FR2990847A1 - Brancard ambulatoire a barriere reglable - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un brancard ambulatoire (10) comprenant un couchage (22) disposé selon un axe longitudinal (L) et des première (24) et deuxième (26) barrières disposées de part et d'autre du couchage selon ledit axe longitudinal. L'invention se caractérise par le fait qu'au moins la première barrière comporte : - un corps muni d'un premier tube (36), comportant une première et une seconde extrémités, et d'un second tube (38), comportant une troisième et une quatrième extrémités, lesdits tubes étant distants l'un de l'autre, - au moins un premier cintre (42) comportant une première portion et une seconde portion reliées entre elles par une portion intermédiaire, la première portion du premier cintre étant montée coulissante dans le premier tube, tandis que la seconde portion du premier cintre est montée coulissante dans le second tube, grâce à quoi la longueur de la première barrière peut être réglée par déplacement du premier cintre par rapport au corps.

Description

1 Arrière-plan de l'invention La présente invention a pour objet un brancard ambulatoire à barrières mobiles. Elle trouve en particulier une application dans le domaine médical et hospitalier pour permettre à un patient, en position allongée ou assise, par exemple et de manière non limitative, de recevoir des soins, effectuer une prise de sang ou être déplacé en vue d'une opération chirurgicale. On connaît différents modèles de brancards ambulatoires comprenant un couchage sur lequel un patient peut prendre position.

Le problème posé par ce type de brancard ambulatoire est que le patient risque de chuter du couchage du brancard, lorsqu'il subit des soins médicaux, lorsqu'il est laissé sans surveillance ou lorsqu'il est déplacé, par exemple, dans les couloirs d'un hôpital. Une solution alternative à ce type de brancard ambulatoire consiste à équiper le brancard de barrières disposées de part et d'autre du couchage. Le patient est ainsi sécurisé sur le couchage et les risques de chute sont, par conséquent, réduits. Néanmoins, cette solution alternative pose le problème du dimensionnement des barrières. En effet, des barrières qui s'étendent sur toute la longueur du couchage offrent le maximum de sécurité au patient, mais rendent difficile son installation sur le brancard ambulatoire ; il peut ainsi être nécessaire de soulever le patient au-dessus des barrières pour lui faire prendre position sur le couchage ou bien encore de momentanément démonter les barrières au moment de la mise en place du patient sur le couchage. A l'inverse, des barrières qui s'étendent sur une partie réduite de la longueur du couchage, si elles facilitent la mise en place du patient sur le couchage, ne lui assurent pas des conditions de sécurité le prémunissant contre tout risque de chute.

Objet et résumé de l'invention La présente invention a pour but d'équiper un brancard ambulatoire avec des barrières dont les dimensions sont ajustables en fonction de l'usage qui est fait du brancard. Ce but est atteint par le fait que l'invention porte sur un brancard ambulatoire comprenant un couchage disposé selon un axe longitudinal et des première et deuxième barrières disposées de part et d'autre du couchage selon ledit axe longitudinal, la première barrière comportant : - un corps muni d'un premier tube, comportant une première et une seconde extrémités, et d'un second tube, comportant une troisième et une quatrième extrémités, lesdits tubes étant distants l'un de l'autre ; - au moins un premier cintre comportant une première portion et une seconde portion reliées entre elles par une portion intermédiaire, la première portion du premier cintre étant montée coulissante dans le premier tube, tandis que la seconde portion du premier cintre est montée coulissante dans le second tube, grâce à quoi la longueur de la première barrière peut être réglée par déplacement du premier cintre par rapport au corps. Ainsi, ce dispositif permet à la longueur de la première barrière d'être réduite, afin de permettre au patient de prendre aisément position sur le couchage. Le patient peut ainsi, dans un premier temps, s'assoir sur le bord du couchage, avant de pivoter d'un quart de tour pour poser ses jambes sur le couchage. Lorsque le patient a pris position sur le brancard, la longueur de la première barrière peut être augmentée, afin d'éviter que le patient glisse du couchage. La variation de la longueur de la première barrière peut également avoir une utilité en fonction des traitements qui sont administrés au patient : par exemple, et de manière non limitative, la liaison du patient à un appareil situé à proximité du brancard ambulatoire peut nécessiter de réduire la longueur de la première barrière. La réduction de la longueur de la première barrière peut également être utile pour transférer le patient du brancard ambulatoire vers un lit, une table d'opération ou un autre brancard, et inversement. L'invention est déclinée ci-après dans une série de variantes de réalisation, qui peuvent être considérées seules ou en combinaison avec une ou plusieurs des précédentes. Avantageusement, la première portion du premier cintre comporte une extrémité située dans le premier tube, ladite extrémité étant munie d'une bague d'arrêt configurée pour coopérer avec une bague de coulissement fixée à l'une des extrémités du premier tube afin d'empêcher le retrait du premier cintre hors du corps de la première barrière.

La bague de coulissement fixée à l'une des extrémités du premier tube permet de faciliter le coulissement de la première portion du premier cintre dans le premier tube ; la présence de la bague d'arrêt permet de limiter le coulissement de la première portion, afin que la première portion ne soit pas retirée du premier tube au moment de l'élongation de la première barrière. L'ensemble constitué de la bague de coulissement et de la bague d'arrêt permet ainsi de maintenir la présence du premier cintre dans la continuité du corps de la première barrière, afin d'assurer la sécurité du patient mis en place sur le couchage.

Par élongation de la première barrière, il faut comprendre l'augmentation de la longueur de la première barrière, obtenue par le coulissement du premier cintre dans la première barrière. De manière avantageuse, la bague d'arrêt présente un diamètre extérieur sensiblement égal au diamètre intérieur du premier tube.

Le diamètre extérieur de la bague d'arrêt permet ainsi à la première portion du premier cintre de coulisser sans difficultés dans le premier tube de corps de la première barrière. De préférence, la bague de coulissement comprend une partie tubulaire s'étendant à l'intérieur du premier tube, ladite partie tubulaire recevant la première portion du premier cintre afin de guider son déplacement par rapport au premier tube du corps, le diamètre intérieur de la partie tubulaire étant inférieur au diamètre extérieur de la bague d'arrêt de manière à s'opposer au retrait du premier cintre hors du corps de la première barrière.

Le diamètre intérieur de la partie tubulaire de la bague de coulissement permet à la première portion du premier cintre de coulisser dans la bague de coulissement. En outre, le diamètre intérieur de la partie tubulaire de la bague de coulissement permet à la bague d'arrêt de venir en butée contre une extrémité de la bague de coulissement, empêchant ainsi le retrait de la première portion du premier cintre hors du premier tube du corps de la première barrière. Avantageusement, le brancard comporte en outre des moyens de freinage pour freiner le déplacement du premier cintre par rapport au corps de la première barrière.

La présence des moyens de freinage permet d'augmenter les frottements entre la première portion du premier cintre et le premier tube du corps. Ainsi, les moyens de freinage évitent que la longueur de la première barrière varie accidentellement, au cours, par exemple, du déplacement du brancard ambulatoire. L'opérateur doit donc effectuer un effort de traction ou de poussée afin de modifier la longueur de la barrière, l'effort exercé par l'opérateur venant contrecarrer les forces de frottement générées par les moyens de freinage. De manière avantageuse, les moyens de freinage sont disposés sur le premier cintre. Ainsi, les moyens de freinage coopèrent avec le premier tube du corps de la première barrière afin de freiner le coulissement du premier cintre par rapport au premier tube du corps. On pourrait néanmoins concevoir, et sans sortir du cadre de la présente invention, un brancard ambulatoire dont les moyens de freinage seraient disposés sur le premier tube du corps de la première barrière ; dans cette configuration, les moyens de freinage coopéreraient avec la première portion du premier cintre pour freiner le coulissement du premier cintre par rapport au premier tube du corps. De préférence, les moyens de freinage sont disposés à une extrémité de la première portion qui est située dans le premier tube.

La présence des moyens de freinage à l'extrémité de la première portion située dans le premier tube permet de freiner le coulissement de la première portion par rapport au premier tube sur toute la longueur du coulissement. La coopération entre les moyens de freinage et le premier tube du corps de la première barrière est ainsi possible quelle que soit la longueur que peut prendre la première barrière, limitée d'une part par la butée de la bague d'arrêt contre la bague de coulissement, et d'autre part, par la butée de la portion intermédiaire contre l'extrémité du premier tube du corps de la première barrière sur laquelle est montée la bague de coulissement.

On pourrait également concevoir, et sans sortir du cadre de la présente invention, la présence des moyens de freinage sur l'extrémité du premier tube du corps de la première barrière par laquelle la première portion du premier cintre est introduite dans le premier tube. Avantageusement, les moyens de freinage sont constitués d'au 35 moins une bille montée sur un moyen ressort de manière à exercer un effort radial sur la surface intérieure du premier tube.

La présence d'une bille exerçant un effort radial sur la surface intérieure du premier tube permet, par la force de frottement exercée par la bille sur la surface intérieure du premier tube, de freiner le coulissement de la première portion du premier cintre dans le premier tube.

On pourrait également concevoir, et sans sortir du cadre de la présente invention, des moyens de freinage constitués d'au moins une bille montée par un moyen ressort sur la surface intérieure du premier tube, de manière à exercer un effort radial sur la surface extérieure de la première portion du premier cintre.

De manière avantageuse, les moyens de freinage comprennent deux billes diamétralement opposées et le moyen ressort est constitué par une lame ressort configurée pour pousser radialement les deux billes selon deux sens opposés contre la surface intérieure du premier tube. La présence de deux billes diamétralement opposées permet d'augmenter les efforts radiaux exercés sur la surface intérieure du premier tube, et ainsi d'augmenter les frottements entre le premier tube et la première portion du premier cintre. Le moyen ressort permet de maintenir le contact entre les billes et la surface intérieure du premier tube au cours du coulissement de la première portion dans le premier tube. On pourrait également concevoir, et sans sortir du cadre de la présente invention, la présence de deux billes, sur la surface intérieure du premier tube, diamétralement opposées exerçant des efforts radiaux, par l'intermédiaire de moyens ressorts, sur la surface extérieure de la première portion du premier cintre. De préférence, la première portion du cintre comporte un ou deux trous pour le passage de la ou les billes, le moyen ressort étant logé à l'intérieur de la première portion. La présence du moyen ressort à l'intérieur de la première portion du premier cintre facilite le montage de l'ensemble et permet, en cas de besoin, de remplacer aisément le moyen ressort. En outre, les trous au travers desquels les billes peuvent être partiellement engagées permettent aux moyens de freinage d'être en contact avec la surface intérieure du premier tube.

Avantageusement, les premier et second tubes sont reliés par au moins une barre transversale.

La présence d'au moins une barre transversale permet, d'une part de maintenir constant l'écartement entre les premier et second tubes du corps de la première barrière, et constitue, d'autre part, un dispositif de sécurité supplémentaire afin d'éviter que le patient, lorsqu'il est disposé sur le couchage du brancard ambulatoire, ne chute du brancard en passant entre le premier et le second tubes. De manière avantageuse, le premier tube est un tube supérieur, le second tube est un tube inférieur, la première portion est une portion supérieure du premier cintre, la seconde portion est une portion inférieure du premier cintre. On pourrait tout aussi bien concevoir, et sans sortir du cadre de la présente invention, un brancard ambulatoire dans lequel le premier tube serait un tube inférieur, le second tube serait un tube supérieur, la première portion serait une portion inférieure du premier cintre, la seconde portion serait une portion supérieure du premier cintre. De préférence, la première barrière comporte en outre un second cintre coulissant, identique au premier cintre, les premier et second cintres étant disposés aux deux extrémités longitudinales opposées de la première barrière.

La présence de deux cintres disposés aux deux extrémités longitudinales de la première barrière permet d'adapter la longueur de la première barrière aux différents usages qui peuvent être faits du brancard ambulatoire. Il peut ainsi être nécessaire de permettre l'accès aux jambes du patient, le patient étant maintenu en position sur le couchage au niveau de son torse et de sa tête ; inversement, il peut être nécessaire de permettre l'accès au torse ou à la tête du patient, son maintien en position sur le couchage étant assuré au niveau de ses jambes. Avantageusement, le brancard comporte en outre un cadre recevant le couchage, au moins la première barrière étant montée pivotante par rapport au cadre, le brancard comportant en outre des moyens de verrouillage pour verrouiller la première barrière par rapport au cadre. La possibilité pour la première barrière d'être pivotée par rapport au cadre du brancard permet ainsi de faciliter l'accès du patient sur le couchage, ou le transfert du patient du brancard à une table d'opération. En outre, la présence des moyens de verrouillage évite tout risque de pivotement accidentel de la première barrière par rapport au cadre du brancard. De manière avantageuse, les moyens de verrouillage comportent une manette de verrouillage montée au second tube.

La présence d'une manette de verrouillage vise à faciliter l'actionnement des moyens de verrouillage tout en évitant leur actionnement accidentel, qui viendrait compromettre la sécurité du patient installé sur le couchage.

Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement et de manière complète à la lecture de la description ci-après d'un mode de réalisation préféré, donné à titre d'exemple non limitatif et en référence aux dessins annexés suivants sur lesquels : - la figure 1 représente un exemple de brancard ambulatoire selon la présente invention ; - la figure 2 représente une vue éclatée d'une barrière d'un brancard ambulatoire selon la présente invention ; - les figures 3A à 3C représentent une barrière d'un brancard ambulatoire selon la présente invention, la barrière présentant respectivement une longueur minimale, une longueur maximale et une longueur intermédiaire ; et - les figures 4A à 4C représentent différentes positions de pivotement d'une barrière d'un brancard ambulatoire selon la présente invention. Description détaillée de l'invention Dans l'exemple représenté à la figure 1, le brancard ambulatoire 10 selon l'invention présente un cadre 12 de forme sensiblement rectangulaire sur lequel est posé un matelas 20, représenté en traits pointillés. Tel que représenté sur la figure 1, le cadre 12 est constitué de plusieurs panneaux 14, 16, 18 permettant ainsi au matelas 20 de prendre alternativement une position horizontale ou une position dans laquelle au moins une portion du matelas 20 forme un angle avec le reste du matelas 20. L'ensemble du matelas 20 et du cadre 12 constituent un couchage 22, destiné à recevoir, par exemple et de manière non limitative, un patient ; la mobilité des panneaux 14, 16, 18 permet ainsi au patient d'être maintenu assis, allongé, ou avec les jambes relevées. On pourrait également concevoir, et sans sortir du cadre de la présente invention, un cadre 12 constitué d'un bloc unique, ou de panneaux 14, 16, 18 non mobiles les uns par rapport aux autres, le couchage ne pouvant alors pas prendre de position angulaire. Le couchage 22 présente un axe longitudinal L, le patient étant placé sur le couchage 22 selon cet axe longitudinal L. Par ailleurs, le brancard 10 comporte une première 24 et une 10 seconde 26 barrières, les barrières 24, 26 étant disposées de part et d'autre du couchage 22, selon l'axe longitudinal L. La structure des barrières 24, 26 sera détaillée, en particulier, en référence à la figure 2. Tel que représenté sur la figure 1, le couchage 20 est disposé sur un châssis 28 constitué de plusieurs pieds verticaux 30, 30', les pieds 15 verticaux 30, 30' se terminant par une roue 32, 32' par l'intermédiaire de laquelle le châssis 28 est en contact avec le sol. La présence des roues 32, 32' permet ainsi au brancard ambulatoire 10 selon la présente invention d'être aisément déplacé. On pourrait également concevoir, et sans sortir du cadre de la présente invention, tout autre moyen de 20 déplacement, tel que par exemple des patins, permettant au brancard ambulatoire 10 d'être déplacé. On pourrait également concevoir un mode de réalisation sédentaire de la présente invention, dans lequel le châssis ne serait pas configuré pour être déplacé. Pour ce faire, les pieds verticaux 30, 30' pourraient être directement en contact avec le sol, ou 25 les roues 32, 32' pourraient être équipées de moyens de blocage, tels que par exemple des freins actionnables au pied, empêchant la rotation des roues 32, 32', et par là même, le déplacement du brancard ambulatoire 10. Tel que représenté sur la figure 1, le châssis 28 comporte quatre 30 pieds verticaux, conférant au brancard ambulatoire 10 une grande stabilité. On pourrait également concevoir, et sans sortir du cadre de la présente invention, un châssis 28 comportant plus ou moins de pieds verticaux. Le châssis 28 et le couchage 22 peuvent également être configurés 35 de telle sorte que le couchage 22 puisse être translaté verticalement, au moyen, par exemple, de vérins disposés dans les pieds verticaux 30, 30'.

Le brancard ambulatoire 10 pourrait également être équipé d'un moteur facilitant son déplacement. La figure 2 représente une vue éclatée de la première barrière 24 du brancard ambulatoire 10.

La première barrière 24 comporte un corps 34 constitué d'un premier tube 36, comportant une première 102 et une seconde 104 extrémités, le premier tube étant disposé horizontalement selon l'axe longitudinal L, et un second tube 38, comportant une troisième 106 et une quatrième 108 extrémités, le second tube étant lui aussi disposé horizontalement selon l'axe longitudinal L, les premier et second tubes 36, 38 étant distants l'un de l'autre. Tel que représenté sur la figure 2, les premier et second tubes 36, 38 sont liés par des barres transversales 40, 40', 40" de même longueur, et disposées selon une direction verticale.

La première barrière 24 comporte également un premier cintre 42 et un second cintre 44, les premier et second cintres 42, 44 présentant une forme de U et étant disposés de part et d'autre du corps 34 de la première barrière 24. Tel que représenté sur la figure 2, le corps 34, les premier 42 et second 44 cintres forment un plan vertical contenant l'axe longitudinal L. Le premier cintre 42 est constitué d'une première portion 46 comportant une extrémité libre 110 et d'une seconde portion 48, les première et seconde portions 46, 48 étant disposées horizontalement selon l'axe longitudinal L et distantes l'une de l'autre. Les première et 25 seconde portions 46, 48 sont reliées entre elles par une portion intermédiaire 50, disposée verticalement. Tel que représenté sur la figure 2, le premier cintre 42 est constitué d'une unique pièce tubulaire, deux angles droits étant successivement obtenus par pliage de la pièce tubulaire afin de former la 30 portion intermédiaire 50 et les première et seconde portions 46, 48. On pourrait tout aussi bien concevoir, et sans sortir du cadre de la présente invention, un premier cintre 42 constitué de plusieurs éléments distincts, les éléments étant ensuite assemblés par des moyens de fixation. Les diamètres extérieurs des première 46 et seconde 48 portions 35 sont légèrement inférieurs aux diamètres intérieurs des premier 36 et second 38 tubes, de telle sorte que les première 46 et seconde 48 portions du premier cintre 42 peuvent être respectivement engagées et coulissées dans les premier 36 et second 38 tubes du corps 34 de la première barrière 24. De manière symétrique, le second cintre 44 comporte une première portion 52, une seconde portion 54 et une portion intermédiaire 56, dont les dimensions sont telles que les première 52 et seconde 54 portions peuvent être respectivement engagées et coulissées dans les premier 36 et second 38 tubes du corps 34 de la première barrière 24. Tel que représenté sur la figure 2, la première portion 46 du premier cintre 42 comporte deux orifices 58, 58' diamétralement opposés et traversant l'épaisseur du tube constituant le premier cintre 42 ; ces orifices 58, 58' sont formés à proximité de l'extrémité 110 de la première portion 46 par laquelle le premier cintre 42 est engagé dans l'extrémité 102 du premier tube 36.

En outre, la première portion 46 du premier cintre 42 comporte des moyens de freinage 60 engagés à l'intérieur du tube constituant le premier cintre 42. Tel que représenté sur la figure 2, les moyens de freinage 60 sont constitués d'une lame souple 62 comportant deux ailes longitudinales 64, 64'. Les deux ailes longitudinales 64, 64' sont liées par une première de leurs extrémités et comportent chacune, sur leur seconde extrémité, une bille 66, 66'. Les moyens de freinage 60 présentent ainsi une forme de U, les branches étant constituées par les ailes longitudinales 64, 64', les billes 66, 66' étant fixées sur les extrémités libres des surfaces extérieures des ailes longitudinales 64, 64'. Le diamètre extérieur des billes 64, 64' est inférieur au diamètre des orifices 58, 58' formés dans la première portion 46 du premier cintre 42, de telle sorte que, lorsque les moyens de freinage 60 sont engagés dans le premier cintre 42, les billes 64, 64' font saillie hors des orifices 58, 58' et dépassent de la surface extérieure de la première portion 46 du premier cintre 42. Lorsque la première portion 46 est engagée dans le premier tube 36, les billes 64, 64' engagées au travers des orifices 58, 58' sont en contact avec la surface intérieure du premier tube 36, de telle sorte que les moyens de freinage 60, par les frottements des billes 64, 64' sur la surface intérieure du premier tube 36, permettent de freiner le déplacement de la première portion 46 du premier cintre 42 dans le premier tube 36. La lame souple 62 permet, par son élasticité, de maintenir l'effort radial exercé par les billes 64, 64' sur la surface intérieure du premier 5 tube 36. On pourrait également concevoir, et sans sortir du cadre de la présente invention, des moyens de freinage 60 comportant une unique bille, ou tout autre moyen assurant un contact entre la surface extérieure de la première portion 46 et la surface intérieure du premier tube 36 pour 10 freiner le mouvement relatif des deux éléments. De manière symétrique, la seconde portion 48 du premier cintre 42 comporte des moyens de freinage permettant de freiner le déplacement de la seconde portion 48 du premier cintre 42 dans le second tube 38. Tel que représenté sur la figure 2, le premier tube 36 comporte 15 une bague de coulissement 68. La bague de coulissement 68 est constituée d'une partie tubulaire 70 et d'une partie annulaire 72. Les diamètres intérieurs de la partie tubulaire 70 et de la partie annulaire 72 sont identiques, et légèrement supérieurs au diamètre extérieur de la première portion 46 du premier cintre 42. La surface extérieure de la 20 partie tubulaire 70 comporte un filetage 74 configuré pour coopérer avec un taraudage formé à l'extrémité 102 du premier tube 36 par laquelle l'extrémité 110 de la première portion 46 est engagée, le taraudage étant formé sur la surface intérieure du premier tube 36. Le diamètre extérieur de la partie annulaire 72 de la bague de 25 coulissement 68 est sensiblement égal ou légèrement supérieur au diamètre extérieur du premier tube 36. Tel que représenté sur les différentes figures, la partie annulaire 72 peut dépasser de l'extrémité 102 du premier tube 36, après fixation de la bague de coulissement 68 au premier tube 36. 30 La première portion 46 du premier cintre 42 comporte en outre une bague d'arrêt 76 constituée d'une partie filetée 78 et d'une partie de butée 80 ; le diamètre extérieur de la partie filetée 78 est sensiblement égal au diamètre intérieur de la première portion 46 du premier cintre 42, alors que le diamètre extérieur de la partie de butée 80 est légèrement 35 supérieur au diamètre intérieur de la partie tubulaire 70 de la bague de coulissement 68, tout en étant légèrement inférieur au diamètre intérieur 2 99084 7 12 du premier tube 36. La partie filetée 78 de la bague d'arrêt 76 est configurée pour coopérer avec un taraudage formé à l'extrémité 110 de la première portion 46 du premier cintre 42 par laquelle la première portion 46 est engagée dans le premier tube 36, le taraudage étant formé sur la surface intérieure de la première portion 46. Pour réaliser le montage de la première barrière 24, les moyens de freinage 60 sont tout d'abord engagés dans la première portion 46 du premier cintre 42, les billes 66, 66' faisant saillie hors des orifices 58, 58'. La bague de coulissement 68 est ensuite coulissée le long de la surface extérieure de la première portion 46, la bague de coulissement 68 étant introduite par l'ouverture formée dans la partie annulaire 72. Ensuite, la bague d'arrêt 76 est introduite dans la première portion 46, la bague d'arrêt 76 étant solidarisée à la première portion 46 par coopération de la partie filetée 78 de la bague d'arrêt 76 avec le taraudage formé sur la surface intérieure de la première portion 46. A l'issue de ces différentes étapes, la bague de coulissement 68 est libre de coulisser le long de la surface extérieure de la première portion 46, le déplacement de la bague de coulissement 68 étant limité, d'une part par l'angle formé entre la première portion 46 et la portion intermédiaire 50, et d'autre part par la bague d'arrêt 76 solidarisée à l'extrémité 110 de la première portion 46, la partie filetée 70 de la bague de coulissement 68 venant en butée contre la partie de butée 80 de la bague d'arrêt 76. Par suite, la première portion 46 et la bague d'arrêt 76 sont introduites dans le premier tube 36, leurs diamètres extérieurs étant légèrement inférieurs au diamètre intérieur du premier tube 36. La bague de coulissement 68 peut alors être solidarisée à l'extrémité 102 du premier tube 36, par coopération du filetage 74 de la partie tubulaire 70 et du taraudage formé sur la surface intérieure du premier tube 36.

De manière symétrique, la seconde portion 48 du premier cintre 42 est introduite dans le second tube 38, la seconde portion 48 et le second tube 38 comportant respectivement une bague d'arrêt et une bague de coulissement. De même, les première 52 et seconde 54 portions du second cintre 35 44 comportent chacune des moyens de freinage et une bague d'arrêt, les bagues d'arrêt coopérant avec des bagues de coulissement montées 2 99084 7 13 respectivement dans le premier 36 et le second 38 tubes, aux extrémités 104 et 108 des tubes opposées aux extrémités 102 et 106 par lesquelles le premier cintre 42 est introduit dans le corps 34 de la première barrière 24. 5 Les figures 3A à 3C représentent différentes positions que peuvent prendre les premier 42 et second 44 cintres constituant la première barrière 24. Tel que représenté sur la figure 3A, les premier 42 et second 44 cintres peuvent être coulissés dans le corps 34 de la première barrière 24 10 jusqu'à ce que les portions intermédiaires 50, 56 viennent en butée contre les premier 36 et second 38 tubes. La première barrière 24 présente ainsi une longueur minimale 11 facilitant, par exemple, l'accès du patient au couchage 22 du brancard ambulatoire 10. Tel que représenté sur la figure 3B, par coulissement des premier 15 42 et second 44 cintres dans la direction opposée au corps 34 de la première barrière 24, les bagues d'arrêt des première et seconde portions des premier et second cintres peuvent venir en butée contre les bagues de coulissement montées sur les différentes extrémités des premier 36 et second 38 tubes du corps 34 de la première barrière. La première 20 barrière 24 présente ainsi une longueur maximale L2 assurant, par exemple, une grande sécurité au patient positionné sur le couchage 22. Enfin, et tel que représenté sur la figure 3C, par coulissement des premier 42 et second 44 cintres dans les premier 36 et second 38 tubes du corps 34 de la première barrière 24, la première barrière 24 peut 25 prendre toutes les longueurs comprises entre la longueur minimale 11 et la longueur maximale L2, permettant à la première barrière 24 d'être adaptée à toutes les nécessités requises par l'utilisation du brancard ambulatoire 10. Les figures 4A à 4C représentent différentes positions de 30 pivotement de la première barrière 24 du brancard ambulatoire 10. Tel que représenté sur la figure 4A, le second tube 38 du corps 34 comporte des moyens de verrouillage 82 configurés pour coopérer avec une barre de verrouillage 84 montée sur le cadre 12 du brancard ambulatoire 10. Les moyens de verrouillage 82 comportent un loquet 88, muni d'une surface chanfreinée 94, un dispositif de rappel 90 et une manette de verrouillage 92. 2 99084 7 14 Par ailleurs, le second tube 38 est solidarisé au cadre 12 par l'intermédiaire d'un axe 86, disposé perpendiculairement à l'axe longitudinal L du brancard 10. La figure 4A représente la première barrière 24 verrouillée sur le 5 cadre 12. Dans cette configuration, la barre de verrouillage 84 est maintenue enserrée entre, d'une part, le second tube 38 du corps 34, et d'autre part, le loquet 88. La première barrière 24 ne peut alors pas être déplacée par rapport au cadre 12. La figure 4B représente le déverrouillage de la première barrière 10 24 et son pivotement par rapport au cadre 12. Tel que représenté sur cette figure, la manette de verrouillage 92 est actionnée, de telle sorte que le loquet 88 est translaté par rapport à la barre de verrouillage 84. La première barrière 24 n'est alors plus maintenue en position par rapport à la barre de verrouillage 84 du cadre 12, et est libre de pivoter autour de 15 l'axe 86. Le pivotement de la première barrière 24 peut par exemple être utilisé pour permettre l'accès d'un patient au brancard ambulatoire 10, ou inversement, pour faciliter le transfert du patient depuis le brancard ambulatoire 10. La figure 4C représente le verrouillage de la première barrière 24. 20 Par pivotement de la première barrière 24 autour de l'axe 86, les moyens de verrouillage 82 sont approchés de la barre de verrouillage 84 du cadre 12. L'appui de la première barrière 24 sur la barre de verrouillage 84 repousse le loquet 88 dans les moyens de verrouillage 82, la barre de verrouillage 84 glissant sur la surface chanfreinée 94 du loquet 88 et 25 permettant la poursuite du pivotement de la première barrière 24. Lorsque les moyens de verrouillage 82 sont engagés autour de la barre de verrouillage 84, le dispositif de rappel 90 repousse le loquet 88 vers l'extérieur des moyens de verrouillage 82, de telle sorte que, tel que représenté par la figure 4A précédemment décrite, la barre de 30 verrouillage 84 se trouve enserrée entre le loquet 88 des moyens de verrouillage 82 et le second tube 38 de la première barrière 24 pour s'opposer au pivotement de la première barrière 24 par rapport au cadre 12. La structure de la première barrière 24 lui permettant de faire 35 varier sa longueur et de pivoter par rapport au cadre 12 du brancard ambulatoire 10, est transposable, en toute symétrie, à la seconde barrière 26. On peut également concevoir, et sans sortir du cadre de la présente invention, un brancard ambulatoire 10 ne comportant qu'une seule 5 barrière mobile, la seconde barrière n'étant pas pivotable ou ne comportant pas de cintres pouvant être coulissés. De même, le mode de réalisation du brancard ambulatoire 10 représenté par les différentes figures comporte des éléments de barrière de section circulaire. On pourrait tout aussi bien concevoir, et sans sortir 10 du cadre de la présente invention, des éléments de barrière de section différente, telle que carré ou triangulaire. L'ensemble de la description ci-dessus est donné à titre d'exemple, et n'est donc pas limitatif de l'invention. En particulier, l'invention, bien que particulièrement adaptée au 15 domaine médical et hospitalier, peut également être adaptée pour équiper toute sorte de meuble, tel que par exemple un lit pour enfant, un lit disposé dans une mezzanine, afin de réduire les risques de chute, ou une chaise longue. 2 99084 7 16

Claims (15)

1. REVENDICATIONS1. Brancard ambulatoire (10) comprenant un couchage (22) REVENDICATIONS1. Brancard ambulatoire (10) comprenant un couchage (22) disposé selon un axe longitudinal (L) et des première (24) et deuxième (26) barrières disposées de part et d'autre du couchage selon ledit axe longitudinal, caractérisé en ce qu'au moins la première barrière comporte : - un corps (34) muni d'un premier tube (36), comportant une première (102) et une seconde (104) extrémités, et d'un second tube (38), comportant une troisième (106) et une quatrième (108) extrémités, lesdits tubes étant distants l'un de l'autre, - au moins un premier cintre (42) comportant une première portion (46) et une seconde portion (48) reliées entre elles par une portion intermédiaire (50), la première portion du premier cintre étant montée coulissante dans le premier tube, tandis que la seconde portion du premier cintre est montée coulissante dans le second tube, grâce à quoi la longueur de la première barrière peut être réglée par déplacement du premier cintre par rapport au corps.
2. 2. Brancard selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'au moins la première portion du premier cintre comporte une extrémité (110) située dans le premier tube, ladite extrémité étant munie d'une bague d'arrêt (76) configurée pour coopérer avec une bague de coulissement (68) fixée à l'une des extrémités (102) du premier tube afin d'empêcher le retrait du premier cintre hors du corps.
3. 3. Brancard selon la revendication 2, caractérisé en ce que la bague d'arrêt (76) présente un diamètre extérieur sensiblement égal au diamètre intérieur du premier tube.
4. 4. Brancard selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que la bague de coulissement (68) comprend une partie tubulaire (70) s'étendant à l'intérieur du premier tube, ladite partie tubulaire recevant la première portion du premier cintre afin de guider son déplacement par rapport au premier tube du corps, le diamètre 2 99084 7 17 intérieur de la partie tubulaire étant inférieur au diamètre extérieur de la bague d'arrêt de manière à s'opposer au retrait du premier cintre hors du corps. 5
5. 5. Brancard selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens de freinage (60) pour freiner le déplacement du premier cintre par rapport au corps de la première barrière. 10
6. 6. Brancard selon la revendication 5, caractérisé en ce que lesdits moyens de freinage sont disposés sur le premier cintre.
7. 7. Brancard selon la revendication 6, caractérisé en ce que lesdits moyens de freinage sont disposés à une extrémité (110) de la 15 première portion qui est située dans le premier tube.
8. 8. Brancard selon la revendication 7, caractérisé en ce que les moyens de freinage sont constitués d'au moins une bille (66) montée sur un moyen ressort (62) de manière à exercer un effort radial sur la 20 surface intérieure du premier tube.
9. 9. Brancard selon la revendication 8, caractérisé en ce que les moyens de freinage comprennent deux billes (66, 66') diamétralement opposées et le moyen ressort est constitué par une lame ressort 25 configurée pour pousser radialement les deux billes selon deux sens opposés contre la surface intérieure du premier tube.
10. 10.Brancard selon la revendication 8 ou 9, caractérisé en ce que la première portion du cintre comporte un ou deux trous (58, 58') 30 pour le passage de la ou les billes, le moyen ressort étant logé à l'intérieur de la première portion.
11. 11.Brancard selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que les premier et second tubes sont reliés par au 35 moins une barre transversale (40, 40', 40"). 2 99084 7 18
12. 12.Brancard selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que le premier tube est un tube supérieur, le second tube est un tube inférieur, la première portion est une portion supérieure du premier cintre, la seconde portion est une 5 portion inférieure du premier cintre.
13. 13.Brancard selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que la première barrière comporte en outre un second cintre coulissant (44), identique au premier cintre, les 10 premier et second cintres étant disposés aux extrémités longitudinales opposées (102, 106, 104, 108) de la première barrière.
14. 14.Brancard selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, 15 caractérisé en ce qu'il comporte en outre un cadre (12) recevant le couchage, en ce qu'au moins la première barrière est montée pivotante par rapport au cadre, et en ce qu'il comporte en outre des moyens de verrouillage (82) pour verrouiller la première barrière par rapport au cadre. 20
15. 15.Brancard selon la revendication 14, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage comportent une manette de verrouillage (92) montée au second tube. 25