PLATEAU ET BOITIER DE RECEPTION D'AU MOINS UN DISQUE CIRCULAIRE DE STOCKAGE D'INFORMATIONS
La présente invention est relative à un plateau de réception d'au moins un disque circulaire de stockage d'informations, présentant une ouverture centrale.
Elle concerne également un boîtier de rangement d'un tel disque.
Par l'expression "disque de stockage d'informations", on entend un disque magnétique et/ou optique à haute densité d'information, tel qu'un disque compact (disque audio-numérique), un "CD-ROM", etc. Il s'agit bien entendu aussi bien d'un disque vierge qui n'a pas encore reçu lesdites informations, qu'un disque sur lequel les informations sont déjà stockées.
Les boîtiers traditionnels pour disques compacts comprennent essentiellement deux éléments, à savoir un fond et un couvercle, articulés l'un à l'autre par une charnière. Dans ce type de boîtier est monté un plateau de réception d'au moins un disque.
Lorsque le plateau est appelé à recevoir un seul disque, celui-ci est engagé contre le fond du boîtier et est normalement prévu non démontable.
Lorsqu'il est conçu pour recevoir deux disques, c'est-à-dire un disque contre chacune de ses faces, il est alors articulé par rapport au fond du boîtier. De cette manière, il est possible de le faire basculer pour accéder à l'un ou l'autre des disques.
Ce plateau comprend habituellement, sur une ou deux faces, des éléments de paroi s 'inscrivant dans un cercle, qui sont destinés à pénétrer dans l'ouverture centrale du disque pour le maintenir en place. Cet ensemble d'éléments est généralement appelé "rosace" ou "tulipe".
Ainsi, on décrit dans le document DE-C-195 05 230 un plateau de réception comportant un anneau central à partir duquel s'étendent radialement des éléments de fixation de disques. Ces éléments consistent en des pièces en forme de "T", dont la base est fixée à l'anneau et s'étend dans le plan du plateau. Leur "barre transversale" est constituée de deux parties identiques dites portions de serrage. Il est dit que ces portions sont formées intégralement avec la base et s'étendent en dehors du plan du plateau pour, dans leur intégralité, serrer chacun des disques. Il est par ailleurs
précisé, en référence à la figure 7, que chaque partie se termine par un crochet, pour augmenter l'effet de serrage.
De chaque côté des éléments de fixation s'étendent radialement des plots protecteurs. Il est précisé que ces plots se terminent en avant des parties des éléments de fixation. Il s'avère donc que le blocage des disques se fait exclusivement par les éléments de fixation.
Le document GB-A- 2 243 145 décrit un boîtier pour disque laser avec, sur une paroi, des éléments de retenue d'un disque. Ces éléments consistent en des parois courbes, entre lesquels sont intercalés des "crochets", qui définissent ensemble une portion de cylindre. On précise que cette portion de cylindre est adaptée pour être reçue dans l'ouverture centrale du disque, le diamètre externe de ces parois arquées étant égal au diamètre de l'ouverture du disque.
Lorsque le boîtier est fermé, des doigts prévus sur la seconde paroi, viennent s'appuyer contre les crochets, de manière à ce que ceux-ci soient plaqués contre le rebord de l'ouverture du disque.
D'autres plateaux comprennent des premiers éléments rigides et des seconds éléments souples.
Les éléments rigides, constitués d'éléments de paroi épais d'une seule pièce avec le plateau, sont généralement répartis en étoile autour d'un trou central.
Leur fonction est de protéger les éléments souples lors de la mise en place du disque sur le plateau.
Les éléments souples ont généralement la forme de doigts élastiques de faible largeur, radialement déformables, et régulièrement répartis autour du cercle fictif précité.
Pour améliorer la déformation élastique des doigts, il est généralement prévu dans le plateau même, à la base des doigts, de larges découpures.
Ils ont pour fonction de centrer et retenir le disque contre le plateau par encliquetage élastique.
En position de repos, c'est-à-dire tant qu'un disque n'est pas engagé sur le plateau, la distance qui sépare le bord externe de deux doigts opposés diamétralement, au niveau de leur extrémité supérieure libre, est supérieure au diamètre de l'ouverture centrale du disque. Toutefois, en déplaçant axialement le disque contre la rosace, c'est-à- dire dans une direction perpendiculaire au plan du plateau, on force les doigts à se
déformer radialement vers le centre de ce dernier, pour laisser le disque s'engager sur la rosace.
Lorsque cette opération est effectuée, les doigts reprennent leur position initiale. On se trouve alors dans une situation dans laquelle les extrémités supérieures libres des doigts s'opposent au dégagement - c'est-à-dire au retrait - du disque en direction axiale, tandis que leur base solidaire du plateau, porte (s'appuie) contre le bord de l'ouverture centrale du disque.
Comme précisé plus haut, les doigts ont donc deux fonctions. La première est de centrer le disque lors de sa mise en place sur la rosace. La seconde est de le retenir contre le plateau.
On recherche actuellement à fournir des plateaux qui résistent à un test appelé "drop-test". Celui-ci consiste à laisser tomber au sol un plateau chargé d'un ou deux disques, sur une hauteur de 80 cm, le plan du plateau étant dirigé verticalement.
Un plateau résistant au "drop-test" est un plateau dont les éléments de rosace ne sont pas abîmés ou cassés suite à cette chute, de sorte que le(s) disque(s) y est (sont) toujours parfaitement maintenu(s) en place, tout en conservant son intégrité. Or, avec les plateaux du genre décrit plus haut, on constate très souvent une casse au niveau des éléments souples, car le disque vient les sectionner lors de la chute.
Cela s'explique par le fait qu'ils sont fragiles et portent directement sur le bord de l'ouverture du disque. En d'autres termes, ils s'appuient contre ce dernier.
La principale conséquence de cet état de fait est que le disque se désolidarise du plateau, au risque de se briser lui-même.
La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients. En d'autres termes, elle vise à proposer notamment un plateau de réception qui résiste au "drop-test", c'est-à-dire dont les éléments de rosace restent intacts et retiennent le disque, même en cas de chute inopinée.
Comme on le verra ci-après, cet objectif est atteint à l'aide de moyens simples et peu coûteux.
La présente invention vise donc un plateau de réception d'au moins un disque circulaire de stockage d'informations présentant une ouverture centrale,
qui comporte en son centre des éléments de paroi s' inscrivant dans un cercle, destinés à pénétrer dans l'ouverture centrale du disque pour le retenir.
Ce plateau est remarquable par le fait que lesdits éléments de paroi comprennent des éléments rigides aptes à porter contre le bord de l'ouverture centrale du disque, et des éléments souples en forme de doigts élastiquement déformables, aptes à s'opposer au dégagement du disque en direction axiale, sans porter contre le bord de son ouverture centrale.
L'écartement diamétral entre deux éléments rigides est supérieur à l'écartement diamétral entre la base de deux éléments souples. De cette manière, les éléments souples ne remplissent qu'une fonction, à savoir s'opposer au dégagement du disque en direction axiale.
Le blocage du disque dans le plan parallèle au plateau est assuré par les éléments rigides. Ceux-ci sont épais, de sorte qu'il n'y a pas de risque qu'ils se cassent lors de la chute du plateau. Ce dernier résiste donc au "drop-test". Selon d'autres caractéristiques avantageuses mais non limitatives de l'invention :
- lesdits éléments rigides comportent une branche radiale et une barre transversale arquée , cette dernière étant apte à porter contre l'ouverture centrale du disque ; - lesdits éléments souples présentent une partie supérieure renflée qui leur confère la forme générale de crochets ;
- ladite partie supérieure est chanfreinée, de façon à faciliter l'effacement desdits éléments par déformation élastique lors de l'engagement du disque ; - lesdits éléments rigides et souples sont répartis de manière alternée ;
- le plateau comporte des éléments de paroi sur ses deux faces, de sorte qu'il est adapté à recevoir deux disques ;
- les éléments de paroi d'une face sont dans le prolongement de ceux de la seconde face ;
- les éléments de paroi d'une face sont répartis de manière alternée par rapport aux éléments de l'autre face ;
- les barres transversales arquées de deux éléments rigides voisins se rejoignent et portent un élément souple qui fait saillie en direction de la seconde face au travers d'une ouverture ;
- le plateau est muni d'une barrette de support par rapport à laquelle il est articulé par au moins une charnière, cette charnière étant constituée, et uniquement constituée, par la zone intermédiaire libre d'une feuille souple surmoulée sur lesdits plateau et barrette. L'invention concerne également un boîtier de stockage d'un disque circulaire de stockage d'informations présentant une ouverture centrale, qui comprend un fond et un couvercle articulés l'un à l'autre par une charnière. Il se caractérise par le fait qu'il comporte un plateau conforme à l'une des caractéristiques précitées, qui est confondue avec ledit fond. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre de certains modes de réalisation préférentiel mais non limitatifs.
Cette description sera faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un plateau conforme à la présente invention ;
- la figure 2 est une vue partielle en coupe du plateau de la figure 1 ;
- la figure 3 est une vue en perspective de la partie centrale du plateau, qui comporte des éléments rigides et souples constituant une rosace de blocage d'un disque ;
- la figure 4 est une vue de dessus, à plus grande échelle, de la rosace de la figure 3 ;
- les figures 5 et 6 sont des vues en coupe de la rosace de la figure 4, respectivement selon les plans de coupe V-V et VI- VI repérés sur cette figure ; - les figures 7 et 8 sont des vues analogues à la figure 5, destinées à illustrer l'engagement et la retenue d'un disque sur le plateau ;
- la figure 9 est une vue analogue à la figure 6, destinée à illustrer la retenue d'un disque sur le plateau.
- la figure 10 est une vue analogue à la figure 4, d'un autre mode de réalisation de la rosace, dite "double rosace" ;
- la figure 1 1 est une vue en coupe de la rosace de la figure 10, selon le plan de coupe XI-XI.
Un plateau 10 conforme à l'invention et représenté à la figure 1 comporte une barrette-support 11 par rapport à laquelle il est articulé. Ils constituent un ensemble de réception 1 d'au moins un disque, destiné à être mis en place dans un boîtier non représenté.
L'ensemble 10-11 est conformé et dimensionné de manière à pouvoir être inséré à l'intérieur d'un boîtier standard, initialement conçu pour recevoir un seul disque compact.
Le plateau et la barrette sont en matière plastique de même nature. Le plateau présente une double rosace centrale 2 qui sera décrite ci-après.
Il comporte, de manière connue en soi, des évidements d'allégement 101. Dans l'exemple représenté ici, les évidements ont une forme approximativement carrée. Selon une variante de réalisation, ils pourraient être prévus circulaires. La barrette 11 présente, à chacune de ses deux extrémités, une aile transversale 12 qui est munie, côté externe, d'une paire de bossages 120, 121.
Les bossages 120 viennent s'encliqueter dans les bords des trous recevant (de l'autre côté) les tourillons d'articulation du couvercle sur l'élément de fond du boîtier - et dont l'axe d'articulation correspond à l'axe référencé bb' sur la figure -.
Les bossages 121 se clipsent dans d'autres trous prévus dans les rebords latéraux de l'élément de fond du boîtier.
Toujours de manière connue, le plateau 10 présente, côté barrette, un rebord incliné 13, qui s'articule au bord de la barrette par une charnière 3 d'axe aa' parallèle à bb'.
Cette charnière est réalisée au moyen d'une feuille souple 4 qui est fixée par surmoulage à chacun des éléments 10 et 11, ceux-ci étant des pièces distinctes.
On a désigné par les références 40 et 41 les zones de la feuille 4 qui adhèrent aux parties 10 et 11 respectivement. Elles sont séparées par une bande - ou zone libre intermédiaire - 42 de faible largeur qui forme à elle seule la charnière 3.
Bien entendu, les matériaux de la feuille 4 et des éléments 10 et 11 doivent être compatibles au moulage.
De plus, la feuille 4 doit être mécaniquement résistante, aussi bien à la traction qu'à la flexion.
Dans le mode de réalisation illustré, on a désigné par la référence 14 une zone d'attache - ou patte - reliant le rebord 13 à la partie 11. Cette zone est prévue dans la zone centrale (dans le plan de symétrie longitudinal médian de l'élément de boîtier) et est obtenue par la présence d'un canal approprié dans le moule, permettant de mouler d'un seul bloc la barrette 11 et la partie 10.
Il est ainsi possible de manipuler facilement cet ensemble indéformable, notamment au moment de la mise en place des disques compacts au moyen d'une machine automatique sur le plateau 10, puis lors de l'insertion du dispositif à l'intérieur d'un boîtier. La patte d'attache 14 est frangible, c'est-à-dire présente une faible résistance mécanique, qui permet de la rompre facilement.
Ainsi, au moment du premier mouvement de pivotement du plateau, la patte 14 se casse, et la partie 10 se trouve dès lors articulée à la barrette 1 1 par la zone de feuille libre 42. II est bien entendu que la présente invention concerne aussi bien un plateau du genre décrit ci-dessus et représenté à la figure 1, qu'un plateau "classique", c'est-à-dire non articulé et destiné à être fixé à demeure contre le fond d'un boîtier.
Comme déjà dit, le plateau 10 comporte une rosace double 2 dont les éléments de paroi 5 et 6 s'inscrivent dans un cercle.
Par l'expression "élément de paroi", on entend un élément formant saillie par rapport au plan du plateau et d'une seule pièce, c'est-à-dire moulé avec ce dernier.
Par l'expression "rosace double" on entend le fait que lesdits éléments s'étendent sur les deux faces du plateau 10, de façon à pouvoir placer un disque sur chacune.
Dans la description qui suivra, on se contentera de décrire les éléments 5 et 6 présents sur une face, ceux de la seconde face étant identiques et disposés symétriquement par rapport au plan du plateau. Les éléments de paroi 5 et 6 s'inscrivent autour d'un trou central circulaire 7 prévu dans le plateau, ce qui permet l'indexage de ce dernier sur les machines automatiques de conditionnement de disques compacts.
Conformément à l'invention, les éléments de paroi comprennent des éléments rigides 5 qui sont aptes à porter contre le bord de l'ouverture centrale du disque mis en place.
Plus précisément, les moyens 5 comprennent un muret annulaire 50 qui s'étend tout autour du trou 7 et fait saillie vers le haut, perpendiculairement au plateau 10. Sa face supérieure 500 est plane et parallèle au plateau, tandis que sa paroi latérale interne 501 bordant le trou 7 est perpendiculaire audit plateau. Enfin, sa seconde paroi latérale externe est disposée en biais, de sorte que le muret 50 a
une épaisseur plus importante dans le plan du plateau 10 qu'au niveau de son sommet.
Du muret 50 s'étendent radialement vers l'extérieur six pattes 51. Elles sont régulièrement réparties à la périphérie du muret et présentent une section identique à ce dernier. On notera qu'elles constituent une seule et même pièce avec le muret.
A l'extrémité de chaque patte 51 s'étend transversalement une barre 52 dont la forme est légèrement arquée, sa concavité étant dirigée vers le centre du plateau. L'ensemble des barres 52 s'inscrivent dans un cercle dont le centre est confondu avec celui du trou 7. La face latérale externe 520 de ces barres est perpendiculaire au plan du plateau, tandis que la paroi latérale interne 521 est disposée en biais, la barre présentant une épaisseur réduite en direction de sa face supérieure.
Les pattes 51 et les barres 52 constituent par paire des éléments en forme de "T" dont la barre transversale arquée est apte à porter, comme on le verra plus loin, contre l'ouverture centrale du disque.
On notera que ces éléments en "T", du fait de la forme parfaitement symétrique de la rosace, se font face diamétralement deux-à-deux.
A la figure 6, on a désigné par d2 la distance qui sépare diamétralement les faces externes 520 de deux éléments en "T". Cette distance est sensiblement égale au diamètre de l'ouverture centrale que présente un disque de stockage d'informations tel qu'un disque compact.
Entre deux barres 52 voisines s'étend un élément souple 6 en forme de doigt. Il y a donc, dans l'exemple représenté sur les figures, six éléments 6. De part et d'autre de chaque élément s'étendent radialement de larges découpures 8 et 8' réalisées dans le matériau même constitutif du plateau. L'échancrure 8' s'étend entre l'élément 6 et le muret 50 décrit précédemment.
Comme on le verra plus loin, ces "vides" de matière contribuent à améliorer la déformation élastique des éléments 6. Dans la position de repos telle qu'illustrée à la figure 5, c'est-à-dire en l'absence de disque sur le plateau 10, la paroi latérale externe 60 de chaque élément 6 s'étend perpendiculairement au plan du plateau. Sa partie supérieure 62 est renflée pour constituer une protubérance qui surplombe ladite paroi 60. Cela confère à l'élément une forme de crochet. Cette partie supérieure présente un chanfrein d'entrée 63 dont on expliquera plus loin l'intérêt. La paroi interne 61 de
l'élément 6 est biseautée, de façon à donner à la base de l'élément une épaisseur plus importante que son sommet.
Du fait de la largeur réduite des éléments 6 et qu'ils sont encadrés par de larges découpures 8 et 8', ils peuvent se déformer élastiquement, selon un mouvement essentiellement radial.
La distance di (voir figure 5) qui sépare les parties renflées 62 de deux éléments 6 diamétralement opposés est légèrement supérieure au diamètre de l'ouverture centrale d'un disque. Par contre, la distance qui sépare ces éléments 6 au niveau de leur base de raccordement au plateau 10, est légèrement inférieure au diamètre de ladite ouverture.
Dans une forme de réalisation non représentée, seulement un élément
6 sur deux présente une partie supérieure renflée, soit au total trois éléments sur les six. Dans ce cas, ils sont répartis de manière alternée. De préférence, un élément 6 pourvu d'une partie renflée fait face, de l'autre côté du plateau à un élément qui en est dépourvu, et inversement.
Dans encore une autre variante, les éléments peuvent être constitués de doigts obliques, dont les deux faces latérales sont parallèles.
On a illustré en référence aux figures 7 à 9, la mise en place d'un disque 9 sur un côté du plateau 10. Il est bien évident que cette mise en place vaut également pour l'autre côté du plateau dans la mesure où il présente également une rosace identique.
En se rapportant à la figure 7, on a représenté partiellement le disque
9 avec son ouverture centrale 90, la référence 91 désignant le bord de cette ouverture. Pour la mise en place du disque sur le plateau, on place celui-ci de manière à ce que son ouverture 90 vienne au-dessus des éléments 5 et 6 de la rosace. On exerce alors une force F dirigée axialement, c'est-à-dire perpendiculairement au plan du plateau 10.
Lors de ce mouvement, le bord 91 de l'ouverture du disque vient en contact avec les éléments souples 6. Ce bord glisse sur les chanfreins 63, de sorte que les éléments 6 tendent à s'escamoter légèrement en pivotant vers le centre du plateau. De ce fait, il est possible d'engager le disque jusqu'à ce qu'il rentre en contact avec le plateau 10. Les éléments 6 reprennent alors leur position initiale. On se trouve à ce moment dans la position de la figure 8. Dans cet état, la partie renflée 62 des éléments souples 6 empêche tout dégagement du disque en direction axiale. Toutefois, dans cette position, le
bord 91 de l'ouverture du disque n'est pas en contact avec les éléments 6. Ces derniers se trouvent en retrait par rapport au disque.
Ce sont les éléments 5, au niveau des barres transversales arquées 52 des éléments en "T", qui assurent le contact avec le bord 91. Par conséquent, en cas d'une chute inopinée du plateau 10 portant un ou deux disques, ce sont les éléments rigides et massifs 5 qui encaissent les chocs, sans pour autant se casser.
Les éléments souples et fragiles 6 ne sont donc aucunement abîmés. A titre indicatif, le diamètre de l'ouverture centrale d'un disque est de 15 mm tandis que la distance d est égale à 14,98 mm. La distance di est égale à 15,26 mm, tandis que la distance qui sépare diamétralement la base de deux éléments 6 est égale à 14,33 mm.
Dans un mode de réalisation non représenté, le plateau conforme à l'invention peut être confondu - c'est-à-dire faire partie intégrante - avec la partie de fond d'un boîtier muni d'un couvercle. La double rosace, telle qu'elle est représentée dans le mode de réalisation des figures 10 et 11, a la même structure générale que celle des figures précédentes.
Ainsi, les éléments rigides 5 comportent, comme déjà décrits, une patte radiale 51. Elle s'en différencie cependant par les caractéristiques décrites ci- après.
Aux pattes radiales 51 se raccorde une barre transversale arquée 52. Celle-ci est commune à une paire de pattes voisines. Ainsi, sur une même face du plateau comportant six pattes radiales, on compte seulement trois barres transversales.
De plus, là où une face du plateau comporte une barre transversale 52, la face opposée n'en comporte pas. Les éléments 5 sont donc disposés de manière alternée sur les deux faces.
La partie centrale des barres transversales 52 constituent la zone de séparation entre des découpures 8 et 8'.
Sur chaque barre 52 s'étend, depuis sa face située dans le plan du plateau, un élément souple 6.
On compte donc sur chaque face du plateau, trois éléments rigides 5 et trois éléments souples 6 répartis de manière alternée, un élément rigide d'une face se situant en regard d'un élément souple de l'autre face et inversement.