée par la méthode et l'appareil Chromasphère de définition 410x410 pixels décrits dans le brevet FR2829344. Les mesures de L* (clarté) et C* (saturation) dans le système 2 992 1 73 22 CIELab76 sont réalisées de façon standardisée à 20°C, avant et après l'application aux doigts nus de 100mg de composition sur le demi-visage, sur une surface de 4cmx4cm ne contenant que la joue. Cette opération est effectuée sur les deux joues. Les résultats obtenus sont les suivants : deltaL* deltaC* Exemple 1 +1,22 -1,73 5 On obtient sur la surface maquillée par la composition de l'exemple 1 un effet d'éclaircissement sans effet masque par rapport à la peau non maquillée. 10 Exemple 2: Contour de l'ceil éclaircissant : Emulsion eau-dans-huile avec un colorant additionnel Ingrédients Teneur en % SULFATE DE MAGNESIUM, 7 H20 0,61 NITRURE DE BORE (98 % BN MINIMUM) 5 GRANULOMETRIE: 3 MICRONS (PUHP 1030L de SAINT GOBAIN CERAMICS) SMECTITE: SILICATE DE MAGNESIUM MODIFIE 5,22 DANS CYCLOPENTADIMETHYLSILOXANE ET ETHANOL (18/77/5) SEL DI-SODIQUE DU JAUNE BRILLANT FCF (CI: 0,006 15985) CONSERVATEURS 1 POUDRE DE NYLON 12 6 CYCLOPENTA DIMETHYLSILOXANE 9 POLY DIMETHYLSILOXANE (VISCOSITE: 10 CST) 2,6 MELANGE DE POLY METHYLCETYL DIMETHYL 5,75 METHYLSILOXANE OXYETHYLENE, ISO- STEARATE POLYGLYCEROLE (4 MOLES) LAURATE D'HEXYLE (ABIL VVE 09 de EVONIK GOLDSCHMIDT) EAU DESIONISEE MICROBIOLOGIQUEMENT Qsp 100 PROPRE ISO-DODECANE 1,7 PROPYLENE GLYCOL 4,5 STEARATE D'ETHYLENE GLYCOL ACETYLE 0,46 Appliqué sur les cernes ou le contour de l'oail, on observe un effet d'éclaircissement immédiat sans effet masque par rapport à la peau non maquillée. Exemple 3: Base de maquillage appliquée sous un produit de teint (double geste) Ingrédients Teneur en % MAGNESIUM SULFATE 0.6 NITRURE DE BORE (PUHP 1030L de SAINT GOBAIN CERAMICS) 5 CONSERVATEURS 1 CETYL PEG/PPG-10/1 DIMETHICONE 1.7 ACETYLATED GLYCOL STEARATE 0.5 NYLON-12 6 HEXYL LAURATE 1.7 CYCLOPENTASILOXANE 13 PROPYLENE GLYCOL 4.5 DIMETHICONE 2.6 ALCOHOL DENAT. 8 EAU qsp 100 POLYGLYCERYL-4 ISOSTEARATE 2.3 ISODODECANE 1.7 DISTEARDIMONIUM HECTORITE 0.9 Appliquée sous une poudre de maquillage, la composition de l'invention permet de conduire à un résultat de maquillage final d'éclaircissement et d'homogénéisation du teint.

Exemple 4: Stick Ingrédients Teneur en % NITRURE DE BORE (PUHP 1030L de SAINT GOBAIN CERAMICS) 5 HUILE D'AMANDE DOUCE OBTENUE 7.33 PAR PRESSAGE A FROID (de OLVEA) TRIGLYCERIDE 7.33 CAPRYLIQUE/CAPRIQUE COCO-GLYCERIDES HYDROGENES (SOFTISAN 100 de CREMER OLEO) 2.68 ISOPROPYL ISOSTEARATE 7 CIRE DE CANDELILLA 11 HUILE HYBRIDE DE COLZA (LIPEX 6.5 PREACT de AARHUSKARLSHAMN) HYDROGENATED MYRISTYL OLIVE ESTERS (PHYTOVVAX OLIVE 14L48 de SOPHIM) 1.94 HYDROGENATED STEARYL OLIVE ESTERS (PHYTOVVAX OLIVE 18 L 57 de SOPHIM) 1.94 BUTYROSPERMUM PARKII (BEURRE de KARITE) LIPEX SHEA de AARHUSKARLSHAMN) 18.58 ORYZA SATIVA (RICE) STARCH (REMY DR I Irradiated de BENEO-REMY) 0.98 SUCROSE ACETATE ISOBUTYRATE 29.75 Cette formule est appliquée sur les lèvres conduisant à un éclaircissement de la couleur des lèvres. Un second geste peut être dans ce cas appliqué si ce produit est un brillant à lèvres non opaque.5

Claims (15)

1. REVENDICATIONS1. Procédé cosmétique non thérapeutique d'éclaircissement et/ou d'homogénéisation de la peau et/ou des lèvres comprenant l'application sur la peau ou les lèvres, en particulier la peau du visage et/ou les cernes, d'au moins une couche d'une composition cosmétique comprenant (i) au moins des particules blanches diffusantes non interférentielles caractérisées par une taille moyenne en volume (D50) comprise entre 0,3 et 40pm et un indice de réfraction (IR) compris entre 1,7 et 2,2, en une teneur supérieure ou égale, de préférence strictement supérieure, à 1% en poids par rapport au poids total de la composition, préférentiellement de 2 à 12% en poids par rapport au poids total de ladite composition, et (ii) de 0 à 2% en poids de particules d'indice de réfraction supérieur ou égal, de préférence strictement supérieur, à 2,3.
2. 2. Procédé cosmétique selon la revendication précédente, caractérisé en ce que ladite composition cosmétique est appliquée seule ou avant l'application d'un produit de soin ou d'un produit de maquillage.
3. 3. Procédé cosmétique selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite composition cosmétique ne contient pas de particule blanche additionnelle, en particulier ne comprend pas de dioxyde de titane.
4. 4. Procédé cosmétique selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite composition cosmétique comprend en outre un tensioactif.
5. 5. Procédé cosmétique selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite composition cosmétique comprend en outre une cire.
6. 6. Procédé cosmétique selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite composition cosmétique est sous la forme d'une émulsion eau-dans-huile ou huile-dans-eau.
7. 7. Procédé cosmétique selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les particules blanches diffusantes non interférentielles sont choisies parmi le nitrure de bore, des particules composites comprenant du dioxyde de titane et un substrat choisi parmi l'alumine, la silice, le sulfate de baryum, le verre, le mica, le mica synthétique, les particules de polymethylmethacrylate (PMMA), desparticules de polytétrafluoroéthylène (PTFE) ou leurs mélanges, dont l'indice de réfraction moyen est compris entre 1,7 et 2,2.
8. 8. Procédé cosmétique selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les particules blanches diffusantes non interférentielles sont du nitrure de bore.
9. 9. Procédé cosmétique selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les particules blanches diffusantes non interférentielles sont des particules de nitrure de bore ayant une taille moyenne en volume de 0,3 à 6 pm.
10. 10. Procédé cosmétique selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que lesdites particules blanches diffusantes non interférentielles représentent de 1% à 12% en poids, de préférence de 2 à 10% en poids, en particulier de 4 à 8% en poids par rapport au poids total de ladite composition
11. 11. Procédé cosmétique selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite composition comprend en outre au moins un ingrédient cosmétique choisi parmi les agents desquamants, les agents hydratants, les agents dépigmentants, les agents de blanchiment, les agents pro-pigmentants, les agents anti-glycation, les inhibiteurs de NO-synthase, les agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation, les agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kératinocytes et/ou la différenciation des kératinocytes, les agents tenseurs, les agents myorelaxants, les agents anti-pollution ou anti-radicalaires, les agents agissant sur la microcirculation, et les agents agissant sur le métabolisme énergétique des cellules, les agents photoprotecteur organiques, les agents photoprotecteurs inorganiques actifs dans l'UVA et/ou l'UVB.
12. 12. Composition cosmétique notamment sous la forme d'une émulsion eau-dans-huile comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable, (i) au moins des particules blanches diffusantes non interférentielles caractérisées par une taille moyenne en volume (D50) comprise entre 0,3 et 40pm et un indice de réfraction (IR) compris entre 1,7 et 2,2, en une teneur préférentielle de 4 à 8% en poids par rapport au poids total de ladite composition, (ii) de 0 à 2% en poids de particules d'indice de réfraction supérieur ou égale, de préférence strictement supérieur à 2,3,et caractérisée en ce qu'elle présente une transmission d'au moins 75% et une efficacité de couverture (contraste ratio/ transmission) d'au moins 0,1.
13. 13. Composition selon la revendication 12, caractérisée en ce que les particules blanches diffusantes non interférentielles sont des particules de nitrure de bore ayant une taille moyenne en volume comprise en 0,3pm et 6pm.
14. 14. Composition selon l'une des revendications 11 ou 12, caractérisée en ce qu'elle est telle que définie dans l'une quelconque des revendications 3 à 10.
15. 15. Utilisation d'une quantité efficace de particules blanches diffusantes non interférentielles caractérisées par une taille moyenne en volume (D50) comprise entre 0,3 et 40pm et un indice de réfraction (IR) compris entre 1,7 et 2,2, en particulier de particules de nitrure de bore, de préférence ayant une taille moyenne en volume comprise en 0,3pm et 6pm, dans une composition cosmétique à titre d'agent pour éclaircir et/ou homogénéiser le teint, notamment avec un effet immédiat.