Saugues
Saugues | |||||
Saugues, pays de la bête du Gévaudan. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Haute-Loire | ||||
Arrondissement | Brioude | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Rives du Haut Allier | ||||
Maire Mandat |
Joël Plantin 2020-2026 |
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Code postal | 43170 | ||||
Code commune | 43234 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 681 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 21 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 57′ 39″ nord, 3° 32′ 53″ est | ||||
Altitude | Min. 661 m Max. 1 485 m |
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Superficie | 78,8 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Gorges de l'Allier-Gévaudan | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | http://saugues.fr/ | ||||
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Saugues (Saug en occitan[1]) est une commune française située dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune de Saugues se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1]. Elle est limitrophe de la Lozère et proche du Cantal.
Elle se situe à 43 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[2], préfecture du département, à 49 km de Brioude[3], sous-préfecture, et à 20 km de Langeac[4], bureau centralisateur du canton de Gorges de l'Allier-Gévaudan dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Venteuges (4,8 km), Esplantas-Vazeilles (5,6 km), Cubelles (5,7 km), Grèzes (6,5 km), Charraix (7,5 km), Monistrol-d'Allier (7,6 km), Saint-Préjet-d'Allier (7,7 km).
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La commune est dans les monts de la Margeride, son point culminant est atteint au sommet du Montchauvet à 1 485 mètres d'altitude.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La Seuge traverse le canton de Chanaleilles à Prades, où elle se jette dans l'Allier.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 806 mm, avec 8,6 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 8,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 785,1 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −3,2 | −3,4 | −1,5 | 0,8 | 4,3 | 7,5 | 8,9 | 8,6 | 5,7 | 4,1 | 0,2 | −2,3 | 2,5 |
Température moyenne (°C) | 0,8 | 1,1 | 4 | 6,7 | 10,6 | 14,3 | 16,4 | 16,1 | 12,3 | 9,3 | 4,4 | 1,6 | 8,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 4,8 | 5,6 | 9,5 | 12,6 | 16,8 | 21,2 | 23,8 | 23,7 | 18,9 | 14,4 | 8,6 | 5,6 | 13,8 |
Record de froid (°C) date du record |
−18 13.01.03 |
−22,7 01.02.10 |
−29,5 01.03.05 |
−11,4 08.04.21 |
−5,8 15.05.1995 |
−2,8 04.06.01 |
−0,8 17.07.00 |
−2,8 29.08.1998 |
−5,3 14.09.1996 |
−11,3 31.10.1997 |
−15,5 28.11.13 |
−21,1 18.12.10 |
−29,5 2005 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19,7 01.01.22 |
22 04.02.04 |
23 17.03.04 |
24,6 30.04.05 |
32,3 22.05.22 |
36,4 27.06.19 |
36,5 07.07.15 |
36,1 23.08.23 |
31,9 05.09.23 |
28,9 08.10.23 |
22,6 07.11.15 |
20,3 31.12.21 |
36,5 2015 |
Précipitations (mm) | 46,4 | 39,6 | 40,2 | 67,4 | 90,8 | 75,5 | 72,5 | 70,8 | 77,7 | 77,8 | 76 | 50,4 | 785,1 |
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saugues est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (40,1 %), forêts (31,8 %), zones agricoles hétérogènes (23,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,4 %), zones urbanisées (1,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,3 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 355, alors qu'il était de 1 336 en 2013 et de 1 320 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 58,9 % étaient des résidences principales, 24,1 % des résidences secondaires et 17 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 87,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 12,5 % des appartements[I 6].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saugues en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (24,1 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 75,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (76,4 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 7].
Typologie | Saugues[I 5] | Haute-Loire[I 8] | France entière[I 9] |
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Résidences principales (en %) | 58,9 | 71,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 24,1 | 16,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 17 | 12,4 | 8,2 |
Toponymie
[modifier | modifier le code]La ville de Saugues se nomme Saug en occitan[13]. La ville tient d'ailleurs une place importante à la langue occitane[14] et des visites bilingues français-occitan ont été mises en place[15].
Histoire
[modifier | modifier le code]Ancienne place forte du Gévaudan, elle s'est développée dès le XIIe siècle sous l'autorité des évêques de Mende et des seigneurs de Mercœur. Odilon de Mercœur, évêque de Mende (1247-1274) fait bâtir le château d'Esplantas, dont il reste le donjon daté de 1252 ; le logis polygonal qui l'entoure en partie, remanié aux XVIe et XVIIIe siècles ; une enceinte. Le bourg est ceint d'une puissante muraille, dont il ne reste aujourd'hui rien.
Au début de la ville est envahie par surprise par les "routiers" de Perin Boias. Elle est alors encerclée par l'armée d'Arnoul d'Audrehem, composée de nombreux seigneurs dont le vicomte de Polignac accouru avec plus de mille de ses vassaux; Guillaume de Chalencon[Note 3]; Eustache de Langeac; Henri de Trastamare[Note 4]. Les défenses de la ville sont trop puissantes, et après des pourparlers les routiers se retirent le 28, emportant avec eux un riche butin[16].
En 1589-1580, le château d'Esplantas est commandé par Pierre de la Rodde, dit le cadet de Séneujols[17], qui assassinera Antoine de Saint-Vidal le .
C'est dans les montagnes des alentours et près de Saugues que sévit, à la veille de la Révolution, la fameuse bête du Gévaudan, de sinistre mémoire.
Le centre historique du bourg est dévasté par un incendie en 1788.
La flamme postale de la cité représentait dans les années 1980 le dessin de la bête de Gévaudan et était intitulée Porte du Gévaudan.
Pèlerinage de Compostelle
[modifier | modifier le code]La ville est située sur la via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
On vient de Monistrol-d'Allier, la commune suivante est Chanaleilles, la dômerie du Sauvage et la chapelle Saint-Roch.
Saugues était le point de rencontre des pèlerins venant d’Auvergne. En effet, au chemin venant de Brioude, qui permettait d'éviter le Puy en remontant la vallée de l'Allier par Langeac, Chanteuges et la forêt de Pourcheresse, se raccordaient des voies secondaires drainant les pèlerins du Cantal ou du Puy-de-Dôme.
Confrérie des Pénitents
[modifier | modifier le code]Historique de la Confrérie[18] :
C'est le , à l'initiative de cinq honorables habitants de Saugues : Antoine de Langlade, seigneur de Courère, Jacques de Langlade, seigneur de La Valette, tous deux chanoines de la collégiale Saint-Médard, ainsi que de Jacques de Langlade, Benoît Paparic et Antoine Pichot que fut fondée à Saugues, avec l'autorisation de l'évêque de Mende, une confrérie de Pénitents Blancs.
Elle devait être affiliée à l'archiconfrérie de Notre-Dame de Gonfalon de Rome par une bulle du de la même année.
Lors de la grande peste de 1721, qui sévit avec violence dans le Gévaudan, les pénitents avaient fait le vœu de se rendre en procession le lundi de Pentecôte au pèlerinage de Notre-Dame d'Estours.
La confrérie comporte aujourd'hui une cinquantaine de pénitents, issus de toutes les professions.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune de Saugues est membre de la communauté de communes des Rives du Haut Allier[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Langeac. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[19].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Brioude, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Gorges de l'Allier-Gévaudan pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la deuxième circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[20].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Saugues est jumelée avec la commune belge, Modave, depuis 1992. Le comité de jumelage s’occupe d’entretenir les relations entre les deux communes, par le biais du comité de jumelage saugain et organise des activités qui servent à financer, en partie, le voyage des enfants de Saugues à Modave[22].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].
En 2021, la commune comptait 1 681 habitants[Note 5], en évolution de −7,38 % par rapport à 2015 (Haute-Loire : +0,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 39 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 846 hommes pour 855 femmes, soit un taux de 50,26 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (50,87 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Festival celte en Gévaudan
[modifier | modifier le code]Depuis 2007, chaque mois d'août a lieu un festival celtique qui accueille pendant plusieurs jours environ 10 000 personnes.
Les précédentes éditions ont accueilli, entre autres, Tri Yann (2007, 2015), Dan Ar Braz (2008), Manau (2009, 2013), Carlos Núñez (2009, 2016), Soldat Louis (2010, 2014), Alan Stivell (2011, 2019), Nolwenn Leroy (2011), Celtic Legends (2011), Capercaillie (2012), Matmatah (2017, 2023), Kyo (2018)[27].
Huit ans après son premier passage, Alan Stivell fut l'invité du festival à l'occasion de l'édition 2019[Note 6] : le samedi , en tête d'affiche avec le groupe Celtica Pipes Rocks[28] !
Evénements sportifs
[modifier | modifier le code]Saugues est chaque année au mois de juin depuis 2016 ville-départ de l'ultra-trail du Saint-Jacques, d'une longueur de 115 km environ[29]. Le parcours existe depuis 2016 mais le Grand Trail du Saint-Jacques a été créé en 2012.
Un double-passage par Saugues (dont l'arrivée) fut au programme de la 2e étape du critérium du Dauphiné 2021[30]. L'étape fut remportée par Lukas Pöstlberger.
Théâtre
[modifier | modifier le code]Un festival de théâtre amateur se déroule en juillet-août.
Sports et loisirs
[modifier | modifier le code]Le club de football de Saugues (AS Saugues) compte deux équipes senior évoluant en District 3 et district 4, des équipes jeunes dans chaque catégorie en groupement avec Langeac et Siaugues (GL2S) ainsi qu'une équipe féminine en élite meilleur niveau départemental.
Quant au club de rugby, l'Oval Club Gévaudan (OCG), il possède une école de rugby, des équipes de cadets, juniors et séniors, mais aussi une équipe féminine de rugby à 7.
Saugues a aussi un club de Handball (HBC Saugues) créé en 1989[31]. Le club possède deux équipes seniors, une féminine et une masculine, ainsi que des équipes jeunes allant du baby-hand à -18.
Structures sportives
[modifier | modifier le code]Un nouveau gymnase, construit depuis 2009, propose plusieurs possibilités de sport à pratiquer puisque de nombreux clubs ont vu le jour : handball, badminton, judo, musculation, etc.
On trouve également des terrains sportifs pour le football et le rugby ainsi que pour l'athlétisme.
Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]Saugues est dotée d'un collège public et d'un collège privé (école de La Présentation). Ces deux établissements disposent de plusieurs clubs : théâtre, poésie, associations sportives, etc.
Un lycée forestier également centre de Formation Professionnelle Forestière y est établi[32].
Secours
[modifier | modifier le code]Saugues est pourvu d'un centre de secours dont le chef du centre est le lieutenant Olivier Pignol, succédant au capitaine Jean-Claude Combeuil en [33].
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus
[modifier | modifier le code]En 2018, la commune compte 808 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 1 630 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 820 €[I 12] (20 800 € dans le département[I 13]).
Emploi
[modifier | modifier le code]Division | 2008 | 2013 | 2018 |
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Commune[I 14] | 3,5 % | 5,7 % | 6,2 % |
Département[I 15] | 6,3 % | 7,7 % | 7,7 % |
France entière[I 16] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 942 personnes, parmi lesquelles on compte 77,9 % d'actifs (71,8 % ayant un emploi et 6,2 % de chômeurs) et 22,1 % d'inactifs[Note 8],[I 14]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 17]. Elle compte 959 emplois en 2018, contre 919 en 2013 et 912 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 688, soit un indicateur de concentration d'emploi de 139,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,3 %[I 18].
Sur ces 688 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 505 travaillent dans la commune, soit 73 % des habitants[I 19]. Pour se rendre au travail, 74,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,3 % les transports en commun, 13,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 20].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Saugues fut renommée pour ses sabotiers[34], dont l'activité remonte à près de 300 ans[35]. Une chanson en occitan mentionne cet artisanat[34],[36].
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Essentiellement du XVIe siècle, c’est un édifice gothique marqué par des modifications au XIXe siècle. Il est surmonté d'un clocher octogonal sur porche.
La collégiale abrite un prestigieux mobilier, son trésor comprend une Vierge en majesté du XIIe siècle, une pietà du XVe siècle, trois croix processionnelles Renaissance richement ciselées, dues aux orfèvres du Puy.
On y voit encore la châsse de saint Bénilde (1805 - 1862, canonisé en 1967), membre des Frères des Écoles chrétiennes.
Riche en vieilles maisons, Saugues, dont la spécialité était le tournage des "esclops" (les sabots de bois), est dominée par la tour dite des Anglais, un donjon carré du XIIIe siècle.
La tour devrait son nom au siège subi en 1362 pour en déloger des routiers partisans des Anglais (un chevalier anglais, mort en 1380, repose dans une tombe gothique du cimetière). Elle est ornée des fresques d'un artiste de Saugues, Lucien Gires. Elle abrite aujourd'hui des expositions estivales.
Une étude d'histoire architecturale, avec analyse archéologique du bâti, a été publiée par Christian Corvisier[39].
- La tombe présumée du chevalier anglais Mac Haren, tué au siège de Châteauneuf-de-Randon en 1380, située dans le cimetière et classée monument historique en 1910.
- La chapelle des Pénitents
Elle est le siège d'une confrérie fondée en 1652, semblable à celle du Puy. Le Jeudi Saint, les membres de cette confrérie parcourent la ville en procession, dans un geste de foi et de pénitence, en cagoule blanche et munis d’une lanterne, excepté ceux qui, en rouge et pieds nus, portent croix et "colonne aux outrages".
- Le musée de la Bête du Gévaudan
Il retrace l'histoire de la Bête du Gévaudan qui ravagea entre 1764 et 1767 la région de Saugues et ses alentours. À travers 24 scènes, il reconstitue l'atmosphère de l'époque, pendant laquelle la terreur et l'horreur régnaient dans les anciennes provinces du Gévaudan et d'Auvergne.
- Le diorama Saint Bénilde
Composé en 1962 par l'artiste Lucien Gires[34], il est installé dans la maison où se trouvait l'école dirigée par le frère Bénilde[40], rue du Prieuré. Les treize scènes, son et lumière, présentent la vie du frère Bénilde et Saugues au XIXe siècle.
Il est ouvert au public tous les jours pendant les mois de juillet et août ; sur rendez-vous le reste de l'année.
Le village de Montchauvet date du Xe au XIVe-XVe siècle. La famille De Montchauvet en est issue : elle est connue par Guillaume de Montchauvet qui fut bailli de Saugues pour le seigneur de Mercœur au XIVe siècle. Le village médiéval déserté de Montchauvet a été redécouvert en 1965 et sondé de 1965 à 1994. Les collections et le centre de documentation présentant les objets de la vie quotidienne du village médiéval occupent la Maison du Docteur Jean-Claude Simon. Le site archéologique se visite sur demande.
- Le château d'Ombret[42], inscrit MH[43].
- Croix de l'Anglais, inscrite MH en 1930[44].
- Le mont Mouchet et les combats près de Saugues
Le pays de Saugues a été le théâtre de la Résistance intérieure française en Margeride pendant la Seconde Guerre mondiale. Un musée de la Résistance se visite au mont Mouchet.
Le , trois colonnes allemandes, soit 8 000 hommes environ, convergent vers le mont Mouchet avec des blindés, Monistrol d'Allier et Saugues. Elles tentent, sans y parvenir, de prendre au piège les maquisards des réduits du mont Mouchet et de Saugues. Pendant toute la journée du ont lieu de violents combats. Au village de la Vachellerie (proche de Saugues), une centaine de véhicules est arrêtée par la section des gendarmes, des sections des 33e et 34e compagnies, renforcées par des éléments de la 12e compagnie. La bataille fait rage toute la journée, et il faut attendre le soir une contre-attaque de deux sections de la 31e compagnie, qui prend l'ennemi de flanc pour le rejeter sur la rive droite de l'Allier. Plusieurs véhicules ennemis sont détruits, dont un blindé.
L'attaque allemande reprend, le vers 9 heures, sur les mêmes axes que la veille. C'est une grosse division qui s'élance, avec des chars, de l'artillerie, de l'aviation. Les combats sont acharnés. L'artillerie écrase les compagnies engagées, et, en fin de soirée, la maison forestière, P.C. de l'état-major. Une escadrille de bombardiers légers survole et mitraille en permanence les positions des F.F.I. et lâche même des bombes sur la sortie est de la petite ville de Saugues, détruisant plusieurs maisons. Partout, à Clavières, à Pinols, à Saugues, les maquisards se battent avec courage, mais ne réussissent pas à empêcher la pénétration des blindés ennemis. Les munitions s'épuisent, et les unités de réserve apportent le ravitaillement nécessaire. Les compagnies ont l'ordre de tenir jusqu'à la nuit. Celles du mont Mouchet se replient en direction du « réduit de la Truyère ». Celles de Saugues, 31e et 32e compagnies, se replient vers les forêts de la région de Berbezit (La Chaise-Dieu), et vers la région de la forêt de Mercoire (Haute-Lozère) pour les 33e, 34e, 35e compagnies et la compagnie de passage.
À la suite de ces évènements, le Dr Gerbier, maire de Saugues, et le curé ont dû négocier avec les troupes allemandes pour empêcher des représailles. Un monument à la Vachellerie et la statue de la Vierge rappellent cette période.
- Bergougnoux
Petit village typique de la région par son architecture et l'atmosphère qui y règne.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Famille de Langlade, famille de la noblesse française issue de la ville de Saugues.
- Saint Noël Chabanel (1613-1649), missionnaire jésuite assassiné au Canada, né à Saugues.
- Joachim Barrande (1799-1883), géologue et paléontologue, né à Saugues.
- Saint Bénilde (1805-1862), enseignant à Saugues de 1841 à sa mort.
- Abbé François Fabre (1854-1932), prêtre et historien, né et décédé à Saugues.
- Robert Sabatier (1923-2012), écrivain né à Paris. Saugues est le village décrit dans Les Noisettes sauvages.
- Joël Vernet (1954-), écrivain, dont la famille est originaire de Saugues, auteur d'une œuvre poétique importante.Prix Heredia 2021 de l'Académie française.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Le blasonnement de Saugues est : D'azur, à la lettre capitale S d’argent, cernée de deux rameaux montant d’une même branche de sinople, surmontée d’un soleil d’or. Origine moderne |
Le blasonnement de Saugues sous l'Ancien Régime devait être celui de Mercœur : de gueules à trois fasces de vair. |
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Labretoigne, « Notes historiques sur la ville de Saugues et sur son chapitre, par M. Labretoigne, recev. de l'enregistrement », Annales de la Société d'agriculture, sciences, arts et commerce du Puy, (lire en ligne)
- Jules de Vinols de Montfleury, « Prise du château de Servières en Gévaudan en 1583 », Annales de la Société d'agriculture, sciences, arts et commerce du Puy, (lire en ligne)
- Adrien Lascombe, Soumission de la ville de Saugues à Henri IV (Wikisource) in Mémoires et procès-verbaux de la Société des amis des sciences, de l’industrie et des arts de la Haute-Loire, Tome 1, 1878, pp. 246-248.
- Documents relatifs à l'histoire du Gévaudan, vol. 1, Ferdinand André, (lire en ligne)
- abbé François Fabre, « le château d'Ombret près Saugues (Haute-Loire) », Annales de la Société d'agriculture, sciences, arts et commerce du Puy, (lire en ligne)
- Roger Combe, La Tour des Anglais : le château et les fortifications de Saugues en Gévaudan, Brioude, Watel,
- Bernard Lonjon, Louis Amargier et Robert Sabatier, une amitié saugaine, Le Puy-en-Velay, [Note 9]
- Bernard Lonjon, Dictionnaire impertinent du pays de Saugues en Gévaudan, Éditions du Roure, , 287 p. (ISBN 9782919762460)
- Jean Roux, « Morphologie verbale dans le parler occitan de Saugues », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, [Note 10]
- Louis Simonnet, docteur en archéologie, « Les puits funéraires gallo-romains en Velay et à Saugues (1re partie) », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, (lire en ligne)
- Louis Simonnet, « Les puits funéraires gallo-romains en Velay et à Saugues (Gévaudan - 2e partie) », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, (lire en ligne)
- Jean Duplessy, « Trésor découvert dans le canton de Saugues, monnaies d’or du XVIe siècle et du XVIIe siècle », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, (lire en ligne)
- Didier Catarina, « Une exception judiciaire en Languedoc : les prévôtés de Saugues et du Malzieu à la fin du XVIIIe siècle », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay,
- René Ponot, « La société Sauguaine dans la seconde moitié du XVIIIe siècle », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, (lire en ligne)
- Camille Fabre, « Jérôme Labretoigne, marchand à Saugues dans la première moitié du XIXe siècle », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay,
- Jean Barthomeuf, « Deux vierges romanes au canton de Saugues (Haute-Loire) : Notre-Dame d’Estours et de Notre-Dame de Saugues », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, (lire en ligne)
- Serge Lafont et René Commère, « Saugues, l’évolution d’un bourg en moyenne montagne », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, (lire en ligne)
- Pascal Ramadier, « Lettres et discours de Saugains (1779-1800) », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, (lire en ligne)
- Pierre Cubizolles, « Un troubadour saugain : Donna Castellosa (XIIIe siècle) », Almanach de Brioude, Brioude,
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- L'histoire connaît trois homonymes de ce nom, dont un évêque du Puy.
- Réfugié en France après sa défaite à la bataille de Najera, accompagné par de nombreux partisans, il fut utilisé comme mercenaire par les États du Languedoc contre dix mille florins par mois.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- ... qui eut lieu du jeudi 8 au samedi 10 août.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Correspondance familière entre Louis Amargier et Robert Sabatier, tous deux poètes originaires de Saugues mais émigrés à Paris.
- Dans le prolongement du travail sur le parler occitan de Saugues, étudié par le linguiste Pierre Nauton (1912-1970), avec la mise en évidence de la limite linguistique que représente la Margeride.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de Saugues ».
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Saugues » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saugues - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saugues - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saugues (43234) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Haute-Loire (43) », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saugues » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saugues » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saugues » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- (oc + fr) Lucien Gires, Escotatz brave monde ! : chansons et récits de Saugues en occitan, Saugues, Eront de Saug, .
- Stephan Georg, « Distance entre Saugues et Le Puy-en-Velay », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Saugues et Brioude », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Saugues et Langeac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Saugues », sur villorama.com (consulté le ).
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- « Station Météo-France « Saugues-Sa » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Jean Roux L'auvergnat de poche éditions Assimil, collection « Assimil de poche », Chennevières-sur-Marne 2002.
- « Le Gévaudan », sur festivalengevaudan.com ; site officiel du Festival celte en Gévaudan, : « La langue régionale était l’Occitan, qui malheureusement se perd de génération en génération. ».
- « Le bourg se visite en français et en occitan », La Montagne, Clermont-Ferrand, Groupe Centre France, (ISSN 0767-4007, lire en ligne).
- Livre "Les grandes Compagnies en Velay - 1358-1392", de Jacques Monicat, année 1928, pages 21 et 22.
- Cahiers de la Haute-Loire, revue d'études locales, octobre 2015, page 4.
- Extrait du site de Mr Roger Combe
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- « Découpage électoral de la Haute-Loire (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
- « Liste des maires » [PDF], Préfecture de la Haute-Loire, (consulté le ).
- « Sur les chemins du Gévaudan | - site officiel de la ville de Saugues », sur saugues.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Festival celte en Gévaudan > Les éditions précédentes (2007–2018).
- Festival celte en Gévaudan> Les artistes 2019.
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- « Critérium du Dauphiné 2021 : de Brioude à Saugues, "une deuxième étape propice aux attaques" », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le ).
- Centre France, « L’aventure du club de hand a commencé en 1989 », sur L’Éveil, (consulté le ).
- « Lycée forestier et centre de formation professionnelle Forestière de Saugues », sur Centre de formation forestière de Saugues - CFPF | Lycée forestier d'Auvergne (consulté le ).
- Centre France, « Les secours à la personne sont en hausse », sur La Montagne, (consulté le ).
- Rémy Chastel, La Haute Lozère : jadis et naguère, Montpellier, Les Éditions de la Source, (1re éd. 1976), 207 p. (ISBN 978-2-86421-015-3, BNF 34584116), p. 202-203
- « Patrimoine : rencontre avec l’un des derniers sabotiers de France », sur France Info, (consulté le ).
- « Li esclops / Èron de Saugues », sur Musique traditionnelle du comté de Nice (consulté le ).
- « La collégiale Saint-Médard », notice no PA00092891, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « La Tour dite "des Anglais" », notice no PA00092890, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Les Cahiers de la Haute-Loire 2008
- Le frère Bénilde.
- « Le village médiéval déserté de Montchauvet », notice no PA00092932, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- abbé François Fabre, « le château d'Ombret près Saugues (Haute-Loire) », Annales de la Société d'agriculture, sciences, arts et commerce du Puy, (lire en ligne)
- « Château d'Ombret », notice no PA00092888, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00092889, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :