Description
FERMOIR DE BRACELET A BOUCLE GLISSANTE
Domaine technique
[0001] La présente invention concerne un fermoir à boucle glissante destiné à équiper un bracelet de type fermé utilisable aussi bien en horlogerie qu'en bijouterie mais aussi, plus généralement, en tant que tout type de collier destiné à être placé autour d'un corps, de manière amovible.
Etat de la technique
[0002] Les bracelets sont soit de type ouvert, lorsque leurs deux brins peuvent être complètement séparés, soit de type fermé, lorsque les brins restent solidaires et sont reliés l'un à l'autre par une boucle permettant d'augmenter leur diamètre afin de pouvoir y passer la main.
[0003] Les bracelets de ce deuxième type, auxquels l'invention s'applique, utilisent le plus souvent une boucle, dite déployante, qui comporte généralement un fermoir à deux lames articulées en papillon. En position fermée, les lames sont maintenues repliées l'une sur l'autre. L'actionnement du fermoir autorise leur déploiement et donc l'élargissement du bracelet.
[0004] Certaines réalisations de bracelets de type fermé, moins fréquentes, utilisent une boucle, dite glissante, comme proposé dans le document
GB 680 368. La boucle comporte alors une lame flexible montée fixe dans l'un des deux brins par sa première extrémité, et coulissante dans l'autre brin par sa deuxième extrémité. Une telle structure, quelque peu rudimentaire, évite, certes, la complication d'une boucle déployante, mais elle ne garantit pas que les deux brins resteront réunis en cas d'importante sollicitation du bracelet dont une ouverture intempestive est donc possible.
[0005] Le document GB1 261 027 propose un bracelet à boucle glissante dont la lame flexible ne coulisse également que dans un brin du bracelet par l'une de ses extrémités. Toutefois, ce dispositif est exempt de l'inconvénient susmentionné du fait que cette extrémité est munie de
deux doigts formant un Y, ces doigts empêchant que la lame sorte totalement du brin dans lequel elle est logée.
[0006] Cependant, la lame ne coulissant que dans un brin, il est difficilement envisageable que les conditions de glissement à l'intérieur du brin puissent se faire dans de bonnes conditions sur une longueur importante, d'autant que la flexion que subit la lame entraîne des frottements importants entre elle et le bracelet. De plus, le bracelet étant nécessairement creux et rigide pour permettre le coulissement de la lame, il est peu confortable pour le porteur. De fait, un tel dispositif ne peut s'adapter à des bracelets souples, en cuir, en caoutchouc ou même métallique à maillons articulés.
[0007] La présente invention a donc pour but de proposer une version améliorée d'un fermoir de bracelet à boucle glissante, exempt des inconvénients susmentionnés et s'adaptant à tout type de bracelet. Divulgation de l'invention
[0008] De façon plus précise, l'invention concerne un fermoir de bracelet d'axe longitudinal Y-Y, comportant :
- deux éléments de fermeture respectivement destinés à être disposés aux deux extrémités du bracelet qui doivent être réunies, et dotés de moyens pour leur accouplement ; et
- une lame reliant les éléments et montée mobile en référence à chacun d'eux,
- des organes pour limiter la course de la lame en position ouverte, en référence aux éléments de fermeture, associant une extrémité de la lame avec l'un des éléments de fermeture.
[0009] Selon l'invention, le fermoir comporte, en outre, un organe pour limiter la course de la lame en en position fermée, en référence aux éléments de fermeture, disposé sur ladite lame, au niveau de sa portion centrale en référence à l'axe longitudinal, dans la course des éléments de fermeture.
[0010] Selon un premier mode de réalisation de l'invention, le fermoir est caractérisé en ce que la lame est montée coulissante dans chacun des deux éléments, les éléments étant aménagés pour la recevoir.
[0011] En variante, la lame est réalisée en deux parties conformées de manière à s'emboîter télescopiquement l'une dans l'autre, chacune étant solidaire de l'un des éléments de fermeture mais capable de coulisser dans l'autre.
[0012] Dans un autre mode de réalisation, la lame est munie d'une première coulisse. Les éléments de fermeture comportent chacun un patin coopérant avec cette première coulisse pour permettre le déplacement relatif des éléments et de la lame.
[0013] Dans une autre variante particulièrement avantageuse, la lame est munie d'une première coulisse, le fermoir comporte un premier et un deuxième coulisseaux se déplaçant dans cette première coulisse de part et d'autre de l'organe pour limiter la course de la lame en position fermée. Les premier et deuxième coulisseaux forment chacun une deuxième coulisse. Les éléments de fermeture comportent chacun un patin coopérant respectivement avec la deuxième coulisse des premier et deuxième coulisseaux, pour permettre le déplacement relatif des éléments et de la lame.
[0014] L'invention concerne aussi un bracelet souple ou à maillons articulés doté d'un fermoir tel que défini ci-dessus.
Brève description des dessins
[0015] D'autres caractéristiques ressortiront de la description qui va suivre, faite en regard du dessin annexé dans lequel :
- la figure 1 est une vue en perspective d'un bracelet équipé du fermoir selon l'invention, en position ouverte;
- la figure 2 est une vue de dessus en coupe selon AA du fermoir en position fermée ; - la figure 3a est une vue agrandie en plan de son mécanisme de commande, alors que la figure 3b le représente vu de dessus ;
- les figures 4, 5, et 6, illustrent divers modes de réalisation du fermoir;
- les figures 7 à 10 présentent plusieurs vues d'un mode de réalisation particulièrement avantageux de l'invention.
Mode(s) de réalisation de l'invention [0016] Un bracelet possédant un fermoir à boucle glissante selon l'invention, en position ouverte, est représenté sur la figure 1 en montrant seulement qu'il comporte deux brins 10 et 12. Il est entendu que, pour une application horlogère, il s'agit effectivement de deux brins distincts dont les extrémités respectives 14 et 16 sont adaptées pour se connecter à une boîte de montre par tout moyen connu de l'homme de métier. En revanche, pour une application à la bijouterie, le bracelet peut comporter soit un seul brin, soit deux brins réunis par une articulation centrale. Le bracelet représenté est à maillons, mais il peut être monobloc, notamment en matière synthétique. [0017] L'invention porte essentiellement sur le fermoir qui permet d'accoupler les extrémités du bracelet opposées aux extrémités 14 et 16.
[0018] Les figures 1 et 2 montrent que les deux brins 10 et 12 sont fixés, par leurs extrémités respectives, à deux éléments 18 et 20 qui constituent le fermoir proprement dit du bracelet et ont la même forme extérieure, généralement parallélépipédique. Le matériau utilisé est au choix du constructeur parmi tous les matériaux connus dans le domaine, tels que le titane, l'acier, le platine, la céramique ou une matière synthétique.
[0019] Chacun des éléments 18 et 20 comporte une partie avant destinée à rejoindre la partie avant de l'autre, et une partie arrière à laquelle est attachée l'extrémité d'un brin du bracelet.
[0020] L'élément 18 constitue la moitié active du fermoir. Sa partie avant 18a possède un mince canal rectangulaire 22 dans lequel peut se mouvoir librement une lame 24, flexible ou rigide, avantageusement réalisée en acier, carbone, kevlar, plastique, or ou platine et décrite plus loin en détail. La partie arrière 18b constitue un logement dans lequel une
extrémité du bracelet peut être fixée par vis, par barrette ou par tout autre moyen à disposition de l'homme de métier.
[0021] L'élément 20 constitue la moitié passive du fermoir. Sa partie avant 20a possède un mince canal 26, identique au canal 22, dans lequel peut également se mouvoir librement la lame 24. La partie arrière 20b constitue un logement dans lequel l'autre extrémité du bracelet peut être fixée de la même manière que mentionnée ci-dessus.
[0022] La lame 24 pénètre ensuite, par ses extrémités, dans les deux brins 10 et 12 du bracelet qui doivent donc être aménagés pour la recevoir et la laisser coulisser librement.
[0023] Pour permettre l'accouplement des deux éléments du fermoir, l'élément actif 18 reçoit, dans sa partie avant 18a, deux poussoirs 28 alignés face à face selon un axe transversal XX perpendiculaire à l'axe longitudinal YY du bracelet et logés dans des ouvertures ménagées dans les faces latérales du corps 18. Un joint torique 30 sert à éviter l'accumulation de salissures dans l'élément 18.
[0024] Comme le montre aussi la figure 3, les poussoirs 28 servent à actionner chacun une griffe 32 formée d'un corps semi-tubulaire 34 capable de se déplacer selon l'axe XX dans un logement cylindrique 36 d'axe parallèle à YY. Le poussoir 28 agit sur le milieu de la face externe du corps 34.
Celui-ci sert de berceau à une lamelle ressort circulaire 38 ouverte du côté opposé au poussoir et se prolonge, hors du logement 36, par un crochet 40 sortant de la face avant de l'élément 18.
[0025] De son côté, l'élément passif 20 du fermoir possède, dans sa face avant, deux logements 42 conformés et dimensionnés pour recevoir les crochets 40 de l'élément actif 18.
[0026] Afin de faciliter l'accouplement des deux moitiés du fermoir, l'élément 18 possède, sur sa face avant, deux goupilles de guidage 44 prenant place dans des logements ménagés dans le face avant de l'élément 20. [0027] Ainsi, pour accoupler les deux moitiés du fermoir, il suffit de les amener face à face, en s'aidant des goupilles de guidage 44. L'actionnement
simultané des deux poussoirs 28 permet alors de comprimer les lames ressorts 38 contre la paroi des logements 36 et de déplacer ainsi les griffes 32 vers l'intérieur, de manière à laisser leurs crochets 40 pénétrer dans les logements 42. Le relâchement des poussoirs 28 fait revenir les ressorts 38 à leur position de repos en déplaçant les griffes 32 vers l'extérieur, de sorte que les crochets 40 s'arriment à l'élément 20 dans les logements 42. Le bracelet est ainsi fermé et verrouillé.
[0028] A l'inverse, pour ouvrir le bracelet, il suffit d'enfoncer à nouveau les deux poussoirs 28 qui, en comprimant les ressorts 38, permettent de dégager les crochets 40 de leurs logements 42. Les deux moitiés du fermoir peuvent alors être séparées.
[0029] On se référera maintenant à la figure 4 qui représente une première forme de réalisation possible du fermoir selon l'invention, les brins du bracelet n'étant pas montrés. Sur cette figure, comme pour les figures suivantes, on retrouvera les éléments déjà décrits, affectés des mêmes numéros de référence.
[0030] La lame 24, qui est maintenant montrée sur toute sa longueur, est plate et se termine, à ses deux extrémités, par une portion recourbée 46 qui vient en butée contre l'entrée du canal 22 ou 26 respectivement de l'élément 18 ou 20, et ne peut y pénétrer, limitant ainsi la course des deux moitiés du fermoir (c'est-à-dire l'ouverture du bracelet) et évitant que celles-ci se désolidarisent de la lame. Celle-ci possède, en son milieu, un rivet 48 (aussi visible sur les figures 1 et 2) qui, comme les portions d'extrémité recourbées 46, ne peut pénétrer dans les canaux 22 et 26, assurant ainsi la même course à chaque moitié du fermoir.
[0031] Les portions recourbées 46 et le rivet 48 ne sont que des exemples de moyens pour limiter la course des deux moitiés du fermoir par rapport à la lame 24. Tout autre système ayant le même effet est, bien entendu, utilisable dans le cadre de l'invention. [0032] La lame 24 montrée sur les figures précédemment décrites est plate, mais elle pourrait aussi, comme le montre la figure 5, être profilée, en longueur et en largeur, de toute manière qui la rendrait plus ou moins
rigide et/ou plus ou moins allégée, notamment au moyen de découpes 50 et de nervures latérales 52.
[0033] Enfin, dans le fermoir de la figure 6, la lame 24 est réalisée en deux parties 24a et 24b conformées de manière à s'emboîter télescopiquement l'une dans l'autre. Dans ce cas, la demi-lame 24a est rendue solidaire de l'élément 18 mais peut coulisser dans l'élément 20 pour occuper, en fin de course, lorsque le bracelet est complètement fermé, la position représentée en pointillés. De manière symétrique, la demi-lame 24b est rendue solidaire de l'élément 20 mais peut coulisser dans l'élément 18 pour occuper, en fin de course, la position représentée en pointillés.
[0034] Un mode de réalisation présenté aux figures 7 à 10 reprend le principe d'une lame formée d'éléments télescopiques. Ce fermoir à boucle glissante présente, non seulement, les avantages des modes de réalisation décrits ci-dessus mais permet, en outre, de manière très avantageuse, de s'adapter à tout type de bracelets souples, en cuir, en caoutchouc ou même métallique à maillons articulés. En effet, comme on le comprendra mieux ci-après, il n'est pas nécessaire que le bracelet soit aménagé particulièrement pour recevoir la lame flexible. [0035] Ainsi, de manière plus détaillée, la lame du fermoir selon ce mode de réalisation particulier présente la forme d'une plaque centrale 60 dont les bords longitudinaux, c'est-à-dire parallèles à l'axe Y-Y, forment une première coulisse 62.
[0036] Dans cette version également, le dispositif est muni d'organes pour limiter la course de la lame, permettant de définir, soit la position fermée, soit la position ouverte du fermoir. Un premier rivet 64 pour limiter la course de la lame en position fermée est disposé dans la portion centrale de la plaque 62, avantageusement en son milieu en référence à la longueur de celle-ci. Un deuxième rivet 65 pour limiter la course de la lame en position ouverte, est disposé à une première extrémité de la plaque. Ce rivet est visible sur les figures 8 à 10.
[0037] Un premier coulisseau 66 est formé d'un élément profilé semblable à la lame 24 telle que décrite ci-dessus à propos du mode de réalisation de la figure 5. Ce coulisseau 66 présente la forme d'un cadre dont les bords longitudinaux 66a sont adaptés et dimensionnés pour coulisser sans jeu dans la première coulisse 62.
[0038] La hauteur du premier rivet 64 est ajustée de manière à ce qu'il coopère avec la paroi externe du bord transversal 66b du cadre, située du côté du rivet 64. Cette paroi est munie d'un logement 68de forme semi- circulaire, capable de recevoir la moitié environ du rivet 64. [0039] Le rivet 65 est situé à l'intérieur du cadre 66. En pratique, le rivet est serti après que le cadre ait été positionné correctement. Sa hauteur est également ajustée de manière à ce qu'il coopère avec la paroi interne du bord transversal 66b du cadre 66.
[0040] En outre, les bords longitudinaux 66a du cadre sont dimensionnés pour former une deuxième coulisse.
[0041] Enfin, comme ci-dessus, le fermoir comprend un premier élément 18 et un deuxième élément 20 constituant le fermoir proprement dit. L'élément 18 est de forme globale parallélépipédique et comporte des poussoirs 28 permettant d'actionner des crochets de verrouillage 40. De plus, à sa base, l'élément 18 est doté d'un patin 70, mieux visible sur les figures 9 et 10, dimensionné et conformé pour coulisser sans jeu dans la deuxième coulisse. Le patin 70 est doté, sous lui, d'une goupille 72, visible sur la figure 10, dimensionnée pour coopérer avec la paroi interne du côté transversal 66b du cadre, sans gêner le coulissement de patin.
[0042] La hauteur du rivet 64 est ajustée de manière à ce qu'il coopère également avec l'élément 18 pour limiter sa course dans la position fermée. Ainsi, le patin 70 présente un logement situé du côté du rivet 64, dans lequel ce dernier prend place et vient buter, lorsque le fermoir est en position fermée.
[0043] Les goupilles 65 et 72 étant toutes deux destinées à coopérer avec la paroi 66b, elles sont donc situées dans un même plan X-Y. Toutefois, elles sont décalées selon l'axe transversal X-X pour qu'elles ne puissent se heurter lors de mouvements relatifs du coulisseau 66 et de l'élément 18.
[0044] Symétriquement par rapport au milieu de la plaque 60 et au rivet 64, le fermoir comporte un autre coulisseau 80 semblable à celui décrit ci- dessus et portant la référence 66. L'élément 20 possédant des logements 42 pour recevoir les crochets 40 de l'élément 18, coulisse dans ce coulisseau 80 grâce à un patin 82 dont il est doté, semblable au patin 70. Le rivet 64 sert également de limitateur de course en position fermée et est susceptible de prendre place dans un logement dont est muni la paroi externe du bord transversal 66b du cadre formant le coulisseau 80. [0045] Les éléments disposés symétriquement sont également munis d'organes pour limiter la course de la lame, semblables à ceux référencés ci-dessus.
[0046] Ainsi, en position fermée, les éléments 18 et 20 sont appuyés sur le rivet 64 et sont au contact l'un de l'autre, les crochets 40 coopérant avec les logements 42. Les parois externes des bords transversaux des coulisseaux 66 et 80 sont aussi en appui sur le rivet 64, la goupille 72 des patins 70 et 82 des éléments 18 et 20 s'appuyant sur les parois internes des bords transversaux des coulisseaux 66 et 80 .
[0047] En position ouverte, les coulisseaux 66 et 80 sont appuyés par la paroi interne de leur bord transversal 66b et 80b sur la goupille 65. Les éléments 18 et 20 sont, eux, appuyés par la goupille 72 de leur patin sur les parois internes des bords transversaux respectivement opposés aux bords 66 et 80b.
[0048] Ainsi qu'illustré sur la figure 7, le fermoir qui vient d'être décrit peut recevoir un bracelet souple, en cuir ou en caoutchouc, par exemple. Un premier brin 10 du bracelet est fixé, par une première de ses extrémités, à l'élément 18 au moyen de vis 84 ou par une barrette.
[0049] L'élément 20 est muni, pour recevoir et fixer le deuxième brin du bracelet, d'une boucle 86 définissant un cadre et montée pivotante sur l'élément 20 par deux vis 88. La boucle est dimensionnée pour laisser passer le bracelet à plat à l'intérieur du cadre. [0050] Ce cadre est doté d'un clou 89 destiné à se loger dans l'un des trous dont est normalement muni le bracelet, afin de permettre, de manière tout à fait classique, l'ajustement de sa longueur. La boucle 86 est agencée de manière à ce que, une fois que le clou 89 est positionné dans le trou adéquat du bracelet, une traction sur ce bracelet ne fasse pas pivoter la boucle.
[0051] La figure 9 représente le fermoir selon ce mode de réalisation adapté à un bracelet métallique à maillons articulés, dont les extrémités sont directement montées, de manière classique, sur les éléments 18 et 20. L'ensemble des éléments télescopiques du fermoir prenant place sous le bracelet, il n'est donc pas nécessaire que celui-ci soit particulièrement aménagé pour recevoir une partie glissante du fermoir.
[0052] Dans une variante simplifiée, l'homme du métier pourra mettre en œuvre un fermoir ne comportant, pour chacun des éléments 18 et 20, qu'un élément coulissant, c'est-à-dire que les coulisseaux 66 et 80 peuvent être supprimés. Dans ce cas, les patins 70 et 82 coulissent directement dans la coulisse 62 de la plaque 60. Celle-ci peut se terminer, à ses extrémités, par des rebords formant butées et limitant la course des éléments 18 et 20 en position ouverte.
[0053] Ainsi est proposé un fermoir de bracelet à boucle glissante qui ne souffre pas de la complexité des fermoirs à boucle déployante. Le fermoir selon l'invention est, à la fois, de construction simple et doté d'une boucle totalement invisible.
[0054] Les rivets 64 ou 48 servent de limitateurs de course en position fermée et permettent de répartir d'un côté et de l'autre par rapport aux éléments 18 et 20, la longueur des éléments coulissants. Il est donc possible que ces rivets ne soient pas exactement au centre du fermoir, si, toutefois, la répartition des éléments coulissants est satisfaisante en position fermée.