« Complément nutritionnel liquide et procédé de préparation de ce complément »
DOMAINE DE L'INVENTION
La présente invention a trait au domaine des compléments nutritionnels utiles en gériatrie, ophtalmologie et qui sont notamment aptes à lutter contre le vieillissement oculaire et la dégénérescence rétinienne.
ART ANTERIEUR
Depuis plusieurs années, l'absence de traitement contre la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l'âge), une maladie fréquente mais ignorée du grand public est un problème quotidien des consultations ophtalmologiques. Un rapport de l'ONU estime à 20-25 millions les individus présentant une DMLA. L'OMS estime à 8 millions la population de malvoyants dans le monde. Le nombre de personnes âgées de plus de 60 ans devrait passer de 606 millions en 2000 à 2 milliards en 2050. On s'attend à ce que la population au-dessus de 80 ans passe de 69 millions en 2000 à 379 millions en 2050. Les personnes âgées de plus de 60 ans représentent environ 20% de la population dans la plupart des régions développées du globe et représenterons environ 33% en 2050. Au Royaume Uni on estime qu'il y aura environ 16 millions de personnes au-dessus de 60 ans en 2040. Dans une étude récente, Fletcher et al. estiment entre
182000 et 300000 les personnes aveugles ou partiellement voyantes suite à une DMLA. La DMLA est à l'heure actuelle la principale cause de cécité dans le monde occidental.
Entre 20 et 25 millions de person nes dans le monde en sont affectées. U n chiffre qui devrait tripler dans les prochaines 30-40 an nées. Dans le même temps, la recherche médicale oriente les scientifiques vers un rôle des aliments dans la protection contre cette maladie. L'âge moyen français évolue actuellement vers u n vieillissement de la population. Cette tendance amorcée depuis quelques an nées n'est pas corrigée par la natalité. Les indicateu rs démographiques mettent en évidence u ne proportion grandissante et exponentielle des sujets âgés de plus de 45 ans pou r les années à veni r. Cette tranche de la population a un pouvoi r d'achat supérieu r à la moyenne et une demande de soins médicaux accrue à mesure de l'avance de l'âge. Dans les pays développés, la première cause de cécité du sujet âgé de plus de 50 ans est la dégénérescence maculai re liée à l'âge (DMLA) ; la cécité ne signifie pas une absence totale de vision mais une acuité visuelle inférieu re à 1 /20e. Il existe deux formes cli niques distinctes, la forme atrophique (sèche) et la forme néovasculai re (humide). U n dépistage précoce de la DMLA est difficile mais des marqueurs cliniques (éléments vus à la consultation médicale) appelés drusens sont souvent retrouvés ; ils correspondent à u ne accumulation de déchets sous rétiniens. La DMLA, en France, menace envi ron 2 millions de personne attei ntes de signes précu rseu rs précoces de maculopathie liée à l'âge associée aux drusen, les formes sévères concernant plus de 200 000 person nes (prévalence de la DMLA avérée). Il n'existe aucun traitement préventif pouvant stopper l'évolution de la maladie mais seulement des traitements cu ratifs de formes évoluées entraînant des séquelles.
Récemment, des études recherchant les facteurs de risques de cette maladie ont permis de retrouver notamment l'âge, les antécédents familiaux ou personnels mais aussi l'intervention de la cataracte et les iris clairs (yeux bleus). Plus l'âge est avancé et plus la fréquence de survenue de la maladie (incidence) augmente. Le nombre de personnes âgées et l'espérance de vie augmentent. La DMLA est donc une maladie particulièrement fréquente qui atteint la rétine au niveau de sa zone la plus fragile, la macula. Cette petite zone permet la lecture, la reconnaissance des visages et les détails fins de notre vision assurant 10/10ème. Le mécanisme causal est inconnu mais des phénomènes d'oxydation sont retrouvés dans les éléments favorisant la survenue de l'atteinte tissulaire. La maladie peut se présenter sous plusieurs formes cliniques dont certaines peuvent bénéficier de techniques laser ou chirurgicale mais le plus souvent, la maladie est au delà de toute ressource thérapeutique (forme atrophique ou néovasculaire évoluée). Les résultats de ces traitements consistent le plus souvent en une stabilisation de la maladie définitivement installée ; ils altèrent parfois irrémédiablement la capacité visuelle du patient. Les rétinopathies pigmentaires sont un ensemble de maladies dégénératives de la rétine aboutissant à la cécité. Il n'existe pas de traitement préventif ni curatif.
PROBLEMES RESOLUS DANS L'ART ANTERIEUR Les traitements du vieillissement oculaire et de la dégénérescence rétinienne proposés aujourd'hui comportent la micronutrition par les compléments alimentaires à visée oculaire. Il s'agit de développer des cocktails vitaminiques dont les
compositions ont été testées par des études scientifiques publiées dans des jou rnaux internationaux à comité de lectu re. Préventivement, des produits aidant les défenses naturelles enzymatiques de la rétine contre les toxiques ont été donnés aux patients dans le cadre d'études scientifiques statistiquement validées. Des cocktails de vitami nes, d'anti-oxydants et d'oligo- éléments sont fréquem ment prescrits notamment aux Etats-Unis. Ainsi les résultats de l'étude AREDS (Age-related Disease Study) incluant 3640 patients âgés de 55 à 80 ans et suivis pendant plus de 6 ans vien nent d'être publiés. Les résultats démontrent u ne moindre progression statistiquement significative de la maladie vers u ne forme sévère (atrophie ou néovascularisation) après prise de ces suppléments alimentai res : 28% de moi ns du risque d'aggravation de la maladie chez les person nes atteintes traitées, par rapport aux non traitées, 21 % de moins du risque de baisse visuelle chez les personnes traitées, par rapport aux non traitées. Les patients déjà attei nts d'u ne forme sévère su r u n œil ou de lésions prédisposantes étaient ceux bénéficiant du meilleu r effet protecteu r. La micronutrition est aujou rd'hui le seul traitement préventif ayant fait ses preuves dans la prise en charge de la DM LA. Après la démonstration d'un rôle protecteu r marqué d'u n taux sérique élevé de vitamine C ou de vitami ne E et d'une réduction du risque de DMLA chez les patients ayant une alimentation riche en vitamine A, u ne étude plus large a été proposée. Les résultats ont démontré l'efficacité d'u n cocktail vitaminique A,C,E et oligoéléments zinc et cuivre.
Une contre indication est imposée à l'égard des fumeurs pour qui la vitamine A à forte dose majore le risque de cancer des bronches. INTERET DES DIFFERENTS CONSTITUANTS DES COMPLEMENTS NUTRITIONNELS
Zinc : Dans l'étude AREDS plusieurs cocktails ont été testés et également le Zinc seul qui apporte une diminution du risque mais de 25% de moins du risque d'aggravation de la maladie chez les personnes atteintes traitées, par rapport aux non traitées, et 13% de moins du risque de baisse visuelle chez les personnes traitées, par rapport aux non traitées.
Cuivre : Contre les effets délétères du Zinc avec les troubles hématologiques induits. Luthéine / Zéaxanthine : Pigments rétiniens entrant dans la constitution physiologique des cellules de la rétine. Taux sanguin et tissulaire abaissés chez les sujets atteints de DMLA. Seul apport possible, alimentaire (non synthétisé par l'organisme)
Oméga 3 : Action rétinienne (constituant lipidique des membranes cellulaires et structure des photorécepteurs), action vasculaire, action film lacrymal. Il est également possible de démontrer une amélioration de la composante lipidique du film lacrymal utile dans la blépharite et l'œil sec. Aux Etats-Unis il vient d'être publiée une étude démontrant l'efficacité de l'utilisation des corps gras de ce type pour ces pathologies.
INCONVENIENTS DES COMPLEMENTS NUTRITIONNELS CONNUS
A la connaissance de l'inventeur, les compléments nutritionnels disponibles à ce jour se présentent sous des formes solides telles que gélules, comprimés ou apparentés. Il existe un problème de dose de vitamine par comprimé par rapport aux apports journaliers recommandés. En effet, les normes européennes sont différentes de celles des USA, plus strictes en Europe sur les compléments alimentaires. Le problème réside dans le fait que la galénique du produit doit laisser au consommateur la possibilité de n'absorber que 100% des apports journaliers recommandés (AJR) : c'est la législation sur le complément alimentaire et non celle du médicament. Le consommateur étant libre de consommer plus s'il le souhaite ou si son médecin le lui a prescrit. Le facteur le plus limitant pour la facilité de prise est la vitamine E dont la quantité à apporter par rapport à l'étude AREDS (référence) est la plus élevée par rapport aux AJR (28 à 40 fois selon la forme de vitamine E). En effet, les normes d'équivalence milligramme/unité internationale et les normes de fabrication pour la vitamine E ne sont pas les mêmes pour toutes les formes chimiques de vitamine E. Enfin, on peut diminuer la dose de vitamine E et (donc changer les proportions de l'étude) avec encore un grand nombre de capsules (6/jour) ou gélules (6/jour) pour « coller » à la législation mais avec une perte du respect de l'étude AREDS et d'effet lié à la vitamine E. Si on suit les recommandations de l'étude AREDS on a un volume important de matière notamment gros comprimés à ingérer avec risque de fausse route alimentaire chez des sujets à risque (personnes âgées), ce qui est l'inconvénient potentiellement dangereux des formes galéniques actuellement sur le marché.
Il existe donc le besoin d'un complément nutritionnel qui ne présente pas d'inconvénient pour le consommateur tout en procurant surtout des actifs et peu d'excipients. SOLUTION DE L'INVENTION
Ce besoin est satisfait par la présente invention qui procure un complément nutritionnel sous forme liquide. Aussi la présente invention a pour objet un complément nutritionnel liquide caractérisé en ce qu'il consiste en une composition comportant une association de Cu (cuivre) et de Zn
(zinc) sous forme de microcapsules lipodispersibles dans un mélange de Vitamine E et de Vitamine C. L'administration entérale envisagée pour ce complément nutritionnel regroupe les formes liquides telles que les compositions liquides consommées oralement (boissons, sirops) mais aussi par sonde gastrique (via des tubes : jejunostomie, gastrostomie, voie naso-duodénale). La solution de la présente invention, procurant pour la première fois notamment sous forme de liquide buvable ledit complément nutritionnel, permet de suivre les recommandations de l'étude AREDS tout en supprimant la gêne inévitablement occasionnée par une prise au quotidien par les patients d'un grand nombre de comprimés (10 par jour) ou capsules (ou gélules). Outre sa facilité de consommation il simplifie la vie des sujets âgés prenant déjà de nombreux cachets chaque jour car le complément nutritionnel se présente sous une forme galénique aisée à absorber, à manipuler et notamment d'un volume facile à avaler. La présente invention a également pour objet un procédé de préparation d'un complément nutritionnel liquide comprenant les étapes consistant à (i) préparer une association de Cu (cuivre) et de Zn (zinc) sous forme de microcapsules lipodispersibles et
(ii) disperser la préparation ai nsi obtenue dans un mélange de vitami ne E et vitamine C. La présente i nvention a enfi n pou r objet une utilisation de la composition conforme à l'invention dans la fabrication d'une préparation pou r u ne admi nistration entérale en gériatrie, ophtalmologie, notamment pou r le traitement de la DM LA, des réti nopathies et du vieillissement oculai re. La présente invention va mai ntenant être décrite de manière détaillée et à l'aide d'exemples de réalisation qui sont donnés à titre purement illustratif et non limitatif.
DESCRI PTION DETAI LLEE
Lors de ses recherches pou r mettre au poi nt de nouvelles formes galeniques, autres que solides, de complément nutritionnel à base de cuivre, zi nc, vitamine E et vitamine C, l'i nventeur a testé différentes formes liquides aqueuses, en sirop par exemple. Les i nconvénients de ces formes liquides aqueuses, empêchant défi nitivement leu r utilisation, proviennent des réactions d'oxydoréductions du cuivre qui dégradent les vitami nes, donnant par ailleu rs u n goût impropre à la consommation . EXEMPLES
Exemples de réalisation de compositions pou r les compléments nutritionnels de l'invention Exemple 1 : Forme huileuse buvable de la composition conforme à l'invention comprenant Cu + Zn microencapsules + Vit E + Vit C. Préparation des microcapsules d'oxyde de cuivre et d'oxyde de zinc :
Des particules de poudre d'oxyde de cuivre sont mises à fluidiser dans u n lit fluidisé. On adapte le mouvement des particules devant les buses d'un dispositif de pulvérisation par lesquelles est pulvérisée de la matière grasse d'encapsulation à l'état liquide dans le tu nnel de fluidisation. On refroidit à l'ai r l'ensemble pou r figer la matière grasse. La matière grasse consiste en des fractions d'huile de pal me dont le point de fusion est de 45 °C à 65 °C. Le microen robage est réalisé de sorte à déposer de 5 à 20%, de préférence 1 0 à 1 5%, de matière grasse autour des particules. Les microcapsules ont un diamètre moyen de l'ordre de 1 00 à 500 microns, de préférence 250 microns. Par ce procédé il peut se fai re que quelques particules d'oxyde ne soient pas complètement encpasulees au risque d'occasion ner u ne peroxydation du mélange huileux. Très souvent, ce sont les particules les plus petites, les "fines" qui constituent le matériel non ou non totalement en robé. De préférence celles-ci peuvent être éli minées par filtration , en choisissant un seuil de coupure au tamis de l'ordre de 1 00 microns. Ce mode de réalisation est particulièrement avantageux car il dimi nue grandement l'effet pro-oxydant du cuivre. U ne autre variante de cette tech nique, consiste à effectuer un deuxième passage granulation/en robage en tu nnel d'encapsulation pou r réaliser u n double enrobage. Lors de cette 2θmθ pulvérisation , la température de la matière grasse doit être inférieu re au point de fusion de la première matière grasse d'enrobage afi n de préserver l'i ntégrité des microcapsules. On prépare de manière identique des microcapsules d'oxyde de zinc. De telles microcapsules sont notamment disponibles auprès de la société POLARIS.
Le cuivre peut également être incorporé sous u ne forme différente de l'oxyde de cuivre et choisie dans le groupe constitué par carbonate, citrate, gluconate, sulfate de cuivre. De même, comme autres sou rces de zi nc que l'oxyde de zi nc, on peut utiliser acétate, chloru re, citrate, gluconate, lactate, carbonate et sulfate de zinc. Préparation des vitamines : La vitami ne C est rendue liposoluble. La Vit C estérifie un acide gras à relativement longue chaîne tel que l'acide pal mitique : la Vit C est utilisée ici sous forme de pal mitate d'ascorbyle, couramment disponible dans le commerce. La vitamine E utilisée est avantageusement sous forme de D-alpha-tocophérol acétate car utilisée à forte dose la forme non estérifiée a alors u n effet prooxydant. Etant très visqueuse elle est diluée dans une huile, de préférence u n mélange dit « MCT » de triglycérides à moyenne et courte chaîne en C8-Cι0 ; la vitamine E est notamment disponible auprès de la société POLARIS sous la dénomination com merciale D-alpha-Tocophérol acétate . U n anti-oxydant natu rel peut être ajouté tel qu'u n mélange contenant au moins 70% de tocophérols (riche en forme delta et gamma). Un tel produit est disponible auprès de la société POLARIS sous la dénomination commerciale Oxynat 70 I P. De préférence encore, on ajoute à la composition un agent chelateu r à l'état huileux tel que la lecithi ne de soja (non OGM-I P) par exemple. Un tel produit est disponible notamment auprès de la société STERN sous la dénomination Sterncithine. La viscosité sou haitée de la composition conforme à l'i nvention est de 75 à 80 Mpa.s. U n arôme peut être ajouté du type fraise, chocolat caramel , chocolat fraise, tutti frutti, banane ou citron . De tels arômes sont disponibles auprès de la société G IVAU DAN. Les opérations de mélange des différents éléments constitutifs de la composition sont réalisées de préférence en
évitant tout échauffement et avantageusement sous vide ou sous atmosphère i nerte (azote, argon). U ne composition typique comprend en poids pou r cent de la composition totale : Zn 1 ,06% Cu 0,03% Vit C 23,93% Vit E 3,07% Les additifs ou excipients optionnels sont typiquement présents à raison de : Antioxydant 0,29 % Arôme 1 ,07% MCT qsp 1 00% Exemple 2 : Forme huileuse de la composition conforme à l'i nvention comprenant d'autres actifs, notamment oméga 3 et Vit. A, luthéi ne, Zéaxanthi ne, et Séléiu m. A la composition huileuse telle que décrite à l'exemple 1 on ajoute les autres actifs suivants : Au moins un acide gras polyi nsatu ré de type « Oméga 3 » : ainsi on ajoute l'acide docosahexaénoique (DHA), l'acide eicosapentaénoique (EPA), l'acide alphalinolénique (ALA) seul ou en mélange. Dans la présente invention on ajoute de préférence un mélange contenant 20-93% de DHA, le reste étant essentiellement formé d'EPA. Un tel produit est disponible auprès de la société POLARIS sous la dénomi nation com merciale EPAX 1 050 TG (1 0%EPA, 50%DHA). La Vitami ne A : à ajouter de préférence sous la forme de son précu rseu r beta-carotène disponible notamment auprès de la société ROCHE sous la dénomination commerciale Beta-carotene 30% FS ou sous forme de pal mitate de Vit. A. On ajoute également : Lutéine : elle se présente sous forme d'une poudre rendue liposoluble dans u n mélange de triglycérides à moyen nes et
cou rtes chaînes (MCT) préalablement à son ajout. U n tel produit est notam ment disponible auprès de la société SOPRAL sous la dénomination commerciale Lutei n poudre OS 24. Zéaxanthi ne : avant d'être ajoutée au mélange elle est de préférence dissoute dans un alcool par exemple l'ethanol . Un tel produit est disponible auprès de la société PIVEG sous la dénomination commerciale Zeaxanthin oil 20%. Sélénium : oligo-élément ajouté sous forme de particules de poudre de levu re séléniée en suspension dans l'huile. U n tel produit est disponible auprès de la société QU I M DIS
SA sous la dénomination commerciale Lalmi n SE 2000. Antioxydants tels qu'u n mélange de tocophérols, tel le produit qui est disponible auprès de la société POLARIS sous la dénomi nation commerciale Oxynat 70 I P, ou le Coenzyme Q1 0, ou encore u n extrait de romari n , pré-émulsion nés de manière à être dispersibles dans l'huile. Agent chelateu r : lecithi ne déjà mentionnée ci-dessus. Com me excipients on peut citer les arômes déjà mentionnés ci-dessus. Sucres, à ajouter sous forme de sirop de glucose, fructose, formant une dispersion ou édulcorants, en particulier l'aspartame
- avantageux chez le diabétique - sous forme de poudre miscible dans l'huile. Exemple de composition huileuse conforme à l'i nvention : Vit. C (palmitate d'ascorbyle) 23,93% Oméga 3 14,56% Vit. E (D-alpha-tocophérol) 3,07% Oxyde de zi nc (microencapsulé) 1 ,06% Vit. A (béta carotène) 0,47% Lutéine 0,31 % Oxyde de cuivre (microencapsulé) 0,03% Zéaxanthi ne 0,01 % Sélénium 0,01 % MCT 55, 1 9%
Arôme fraise 1 ,07% Anti-oxydant 0,29% De manière générale, les pourcentages en poids pour cent de Vitamine C des constituants d'une composition typique selon l'invention sont les suivants : Cuivre 0,11% Zinc 4,42% Vit E 12,84% Vit A 1 ,98% et ceux des constituants optionnels, lorsqu'ils sont présents, sont les suivants : Oméga 3 60,83% Luthéine 1,31% Zéaxanthine 0,03% Sélénium 0,02% Anti-oxydant 1,21%
Exemple 3 : Forme de type émulsion aqueuse buvable de la composition conforme à l'invention On prépare l'émulsion comme suit : A une solution aqueuse comprenant tous les composés hydrosolubles est ajouté un émulsifiant tel que la lecithine et on verse sous forte agitation - par exemple, à l'aide d'un dispositif à 2 rotors tournant en sens inverse pour avoir un cisaillement fort - la composition huileuse de l'exemple 1 ou 2 à l'exception des microcapsules qui sont ajoutées ensuite et mélangées avec un brassage doux -par exemple avec un agitateur à pales. Taille des particules huileuses de 3 à 10 microns, de préférence de 4 à 6 microns. Au delà de 10 microns, il y a risque de coalescence. Une émulsion typique conforme à l'invention comprend : Phase aqueuse 30-40% Emulsifiant 3-7% Phase huileuse qsp 100%
Dans la phase aqueuse, on peut ajouter avantageusement une gomme de type gomme guar, xanthane ou apparentées. L'ajout de la phase huileuse est réalisé sous agitation violente à l'aide d'u n homogeneisateu r type Ultratu rax ou équivalent. Les microcapsules ne sont ajoutées, sous agitation lente, qu'une fois l'émulsion réalisée.
Exemple 4 : Forme de type gel buvable de la composition conforme à l'invention 4.1 . Exemple d'u ne préparation d'u ne émulsion de type gel : 1 / Disperser de l'algi nate de sodium (1 %) dans l'eau sous forte agitation. 2/ Incorporer u ne émulsion comme celle préparée à l'exemple 3. 3/ I ncorporer une dispersion de sulfate de calciu m (1 %) dans la préparation . U n gel est obtenu . 4.2. Autre exemple Il est possible d'utiliser également des carraghénanes (0.5%) en solution dans l'eau et en présence de citrate de sodium (0.25%). Etapes de préparation d'u ne émulsion de type gel : 1 / Mélanger à sec les caraghénanes et le citrate de sodiu m. 2/ Disperser le mélange obtenu en 1 / dans l'eau sous forte agitation . 3/ Chauffer à 90 °C pou r solubiliser les caraghénanes. 4/ I ncorporer une émulsion, comme illustrée à l'exemple 3, tout en agitant sous gaz neutre ou sous vide. 5/ Mettre en chambre froide pou r gélifier et pou r éviter tout risque d'oxydation . 4.3. Autre exemple de gel : gel huileux
Remplacer dans les préparations précédentes, telles qu'illustrées en 4.1 ou 4.2, l'émulsion par u ne huile. On effectue une agitation douce au moyen de pales. U n gel typique selon l'invention comprend : Eau 25-50% Algi nate de sodiu m 1 % Sulfate de calciu m 1 % Emulsion 48-73% A la place de l'émulsion on peut envisager d'i ncorporer l'huile, comme mention né précédemment.
Exemple 5 : Préparation sèche pou r complément nutritionnel liquide buvable extemporané tel que toutes les formes de poudre(s), granulé(s), compri més hydrosolubles constituables extemporanés dans u n peu d'eau ou u n liquide. La composition de base est par exemple formée de : - Poudre de microcapsules d'oxyde de zi nc et de cuivre - Vit. E qui est microencapsulée par mise sous forme de poudre pulvérisée par nébulisation au-dessus d'u n support. Elle est préparée de préférence par adsorption su r un support de type silice amorphe su r laquelle on dépose ensuite la matière grasse d'encapsulation . - Vit C peut être ajoutée telle qu'elle ou sous forme microencapsulée ou bien sous forme de palmitate d'ascorbyle. - Oméga 3 : sont sous forme microencapsules et sont obtenus de préférence à parti r d'u ne émulsion comprenant oméga 3 dans l'eau , u n ou plusieu rs émulsifiants. Cette émulsion est ensuite séchée puis encapsulée. Pou r obteni r u ne poudre hydrosoluble, un procédé d'atomisation est appliqué su r u ne préparation spécifique ou émulsion à base d'huile et constituée d'au moins 40 % de forme sèche de caséinate. Ce mélange huileux initial peut conteni r dans les proportions déjà décrites pou r la forme liquide huileuse des oméga 3, des vitamines A et E et de la lutéine. Les actifs
hydrosolubles de type vitamine C, lycopène, levure séléniée ou les oligoéléments comme le zinc et le cuivre (respectivement sous forme d'oxyde ou de gluconate) sont ajoutés ensuite à cette poudre dans les proportions déjà définies. L'atomisation consiste en l'injection sous pression par une buse de vaporisation, dans une enceinte chauffée par air puisé à 80° C au cœur, du mélange décrit ci-dessus. L'aromatisation du mélange pourra être obtenue soit par ajout d'une poudre d'aromatisation, soit par incorporation d'une huile aromatique au mélange huileux initial avant atomisation. Un tel produit est disponible auprès de la société POLARIS sous la dénomination commerciale omegacaps® DHA C.