DISPOSITIF DE MAINTIEN D'UN CASQUE SUR LA TETE D'UN
UTILISATEUR
La présente invention concerne un dispositif de maintien d'un casque sur la tête d'un utilisateur, plus particulièrement un dispositif de maintien d'un casque de cyclisme qu'il s'agisse de route ou de vélo tout terrain.
On connaît des casques spécifiques au cyclisme qui assurent à l'utilisateur une protection suffisante contre les chocs tout en présentant une légèreté compatible avec la discipline du cyclisme et avec la durée généralement longue du port d'un tel casque.
Ces casques sont constitués généralement d'une coque en polystyrène expansé sur laquelle est surmoulée une coque mince en polycarbonate. Une telle association est suffisante en terme de résistance aux chocs et des tests spécifiques permettent de mesurer ces capacités.
Néanmoins, une telle protection du crâne de l'utilisateur n'est assurée que dans le cas où le casque est parfaitement assujetti par rapport au crâne de l'utilisateur. Pour assurer ce positionnement adapté, de façon connue, il est prévu des moyens de fixation comprenant, de chaque côté, deux sangles latérales obliques en Y qui passent à travers un coulisseau latéral unique permettant à ces deux sangles de passer par un point unique et de changer de direction pour passer sous le menton pour former une jugulaire, une boucle d'attache permettant la fixation des deux brins libres du Y provenant de chaque côté du visage.
Ce type de moyens est particulièrement simpliste et ne permet pas d'atteindre de bons résultats quant à la fixation et au maintien du casque sur la tête de l'utilisateur.
De plus, les différentes sangles passent à travers des doubles boucles de blocage du coulissement si bien que les réglages sont généralement délicats et pour le moins difficiles pour permettre un bon équilibrage. Un mauvais positionnement du casque génère un inconfort pour l'utilisateur mais surtout, beaucoup plus grave, il diminue très sérieusement la sécurité apportée par ce casque. Des progrès ont été réalisés avec les moyens de fixation décrits dans la demande de brevet WO FR 95/01 739 et dans la demande de brevet EP 95
450 006. En effet, il est prévu une platine d'appui occipital, articulée par rapport au casque, à l'arrière de celui-ci, qui sert de passage pour des sangles, qui assure non seulement un maintien du casque sur la tête en cas de choc mais qui évite les basculements avant/arrière.
Néanmoins, la sangle en Y avec une branche de chaque côté de l'oreille est conservée, ce qui n'est pas souhaitable et de plus, il est nécessaire de simplifier encore la mise en place du casque sur le crâne de l'utilisateur et de rendre encore plus aisés les réglages pour l'utilisateur. Ces améliorations doivent être réalisées sans augmentation du poids et sans conduire à des contraintes supplémentaires pour l'utilisateur.
A cet effet, le dispositif de maintien d'un casque sur le crâne d'un utilisateur, notamment un casque de cyclisme comprenant une coque avec des sangles de maintien et un appui occipital, se caractérise en ce qu'il comprend deux pattes latérales rigides dans le plan avant/arrière, disposées sensiblement dans la zone temporale, et un premier jeu de sangles non élastiques reliant le patin d'appui occipital aux deux pattes et formant jugulaire avec des moyens de liaison.
Selon une autre caractéristique importante, le dispositif comprend un jeu de sangles élastiques reliant l'appui occipital et chacune des pattes.
Le jeu de sangles élastiques comprend deux sangles élastiques indépendantes, reliant chacune l'extrémité inférieure d'une patte, l'appui
occipital et un point sensiblement situé à proximité de l'extrémité supérieure de cette patte sur la patte ou sur le casque.
Selon un perfectionnement, chaque patte comprend aussi des moyens de réglage en hauteur par rapport au casque. De façon préférentielle, le patin d'appui occipital comprend deux lobes pour une meilleure conformation.
L'invention est maintenant décrite en regard des dessins annexés qui représentent un mode de réalisation particulier et préférentiel, non limitatif, ceci en regard des dessins annexés sur lesquels les différentes figures représentent :
- figure 1 , une vue en élévation latérale d'un casque équipé du dispositif de maintien d'un casque selon la présente invention, et
- figure 2, une vue de détail des moyens de fixation et de la circulation des différentes sangles. Sur la figure 1 , on a référencé 1 0 un casque réalisé, par exemple et de façon connue, avec une coque 1 2 en polystyrène expansé moulé avec des patins de confort rapportés et répartis sur la surface intérieure pour améliorer le contact du crâne avec le casque, cette coque étant munie, sur sa surface extérieure, d'une coque mince en polycarbonate, généralement venue de surmoulage.
Selon la présente invention, le dispositif de fixation 1 4 du casque selon l'invention comprend tout d'abord, une paire 1 6 de pattes latérales 1 8, chacune des pattes étant positionnée d'un côté du casque. Chaque patte est rapportée avantageusement sur le bord de ladite coque, sensiblement au droit des parties temporales, avec des moyens 20 de réglage en longueur de chaque patte par rapport au bord du casque, moyens qui ne sont pas nécessaires pour la bonne réalisation du dispositif mais qui apportent un avantage supplémentaire pour affiner les réglages ainsi que cela sera expliqué ultérieurement. Chaque patte 1 8 est d'une souplesse adaptée pour autoriser une certaine courbure le long du visage de l'utilisateur, du crâne vers le menton, mais d'une raideur suffisante pour interdire les déplacements et les
pivotements de l'avant vers l'arrière. Les variations d'épaisseurs d'une patte en matière plastique permettent aisément d'atteindre un tel résultat.
Chaque patte comprend aussi un premier trou 22 de passage de sangles et un second trou 24 de fixation. Le dispositif comprend aussi un patin 26 d'appui occipital, articulé par rapport au bord de la coque du casque, en l'occurrence sensiblement au droit de la partie arrière du casque correspondant à l'occiput de l'utilisateur. Ce patin 26 d'appui est monolithique mais comprend deux lobes 28 qui viennent de part et d'autre de l'occiput, pour une meilleure conformation par rapport à la forme courbe de l'occiput. De ce fait, les lobes, venus de moulage avec le patin doivent présenter une certaine souplesse.
Chaque lobe comprend un premier trou 30D et 30G de passage de sangles et un second trou 32D et 32G de passage de sangles.
Il est en outre prévu un point 33 d'ancrage sur le patin d'appui occipital ou directement sur la coque du casque.
Le mode de réalisation représenté montre aussi un premier jeu de sangles 34 non élastiques et un second jeu de sangles 36 élastiques.
Ainsi que le montrent les figures 1 et 2, dans ce mode de réalisation préférentiel, le premier jeu de sangles comprend une sangle 34 unique qui comprend à ses deux extrémités libres une boucle 38 de liaison par exemple du type à encliquetage.
Cette sangle unique passe donc à travers le premier trou 22D ménagé dans la patte droite ressort de ce trou pour passer à travers le trou 30D du lobe droit du patin d'appui occipital, passe à travers le point 33 d'ancrage, en l'occurrence un trou avec une barrette transversale de maintien qui laisse libre la sangle mais assure son renvoi angulaire vers le trou 30G du lobe gauche du patin d'appui occipital et ressort de ce lobe pour passer à travers le trou 22G de la patte gauche.
Ainsi une sangie unique permet par traction sur ses deux extrémités d'assurer l'assujettissement du casque sur la tête de l'utilisateur en évitant tout arrachement en cas de choc grâce au patin d'appui occipital plaqué par cette sangle.
Le second jeu de sangles 36 élastiques comprend deux sangles 36D et 36G élastiques disposées chacune d'un côté du casque.
Chaque sangle 36D et 36G est fixée par une extrémité dans le second trou 24D et 24G respectivement de la patte, passe à travers le second trou de passage 32D et 32G de chaque lobe qui assure le changement de direction et renvoie cette sangle vers un point de fixation disposé sensiblement au bord du casque, à proximité immédiate du point de fixation de la patte 1 8 correspondante sur le casque.
Comme cela est bien visible sur la figure 1 , on dispose, de chaque côté, d'un triangle formé, d'une part, par la patte 1 8 et, d'autre part, par les deux brins de la sangle élastique 36.
Ainsi, le jeu de sangles 36 élastiques permet de maintenir le casque en position, quels que soient les mouvements de la tête et même mieux, ces sangles assurent la remise en place de ce casque, suite à un mouvement très violent de la tête, en le ramenant en place. On note néanmoins que le crâne de l'utilisateur n'est pas engoncé dans une gangue, les sangles élastiques assurant simplement un maintien anti-basculement avant/arrière efficace.
Ce jeu de sangles ne comporte aucun moyen de réglage de la tension car un tel perfectionnement n'est pas d'une grande nécessité. En effet, les différentes variations de longueur d'une taille de casque à une autre en fonction des dimensions du crâne de l'utilisateur sont minimes et largement compensées par l'élasticité des sangles, sans provoquer de durcissement de la tension pour la rendre insupportable.
De plus, l'absence de réglage en longueur de ces sangles élastiques permet de rendre très simples les opérations de mise en place du casque et les adaptations initiales. Il suffit en effet de régler la sangle non élastique.
On note aussi que le casque s'enfile en écartant les pattes et en faisant glisser le patin d'appui occipital sur l'occiput, sans problème, si bien que le patin d'appui occipital est immédiatement en action dès la mise en place du casque sur le crâne.
Avantageusement, la géométrie des différents trous de passage et les dimensions des sangles sont combinées pour superposer chaque brin de sangle
élastique reliant l'extrémité inférieure de la patte à l'appui occipital avec le brin de sangle non élastique reliant aussi l'extrémité inférieure de la patte à l'appui occipital.