WO1997042832A1 - Dispositif d'application d'une substance visqueuse sur une surface d'un objet - Google Patents

Abstract

Dispositif agencé pour appliquer sous forme de gouttelettes une substance visqueuse, en particulier du chocolat, sur une surface d'un objet lequel comporte une boucle fermée de circulation de la substance formée par un montage en cascade d'une tempéreuse, d'un filtre, de moyens d'éjection par gouttelettes de la substance et d'un régulateur de pression, lesdits moyens d'éjection comprenant au moins un éjecteur de gouttelettes, branché en parallèle sur ladite boucle fermée.

Description

"Dispositif d'application d'une substance visqueuse sur une surface d'un objet.

La présente invention concerne un dispositif agencé pour appliquer, sous forme de gouttelettes, une substance visqueuse, en particulier du chocolat, sur une surface d'un objet. Un tel dispositif est utilisé dans l'industrie alimentaire pour appliquer des substances visqueuses comme par exemple du chocolat fondu, du sucre de glaçage ou du fromage chauffé. Le dispositif connu sous "jet d'encre" permet un marquage sans qu'il y ait un contact avec l'aliment, sur lequel la substance est appliquée. La substance est amenée sur l'aliment à décorer, sous forme de gouttes séparées, se déplaçant dans l'air à partir d'au moins un éjecteur.

Un problème des dispositifs connus est que pour former des gouttes la substance doit être sous forme d'encre pour éviter de trop fréquentes obstructions du dispositif, menant ainsi à une utilisation peu rentable.

L'invention a pour but de réaliser un dispositif d'impression par éjection, permettant l'application de substances visqueuses, sans que ceux-là soient nécessairement sous forme d'encre.

A cette fin un dispositif suivant l'invention est caractérisé en ce qu'il comporte une boucle fermée de circulation de la substance formée par un montage en cascade d'une tempéreuse, d'un filtre, de moyens d'éjection par gouttelettes de la substance et d'un régulateur de pression, lesdits moyens d'éjection comprenant au moins un éjecteur de gouttelettes, branché en parallèle sur ladite boucle fermée. Le montage en cascade et en boucle fermée permet une circulation en continu de la substance visqueuse, ce qui réduit sensiblement le danger d'obstruction. Le montage en parallèle des éjecteurs permet de n'avoir qu'une faible quantité de la substance dans les éjecteurs même et réduit ainsi le risque d'obstruction.

Une première forme de réalisation préférentielle d'un dispositif suivant l'invention est caractérisée en ce qu'entre la tempéreuse et le filtre est monté 2

une pompe volumétrique. La pompe volumétrique permet de travailler à un débit constant sans exercer une pression trop élevée.

Une deuxième forme de réalisation préférentielle d'un dispositif suivant l'invention est caractérisé en ce que ledit filtre est un filtre rotatif, pourvu d'une raclette agencée pour racler la paroi du filtre. La rotation du filtre permet de maintenir la substance en circulation, alors que la raclette empêche la coagulation de la substance sur la paroi.

Une troisième forme de réalisation préférentielle d'un dispositif suivant l'invention est caractérisée en ce que lesdits éjecteurs comportent une vanne pourvue d'un gicleur, ladite vanne étant pourvue d'une entrée reliée à ladite boucle fermée et d'une sortie obturable par le gicleur. L'éjection de la substance est ainsi réalisée à l'aide du gicleur, alors que la substance continue à circuler dans la boucle réduisant ainsi le risque d'obturation.

Une quatrième forme de réalisation préférentielle d'un dispositif suivant l'invention est caractérisée en ce que ledit régulateur de pression comporte un tube en matière flexible, traversant une chambre de mise sous pression, ledit tube étant monté enserré dans la boucle. Ceci permet de facilement régler la pression dans la boucle fermée.

Un autre désavantage du dispositif connu est qu'il est nécessaire de faire tourner soit l'éjecteur soit de faire déplacer l'objet et faire tourner l'éjecteur. Ceci nécessite l'emploi de robot qui possède cinq degrés de liberté, notamment trois degrés de translation et deux degrés de rotation. De tels robots sont chers et complexes.

Une solution moins chère et moins complexe est présentée par la présente invention où le dispositif comprend un ensemble de N ( N > 1 ) éjecteurs de gouttelettes, monté sur un premier support et un second support agencé pour porter ledit objet, lequel second support est monté sur un organe de transport agencé pour imposer au second support un mouvement de translation en trois directions. Un tel dispositif est caractérisé en ce que ledit ensemble d'éjecteurs comporte un premier éjecteur ( i=1 , I ε N ), disposé le long d'un axe sensiblement perpendiculaire au fond du second support .lorsque ce dernier se trouve dans une position initiale de repos, ledit premier éjecteur étant agencé pour appliquer la substance sur au moins 1/N de la surface de l'objet, situé autour du point de croisement de l'axe de l'objet, lorsque ce dernier se trouve sur le second support en position de repos, chacun des j ( j≠i , j ε N ) autres éjecteurs étant chaque fois placés sous un angle prédéterminé par rapport au premier éjecteur, de telle façon que chaque éjecteur j soit disposé chaque fois face à au moins 1/N de la surface de l'objet et puisse appliquer la substance sur la partie de surface de l'objet face à laquelle il est disposé. Le fait de prévoir un ensemble de N éjecteurs et de les disposer face à une partie de la surface de l'objet qui leur est attribué, permet de maintenir les éjecteurs en place et de uniquement déplacer l'objet en trois directions, pour couvrir l'ensemble de la surface de l'objet. On économise ainsi deux degrés de rotation.

L'invention sera maintenant décrite plus en détail à l'aide des dessins qui illustrent une forme de réalisation d'un dispositif d'impression par éjection suivant l'invention. Dans les dessins :

La figure 1 illustre schématiquement une forme de réalisation d'un dispositif suivant l'invention;

La figure 2 montre un exemple de réalisation d'un filtre faisant partie du dispositif suivant l'invention;

La figure 3 montre une vue en coupe d'une vanne et d'un gicleur faisant partie de l'éjecteur;

La figure 4 montre une forme de réalisation d'un régulateur de pression; La figure 5 montre un ensemble d'éjecteurs faisant partie d'un dispositif suivant l'invention;

La figure 6 illustre une vue en coupe selon la ligne lll-IV; et

La figure 7 illustre deux positions des éjecteurs par rapport au moule.

Dans les dessins une même référence a été attribuée à un même élément ou à un élément analogue.

Le dispositif d'impression par éjection d'une substance alimentaire visqueuse, illustré à la figure 1 , comporte une tempéreuse 2, pourvue d'un premier orifice d'entrée 1 , par lequel la substance alimentaire est introduite. Cette substance alimentaire qui possède une viscosité supérieure à 50 centipoises est par exemple formée par du chocolat, du fromage ou du sucre de glaçage. La tempéreuse comporte de préférence quatre étages 2-1 à 2-4 montés en cascade. Dans la suite de la description l'impression de gouttelettes de chocolat sera considérée comme exemple, mais il va de soi que l'invention n'est pas limitée à l'application de chocolat. Le premier étage 2-1 de la tempéreuse est un étage de chauffage où le chocolat est amené à une température de, par exemple, 50°C afin de provoquer sa fonte. Lorsque du chocolat comprenant du beurre de cacao est utilisé, il est avantageux que la graisse du beurre de cacao soit complète, afin de maintenir la saveur et le goût du chocolat, qu'il se rompe de façon nette et homogène et qu'il se contracte lors du refroidissement ultérieur, pour assurer un bon démoulage.

Le deuxième étage 2-2 de la tempéreuse est un étage de refroidissement où le chocolat est refroidi à une température située, par exemple, à 30°C. La dimension de ce deuxième étage 2-2 et la vitesse à laquelle le chocolat traverse cet étage, sont choisies de telle façon que le chocolat traverse cet étage en un temps de 30 à 60 secondes. Le chocolat est ensuite refroidi dans le troisième étage 2-3 en dessous du point de cristallisation de la graisse, pour atteindre une forme cristalline, qui permet un tempérage adéquat. Dans ce troisième étage le chocolat est par exemple refroidi à une température située entre 24 et 26°C. Le quatrième étage 2-4 de la tempéreuse est un étage de chauffage où le chocolat est réchauffé à une température située entre 29 et 31 °C de telle façon à éliminer les formes de cristallisation indésirables. Le cas échéant la sortie de la tempéreuse est reliée à l'entrée, afin de permettre au flux sortant, qui ne peut être utilisé immédiatement, à être introduit dans la tempéreuse, évitant ainsi qu'un surplus de chocolat dans la boucle de circulation 21 formée par les différents composants montés en cascade du dispositif, puisse obstruer cette boucle.

Le chocolat qui quitte la tempéreuse 2 et circule dans la boucle 21 passe ensuite dans la pompe 3, qui pompe le chocolat dans la boucle. Cette pompe est une pompe volumétrique, permettant un débit constant dans la boucle sans qu'il n'y ait une pression excessive. Ainsi la pompe prélève de la tempéreuse le débit de chocolat qui est supérieur à la demande maximale requise par les éjecteurs 7. Ceci permet de garantir un débit de retour qui sera toujours positif et d'éviter ainsi que le retour vers la tempéreuse 2 aspire de l'air.

La sortie de la pompe 3 est reliée à un filtre 4, dont le maillage est inférieur au diamètre de sortie des gicleurs 8, montés dans les éjecteurs 7. Ce fin maillage permet d'empêcher que de trop grands morceaux ne pénètrent dans les gicleurs et viennent obstruer ces derniers.

Le filtre 4 débouche dans des moyens d'éjection 5, comprenant au moins un éjecteur 7 de gouttelettes de chocolat. Chaque éjecteur 7-1 , 7-2... est formé par une vanne munie d'un plongeur et un gicleur 8-1 , 8-2. En fonction de la demande, par exemple gérée par ordinateur, suivant l'aliment à décorer, le plongeur sera activé et la vanne s'ouvrira et éjectera à travers le gicleur une gouttelette de la substance présente dans la boucle 21. Comme illustré à la figure 1 , les éjecteurs sont branchés en parallèle sur la boucle fermée, de telle façon que chaque éjecteur peut prélever en continu de la boucle, du chocolat à température sensiblement constante. Ainsi la quantité de chocolat nécessaire à la décoration est directement prélevée du flux présent dans la boucle, de sorte que le processus de tempérage n'est pas modifié en fonction de la variation dans la demande par les éjecteurs. Les éjecteurs ne prélèvent ainsi que la quantité de chocolat présent dans la boucle dont ils ont besoin, et au moment où ils en ont besoin. Due à la circulation de chocolat dans la boucle il y a en permanence du chocolat fraîchement tempéré, filtré et à la pression adéquate indépendamment qu'il y ait éjection ou non. Ceci diminue sensiblement le risque d'obstruction de la boucle. De plus il n'y a qu'une faible quantité de chocolat dans la vanne ce qui limite également le risque d'obstruction de la vanne.

La sortie des moyens d'éjection 5 est reliée à un régulateur de pression 6, agencé pour produire une pression en amont, c'est-à-dire dans lesdits moyens 5. Ce régulateur de pression permet de garder une pression adéquate dans les vannes et donc au niveau des gicleurs. La pression ainsi exercée permet également de réduire les risques d'obstruction, étant entendu qu'elle facilite l'éjection par l'éjecteur. La viscosité obtenue par le tempérage du chocolat influence ainsi le débit fourni par l'éjecteur et de ce fait la qualité du décor appliqué. Pour compléter la boucle fermée, la sortie du régulateur 6 est reliée à une entrée de la tempéreuse 2. La figure 2 montre un exemple de réalisation du filtre 4. Le filtre est un filtre rotatif autour d'un axe 23 et entraîné en rotation par un moteur 10. Le long de la paroi cylindrique externe du filtre est montée une raclette 12, agencée pour racler la paroi du filtre. La raclette est montée sur un bras 13, qui la pousse contre la paroi du filtre. La paroi du filtre est cylindrique et pourvue d'une pluralité de perforations ou de fentes 11 , ayant un faible diamètre, par exemple de l'ordre de 100 μm - 400 μm. Ces perforations ou fentes sont par exemple obtenues en bobinant autour de la face externe d'un rouleau 26, un profil triangulaire 25, de telle façon que la pointe du triangle soit orientée vers la face externe du rouleau. Une distance d est laissée entre chaque triangle du profil 25, que forme alors la perforation ou la fente.

En mode opératoire le chocolat est projeté contre le profil triangulaire 25, qui forme alors la paroi du filtre. Les particules suffisamment fines pénètrent dans les perforations ou fentes 11 , formées par l'espace entre les triangles et atteignent ainsi la face externe du cylindre et les moyens 5. Les particules trop grandes pour passer à travers les perforations ou fentes restent alors sur la paroi du filtre où ils seront raclés par la raclette 12.

La figure 3 illustre une forme de réalisation d'un éjecteur 7. L'éjecteur comporte une vanne 14, dans laquelle est logée un canal 15, pour la circulation du chocolat tempéré. Ce canal est situé entre la face interne du corps de la vanne et la paroi externe d'un plongeur 16, actionné à l'aide d'un bobinage 17, enroulé autour du corps de la vanne. Lorsque la vanne est actionnée le plongeur 16 se soulève à l'intérieur de la vanne, libérant ainsi sa sortie 18. L'actionnement de la vanne est réalisé par un courant électrique transmis au bobinage, qui produit une force électromagnétique actionnant ainsi le plongeur. L'ouverture du gicleur provoque un effet d'aspiration dans le canal, qui provoque à son tour un effet de nettoyage pour dégager l'ensemble du chocolat, présent dans le gicleur. Puisque ce dernier est relativement petit il n'y a qu'une gouttelette qui sort. Les dimensions restreintes du gicleur contribuent au fait qu'il ne s'obstruera pas facilement vu la faible quantité de chocolat présent. De préférence la vanne est pourvue d'une circulation interne dans laquelle circule un liquide maintenu à température, afin de limiter la fuite de la chaleur du chocolat vers la vanne. Le temps d'ouverture de la vanne est chaque fois de l'ordre de quelques milli-secondes. Le chocolat passe donc à partir de la boucle de circulation 21 dans la vanne où il coule le long du plongeur 16, pour atteindre la sortie 18. La distance entre le plongeur et la paroi interne est inférieure à 1 mm, limitant ainsi la quantité de chocolat dans la vanne. La fermeture du gicleur est assurée par un ressort 19 logé à l'intérieur du plongeur 16 et s'appuyant contre l'entrée du corps de la vanne. Lorsque le gicleur s'ouvre le ressort est comprimé par la force exercée sur le gicleur. Lorsque s'arrête la force produite par le courant circulant dans le bobinage, le ressort reviendra à la position originale fermant ainsi le gicleur. Suivant une autre forme de réalisation l'éjecteur comporte un orifice convergeant dans le sens du flux du liquide, suivi d'une courte partie cylindrique. Cette géométrie améliore la vitesse et la fiabilité du jet des gouttelettes. La figure 4 illustre une forme de réalisation du régulateur 6. Le régulateur comporte une chambre 20, dans laquelle passe la boucle 21 , qui, en cet endroit, est formée par un tube en matière flexible. Dans la chambre est maintenue une pression Pe supérieure à la pression atmosphérique, par exemple une pression de 4 bar. Cette pression est par exemple obtenue à l'aide d'air comprimé, fourni par une source 24. Le tube même a une pression à la déformation Pd, qui est par exemple de 1 bar.

Lorsque Pc+Pd<Pe (Pc étant la pression exercée par le chocolat qui circule dans le tube), le tube est maintenu fermé puisque la matière flexible du tube est comprimée par la pression Pe. Ceci permet de reconstruire la pression au sein du tube et donc au sein des moyens 5, puisque le chocolat circule dans la boucle.

Lorsque Pc+Pd>Pe parce que la pression causée par l'accumulation du chocolat devient trop élevée, c'est le tube qui va repousser la pression Pe exercée sur lui en se dilatant. Ceci provoque l'ouverture du passage à travers le tube et donc la circulation vers la tempéreuse. Ainsi la pression Pc+Pd redevient < Pc et est de ce fait maintenue au sein des moyens 5.

La configuration en ligne des éjecteurs, telle qu'illustrée à la figure 1 , n'est pas la seule possible. La figure 5 (a + b) illustre une configuration en étoile d'un ensemble d'éjecteurs. Dans l'exemple illustré il y a N = 7 (N >1) éjecteurs 30-1 à 30-7. La configuration est choisie de telle façon que chaque éjecteur est disposé face à une partie de la surface d'un moule 32, destiné à fabriquer un objet comme, par exemple, un objet en chocolat. L'ensemble des éjecteurs est monté sur un organe de transport 33, agencé pour déplacer les éjecteurs par rapport au moule. Il va de soi que les éjecteurs peuvent également être montés sur un support fixe et que le moule soit déplacé par rapport à eux. L'important est qu'il y a un mouvement relatif l'un par rapport à l'autre.

La figure 6, qui est vue en coupe le long de la ligne VI-VI' (figure 5), illustre comment est obtenue cette configuration en étoile. Un premier éjecteur 30-1 sensiblement perpendiculaire au fond du moule 32 lorsque les éjecteurs sont placés en position initiale de repos par rapport au moule, comme illustré à la figure 5a. Cet organe de transport est agencé pour imposer au support des éjecteurs, un mouvement de translation en trois directions x, y et z. L'axe 31 croise le moule en un point P, qui doit être considéré comme l'origine du système de cordonnées, dans lequel le moule et son support sont placés. Le deuxième 30-2 et le troisième 30-3 éjecteurs sont situés dans le même plan que le premier éjecteur 30-1. Dans l'exemple repris à la figure 6, le deuxième 30-2 respectivement 30-3 éjecteur, forme chaque fois un angle de 60° avec le premier éjecteur 30-1.

Pour obtenir la position du quatrième 30-4 et du cinquième 30-7 éjecteur, on suppose une rotation sur 60° autour d'un autre axe perpendiculaire à l'axe 31 du deuxième et du troisième éjecteur. Une rotation sur 120° autour du même autre axe permet d'obtenir la position du sixième 30-6 et du septième 30-7 éjecteur. Ainsi tous les éjecteurs sont montés sur un premier support 34 et à un angle respectif l'un de l'autre. Ils sont orientés chacun vers une partie du moule qui leur est attribuée. En général on divisera la surface maximale du moule en N parties distinctes et on attribuera à chaque partie un des N éjecteurs. Le premier éjecteur i=1 , iε N sera disposé le long de l'axe 31 perpendiculaire sur le fond du moule, alors que les autres éjecteurs j, j ≠ 1 j ε N seront disposés sous un angle prédéterminé par rapport au premier éjecteur. L'angle α entre chacun des j moules sera déterminé par 3607N-1. Toutefois d'autres configurations pourraient être prises en considération où la division de la surface maximale du moule n'est pas faite de façon égale entre l'ensemble des N éjecteurs.

Comme décrit au préalable, les éjecteurs 30 sont placés sur un organe de transport 33. L'organe de transport est agencé pour imposer aux éjecteurs un mouvement de translation en trois directions x, y et z de telle façon, à amener un éjecteur face aux points sur la surface du moule qui lui est attribué.

Dans l'exemple repris à la figure 6 le premier éjecteur 30-1 peut couvrir une zone A-Q du moule en imposant un déplacement dans la direction x et y du support 33. La zone A-C respectivement Q-D est couverte par l'éjecteur 30-3 respectivement 30-2 en imposant également un déplacement en x-y. Les zones A-Q, A- C et Q-D couvrant chaque fois un angle de 60°, ce qui fait que l'ensemble des 180° est couvert par les trois éjecteurs. Le déplacement dans la direction Z et les autres éjecteurs permettent alors de couvrir le reste du moule. En limitant l'angle à 60° la courbe d'asservissement de l'éjecteur par rapport au moule est limité à 30° (la moitié de la zone puisque l'éjecteur se trouve au centre de la zone).

Le moule est considéré comme un ensemble de portions sphériques ayant chacun un rayon de courbure, une orientation et une position. L'éjecteur correspondant à cette orientation est disposé à la distance normale de marquage. Le déplacement de l'éjecteur, alors que le moule reste en position, va toutefois provoquer que la sortie de l'éjecteur ne sera alors plus orientée perpendiculairement face à la surface du moule, mais en oblique. Le point obtenu par l'impact d'une goutte éjectée par l'éjecteur et atterrissant sur le moule ne sera dès lors plus tout à fait rond. La déformation est toutefois minime, qu'elle est à peine visible à l'oeil nu. Le fait de limiter, comme dans l'exemple illustré, l'angle de la courbe d'asservissement de l'éjecteur par rapport au moule à 30°, permet de maintenir la déformation à un minimum. La figure 7 illustre schématiquement deux positions des éjecteurs et l'erreur d'angle de l'éjecteur par rapport au moule. Suivant une autre alternative, le siège de soupape de l'éjecteur et le gicleur sont séparés et reliés par un tube. Ceci permet de regrouper les vannes des éjecteurs et d'amener les N gicleurs au bout du tube. Le rayon de courbure de la sphère, sur laquelle les éjecteurs sont montés, est alors sensiblement réduit.

En imposant un mouvement soit aux éjecteurs ou au moule, on parvient à couvrir l'ensemble de la surface de l'objet qui sera formé par le moule. L'invention n'est toutefois pas limitée à l'usage d'un moule car la substance pourrait également être appliquée sur un objet déjà formé comme par exemple sur un biscuit, un objet en chocolat, un gâteau ou autres.

Claims

REVENDICATIONS

1. Dispositif agencé pour appliquer sous forme de gouttelettes une substance visqueuse, en particulier du chocolat, sur une surface d'un objet, caractérisé en ce qu'il comporte une boucle fermée de circulation de la substance formée par un montage en cascade d'une tempéreuse, d'un filtre, de moyens d'éjection par gouttelettes de la substance et d'un régulateur de pression, lesdits moyens d'éjection comprenant au moins un éjecteur de gouttelettes branché en parallèle sur ladite boucle fermée.

2. Dispositif d'impression suivant la revendication 1 , caractérisé en ce qu'entre la tempéreuse et le filtre est montée une pompe volumétrique.

3. Dispositif d'impression suivant la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit filtre est un filtre rotatif pourvu d'une raclette agencée pour racler la paroi du filtre.

4. Dispositif d'impression suivant la revendication 3, caractérisé en ce que la paroi du filtre est une paroi cylindrique dans laquelle est appliquée une pluralité de perforations agencées pour permettre le passage de la substance à partir de la paroi externe du filtre vers l'intérieur du filtre.

5. Dispositif d'impression suivant l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que lesdits éjecteurs comportent une vanne, pourvue d'un gicleur, ladite vanne étant pourvue d'une entrée reliée à ladite boucle fermée et d'une sortie obturable par le gicleur.

6. Dispositif d'impression suivant l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ledit régulateur de pression comporte un tube en matière flexible, traversant une chambre de mise sous pression, ledit tube étant monté enserré dans la boucle.

7. Dispositif agencé pour appliquer sous forme de gouttelettes, une substance visqueuse sur une surface d'un objet, lequel dispositif comprend un ensemble de N ( N > 1 ) éjecteurs de gouttelettes, monté sur un premier support et un second support agencé pour porter ledit objet, au moins un des premiers ou seconds supports est monté sur un organe de transport, agencé pour imposer un mouvement relatif de translation en trois directions des supports, caractérisé en ce que ledit ensemble d'éjecteurs comporte un premier éjecteur ( i=1 , i ε N ) disposé le long d'un axe sensiblement perpendiculaire au fond du second support, lorsque ce dernier se trouve dans une position initiale de repos, ledit premier éjecteur étant agencé pour appliquer la substance sur au moins 1/N de la surface de l'objet situé autour du point de croisement de l'axe de l'objet, lorsque ce dernier se trouve sur le second support en position de repos, chacun des j ( j≠i , j ε N) autres éjecteurs étant chaque fois placé sous un angle prédéterminé par rapport au premier éjecteur, de telle façon que chaque éjecteur j soit disposé chaque fois face à au moins 1/N de la surface de l'objet et puisse appliquer la substance sur la partie de surface de l'objet, face à laquelle il est disposé.

8. Dispositif suivant la revendication 7, caractérisé en ce que l'ensemble des N éjecteurs comporte un deuxième et un troisième éjecteur, situés dans un premier plan où est disposé le premier éjecteur, ledit deuxième et troisième éjecteur étant disposé chacun à un angle sensiblement égal à 60° par rapport au premier éjecteur.

9. Dispositif suivant la revendication 7 ou 8, caractérisé en ce que l'ensemble des N éjecteurs comporte un quatrième et un cinquième respectivement un sixième et un septième éjecteur disposé dans un deuxième respectivement un troisième plan situé à un angle de 60°respectivement 120° par rapport au premier plan.

10. Dispositif suivant l'une des revendications 7 à 9, caractérisé en ce que l'ensemble des éjecteurs est fixé sur une sphère.

11. Dispositif suivant l'une des revendications 7 à 10 , caractérisé en ce qu'il comporte une boucle fermée de circulation de la substance formée par un montage en cascade d'une tempéreuse, d'un filtre, de l'ensemble des éjecteurs branchés en parallèle sur la boucle fermée et d'un régulateur de pression.