WO1992008359A1 - Machine pour la preparation de brochettes - Google Patents

Abstract

Le but de l'invention est d'associer un dispositif d'embrochement et un dispositif de découpe dans un ensemble fonctionnant de façon entièrement automatique. Une machine selon l'invention, pour la préparation de brochettes à partir de produits alimentaires empilés dans des bacs (1), comprend un dispositif d'embrochement horizontal et un dispositif de découpe (C1) dont les lames (23) agissent horizontalement. Pour l'opération de découpe, sont prévus des moyens de positionnement et de tenue des bacs (1), lesquels sont aptes à faire pivoter les bacs (1) de 90° autour d'un axe horizontal avec lequel est confondu l'axe de symétrie de ceux-ci. A ces moyens, sont associés des moyens pour créer un écartement entre les bacs (1) et le support (20a) où ils se trouvent avant d'être tenus, afin que le pivotement soit possible.

Description

MACHINE POUR LA PREPARATION DE BROCHETTES

La présente invention concerne une machine servant à préparer des brochettes à partir de produits alimentaires empilés dans des bacs spécialement conçus pour réaliser les opérations d'embrochement et de découpe.

De tels bacs se présentent classiquement sous la forme d'un parallélépipède à section carrée dont le fond est amovible, et dont les parois latérales présentent des fentes verticales parallèles et régulièrement espacées pour le passage de lames de coupe. Les produits composant les brochettes sont pressés à l'intérieur des bacs par un couvercle ou plaque de compression. Celle-ci et le fond sont percés de trous pour le passage de broches en bois ou piques, et comportent des gorges sur leur face interne, en correspondance avec les extrémités des fentes latérales.

Dans les machines connues qui réalisent successivement 1'embrochement et la découpe, sont associés un dispositif d'embrochement et un dispositif de découpe qui, tous deux, agissent verticalement. Il en est ainsi dans la machine décrite dans le document EP-A-0 113 637 au nom de Emsens, dans laquelle les deux opérations d'embrochement et de découpe sont réalisées successivement à un même poste où sont positionnés les bacs.

C'est également le cas dans l'installation divulguée par le brevet français n° 2 574 252 au nom de SOCOPRAL S.A., qui comprend un convoyeur transférant les bacs à quatre postes en ligne, soit un poste de préperçage, un poste de positionnement de broches en bois au-dessus des bacs, un poste d'embrochement et un poste de découpe. L'avantage d'une telle combinaison où moyens d'embrochement et moyens de découpe agissent verticalement est qu'elle limite les manipulations du bac à des mouvements simples : pivotement de 90° autour de son axe vertical, pour réaliser les deux coupes orthogonales nécessaires à l'obtention de dés constituant les brochettes, précédé éventuellement d'une translation.

En contre-partie, ces machines souffrent aussi d'un même inconvénient, à savoir qu'actuellement, parmi les moyens d'embrochement agissant verticalement, aucun n'est susceptible de fonctionner automatiquement de façon satisfaisante, car n'est pas résolu pour eux le problème du chargement en broches en bois ou piques à partir d'un magasin de stockage de ces broches.

Il en va autrement pour des dispositifs à embrochement horizontal, en faisant appel à des systèmes à tiroirs horizontaux qui assurent le transfert automatique des broches en bois ou piques du magasin de stockage à leur position d'enfoncement à travers les bacs. L'embrochement est alors effectué rangée par rangée, ou par deux rangées avec des systèmes à double tiroir, les bacs étant soumis à un déplacement vertical indexé entre chaque cycle. Le but de l'invention est d'associer à un tel dispositif d'embrochement horizontal, un dispositif de découpe dans un ensemble fonctionnant de façon entièrement autornatique.

A cet effet, une machine selon l'invention pour la préparation de brochettes à partir de produits alimentaires empilés dans des bacs, comprenant un dispositif d'embrochement horizontal automatique, soit un dispositif d'embrochement horizontal proprement dit coopérant avec un dispositif de distribution et d'écartement de broches en bois ou piques, est caractérisée en ce qu'elle comporte également un dispositif de découpe automatique avec une pluralité de lames agissant horizontalement ; des moyens de positionnement et de tenue des bacs pour l'opération de découpe, ces moyens étant aptes, de plus, à faire pivoter les bacs de 90° autour d'un axe horizontal X-X avec lequel est confondu l'axe de symétrie de ceux-ci, pour la réalisation de deux coupes orthogonales successives ; ainsi que des moyens pour créer un écarte ent entre les bacs et le support où ils se trouvent avant d'être saisis par lesdits moyens de positionnement et de tenue, afin que ledit pivotement soit possible. Selon une autre caractéristique de l'invention, lesdits moyens de positionnement et de tenue comprennent un dispositif de serrage dont les deux éléments constituant les mâchoires viennent s'appliquer par translation horizontale respectivement contre le dessus et contre le fond des bacs, et comportent des parties tronconiques qui, en venant s'inscrire au serrage dans des cavités de formes complémentaires des bacs, assurent leur positionnement précis.

Dans une forme de réalisation particulière, l'un desdits éléments du dispositif de serrage est un plateau circulaire avec un épaule ent autour d'une partie tronconique destinée à venir s'inscrire entre le haut des parois latérales des bacs, cet élément étant monté par 1'intermédiaire de microvérins sur un plateau de support libre en rotation autour de l'axe horizontal X-X précité, tandis que l'autre élément comporte au moins une plaque avec des ergots tronconiques destinés à venir s'inscrire dans des trous ménagés dans des bords entourant le fond des bacs, la ou les plaques étant montées par l'intermédiaire de microvérins sur un support auquel sont associés des moyens pour le déplacer entre deux positions angulaires écartées de 90° autour dudit axe X-X. De préférence, le poste de découpe est distant du poste d'embrochement, le bac étant transféré de l'un à l'autre sur des glissières horizontales. Au poste de découpe, ces glissières sont formées par deux parties de glissière escamotables vers le bas pour permettre le pivotement des bacs.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante d'une forme de réalisation, faite en relation avec les dessins annexés, dans lesquels : la Fig. 1 est une vue schématique, de côté, d'une machine selon l'invention ; la Fig. 2 est une vue schématique de dessus, partiellement en coupe, du poste d'entrée et du poste d'embrochement de la machine de la Fig. 1 ; la Fig. 3 est une vue en perspective d'un bac spécialement conçu pour être utilisé dans la machine des Fig. 1 et 2 ; la Fig. 4 est une vue en coupe verticale selon la ligne IV-IV de la Fig. 3 ; la Fig. 5 est une vue de face d'une cage pour les bacs au poste d'embrochement ; la Fig. 6 est une vue schématique en coupe selon la ligne IV-IV de la Fig. 1 ; la Fig. 7 représente vu de face, de l'intérieur, la partie de droite de la Fig. 6 ; la Fig. 8 représente schématiquement, vu dans la même direction que la Fig. 6, le dispositif de découpe de la machine ; la Fig. 9 est une vue schématique en coupe selon la ligne IX-IX de la Fig. 1 ; la Fig. 10 est une vue semblable à la Fig. 2 où apparaît une forme de réalisation des moyens d'embrochement et des moyens de distribution et d'écartement des broches en bois ou piques ; la Fig. 11 est une vue agrandie d'un élément des moyens d'embrochement de la Fig. 10 ; les Fig. 12a à 12d illustrent schématiquement les différentes phases d'un cycle d'embrochement ; la Fig. 13 est une vue partielle, en coupe, selon la ligne XIII-XIII de la Fig. 10 ; et la Fig.14 est une vue en coupe semblable à la Fig. 13.

Comme on le voit à la Fig. 1, la machine illustrée dans les dessins comporte successivement un poste d'entrée A, un poste d'embrochement B, un poste de découpe C, un poste D de déchargement ou démoulage du contenu des bacs, et un poste E d'évacuation des bacs vides. Au poste B, Fig. 2, un dispositif d'embrochement proprement dit, représenté par les modules Bl et B'1, coopère avec un double dispositif de distribution et d'écartement de broches en bois ou piques, soit les modules B2 et B3, pour assurer 1•embrochement automatique simultané de deux rangées dans les bacs 1. De préférence, le dispositif d'embrochement Bl, B'1 est tel que décrit et revendiqué dans la demande de brevet français n° 2 642 939 au nom de la présente demanderesse. Le double dispositif de distribution et d'espacement de broches en bois B2, B3 avec lequel il coopère peut être du type décrit et revendiqué dans la demande de brevet français n° 2 642 938 au nom de LE GOFF Jean-Philippe. A ce titre, le contenu de ces deux demandes est incorporé ici par référence et d'autre part, une forme de réalisation des dispositifs d'embrochement et de distribution et d'écartement des broches en bois selon ces demandes de brevet est décrite dans la suite. Les bacs 1 destinés à recevoir empilés les produits alimentaires constitutifs des brochettes ont une forme générale de parallélépipède à section carrée, Figs. 3 et 4, et comportent classiquement quatre parois latérales 2 avec des fentes parallèles 3, un fond amovible 4 retenu par des rebords internes 2a des parois 2, et une plaque de fermeture et de compression 5. Le fond 4 et la plaque 5 sont percés de trous pour le passage des broches en bois ou piques, et présentent un quadrillage de gorges profondes et étroites sur leur face interne, qui sont en correspondance avec les fentes 3.

Selon l'invention, les bacs 1 comportent des aménagements spécifiques coopérant avec des moyens de guidage et de positionnement de la machine. Ces aménagements consistent en des rebords dirigés vers l'extérieur, respectivement 2b et 2c, sur les côtés inférieurs et supérieurs des parois latérales 2. D'autre part, les rebords inférieurs 2b présentent des trous calibrés 6 dans leur partie médiane.

La plaque de compression 5 est retenue par des pattes escamotables 7 traversant deux parois latérales opposées. De chaque côté, les pattes 7 sont au nombre de deux, solidaires d'une lame 8 plaquée sous le rebord 2c correspondant. Les pattes 7 sont maintenues en position de verrouillage par des ressorts, non représentés, et manoeuvrables par un prolongement en cornière médian 9 des lames 8.

A la Fig. 2, est représenté le poste d'entrée A de la machine, qui conduit les bacs au dispositif d'embrochement. Ce poste d'entrée comprend deux plaques longitudinales 10a, 10b formant une piste de glissement dont la largeur est égale à la hauteur des - parois latérales 2 des bacs 1, de manière à admettre ceux-ci couchés transversalement, retenus sur les deux côtés par leurs rebords 2b et 2c. La position de chargement des bacs sur la piste de glissement est unique : dans le cas illustré, le fond 4 des bacs doit être placé à droite en regardant dans le sens du mouvement, indiqué par la flèche F à la Fig. 1, et les poignées 9 doivent être verticales.

Le transfert des bacs 1 du poste d'entrée A au poste d'embrochement B est assuré par un poussoir 11 actionné par un vérin pneumatique 12. Le fonctionnement du poussoir 11 est subordonné à deux conditions qui sont la présence d'un bac 1 sur la piste de glissement 10a, 10b, et l'aptitude du poste d'embrochement à admettre celui-ci (embrochement terminé dans le bac précédent) .

Quand cette deuxième condition est remplie, deux glissières 16 d'une cage 13 au poste d'embrochement B sont dans le prolongement des côtés extérieurs des plaques 10a et 10b, de manière à recevoir les bacs 1 à partir du poste d'entrée A. La cage 13 comporte deux plaques latérales rectangulaires 14, réunies par une plaque supérieure 15. Les glissières 16 sont fixées sur les bords internes inférieurs des plaques 14.

La cage 13 est suspendue à la tige 17a d'un vérin 17, et les côtés verticaux de ses parois 14 sont engagées dans des fentes ménagées dans quatre montants, soit deux montants arrière 18 et deux montants avant 19, lesquels apparaissent en section à la Fig. 2. Le vérin 17 est de préférence hydraulique, pour obtenir une précision satisfaisante dans le déplacement vertical indexé de la cage 13.

Les montants 18, 19 servent également au positionnement longitudinal précis des bacs 1 dans la cage 13 : à l'entrée dans celle-ci, les bacs sont poussés jusqu'à arriver en butée contre les deux montants avant 19, et dès que la cage 13 amorce son ascension, leurs rebords verticaux arrière 2b et 2c s'engagent le long des montants arrière 18. De préférence, l'extrémité inférieure des montants arrière 18 est légèrement chanfreinée, de manière à recentrer les bacs 1 entre les montants 18, 19 en cas de léger décalage lors de l'admission dans la cage 13.

Lorsqu'un bac 1 est engagé entre les montants 18, 19, sa position par rapport à la cage 13 est parfaitement définie, de sorte que les trous dans son fond 4 et sa plaque de compression 5 peuvent être parfaitement alignés avec des trous ménagés dans les parois latérales 14 de la cage 13 pour le passage des broches en bois ou piques lors de 1'embrochement. Les moyens d'embrochement automatique Bl, B'1, B2, B3 opèrent alors par cycles successifs entre lesquels la cage 13 monte d'un pas.

Une forme de réalisation des moyens d'embrochement automatique Bl,B'l, B2, B3 est représentée aux Figs. 10 à 14.

Ces moyens comportent une paroi verticale 108 adjacente parallèlement à une paroi latérale 14 de la cage 13, Fig. 10, et délimitant avec une seconde paroi verticale 110 un passage 111 dans lequel sont montés de part et d'autre de la cage 13 deux dispositifs de distribution et d'espacement automatiques de piques B2 et B3 qui seront décrits ultérieurement.

En face de la cage 13, laquelle est représentée coupée horizontalement à des fins de clarté du dessin, les deux parois 108 et 110 présentent chacune deux rangées superposées de trous avec lesquels se trouvent alignés, à chaque cycle d'embrochement les trous de deux rangées de chacune des parois 14 de ià cage 13.

Dans les trous de la paroi 110, sont engagées les extrémités libres d'autant de tiges 115 d'un peigne à deux étages d'enfoncement de piques 114 mobile en direction axiale au moyen d'un vérin 116 : dans la position rétractée du vérin, les extrémités libres des tiges 115 se trouvent juste engagées dans les trous de la paroi 110, puis, quand le vérin se déploie, elles avancent transversalement dans le couloir 111 pour traverser, en fin de course, les trous dans la paroi 108.

Le double dispositif B2, B3 a pour fonction d'amener à partir de conteneurs de piques placés dans le couloir 111 des séries de piques dans l'alignement des tiges 115 rétractées, afin que celles-ci les poussent, à travers les trous de la paroi 108 et de la paroi 14 adjacente de la cage 13, dans un bac 1 porté par cette dernière. Le double dispositif B2, B3 sera décrit dans la suite.

Le dispositif d'embrochement qui comprend donc le peigne 114 pour l'enfoncement des piques comporte par aileurs, à l'opposé du peigne 114 de l'autre côté du couloir 111 et de la cage 13, un système de perçage 117. Le système de perçage 117, représenté de façon agrandie à la Fig. Il, comprend un châssis longitudinal 118 dans lequel est monté coulissant un peigne primaire mobile en direction axiale au moyen de deux vérin symétriques 121, et comportant fixées sur une base 119 autant de broches tubulaires 120 que les tiges 115 du peigne 114, les broches 120 et les tiges 115 étant alignées.

Est également monté coulissant dans le châssis 118 un peigne secondaire dont la base 122 se trouve derrière la base 119 du peigne primaire et porte des aiguilles 123 rentrant intimement dans les broches tubulaires 120. Le peigne secondaire est actionné par un vérin 124 placé entre les vérins 121, la tige 125 du vérin 124 passant dans un bloqueur automatique 126.

Par ailleurs, des premières butées 127 sont prévues entre les bases 119 et 122 des peignes primaire et secondaire : elles définissent la longueur de dépassement des aiguilles 123 aux extrémités libres des broches 120 quand les vérins 121 et 124 sont déployés de façon concomitante. A noter que le vérin 124 est légèrement plus rapide que le vérin 121, de sorte qu'en avançant, la base 122 du peigne secondaire produise une poussée par l'intermédiaire des butées 127 sur la base 119 du peigne primaire, afin qu'il n'y ait aucun mouvement relatif entre les aiguilles 123 et les broches 120.

Un premier capteur magnétique sur le vérin 124 sert à détecter le passage du piston dans une position déterminée, pour la mise en service du bloqueur 126 au moyen duquel le peigne secondaire est arrêté en position intermédiaire. La libération du bloqueur 126 est produite suite à une information provenant du second capteur, par exemple monté sur l'une des butées 127, qui détecte l'arrivée du peigne primaire à proximité du peigne secondaire lors de son recul. Le système 117 permet donc les mouvements suivants :

- avance en ensemble des peignes primaire et secondaire, - recul partiel jusqu'en position intermédiaire du peigne secondaire, le peigne primaire étant immobilisé en position avancée,

- recul partiel du peigne primaire jusqu'à sa rencontre du peigne secondaire en position intermédiaire, suivi du recul complet des deux peignes. En fonctionnement, à chaque arrêt de la cage 13 pour un cycle d'embrochement, les vérins 121 et 124 sont déployés simultanément à partir de leur état rétracté. Les ensembles broche-aiguille traversent donc le contenu du bac 1 présent dans la cage 13, à partir du fond 4 et jusqu'à s'engager dans les trous 132 de la plaque de compression 5 qui, par leur forme tronconique, les amènent en regard des trous dans la paroi 108, cet état étant illustré à la Fig. 12a. A noter que l'extrémité libre des broches 120 est de préférence biseautée, comme le montrent les dessins, afin que les ensembles broche-aiguille opposent une résistance minimale à l'enfoncement. Une fois le perçage opéré, le vérin 124 est rétracté jusqu'à la position intermédiaire précitée, les aiguilles 123 étant alors rentrées à l'intérieur des broches 120 d'une longueur légèrement supérieure à celle des piques d'embrochement 130, Fig. 12b. Ces derniers, présentés alignés dans le couloir 111 en face des trous de la paroi 108 par le dispositif de distribution et d'espacement B2, B3, sont introduits au moyen du peigne d'enfoncement 114, à travers la plaque de compression 5, à l'intérieur des broches tubulaires 120, jusqu'à venir en contact avec l'extrémité des aiguilles 123, Fig. 12c. Ensuite, le bloqueur pneumatique 126 serrant toujours la tige 125 du vérin 124 pour maintenir les aiguilles 123 immobilisées, les vérins 121 sont rétractés pour faire sortir les broches tubulaires 120 du bac 1, de sorte que les piques d'embrochement 130 se trouvent maintenant embrochées dans le contenu du bac 1. A la fin de ce mouvement, lorsque la base 119 du peigne primaire rencontre la base 122 du peigne secondaire, par l'intermédiaire des butées 127, le bloqueur 126 est libéré, et les aiguilles 123 reculent alors avec les broches tubuaires 120 jusqu'à leur position initiale au-delà du bac 1, Fig. 12d.

Les dispositifs de distribution et d'espacement automatiques de piques B2 et B3 sont disposés dans le couloir 111 de chaque côté de la cage 13. Ils sont identiques et, de ce fait, seul B2 va être décrit en détail, tandis qu'à la Fig. 10, les mêmes références numériques désignent les mêmes éléments, assorties d'un prime pour B3.

Le dispositif B2 comprend un conteneur 216 de forme parallelepipedique dont la paroi avant 218 se trouve sur le côté par rapport à la trajectoire des tiges 115 du peigne d'enfoncement 114 dans le couloir 111, et dont la largeur intérieure est à peine supérieure à la longueur des piques 130, de manière à les recevoir empilées dans la direction d'embrochement.

Le fond du conteneur 216 est constitué par un tiroir 219 en forme de plaque, susceptible d'être déplacé en translation dans le couloir 111 au moyen d'un vérin 220. Sa surface supérieure présente une série de gorges transversales 221, ouvertes à leurs deux extrémités et équidistantes. En nombre égal à celui des trous dans une rangée des bacs 1, les gorges 221 viennent, lors du déploiement du vérin 220, en coïncidence avec les trous d'une rangée de la plaque 108 et les trous de la rangée de même niveau dans la plaque 110, sous une plaque fixe 222 recouvrant intimement le tiroir 219 à la sortie du conteneur 216. Dans cette position, les gorges 221 recouvertes de la plaque 222 forment des conduits apparaissant aux Figs. 13 et 14, dont le calibre n'est que légèrement supérieur à celui des tiges 115 du peigne 114 et à celui des piques 130.

Quand le vérin 220 est rétracté, tel qu'à la Fig. 10 où pour des raisons évidentes de clarté, le conteneur 216 est montré vide, l'ensemble des gorges 221 se trouve à l'intérieur du conteneur 216 pour recevoir chacune une pique 130. Le problème principal auquel répond le dispositif est d'assurer, à chaque cycle, la présence d'une pique dans toutes les gorges 221 à leur sortie du conteneur 216. Ce résultat est atteint du fait que la première gorge 221 à partir de la paroi 218 est décalée vers l'arrière par rapport à celle-ci d'une certaine distance lorsque le vérin 220 est rétracté : au lieu d'être statique pour les premières gorges 221 les plus proches de la paroi avant 218, le chargement en piques est alors dynamique pour l'ensemble des gorges, lors du départ en avant du tiroir 219. De préférence, la surface du tiroir 219 entre les gorges 221 et à l'avant de la première est légèrement ondulée afin d'augmenter l'effet dynamique sur les piques. Dans le même but, la base de la partie avant 218 est avantageusement biseautée et arrondie à l'extrémité, à l'intérieur du conteneur 216, de manière à exercer une force à composante vers le bas sur les piques lors du déplacement en avant de ceux-ci par le tiroir 219.

Un système de détection d'absence de piques dans les gorges 221 à la sortie du conteneur 216 est illustré aux Figs. 13 et 14. Il comprend un galet 223 porté à l'extrémité d'un bras 224 rappelé élastiquement vers le bas. Le galet 23 roule sur le tiroir 219, juste devant la paroi avant 218 du conteneur 216. Sur la trajectoire du galet 223, chaque côté des des gorges 221 est interrompu par un plan incliné 225 descendant vers le fond de la gorge. Quand une gorge est vide, la descente du galet 223, Fig. 14, est lue par un codeur 226 qui transmet une information à l'unité de commande de la machine pour qu'elle interrompe la séquence de fonctionnement normale et ordonne un retour en arrière du tiroir 219 afin de procéder à un nouveau chargement.

Le bon fonctionnement du dispositif peut d'autre part être contrarié par le mauvais positionnement et/ou la cassure d'une pique à l'intérieur d'une gorge 221, notamment lors du passage sous la paroi avant 218 du conteneur 216. Un contrôle du déplacement dudit tiroir permet donc de détecter ce type d'anomalie. Il est effectué au moyen de contacteurs équidistants placés dans le couloir 111 sur le trajet du tiroir 219 et d'une unité de traitement vérifiant les instants de passage successifs. En cas d'anomalie, une information est transmise à 1'unité de commande de la machine qui émet un ordre de retour en arrière du vérin 220 et de reprise du cycle normal.

Dans le dispositif B3, le tiroir 219* est arrangé au-dessous du tiroir 219, et est séparé de ce dernier par une plaque fixe intermédiaire sous la plaque 222. B2 et B3 peuvent ainsi fonctionner en synchronisme pour présenter simultanément deux rangées superposées de piques dans le couloir 111, devant les tiges du peigne d'embrochement à double étage 114.

Lorsque 1'embrochement est terminé, la cage 13 atteint une position supérieure au-delà des montants avant 19, Fig. 1, de manière à permettre l'extraction des bacs 1 par translation horizontale. A cet effet, les glissières 16 de la cage 13 se retrouvent alignées avec deux glissières 20 dont la section est visible à la Fig. 6. En pratique, il s'agit de deux bandes de glissement étroites avec un bord extérieur 20a.

A partir du poste d'embrochement B, les glissières 20 desservent les postes en aval auxquels les bacs 1 sont transférés par des moyens d'entraînement qui les prennent en charge dans la cage 13. Dans la forme de réalisation illustrée, ces moyens d'entraînement consistent en un support longitudinal coulissant 21, monté entre les glissières 20 à un niveau légèrement inférieur, et portant des taquets basculants 22 à intervalles réguliers, de préférence arrangés par paires. Les taquets 22, à partir de la position verticale dans laquelle ils sont rappelés, par exemple par gravité, lorsqu'ils sont libres, ont une aptitude de pivotement dans le sens horaire, mais sont bloqués dans l'autre sens. Le support longitudinal 21 est relié à un vérin, non montré, qui le déplace en va-et-vient entre les glissières 20, la course de déplacement étant légèrement supérieure à l'écartement longitudinal entre les taquets 22. L'extrémité arrière du support 21, où se trouve la paire de taquets arrière 22a, est en avant des montants 19, Fig. 1, jusqu'à ce que la cage 13 atteigne sa position supérieure dans le poste d'embrochement B. Alors, le support 21 est reculé, les taquets 22a s'effaçant sous le bac 1 présent dans la cage 13 et se relevant derrière lui. Lors du mouvement de retour du support 21, les taquets 22a entraînent ledit bac jusqu'en une position intermédiaire entre les postes B et C, illustrée à la Fig. l par la représentation en traits fins d'un bac.

Au poste de découpe C, la glissière 20 est surmontée d'un dispositif de découpe Cl, lequel comprend une pluralité de lames verticales 23 formant une rangée longitudinale par rapport à la direction des glissières 20. Les lames sont déplaçables entre une position supérieure au-dessus de la trajectoire des bacs 1 sur les glissières 20, et une position inférieure dans laquelle elles traversent un bac 1 présent au poste de découpe, par ses fentes 3. D'autre part, pour l'opération de coupe, les lames 23 sont animées d'un mouvement de va-et-vient vertical, conjugué , à un mouvement de translation transversale. Elles agissent donc horizontalement, c'est-à-dire en progressant par translation horizontale dans la coupe.

A la Fig. 8, le dispositif représenté comprend un bâti 25 monté coulissant sur des rails transversaux 26, par l'intermédiaire d'un chariot 27, lequel est relié aux tiges de vérins 28. La course de coulisse ent du bâti 25 est égale à celle des lames 23 pour aller d'une extrémité à l'autre des fentes 3 à travers les bacs l.

Le bâti 25 comporte sur ses parois avant et arrière deux glissières ou rails verticaux 29 sur lesquels sont montés un chariot supérieur 30 et un chariot inférieur 31 portant les lames 23. Le chariot supérieur 30 est déplaçable verticalement au moyen de vérins 32. Il porte deux excentriques 33 axés longitudinalement et entraînés en rotation par un moteur électrique, non représenté. Le chariot inférieur 31 portant les lames 23 est suspendu au chariot supérieur 30 par l'intermédiaire de bielles, également représentées, dont les extrémités supérieures sont reliées aux excentriques 33.

Pour le fonctionnement, le levage et l'abaissement des lames 23 sont obtenus par déplacement du chariot supérieur 31 dans le bâti 25, au moyen des vérins 32, tandis que le mouvement en va-et-vient des lames pendant la coupe, et leur translation transversale, sont assurés respectivement par la rotation des excentriques 33 et l'action des vérins 28.

L'opération de découpe nécessite un positionnement précis, suivi de l'assujettissement des bacs 1 au poste C. Il faut, de plus, prévoir un pivotement de 90° des bacs 1 autour de leur axe de symétrie - lequel est transversal - pour réaliser les deux coupes orthogonales à travers les fentes 3.

Selon l'invention, ces trois fonctions de positionnement, d'assujettissement et de pivotement sont effectuées par un dispositif de serrage dont les deux éléments 34 et 38, 39, Fig. 6, constituant les mâchoires, sont disposés de chaque côté de la piste formée par les glissières 20. Ces éléments ont d'autre part une aptitude en rotation autour d'un même axe transversal X-X, confondu avec l'axe de symétrie d'un bac saisi.

L'élément 34 est un plateau circulaire présentant vers l'intérieur un épaulement périphérique 34a, autour d'une partie tronconique 34b dont le diamètre de base est sensiblement égal à la distance séparant les parois latérales opposées 2 dans les bacs 1. Le plateau 34 est monté sur un plateau 35 par l'intermédiaire de microvérins 36, de manière à être sélectivement écarté du plateau 35. D'autre part, le plateau 35 est libre en rotation autour d'un axe transversal X-X, dans un palier 37 solidaire du bâti de la machine. L'axe transversal X-X est à la même hauteur du plan des glissières 20 que 1'axe de symétrie des bacs 1.

L'autre élément de serrage est représenté de face à la Fig. 7. Il est composé de deux barres plates identiques 38 disposées parallèlement et portant chacune deux ergots 39 près de leurs extrémités. Les quatre ergots 39, de forme tronconique, sont disposés en carré et sont destinés à entrer dans les trous 6 ménagés dans les bords inférieurs 2b des bacs 1.

Les plaques 38 sont montées, par l'intermédiaire de microvérins 41, sur un support plat 40, de manière à en être écartées sélectivement. Le support 40 est quant à lui monté libre en rotation autour de l'axe X-X, solidaire d'un arbre 43 traversant un palier 42 fixé au bâti. L'arbre 43, et par conséquent l'ensemble du support 40 et des plaques 38 avec les ergots 39, sont déplaçables en rotation, entre deux positions angulairement écartées de 90°, au moyen d'un bras 44 fixé d'une part à l'extrémité libre de l'arbre 43, et articulé d'autre part à la tige d'un vérin 45.

En fonctionnement, lorsqu'un bac 1 arrive au poste de découpe C, entraîné par une paire de taquets 22, les microvérins 36 et 41 sont rétractés, de sorte que le plateau 34 et les ergots 35 sont écartés, le plateau 34 et les plaques 38 étant appliqués respectivement contre le plateau 35 et le support 40. Lorsque la présence du bac 1 est détectée, les microvérins 36 et 41 entrent simultanément en action, ce qui a pour effet de faire pénétrer la partie 34b du plateau 34 entre les parois latérales 2 du bac l, vers la plaque de compression 5, et de faire pénétrer les ergots 39 dans les trous 6 ménagés dans les bords inférieurs 2b. Lors de cette pénétration, de par leur forme tronconique, la partie 34a du plateau 34 et les ergots 39 rectifient, le cas échéant, le positionnement du bac 1, de sorte que lorsque le serrage proprement dit est réalisé, entre 1*épaulement 34b et les plaques 38, l'axe de symétrie du bac 1 est confondu avec l'axe X-X, et ses fentes 3 sont en place pour recevoir les lames 23 du dispositif de découpe Cl.

Le pivotement des bacs autour d'un axe transversal exige que préalablement, ils soient écartés des glissières 20 sur lesquelles ils sont acheminés au poste de découpe C. Dans la forme de réalisation représentée, du fait que 1'axe de rotation X-X des moyens de positionnement et de serrage est fixe, cet écartement est obtenu par escamotage vers le bas des parties 20a des glissières 20 dans le poste C.

Les parties 20a sont solidaires d'un support longitudinal 46, lequel est relié de chaque côté par un système d'articulation en parallélogramme à un longeron 47 du bâti de la machine, Fig. 1. Ledit système d'articulation comprend deux biellettes 48 et 59, chacune solidaire d'un bras, respectivement 50, 51. Les bras 50 et 51 sont actionnés ensemble par un vérin 52, pour escamoter les parties de glissière 20a, ou les remonter dans l'alignement des glissières 20. A noter d'autre part, concernant les parties de glissière 20a, que leur bord latéral est interrompu dans leur partie médiane, comme on le voit clairement à la Fig. 6, pour ne pas entraver le passage des moyens de positionnement et de serrage 34 et 38, 39.

Au terme d'une opération de transfert des bacs 1, les taquets d'entraînement 22 parviennent jusqu'aux positions représentées en traits discontinus. S'ils en restaient là, les taquets au poste de découpe C feraient obstacle eux aussi au pivotement des bacs 1. Pour pallier cela, dans un cycle de fonctionnement des taquets 22, le dernier mouvement consiste à les reculer légèrement jusqu'aux positions représentées en traits pleins. Un bac 1 sortant du poste de découpe C, du fait qu'il a pivoté de 90°, a maintenant ses poignées de libération de la plaque de compression 5 disposées horizontalement, comme le montre la Fig. 8. Celle-ci représente, vu de derrière, un passage dans lequel s'engage alors le bac 1, comprenant les glissières 20 et des glissières supérieures 53, 54, par exemple fixées à des parois latérales 55, 56.

Selon l'invention, du côté des poignées 9, ledit passage comporte des moyens pour manoeuvrer celles-ci jusqu'à leur position d'ouverture. A la Fig. 9, ces moyens consistent en une gorge 57 ouverte vers l'extérieur dans la glissière 53, destinée à recevoir la poignée supérieure 9, et dont la paroi inférieure forme une rampe 57a montant vers l'avant, qui soulève vers le haut ladite poignée 9 lors de la progression du bac dans le passage. Bien entendu, le même arrangement peut être prévu sur la glissière inférieure 20 de même côté, pour manoeuvrer la poignée inférieure. Le bac 1 avec la plaque de compression 5 libérée arrive au poste de déchargement ou démoulage D, lequel est ouvert des deux côtés entre les glissières 20 et 53, 54. Le démoulage est réalisé par un poussoir, non représenté, qui agit transversalement contre le fond 4 du bac pour éjecter tout son contenu, soit la plaque de compression 5, les brochettes et le fond 4, dans des moyens de réception placés sur le côté des glissières 20.

Le bac l, vide, est alors avancé une dernière fois par les taquets d'entraînement 22, pour atteindre le poste d'évacuation E où il quitte les glissières 20, pour être transféré, par exemple, sur des moyens de convoyage extérieurs à la machine qui le transportent vers un poste de lavage. A la machine entièrement automatique qui vient d'être décrite, il est avantageux d'associer un poste de fermeture des bacs à pilotage manuel, près du poste d'entrée A de la machine. Un tel poste est représenté dans la partie inférieure de gauche de la Fig. 2. Il comprend deux cales verticales 58, 59 disposées orthogonalement, et un poussoir vertical, non représenté, entraîné par un vérin pneumatique. Ledit poussoir est axé au-dessus de l'ouverture d'un bac placé en appui par deux parois latérales adjacentes contre les cales 58, 59. L'opérateur engage alors une plaque de compression 5 sur le contenu du bac 1, ouvre le système de verrouillage par les poignées 9, puis déclenche le poussoir, au moyen d'une commande à pied, par exemple. De préférence, aux cales 58, 59, sont associés des patins de bridage 60, 61 actionnés par des vérins pneumatiques, pour éviter toute déformation des bacs 1 lors de l'opération de compression. Pour faciliter le travail de l'opérateur, on peut également prévoir dans es bacs 1, des pattes de verrouillage de la plaque de compression qui s'escamotent automatiquement lors de l'enfoncement de celle-ci.

Claims

REVENDICATIONS

1. Machine pour la préparation de brochettes à partir de produits alimentaires empilés dans des bacs (l) , comprenant un dispositif d'embrochement horizontal automatique, soit un dispositif d'embrochement horizontal proprement dit coopérant avec un dispositif de distribution et d'écartement de broches en bois, caractérisée en ce qu'elle comporte également un dispositif de découpe automatique (Cl) avec une pluralité de lames (23) agissant horizontalement ; des moyens de positionnement et de tenue des bacs (1) pour l'opération de découpe, ces moyens étant aptes, de plus, à faire pivoter les bacs (1) de 90° autour d'un axe horizontal (X-X) avec lequel est confondu l'axe de symétrie de ceux-ci, pour la réalisation de deux coupes orthogonales successives ; ainsi que des moyens pour créer un écartement entre les bacs (1) et le support où ils se trouvent avant d'être saisis par lesdits moyens de positionnement et de tenue, afin que ledit pivotement soit possible.

2. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que lesdits moyens de positionnement et de tenue comprennent un dispositif de serrage dont les deux éléments (34 et 38, 39) constituant les mâchoires viennent s'appliquer par translation horizontale respectivement contre le dessus et contre le fond des bacs (l) , et comportent des parties tronconiques qui, en venant s'inscrire au serrage dans des cavités de formes complémentaires des bacs, assurent leur positionnement précis.

3. Machine selon la revendication 2, caractérisée en ce que l'élément (34) est un plateau circulaire avec un épaulement (34a) autour d'une partie tronconique (34b) destinée à venir s'inscrire entre le haut des parois latérales (2a) des bacs (1), l'élément (34) étant monté par l'intermédiaire de microvérins (36) sur un plateau de support (35) libre en rotation autour de l'axe (X-X), tandis que l'élément (38, 39) comporte au moins une plaque (38) avec des ergots tronconiques (39) destinés à venir s'inscrire dans des trous (6) ménagés dans des bords (2b) entourant le fond des bacs (1) , la ou les plaques (38) étant montées par l'intermédiaire de microvérins (41) sur un support (40) auquel sont associés des moyens pour le déplacer entre deux positions angulaires écartées de 90° autour de l'axe (X-X) .

4. Machine selon l'une des revendications l à 3, caractérisée en ce que le poste de découpe (C) est distant du poste d'embrochement (B) , les bacs (1) étant transférés de l'un à l'autre sur des glissières horizontales (20) , et en ce qu'au poste de découpe (C) , les glissières (20) sont formées par deux parties de glissière (20a) escamotables vers le bas pour permettre le pivotement des bacs (1) autour de l'axe transversal (X-X) .

5. Machine selon la revendication 4, caractérisée en ce que le déplacement vertical des bacs (1) au poste d'embrochement (B) est assuré au moyen d'une cage (13) comportant deux glissières latérales internes (16) pour porter les bacs (1), et en ce que pour l'extraction des bacs (1) du poste d'embrochement (B) , les glissières (16) sont alignées avec les glissières (20) , des taquets basculants (22) étant montés sur un support (21) apte à se déplacer longitudinalement entre les glissières (20) et les glissières (16) , pour venir saisir les bacs (1) dans la cage (13) , et les faire avancer sur les glissières (20) .

6. Machine selon l'une des revendications l à 5, caractérisée en ce qu'elle comprend, en outre, un poste ci'entrée (A) pourvu de moyens d'introduction des bacs

(1) dans le poste d'embrochement (B) .

7. Machine selon la revendication 6, caractérisée en ce que lesdits moyens d'introduction comprennent une piste de glissement (10a, 10b) et un poussoir (11) , la piste de glissement (10a, 10b) étant alignée avec des moyens complémentaires du support pour les bacs (1) dans le poste d'embrochement lorsque ledit support est en position de chargement.

8. Machine selon l'une des revendications l à 7, caractérisée en ce qu'elle comprend, en outre, un poste (D) de déchargement ou démoulage du contenu des bacs (1).

9. Machine selon la revendication 8, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens pour déverrouiller la plaque de compression (5) dans les bacs (1) au poste (D) , et en ce que les moyens de démoulage consistent en un poussoir axé transversalement pour agir contre le fond (4) desdits bacs.

10. Machine selon la revendication 8 ou 9, caractérisée en ce qu'elle comprend en aval du poste de déchargement (D) , un poste d'évacuation des bacs vides. ιι. Machine selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisée en ce qu'est prévu près de son entrée un poste de verrouillage de la plaque de compression (5) dans les bacs (1) , lequel poste comprend des moyens de positionnement de bac (58, 59) et un poussoir vertical. 12. Machine selon la revendication 11, caractérisée en ce que le poste de verrouillage de la plaque de compression (5) dans les bacs (1) comprend en outre des moyens de bridage de bac (60, 61) associés aux moyens de positionnement (58, 59).