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FR3031298A1 - Mascara cire de tournesol et huile hydrocarbonee volatile - Google Patents

Mascara cire de tournesol et huile hydrocarbonee volatile Download PDF

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FR3031298A1
FR3031298A1 FR1550101A FR1550101A FR3031298A1 FR 3031298 A1 FR3031298 A1 FR 3031298A1 FR 1550101 A FR1550101 A FR 1550101A FR 1550101 A FR1550101 A FR 1550101A FR 3031298 A1 FR3031298 A1 FR 3031298A1
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FR
France
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wax
temperature
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Withdrawn
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FR1550101A
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English (en)
Inventor
Claudia Barba
Carole Lemerrer
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LOreal SA
Original Assignee
LOreal SA
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Publication date
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Priority to PCT/EP2016/050218 priority patent/WO2016110542A1/fr
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Abstract

La présente invention concerne un ensemble de conditionnement et d'application d'une composition de maquillage et/ou de soin des fibres kératiniques, notamment des cils ou des sourcils, comprenant : i) une composition de maquillage et/ou de soin anhydre, comprenant au moins une cire de tournesol et une huile hydrocarbonée volatile, ii) un élément d'application de ladite composition, et iii) des moyens de chauffage pour porter ladite composition à une température propice à sa déformabilité. Une composition anhydre, notamment cosmétique, comprenant au moins une cire de tournesol et une huile hydrocarbonée volatile ainsi que sa mise en œuvre sont également revendiquées.

Description

La présente invention se rapporte au domaine du maquillage et/ou du soin des matières kératiniques. Elle concerne en premier lieu un ensemble de conditionnement et d'application d'une composition de maquillage et/ou de soin des fibres kératiniques. Elle concerne également une composition cosmétique de revêtement des fibres kératiniques, telles que les cils et les sourcils, ou bien encore des faux-cils, dont l'application est compatible avec un chauffage. L'invention a également pour objet un procédé cosmétique correspondant de maquillage et/ou de soin de ces matières kératiniques. Plus particulièrement, les compositions considérées selon l'invention se présentent sous la forme d'un produit pour les cils tel qu'un mascara, ou d'un produit pour les sourcils. Il s'agit avantageusement d'un mascara. Par « mascara », on entend une composition destinée à être appliquée sur les cils : il peut s'agir d'une composition de maquillage des cils, une base de maquillage des cils (aussi appelée base coat), une composition à appliquer sur un mascara, dite encore top-coat, ou bien encore une composition de traitement cosmétique des cils. Le mascara est plus particulièrement destiné aux cils d'êtres humains, mais également aux faux-cils. Selon un de ses aspects, la présente invention concerne plus particulièrement les mascaras dits recourbants. De telles compositions, notamment à base de cires dures et de polymères tenseurs, et dédiées à une application à froid, sont décrites en particulier dans le brevet EP 0 928 607. Avec ces compositions, l'effet de recourbement des cils peut être parfois jugé insuffisant. En outre, sa tenue dans le temps n'est pas optimale. Dans la demande WO 00/74519, il est fait état de propriétés de recourbement améliorées en utilisant des organogélateurs pour remplacer tout ou partie des cires de la composition. A l'expérience, il s'avère que les résultats obtenus en termes de recourbement sont décevants. Il existe par ailleurs différents types de dispositifs qualifiés de « recourbe- cils ». Selon un premier type, le dispositif est configure sous forme d'une pince qui, à froid, avant application du maquillage, permet de pincer les cils de manière à induire une courbure aux cils avant maquillage de ces derniers. La mise en oeuvre de cette méthode est des plus délicates à réaliser. De plus cette méthode a pour inconvénient majeur de dégrader la morphologie des cils voire de conduire à un arrachage des cils. Les résultats ne sont en outre pas optimaux en termes d'amplitude de recourbement et surtout de durabilité du recourbement. Il est connu également d'utiliser un tel dispositif après application du produit. A l'expérience, il s'avère que la qualité du dépôt est détériorée par cette étape postérieure de mise en forme des cils. Qui plus est, ce type de maquillage s'effectue en deux gestes, le premier dédié à l'application de la composition de maquillage sur les fibres kératiniques, et le second dédié à procurer mécaniquement la courbure à la fibre kératinique revêtue de la composition. Pour des raisons évidentes, ceci requiert plus de temps de la part de l'utilisateur, avec très souvent une impossibilité de reproduire à chaque utilisation la même qualité de maquillage. Plus récemment, le brevet US-A-5,775,344 a décrit un ensemble de conditionnement et d'application d'un produit, notamment pour les cils, comprenant un récipient contenant la composition à appliquer. Un capot destiné à obturer une ouverture du récipient est solidaire d'une tige chauffante dont une extrémité est solidaire d'un applicateur, notamment sous forme d'une brosse. Les parois du récipient sont équipées de moyens de chauffage de manière à en chauffer son contenu préalablement à l'ouverture du récipient.
Ce type de dispositif est donc propice à un maquillage en un unique geste, la composition étant chauffée avant application. Toutefois le produit chauffé peut subir des modifications néfastes au fur et à mesure des chauffages subis, par exemple impactant la stabilité du produit dans le récipient, ce qui peut alors se manifester par la formation d'un dépôt inhomogène lors de son application sur la fibre kératinique ou plus généralement par une perte significative de qualité du produit contenu dans le récipient pouvant conduire à une impossibilité de prélèvement et/ou d'application du produit. Par ailleurs, les compositions actuellement proposées avec ce type de dispositif ne s'avèrent pas satisfaisantes pour procurer un effet de recourbement initial important et dont la tenue est pérennisée dans le temps. La présente invention a précisément pour objet de répondre à ce besoin.
Ainsi, le but principal de la présente invention est de proposer une composition de revêtement des fibres kératiniques permettant un recourbement amélioré des cils notamment sous l'action de la chaleur, et en particulier dotée de bonnes propriétés d'application en termes de glissant et de playtime, cette amélioration étant à la fois en termes de recourbement initial et de tenue de ce recourbement dans le temps. La présente invention vise également à proposer une composition de revêtement des fibres kératiniques possédant de bonnes propriétés d'application en termes de glissant et de playtime. Au sens de l'invention, le terme « playtime » est notamment représentatif de la fréquence du passage de l'applicateur dans les cils jusqu'à l'apparition des premiers grains sans que l'application soit gênée pas une sensation de frein. Un autre but est également de proposer une composition compatible avec une application à l'aide d'un instrument chauffant, tel qu'une brosse chauffante, qui peut prélever la composition, la chauffer et appliquer la composition ainsi chauffée.
Un autre but de la présente invention est de proposer une composition de revêtement des fibres kératiniques, de préférence un mascara, possédant une bonne tenue sur les cils, et qui soit compatible avec un chauffage lors de son application. Un autre but de la présente invention est d'obtenir une composition de revêtement des fibres kératiniques, de préférence un mascara, donnant lieu à un dépôt 20 chargeant. Un autre but de la présente invention est encore de proposer une composition de revêtement des fibres kératiniques, de préférence un mascara, permettant une bonne séparation des cils lors de son application. 25 Ainsi, selon un premier de ses aspects, la présente invention concerne un ensemble de conditionnement et d'application d'une composition de maquillage et/ou de soin des fibres kératiniques, notamment des cils ou des sourcils, comprenant : i) une composition de maquillage et/ou de soin anhydre, comprenant au moins une cire de tournesol et une huile hydrocarbonée volatile, 30 ii) un élément d'application de ladite composition, et iii) des moyens de chauffage pour porter ladite composition à une température propice à sa déformabilité.
Avantageusement, la composition peut être contenue dans un ensemble de l'invention au sein d'un récipient ou réservoir. Avantageusement, les moyens de chauffage d'un ensemble de conditionnement et d'application selon l'invention sont adaptés à porter la composition à une température supérieure ou égale à 30 °C, de préférence supérieure ou égale à 45 °C, en particulier à une température comprise entre 50 °C et 75 °C, mieux entre 60 °C et 65 °C. Avantageusement, ces moyens de chauffage sont associés à l'élément d'application. Comme énoncé précédemment, la combinaison d'une composition selon l'invention avec un outil chauffant s'avère produire un effet bénéfique sur l'effet recherché. Ainsi, une composition selon l'invention, non invasive pour les cils, présente avantageusement un effet de recourbement immédiat supérieur ou égal à 150 par rapport à un état initial non maquillé d'une éprouvette de faux-cils. En outre, et comme il ressort des exemples qui suivent, les inventeurs ont, de manière surprenante, constaté que les compositions selon l'invention présentent une tenue de la courbe des cils maquillés par rapport à un état initial des cils non maquillés d'au moins 6 heures, en particulier au moins 12 heures, mieux jusqu'à 24 heures. Cette tenue de la courbe peut être évaluée selon le protocole de maquillage et d'évaluation donnés ci-après. Plus précisément, entre l'état maquillé recourbé initial et l'état maquillé recourbé final, au bout de 6 heures, mieux 12 heures, voire 24 heures, il est avantageusement observé une perte maximale de recourbement inférieure ou égale à 30 °A. Selon un mode de réalisation avantageux, ladite composition comprend à titre d'huile hydrocarbonée volatile au moins de l'isododécane, et de préférence de l'isododécane et de l'isohexadécane. Selon un autre mode de réalisation, les compositions considérées selon l'invention comprennent au moins une huile volatile siliconée. En particulier, l'huile volatile siliconée peut être choisie parmi les huiles siliconées linéaires ou cycliques, en particulier les polydiméthylsiloxanes (PDMS) linéaires ou cycliques ayant de 3 à 7 atomes de silicium. Selon un mode de réalisation particulier, une composition selon l'invention est un mascara.
Selon un mode de réalisation, les compositions considérées selon l'invention comprennent au moins un polymère choisi dans le groupe constitué des polymères semicristallins, en particulier choisis parmi les poly(Cio-C30)alkylacrylates ; des polymères filmogènes liposolubles, notamment un copolymère d'ester vinylique ; et des polymères (A) dérivant de la (co)polymérisation d'au moins un monomère alcène au moins en C4, et de préférence comprend au moins un polymère semi-cristallin, au moins un polymère filmogène liposoluble et au moins un polymère (A) dérivant de la (co)polymérisation d'au moins un monomère alcène au moins en C4. En particulier, le polymère (A) peut présenter une masse moléculaire en poids supérieure ou égale à 750 g/mol, avantageusement comprise entre 800 et 10 000 g/mol, plus préférentiellement comprise entre 900 et 5 000 g/mol et est de préférence un homopolymère de polybut-1-ène. Selon un mode de réalisation, les compositions considérées selon l'invention comprennent en outre au moins une microcire, notamment une microcire de carnauba.
Selon un mode de réalisation, les compositions considérées selon l'invention comprennent en outre au moins une huile non-volatile. Selon encore un mode de réalisation, les compositions considérées selon l'invention comprennent au moins une matière colorante, de préférence choisie parmi les matières pulvérulentes, les colorants liposolubles, les colorants hydrosolubles, et leurs 20 mélanges. Selon un autre de ses aspects, la présente invention vise en outre une composition anhydre, notamment cosmétique, comprenant au moins une cire de tournesol et une huile hydrocarbonée volatile. 25 L'invention a encore pour objet un procédé cosmétique de maquillage et/ou de soin non thérapeutique des fibres kératiniques, notamment des cils ou des sourcils, comprenant l'application sur lesdites fibres kératiniques d'une composition cosmétique selon la présente invention, ladite composition étant chauffée à une température supérieure 30 ou égale à 30 °C, de préférence supérieure ou égale à 45 °C, en particulier à une température comprise entre 50 °C et 75 °C, mieux entre 60 °C et 65 °C.
Dans la variante de réalisation préférée de l'invention, les compositions sont chauffées avant application sur les fibres kératiniques. Selon une variante préférée, les compositions considérées selon l'invention sont une composition de revêtement des cils, en particulier de soin et/ou maquillage des cils et/ou des sourcils et plus particulièrement un mascara. La présente invention concerne plus particulièrement les mascaras anhydres ou à faible teneur en eau, dits mascaras waterproofs, sous forme de dispersions de cires dans des solvants organiques en particulier des solvants organiques volatiles, plus particulièrement des solvants volatiles hydrocarbonés en C8-C16.
On entend par « composition anhydre », une composition contenant moins de 5 % en poids d'eau, mieux moins de 2 % en poids d'eau, voire moins de 0,5 % en poids d'eau, et notamment exempte d'eau, par rapport au poids total de la composition. Le cas échéant, d'aussi faibles quantités d'eau peuvent notamment être amenées par des ingrédients de la composition qui peuvent en contenir des quantités résiduelles.
Selon un aspect particulier, la présente invention a pour objet l'utilisation cosmétique d'une composition selon la présente invention, pour obtenir un film déposé sur les fibres kératiniques, notamment les cils ou les sourcils, homogène et présentant des propriétés de recourbement améliorées et/ou de tenue améliorée de ce recourbement dans le temps. Enfin, selon un autre de ses aspects, la présente invention a pour objet l'utilisation cosmétique d'une composition selon la présente invention, pour obtenir un mascara doté de bonnes propriétés de playtime.
DESCRIPTION DETAILLEE DE LA COMPOSITION SELON L'INVENTION Comme il ressort de ce qui précède, les compositions selon l'invention sont propices à un dépôt sur des fibres kératiniques, comme les cils ou les sourcils.
I. Caractéristiques des propriétés physiques Effet de recourbement et pérennité de cet effet Il a également été noté un effet de recourbement immédiat amélioré et prolongé dans le temps des matières kératiniques sur lesquelles est appliquée une composition selon l'invention. Ce recourbement a été évalué conformément à la méthode expliquée plus loin dans le présent texte. Ainsi, conformément à cette méthode, un effet de recourbement d'une composition testée sur une éprouvette de faux-cils est évalué par comparaison avec le recourbement des cils avant application de la composition. Pour cela, des photos des cils sont prises avant, et après application de la composition testée, si nécessaire à différents temps après application pour observer la durée dans le temps de cet effet. Les mesures sont réalisées manuellement sur les photos avec un rapporteur trigonométrique, et permettent de déterminer un angle médian « a » créé entre la base de l'éprouvette et le tracé de la hauteur moyenne de la frange des faux-cils. Comme illustré Figure 2, plus l'angle « a» est important, plus les cils sont recourbés. Une composition selon l'invention, non invasive pour les cils, présente ainsi de préférence un effet de recourbement initial supérieur ou égal à 150, voire supérieur ou égal à 20° par rapport à un état initial non maquillé d'une éprouvette de faux-cils, et conserve au bout de 8h, mieux au bout de 12 h, encore mieux au bout de 24 h, un effet de recourbement des cils supérieur ou égal à 150, voire supérieur ou égal à 20°. Entre l'état maquillé recourbé initial et l'état maquillé recourbé final, au bout de 6 h, mieux 12 h, voire 24 h, il est avantageusement observé une perte maximale de recourbement inférieure ou égale à 30 °A. Playtime Les compositions selon l'invention possèdent avantageusement un playtime optimisé.
Au sens de l'invention, le playtime qualifie le nombre de passages de l'applicateur dans les cils jusqu'à l'apparition des premiers grains sans que l'application soit gênée pas une sensation de frein. Un protocole pour qualifier ce playtime est détaillé dans les exemples ci-après.
Au regard du nombre de passages de la brosse jusqu'à survenue des grains, les compositions sont qualifiées sur une échelle allant de 1 (très bon playtime) à 5 (très mauvais playtime), les formules de l'invention présentent ainsi avantageusement un playtime inférieur à 4 et plus précisément de 3, représentatif d'un playtime satisfaisant. Après 15 passages de la brosse, l'éprouvette de faux-cils ne présente pas de grains après maquillage avec une composition conforme à l'invention. Les formules de l'invention présentent ainsi avantageusement une valeur de playtime, mesurée conformément au protocole indiquée ci-après, inférieure à 4. Viscosité Les compositions selon l'invention possèdent avantageusement une texture propice à leur manipulation avec une brosse de type mascara. Elles sont ainsi avantageusement déformables en réponse à un stimulus mécanique mais également thermique. Selon une variante préférée, une composition cosmétique selon l'invention est fluide à température ambiante. Au sens de l'invention, la qualification de « fluide » entend caractériser le fait qu'une composition selon l'invention n'est pas solide. En d'autres termes, elle manifeste une fluidité suffisante pour être dotée de propriétés d'écoulement. Une composition de type mascara est par exemple représentative de ce type de fluidité.
En particulier, une composition selon l'invention peut posséder avantageusement une viscosité évaluée par Rheomat R1V1200® avec le mobile 5, à 25°C et 1 atm, allant de 0,1 Pa.s à 50 Pa.s, et mieux allant de 5 Pa.s et 30 Pa.s. II. Caractérisation des composés de la composition Comme il ressort de ce qui précède une composition selon l'invention comprend au moins une cire de tournesol et au moins solvant volatile hydrocarboné.
Cire de tournesol Par « cire », on entend d'une manière générale un composé lipophile, solide à température ambiante (25 °C), à changement d'état solide/liquide réversible, ayant un point de fusion supérieur ou égal à 30 °C pouvant aller jusqu'à 200 °C.
Au sens de l'invention, la température de fusion correspond à la température du pic le plus endothermique observé en analyse thermique (DSC) telle que décrite dans la norme ISO 11357-3 ; 1999. Le point de fusion de la cire peut être mesuré à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (DSC), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination «MDSC 2920» par la société TA Instruments.
Le protocole de mesure est le suivant : Un échantillon de 5 mg de cire disposé dans un creuset est soumis à une première montée en température allant de -20 °C à 100 °C, à la vitesse de chauffe de 10 °C/minute, puis est refroidi de 100 °C à -20 °C à une vitesse de refroidissement de 10 °C/minute et enfin soumis à une deuxième montée en température allant de -20 °C à 100 °C à une vitesse de chauffe de 5 °C/minute. Pendant la deuxième montée en température, on mesure la variation de la différence de puissance absorbée par le creuset vide et par le creuset contenant l'échantillon de cire en fonction de la température. Le point de fusion du composé est la valeur de la température correspondant au sommet du pic de la courbe représentant la variation de la différence de puissance absorbée en fonction de la température. A titre de cire de tournesol convenant à l'invention peuvent notamment être citées celles notamment commercialisées par KOSTER KEUNEN sous la dénomination Sunflower wax. Une telle cire comporte de préférence au moins 90 % de composé(s) en C42 à C60, mieux au moins 95 %, voire au moins 99 % de tel(s) composé(s). Une composition selon l'invention peut notamment comprendre de 0,1 % à 10 % en poids, et en particulier de 1 % à 5 % en poids de cire de tournesol, par rapport au poids total de la composition. Bien entendu cette cire de tournesol peut être avantageusement associée à une ou plusieurs cires additionnelles.
Avantageusement, si au moins une autre cire est présente, la cire de tournesol représente au plus 25 % en poids du poids total de cire par rapport au poids total de la composition.
Cire additionnelle Par « cire additionnelle » on entend une cire qui n'est pas introduite à l'état micronique dans ladite composition selon l'invention, et qui est différente de la cire de tournesol. De préférence, lors de la préparation d'une composition selon l'invention, cette (ces) cire(s) additionnelle(s) subit (subissent) une étape de chauffage qui conduit à une fusion au moins partielle de la (des) dite(s) cire(s) additionnelle(s). La (ou les) cire(s) additionnelles peut (peuvent) être (sont) présente(s) dans une composition selon l'invention de manière à ce que la quantité total de cire additionnelle et de cire de tournesol représente une teneur supérieure ou égale à 5 % en poids, de préférence comprise entre 5 % et 30 % en poids, notamment comprise entre 8 % et 20 % en poids, de préférence comprise entre 10 % et 15 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Ces cires additionnelles sont choisies parmi les cires solides à température ambiante (25 °C) d'origine animale, végétale, minérale ou de synthèse et leurs mélanges.
Ces cires additionnelles présentent avantageusement des propriétés cristallines. Une composition selon l'invention comprend de préférence au moins une cire additionnelle choisie dans le groupe constitué des cires polaires, des cires apolaires, et leur mélange en particulier comprend au moins une cire polaire et au moins une cire apolaire. De préférence une composition selon l'invention comprend au moins une cire additionnelle choisie dans le groupe constitué de la cire de carnauba, des cires d'abeille, notamment la cire d'abeille blanche, de la cire d'ozokérite, de la paraffine et leurs mélanges. a) Cires apolaires Par « cire apolaire », au sens de la présente invention, on entend une cire dont le paramètre de solubilité à 25 °C tel que défini ci-après, Ôa est égal à 0 (J/cm3)1/4.
La définition et le calcul des paramètres de solubilité dans l'espace de solubilité tridimensionnel de Hansen sont décrits dans l'article de C. M. Hansen : « The three dimensionnai soiubiiityparameters» J. Paint Technol. 39, 105 (1967). Selon cet espace de Hansen : - ôp caractérise les forces de dispersion de London issues de la formation de dipôles induits lors des chocs moléculaires ; - ôp caractérise les forces d'interactions de Debye entre dipôles permanents ainsi que les forces d'interactions de Keesom entre dipôles induits et dipôles permanents ; - ôh caractérise les forces d'interactions spécifiques (type liaisons hydrogène, acide/base, donneur/accepteur, etc.) ; - 15a est déterminé par l'équation : ôa = (Ôp2 h2)1/4. Les paramètres ôp, ô h, 15D et ôa sont exprimés en (J/cm3)1/4. Les cires apolaires sont en particulier les cires hydrocarbonées constituées uniquement d'atomes de carbone et d'hydrogène et exempte d'hétéroatomes tel que N, 0, Si et P. Les cires apolaires sont choisies parmi les cires microcristallines, les cires de paraffines, l'ozokérite, les cires de polyéthylène, et leurs mélanges. Comme ozokérite, on peut citer l'Ozokérite Wax SP 1020 P. Comme cires microcristallines pouvant être utilisées, on peut citer Multiwax W 20 445® commercialisé par la société Sonneborn, Microwax HW® et Base Wax 30540® commercialisés par la société Paramelt, et Cerewax® N°3 commercialisé par la société Baerlocher. Comme cire de polyéthylène, on peut citer Performalene 500-L Polyéthylène et Performalene 400 Polyéthylène commercialisés par New Phase Technologies, Asensa® SC 25 211 commercialisé par la société Honeywell et comme paraffine nous pouvons citer la Ceraffine 56-58 commercialisé par BAERLOCHER. b) Cires polaires Par « cire polaire », au sens de la présente invention, on entend une cire dont le 30 paramètre de solubilité à 25 °C ôa est différent de 0 (J/cm3)1/4. En particulier, par « cire polaire », on entend une cire dont la structure chimique est formée essentiellement, voire constituée, d'atomes de carbone et d'hydrogène, et comprenant au moins un hétéroatome fortement électronégatif tel qu'un atome d'oxygène, d'azote, de silicium ou de phosphore. Les cires polaires peuvent notamment être hydrocarbonées, fluorées ou siliconées.
Préférentiellement, les cires polaires peuvent être hydrocarbonées. Par « cire hydrocarbonée», on entend une cire formée essentiellement, voire constituée, d'atomes de carbone et d'hydrogène, et éventuellement d'atomes d'oxygène, d'azote, et ne contenant pas d'atome de silicium ou de fluor. Elle peut contenir des groupes alcool, ester, éther, acide carboxylique, amine et/ou amide.
Par « cire ester », on entend selon l'invention une cire comprenant au moins une fonction ester. Par « cire alcool», on entend selon l'invention une cire comprenant au moins une fonction alcool, c'est-à-dire comprenant au moins un groupe hydroxyle (OH) libre. On peut notamment utiliser en tant que cires polaires celles telles que choisies parmi : i) Les cires de formule R1COOR2 dans laquelle R1 et R2 représentent des chaines aliphatiques linéaires, ramifiées ou cycliques dont le nombre d'atomes varie de 10 à 50, pouvant contenir un hétéroatome tel que 0, N ou P et dont la température de point de fusion varie de 25 à 120 °C. ii) Le tétrastéarate de di-(triméthylo1-1,1,1 propane), vendu sous la dénomination de Hest 2T-4S® par la société Heterene. iii) Les cires diesters d'un diacide carboxylique de formule générale R3-(-000-R4-COO-R5), dans laquelle R3 et R5 sont identiques ou différents, de préférence identiques et représentent un groupe alkyle en C4-C30 (groupe alkyle comprenant de 4 à 30 atomes de carbone) et R4 représente un groupe aliphatique en C4-C30 (groupe alkyle comprenant de 4 à 30 atomes de carbone) linéaire ramifié pouvant contenir ou non une ou plusieurs insaturation(s), et de préférence linéaire et insaturé. iv) On peut aussi citer les cires obtenues par hydrogénation catalytique d'huiles animales ou végétales ayant des chaînes grasses, linéaires ou ramifiées, en c8-c32, par exemple telles que l'huile de jojoba hydrogénée, l'huile de ricin hydrogénée, l'huile de coprah hydrogénée, ainsi que les cires obtenues par hydrogénation d'huile de ricin estérifiée avec l'alcool cétylique. v) La cire d'abeille, la cire d'abeille synthétique, la cire d'abeille polyglycérolée, la cire de carnauba, la cire de candellila, la cire de lanoline oxypropylénée, la cire de son de riz, la cire d'Ouricury, la cire d'Alfa, la cire de fibres de liège, la cire de canne à sucre, la cire du Japon, la cire de sumac, la cire de montan, la cire d'Orange, la cire de Laurier, la cire de Jojoba hydrogénée, la cire de citron, la cire d'olive et la cire du berry. Selon un autre mode de réalisation, la cire polaire peut être une cire alcool. Par «cire alcool», on entend selon l'invention une cire comprenant au moins une fonction alcool, c'est-à-dire comprenant au moins un groupe hydroxyle (OH) libre. A titre de cire alcool, on peut citer par exemple la cire C30-50 Alcools Performacol® 550 Alcohol commercialisé par la société New Phase Technologie, l'alcool stéarique, l'alcool cétylique. On peut aussi utiliser des cires siliconées qui peuvent être avantageusement des polysiloxanes substitués, de préférence à bas point de fusion. Par « cire siliconée», on entend une huile comprenant au moins un atome de silicium, et notamment comprenant des groupes Si-O.
Parmi les cires de silicones commerciales de ce type, on peut citer notamment celles vendues sous les dénominations Abilwax 9800, 9801 ou 9810 (Goldschmidt), KF910 et KF7002 (Shin Etsu), ou 176-1118-3 et 176-11481 (General Electric). Les cires de silicone utilisables peuvent également être des alkyls ou alcoxydiméthicones, ainsi que les (C20-C60)alkyldiméthicones, en particulier les (C30-C45)alkyldiméthicones comme la cire siliconée vendue sous la dénomination SF-1642 par la société GE-Bayer Silicones ou la C30-45 Alkyldiméthylsilyl Polypropylsilsesquioxane sous la dénomination SW-8005® C30 Resin Wax commercialisé par la société Dow Corning. Dans le cadre de la présente invention, on peut citer à titre de cire particulièrement avantageuse la cire d'abeille, par exemple celle commercialisée sous la dénomination White Beeswax SP-453P par la société Strahl & Pitsch ou une cire de paraffine. Selon une variante particulière, une composition de l'invention peut également comprendre au moins une cire sous une forme micronisée, dite « microcire » et avantageusement de carnauba et/ou ses mélanges.
On entend par « cire micronisée » ou « microcire », une cire qui est sous une forme pulvérulente et dont la granulométrie est comprise entre 0,5 et 50 microns, de préférence entre 1 et 30 microns, voire entre 3 et 25 microns. Cette (ces) microcire(s) est (sont) introduite(s) à l'état micronique dans ladite composition selon l'invention. En particulier lors de la préparation d'une composition conforme à l'invention, cette (ces) microcire(s) ne subit (subissent) pas d'étape de chauffage, étant de préférence introduite à froid, c'est-à-dire à une température telle que la (les) microcire(s) ne subissent pas de fusion. Les microcires pouvant être utilisées dans les compositions selon l'invention sont choisies parmi les cires solides et rigides à température ambiante, d'origine animale, végétale, minérale ou de synthèse, et leurs mélanges. De préférence, les microcires selon l'invention présentent un point de fusion allant de 60 °C à 160 °C, et en particulier supérieur ou égal à 70 °C, notamment allant de 80 °C à 150 °C, notamment allant de 80 °C à 140 °C voire même de 80 °C à 105 °C.
A noter que l'on veillera, dans le procédé de fabrication, à ne pas fondre la microcire. Avantageusement, la température de la composition durant le procédé de fabrication ne dépasse pas une température inférieure à 30 °C par rapport à la température de fusion de la microcire. Avantageusement, la température de chauffe des moyens de chauffage est inférieure ou égale à 5 °C par rapport à la température de fusion de la (des) microcire(s), de préférence strictement inférieure à 5 °C par rapport à la température de fusion de la (des) microcire(s). Selon un mode de réalisation préféré, les cires micronisées considérées selon l'invention ont une masse moléculaire en nombre comprise entre 300 et 10 000 g/mol, et de préférence entre 400 et 3 000 g/mol. Comme microcires pouvant être utilisées dans les compositions selon l'invention, on peut notamment citer : - les microcires de Carnauba, telle que celle commercialisée sous la dénomination de « MicroCare 350®» par la société MICRO POWDERS, - les microcires de cire synthétique, telle que celle commercialisée sous la dénomination de « MicroEase 114S » par la société MICRO POWDERS, - les microcires constituées d'un mélange de cire de Carnauba et de cire de polyéthylène telles que celles commercialisées sous les dénominations de « MicroCare 300®» et « 310e » par la société MICRO POWDERS, - les microcires constituées d'un mélange de cire de Carnauba et de cire synthétique, telle que celle commercialisée sous la dénomination de « MicroCare 325 > par la société MICRO POWDERS, - les microcires de polyéthylène telles que celles commercialisées sous les dénominations de « MicroPoly 200® », «220® », «220L® », et «250S® », par la société MICRO POWDERS, et celles commercialisées sous la dénomination de « CERAPURE 10 H5-C » par la société SHAMROCK, et - les microcires de polypropylène, telle que celle commercialisée sous la dénomination « MATTEWAX » par la société MICRO POWDERS. Conviennent tout particulièrement à l'invention les microcires de carnauba et 15 notamment celles commercialisées par MICROPOWDERS sous les dénominations Microcare. De préférence, une composition conforme à l'invention comprend au moins une microcire de Carnauba, par exemple celle commercialisée sous la dénomination de « MicroCare 350®» par la société MICRO POWDERS. 20 Une composition selon l'invention peut notamment comprendre une teneur en microcire comprise entre 0,1 % et 15 % en poids, en particulier entre 2 % et 12 % en poids, plus particulièrement entre 5 % et 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 25 Dans les compositions selon l'invention, la cire de tournesol est présente sous une forme associée à au moins un solvant organique volatil, en particulier au moins un solvant hydrocarboné volatil. Huile hydrocarbonée volatile dit encore solvant hydrocarboné volatil 30 Par « huile » on entend un corps gras liquide à température ambiante et pression atmosphérique.
Au sens de l'invention, une huile volatile présente, à température ambiante (25 °C) et pression atmosphérique 30 (760 mm de Hg) une pression de vapeur allant de 0,02 mm à 300 mm de Hg (2,66 Pa à 40 000 Pa) et mieux allant de 0,1 à 90 mm de Hg (de 13 Pa à 12 000 Pa). Les huiles non volatiles correspondent alors à une pression de vapeur inférieure à 0,02 mm de Hg (2,66 Pa), et mieux, inférieure à 101 mm de Hg (0, 13 Pa). Par « huile hydrocarbonée », on entend une huile formée essentiellement, voire constituée, d'atomes de carbone et d'hydrogène, et éventuellement d'atomes d'oxygène, d'azote, et ne contenant pas d'atome de silicium ou de fluor. Elle peut contenir des groupes alcool, ester, éther, acide carboxylique, amine et/ou amide.
Les huiles (également appelées solvants) hydrocarbonées volatiles peuvent être choisies parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbones, et notamment les alcanes ramifiés en C8-C16 comme les isoalcanes en C8-C16 d'origine pétrolière (appelées aussi isoparaffines) comme l'isododécane (encore appelé 2,2,4,4,6pentaméthylheptane), l'isodécane, l'isohexadécane, et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d'Isopar ou de Permetyls, les esters ramifiés en C8-C16, le néopentanoate d'iso-hexyle, et leurs mélanges. De préférence, l'huile volatile hydrocarbonée est choisie parmi les huiles volatiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone et leurs mélanges, en particulier parmi l'isododécane, l'isodécane, l'isohexadécane, et est notamment l'isododécane.
On peut également citer les alcanes linéaires volatils comprenant de 8 à 16 atomes de carbone, en particulier de 10 à 15 atomes de carbone, et plus particulièrement de 11 à 13 atomes de carbone, par exemple tels que le n-dodécane (C12) et le n-tétradécane (C14) vendus par Sasol respectivement sous les références PARAFOL 12-97 et PARAFOL 14-97, ainsi que leurs mélanges, le mélange undécane-tridécane, les mélanges de n-undécane (C11) et de n-tridécane (C13) obtenus aux exemples 1 et 2 de la demande WO 2008/155059 de la Société Cognis, et leurs mélanges. De préférence, le solvant hydrocarboné volatil est choisi parmi les huiles volatiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone et leurs mélanges. Avantageusement, il s'agit au moins d'isododécane.
Avantageusement, le solvant volatil hydrocarboné considéré selon l'invention est un mélange d'isododécane et d'isohexadecane.
De préférence, ce mélange est formé dans un rapport pondéral isododécane/isohexadecane variant de 0,2 à 2, mieux de 0,3 à 1,5. Avantageusement, une composition selon l'invention comprend de 10% à 60% en poids, et en particulier de 15% à 40% en poids, de solvant(s) hydrocarboné(s) volatil(s) par rapport au poids total de la composition. Bien entendu, ce solvant ou mélange de solvants hydrocarbonés volatils peut être associé à d'autres solvants hydrocarbonés non volatils et/ou solvants silicones volatils et non volatils tels que définis ci-après. Selon une variante de réalisation, une composition selon l'invention peut comprendre en outre au moins une huile siliconée volatile. Huile siliconée volatile dit encore solvant silicone volatil Par « huile siliconée », on entend une huile comprenant au moins un atome de silicium, et notamment comprenant des groupes Si-O.
L'huile volatile siliconée utilisable dans l'invention peut être choisie parmi les huiles siliconées ayant un point éclair allant de 40 °C à 150 °C, de préférence ayant un point éclair supérieur à 55 °C et inférieur ou égal à 105 °C, et préférentiellement allant de 65 °C à 95 °C. Le point éclair est en particulier mesuré selon la norme iso 3679. L'huile siliconée volatile peut être choisie parmi les huiles siliconées linéaires ou cycliques telles que les polydiméthylsiloxanes (PDMS) linéaires ou cycliques ayant de 3 à 7 atomes de silicium. Comme huiles volatiles siliconées, on peut citer les huiles volatiles siliconées linéaires telles que 1 'hexaméthyldisiloxane, 1' octaméthyltrisiloxane, le decaméthyltetrasiloxane, le tetradécaméthylhexasiloxane, l'hexadécaméthylheptasiloxane et le dodécaméthylpentasiloxane. Comme huiles volatiles siliconées cycliques, on peut citer 1 'hexamethylcyclotrisiloxane, 1' octamethylcylotetrasiloxane, le decamethylcyclopentasiloxane et le dodecamethylcyclohexasiloxane. Avantageusement, il s'agit de cyclohexadimethylsiloxane (D6).
Avantageusement, une composition selon l'invention comprend de 0,1 % à 25 % en poids, de préférence de 5 % à 20 % en poids, et en particulier de 8 % à 18 % en poids de solvant(s) siliconé(s) volatil(s) par rapport à son poids total.
Selon une variante préférée, une composition selon l'invention comprend un rapport pondéral solvant(s) hydrocarboné(s) volatil(s)/solvant(s) siliconé(s) volatil(s) supérieur à 0,5, en particulier supérieur ou égal à 1, par exemple compris entre 1 et 5, mieux entre 1,2 et 3,5. Ce rapport pondéral peut notamment être supérieur à 3.
Avantageusement, une composition selon l'invention comprend une teneur totale en huiles hydrocarbonées et siliconées volatiles supérieure à 10 % en poids et de préférence variant de 15 % à 60 % en poids, notamment de 20 % à 55 % en poids, de préférence de 25 % à 50 % en poids, plus préférentiellement 30 % à 45 % en poids, par rapport à son poids total. Une composition selon l'invention peut également comprendre avantageusement au moins un polymère choisi parmi les polymères (A) issus de la (co)polymérisation d'au moins un monomère alcène au moins en C4, les polymères filmogènes liposolubles (B) et les polymères semi-cristallins (C).
Polymère filmogène liposoluble Un polymère filmogène liposoluble (B) est un polymère soluble dans une phase huileuse comprenant des huiles ou solvants organiques. Au sens de l'invention, on entend par « polymère filmogène », un polymère apte à former à lui seul ou en présence d'un agent auxiliaire de filmification, un dépôt macroscopiquement continu, et de préférence un dépôt cohésif, et mieux encore un dépôt dont la cohésion et les propriétés mécaniques sont telles que ledit dépôt peut être isolable et manipulable isolément, par exemple lorsque ledit dépôt est réalisé par coulage sur une surface antiadhérente comme une surface téflonnée ou siliconée.
Avantageusement ce polymère filmogène liposoluble est un copolymère d'ester vinylique. Conviennent ainsi tout particulièrement à l'invention les copolymères d'ester vinylique (le groupe vinylique étant directement relié à l'atome d'oxygène du groupe ester et l'ester vinylique ayant un radical hydrocarboné saturé, linéaire ou ramifié, de 1 à 19 atomes de carbone, lié au carbonyle du groupe ester) et d'au moins un autre monomère qui peut être un ester vinylique (différent de l'ester vinylique déjà présent), une a-oléfine (ayant de 8 à 28 atomes de carbone), un alkylvinyléther (dont le groupe alkyl comporte de 2 à 18 atomes de carbone), ou un ester allylique ou méthallylique (ayant un radical hydrocarboné saturé, linéaire ou ramifié, de 1 à 19 atomes de carbone, lié au carbonyle du groupe ester).
Ces copolymères peuvent être réticulés à l'aide de réticulants qui peuvent être soit du type vinylique, soit du type allylique ou méthallylique, tels que le tétraallyloxyéthane, le divinylbenzène, l'octanedioate de divinyle, le dodécanedioate de divinyle, et l'octadécanedioate de divinyle. Comme exemples de ces copolymères, on peut citer les copolymères acétate de vinyle/stéarate d'allyle, l'acétate de vinyle/laurate de vinyle, acétate de vinyle/stéarate de vinyle, acétate de vinyle/octadécène, acétate de vinyle/octadécylvinyléther, propionate de vinyle/laurate d'allyle, propionate de vinyle/laurate de vinyle, stéarate de vinyle/octadécène-1, acétate de vinyle/dodécène-1, stéarate de vinyl e/éthylvinyl éther, propionate de vinyle/cétyl vinyle éther, stéarate de vinyle/acétate d'allyle, diméthyl-2, 2 octanoate de vinyle/laurate de vinyle, diméthyl-2, 2 pentanoate d'allyle/laurate de vinyle, diméthyl propionate de vinyle/stéarate de vinyle, diméthyl propionate d'allyle/stéarate de vinyle, propionate de vinyle/stéarate de vinyle, réticulé avec 0,2 % de divinyl benzène, diméthyl propionate de vinyle/laurate de vinyle, réticulé avec 0,2 % de divinyl benzène, acétate de vinyle/octadécyl vinyl éther, réticulé avec 0,2 % de tétraallyloxyéthane, acétate de vinyle/stéarate d'allyle, réticulé avec 0,2 % de divinyl benzène, acétate de vinyle/octadécène-1 réticulé avec 0,2 % de divinyl benzène et propionate d'allyle/stéarate d'allyle réticulé avec 0,2 % de divinyl benzène. Comme copolymères, on peut plus particulièrement considérés ceux résultant de copolymérisation d'esters vinyliques ayant de 9 à 22 atomes de carbone ou d'acrylates ou de méthacrylates d'alkyle, les radicaux alkyles ayant de 10 à 20 atomes de carbone. De tels copolymères peuvent être notamment choisis parmi les copolymères de polystéarate de vinyle, de polystéarate de vinyle réticulé à l'aide de divinylbenzène, de diallyléther ou de phtalate de diallyle, les copolymères de poly(méth)acrylate de stéaryle, de polylaurate de vinyle, de poly(méth)acrylate de lauryle, ces poly(méth)acrylates pouvant être réticulés à l'aide de diméthacrylate de l'éthylène glycol ou de tétraéthylène glycol.
Ces copolymères peuvent avoir un poids moléculaire moyen en poids allant de 2 000 à 500 000 et de préférence de 4 000 à 200 000. Le copolymère ester de vinyle peut être avantageusement choisi parmi le copolymère acétate de vinyle/stéarate d'allyle (vendu notamment sous le nom Mexomère 5 PQ par Chimex)) et le polylaurate de vinyle (vendu notamment sous le nom Mexomère PP par Chimex), et leurs mélanges. Avantageusement, une composition selon l'invention comprend de 1 % à 20 % en poids, et en particulier de 2 % à 10 % en poids, par exemple de 2,5 % à 5 % en poids de polymère filmogène liposoluble par rapport à son poids total. 10 Polymère semi-cristallin (POSC) La composition cosmétique selon l'invention peut comprendre au moins un polymère semi-cristallin (C). De préférence, le polymère semi-cristallin a une structure organique, et une 15 température de fusion supérieure ou égale à 30 °C. Par «polymère semi-cristallin », on entend au sens de l'invention, des polymères comportant une partie cristallisable et une partie amorphe et présentant une température de changement de phase réversible du premier ordre, en particulier de fusion (transition solide-liquide). La partie cristallisable est soit une chaîne latérale (ou chaîne 20 pendante), soit une séquence dans le squelette. Lorsque la partie cristallisable du polymère semi-cristallin est une séquence du squelette polymérique, cette séquence cristallisable est de nature chimique différente de celle des séquences amorphes ; le polymère semi-cristallin est dans ce cas un copolymère séquence par exemple du type dibloc, tribloc ou multibloc. Lorsque la partie cristallisable 25 est une chaîne pendante au squelette, le polymère semi cristallin peut être un homopolymère ou un copolymère. La température de fusion du polymère semi-cristallin est de préférence inférieure à 120 °C. La température de fusion du polymère semi-cristallin est de préférence 30 supérieure ou égale à 40 °C et inférieure à 85 °C. Le ou les polymères semi-cristallins selon l'invention sont des solides à température ambiante (25 °C) et pression atmosphérique (760 mm de Hg), dont la température de fusion est supérieure ou égale à 30 °C. Les valeurs de point de fusion correspondent au point de fusion mesuré à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (DSC), tel que le calorimètre vendu sous la dénomination DSC 30 par la société Mettler, avec une montée en température de 5 °C ou 10 °C par minute. Le point de fusion considéré est le point correspondant à la température du pic le plus endotherme du thermogramme. En dehors des chaînes ou séquences cristallisables, les séquences des polymères sont amorphes. Par « chaîne ou séquence cristallisable », on entend au sens de l'invention une chaîne ou séquence qui si elle était seule passerait de l'état amorphe à l'état cristallin, de façon réversible, selon qu'on est au-dessus ou en dessous de la température de fusion. Une chaîne au sens de l'invention est un groupement d'atomes, pendant ou latéral par rapport au squelette du polymère. Une séquence est un groupement d'atomes appartenant au squelette, groupement constituant un des motifs répétitif du polymère. Les séquences ou chaînes cristallisables des polymères semi-cristallins peuvent représenter au moins 30 % du poids total de chaque polymère et mieux au moins 40 °A. Les polymères semi-cristallins à chaînes latérales cristallisables sont des homo- ou des copolymères. Les polymères semi-cristallins de l'invention à séquences cristallisables sont des copolymères, séquences ou multiséquencés. Ils peuvent être obtenus par polymérisation de monomère à double liaisons réactives (ou éthyléniques) ou par polycondensation. Lorsque les polymères de l'invention sont des polymères à chaînes latérales cristallisables, ces derniers sont avantageusement sous forme aléatoire ou statistique. Les polymères semi-cristallins de l'invention peuvent être d'origine synthétique. En particulier, le polymère semi-cristallin peut être choisi parmi : - les homopolymères et copolymères comportant des motifs résultant de la polymérisation de un ou plusieurs monomères porteurs de chaîne(s) latérale(s) hydrophobe(s) cristallisable(s), - les polymères portant dans le squelette au moins une séquence cristallisable, - les polycondensats de type polyester, aliphatique ou aromatique ou 30 aliphatique/aromatique, - les copolymères d'éthylène et de propylène préparés par catalyse métallocène, et - les copolymères acrylates/silicone. Les polymères semi-cristallins utilisables dans l'invention peuvent être choisis en particulier parmi : - les copolymères séquences de polyoléfines à cristallisation contrôlée, dont les monomères sont décrits dans EP 0 951 897, - les polycondensats et notamment de type polyester, aliphatique ou aromatique ou aliphatique/aromatique, - les copolymères d'éthylène et de propylène préparés par catalyse métallocène, - les homo- ou co-polymères portant au moins une chaîne latérale cristallisable et les homo- ou co-polymères portant dans le squelette au moins une séquence cristallisable, comme ceux décrits dans le document US 5,156,911, tels que les (Cio-C30)alkyle polyacrylates correspondant aux Intelimer® de la société Landec décrits dans la brochure « Intelimere polymers », Landec IP22 (Rev. 4-97) et par exemple le produit Intelimer® IPA 13-6 de la société Landec, qui est un polyacrylate de stéaryle de poids moléculaire d'environ 145 000 et dont la température de fusion est égale à 49 °C, - les homo- ou co-polymères portant au moins une chaîne latérale cristallisable en particulier à groupement(s) fluoré(s), tels que décrits dans le document WO 01/19333, - les copolymères acrylates/silicone, tels que les copolymères d'acide acrylique et d'acrylate de stéaryle à greffons polydiméthylsiloxane, les copolymères de méthacrylate de stéaryle à greffons polydiméthylsiloxane, les copolymères d'acide acrylique et de méthacrylate de stéaryle à greffons polydiméthylsiloxane, les copolymères de méthacrylate de méthyle, méthacrylate de butyle, d'acrylate d'éthy1-2-hexyle et de méthacrylate de stéaryle à greffons polydiméthylsiloxane. On peut citer en particulier les copolymères commercialisés par la société SHIN-ETSU sous les dénominations KP-561 (nom CTFA : acrylates/dimethicone), KP-541 (nom CTFA : acrylates/dimethicone and Isopropyl alcohol), KP-545 (nom CTFA : acrylates/dimethicone and Cyclopentasiloxane), - et leurs mélanges.
Dans le cadre de la présente invention, on peut citer à titre de polymères semi- cristallin particulièrement avantageux les poly(C10-C3o)alkylacrylates, par exemple celui commercialisé sous la dénomination Intelimer IPA 13-1 NG par la société Air products and Chemical. Avantageusement, une composition selon l'invention comprend de 1 % à 10 % en poids et en particulier de 2 % à 5 % en poids de polymère(s) semi-cristallin(s) par rapport à son poids total. Selon une variante de réalisation, une composition selon l'invention peut comprendre un mélange de polymère (B) et (C). Polymère (A) Un polymère (A) selon l'invention présente avantageusement une masse moléculaire en poids Mw supérieure ou égale à 750 g/mol, avantageusement comprise entre 800 et 10 000 g/mol, plus préférentiellement entre 900 et 5 000 g/mol. Un polymère (A) est de préférence issu de la (co)polymérisation d'au moins un monomère alcène en C4-C12, de préférence en C4, C10 OU C12, de préférence en C4, linéaire et/ou ramifié. De préférence, le polymère (A) selon l'invention est au moins en partie, préférentiellement totalement, hydrogéné. Un polymère (A) selon l'invention présent avantageusement au moins 10 monomères, préférentiellement entre 12 et 50 monomères, plus préférentiellement encore entre 15 et 40 monomères. De préférence, ledit polymère (A) comporte au moins un monomère choisi parmi les 4 isomères de structure du butène, à savoir le but-l-ène, le (Z)-but-2-ène, le (E)- but-2ène, le 2-méthylprop-1-ène (ou isobutène), et leurs mélanges. Le terme poly(iso)butène recouvre des polymères issus d'au moins l'un quelconque de ces monomères dans la suite de cette description. De préférence, ledit polymère (A) comporte au moins un monomère de 2-méthylprop-1-ène. Selon un mode de réalisation particulier, ledit polymère (A) est issu de la copolymérisation d'au moins deux de ces 4 isomères. De préférence l'un de ces deux isomères est le 2-méthylprop-1-ène. Selon un mode de réalisation particulier, ledit polymère (A) résultant comporte un mélange de monomère de polybut-1-ène et de 2-méthylprop-1-ène.
Selon un autre mode de réalisation, ledit polymère est un homopolymère de polybut-l-ène. De préférence, ledit polymère (A) est choisi parmi le poly(iso)butène, le polydécène, le polydodécène, et leurs mélanges, éventuellement au moins partiellement hydrogéné, et de préférence est le poly(iso)butène. Le polymère (A) selon l'invention présente avantageusement à 100 °C une viscosité cinématique supérieure à 1 000 centistokes, de préférence comprise entre 2 000 et 8 000 centistokes, plus préférentiellement entre 2 500 et 5 000 centistokes.
Le polymère (A) selon l'invention présente à 25 °C une viscosité statique supérieure ou égale à 20 000 mPa.s, de préférence supérieure ou égale à 65 000 mPa.s' de préférence supérieure ou égale à 350 000 mPa.s, par exemple comprise inclusivement entre 25 000 et 800 000 mPa.s, mieux entre 400 000 et 600 000 mPa.s. Une telle viscosité peut être mesurée à l'aide d'un rhéomètre R575 commercialisé par la société HAAKE pourvu d'une plaque ou cône d'un diamètre de 60 mm incliné de 2°. Le polymère (A) utilisé dans le cadre de la présente invention peut par exemple être choisi parmi l'Indopol H-100, l'Indopol H-300, l'Indopol H-1500 de la société Amoco, le Parléam V, le Parléam HV et le Parléam SV de NOF Corporation. Préférentiellement on utilisera l'Indopol H-1500 ou le Parléam SV.
La teneur totale de polymère(s) (A) selon l'invention est comprise entre 2 % et 20 % en poids, en particulier entre 5 % et 15 % en poids, par exemple entre 8 % et 12 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Huile non volatile Selon un mode de réalisation particulier, une composition selon l'invention peut en outre comporter au moins une huile non volatile. Par « huile non volatile », on entend une huile restant sur la peau ou la fibre kératinique à température ambiante et pression. Plus précisément, une huile non volatile présente une vitesse d'évaporation strictement inférieure à 0,01 mg/cm2/min.
Pour mesurer cette vitesse d'évaporation on introduit dans un cristallisoir, de diamètre 7 cm, placée sur une balance se trouvant dans une grande enceinte d'environ 0,3 m3 régulée en température, à une température de 25 °C, et en hygrométrie, à une humidité relative de 50 %, 15 g d'huile ou de mélange d'huile à tester. On laisse le liquide s'évaporer librement, sans l'agiter, en assurant une ventilation par un ventilateur (PAPSTMOTOREN, référence 8550 N, tournant à 2 700 tours par minute) disposé en position verticale au-dessus du cristallisoir contenant ladite huile ou ledit mélange, les pales étant dirigées vers le cristallisoir et à une distance de 20 cm par rapport au fond du cristallisoir. On mesure à intervalles réguliers la masse d'huile restant dans le cristallisoir. Les vitesses d'évaporation sont exprimées en mg d'huile évaporée par unité de surface (cm2) et par unité de temps (minute).
Les huiles non volatiles hydrocarbonées convenant à la présente invention peuvent en particulier être choisies parmi : - les huiles hydrocarbonées d'origine végétale telles que les triglycérides constitués d'esters d'acides gras et de glycérol dont les acides gras peuvent avoir des longueurs de chaînes variées de C4 à C28, ces derniers pouvant être linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés ; ces huiles sont notamment les huiles de germe de blé, de tournesol, de pépins de raisin, de sésame, de maïs, d'abricot, de ricin, de karité, d'avocat, d'olive, de soja, l'huile d'amande douce, de colza, de coton, de noisette, de macadamia, de jojoba, de palme, de luzerne, de pavot, de potimarron, de sésame, de courge, de colza, de cassis, d'onagre, de millet, d'orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat ; ou encore les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stéarineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations de Miglyol 810e, 812® et 818® par la société Sasol ; - les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone ; - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique autres que les polymères selon l'invention, tels que la vaseline, les polydécènes, le squalane, et leurs mélanges ; - les esters de synthèse comme les huiles de formule R1COOR2 dans laquelle R1 représente le reste d'un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone à condition que R1 + R2 soit > 10, comme par exemple l'huile de Purcellin (octanoate de cétostéaryle), le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le benzoate d'alcool en C12 à C15, le laurate d'hexyle, l'adipate de diisopropyle, l'isononanoate d'isononyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, l'isostéarate d'isostéarate, des octanoates, les décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools comme le dioctanoate de propylène glycol ; les esters hydroxyles comme le lactate d'isostéaryle, le malate de di-isostéaryle ; et les esters du pentaérythritol ; - les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme l'octyl dodécanol, l'alcool isostéarylique, l'alcool oléique, le 2-hexyldécanol, le 2-butyloctanol, le 2-undécylpentadécanol ; - les acides gras supérieurs tels que l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique et leurs mélanges. Les huiles non volatiles siliconées convenant à la présente invention peuvent en particulier être choisies parmi : les polydiméthylsiloxanes (PDMS) non volatiles, les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle ou alcoxy, pendant et/ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant chacun de 2 à 24 atomes de carbone, les silicones phénylées comme les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphényl siloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl tri siloxanes, les 2-phényléthyl triméthylsiloxysilicates.
La teneur totale en huile(s) non volatile(s) de préférence hydrocarbonée, dans la composition conforme à l'invention va de 0,01 % à 10 % en poids, en particulier de 0,1 % à 8 % en poids, et de préférence de 0,25 % à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition.
Selon un mode de réalisation préféré, une composition selon l'invention comprend moins de 5 % en poids d'huile(s) non volatile(s) par rapport au poids total de la composition. Corps gras pâteux Selon un mode de réalisation particulier, une composition selon l'invention peut en outre comprendre au moins un corps gras pâteux ; Par « corps gras pâteux » au sens de la présente invention, on entend un composé gras lipophile à changement d'état solide/liquide réversible et comportant à la température de 23 °C une fraction liquide et une fraction solide. En d'autres termes, la température de fusion commençante du composé pâteux peut être inférieure à 23 °C. La fraction liquide du composé pâteux mesurée à 23 °C peut représenter de 9 % à 97 % en poids du composé. Cette fraction liquide à 23 °C représente de préférence entre 15 % et 85 %, de préférence encore entre 40 % et 85 % en poids. De préférence, les corps gras pâteux présentent une température de fin de fusion inférieure à 60 °C.
De préférence, les corps gras pâteux présentent une dureté inférieure ou égale à 6 MPa. De préférence, les corps gras pâteux présentent à l'état solide une organisation cristalline, visible par caractérisations en diffraction de rayons X.
Au sens de l'invention, la température de fusion correspond à la température du pic le plus endothermique observé en analyse thermique (DSC) telle que décrite dans la norme ISO 11357-3 ; 1999. Le point de fusion d'un pâteux ou d'une cire peut être mesuré à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (DSC), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination « DSC Q2000 » par la société TA Instruments.
Concernant la mesure de la température de fusion et la détermination de la température de fin de fusion, les protocoles de préparation des échantillons et de mesure sont les suivants. Un échantillon de 5 mg de corps gras pâteux préalablement chauffé à 80 °C et prélevés sous agitation magnétique à l'aide d'une spatule également chauffée est placé dans une capsule hermétique en aluminium, ou creuset. Deux essais sont réalisés pour s'assurer de la reproductibilité des résultats. Les mesures sont réalisées sur le calorimètre suscité. Le four est soumis à un balayage d'azote. Le refroidissement est assuré par l'échangeur thermique RCS 90.
L'échantillon est ensuite soumis au protocole suivant en étant tout d'abord mis en température à 20 °C, puis soumis à une première montée en température allant de 20 °C à 80 °C, à la vitesse de chauffe de 5 °C/minute, puis est refroidi de 80 °C à -80 °C à une vitesse de refroidissement de 5 °C/minute et enfin soumis à une deuxième montée en température allant de -80 °C à 80 °C à une vitesse de chauffe de 5 °C/minute. Pendant la deuxième montée en température, on mesure la variation de la différence de puissance absorbée par le creuset vide et par le creuset contenant l'échantillon de pâteux ou de cire en fonction de la température. Le point de fusion du composé est la valeur de la température correspondant au sommet du pic de la courbe représentant la variation de la différence de puissance absorbée en fonction de la température. La température de fin de fusion correspond à la température à laquelle 95 % de l'échantillon a fondu.
La fraction liquide en poids du composé pâteux à 23 °C est égale au rapport de l'enthalpie de fusion consommée à 23 °C sur l'enthalpie de fusion du composé pâteux. L'enthalpie de fusion du composé pâteux est l'enthalpie consommée par le composé pour passer de l'état solide à l'état liquide. Le composé pâteux est dit à l'état solide lorsque l'intégralité de sa masse est sous forme solide cristalline. Le composé pâteux est dit à l'état liquide lorsque l'intégralité de sa masse est sous forme liquide. L'enthalpie de fusion du composé pâteux est égale à l'intégrale de l'ensemble de la courbe de fusion obtenue à l'aide du calorimètre suscité, avec une montée en température de 5 °C ou 10 °C par minute, selon la norme ISO 11357-3:1999. L'enthalpie de fusion du composé pâteux est la quantité d'énergie nécessaire pour faire passer le composé de l'état solide à l'état liquide. Elle est exprimée en J/g. L'enthalpie de fusion consommée à 23 °C est la quantité d'énergie absorbée par l'échantillon pour passer de l'état solide à l'état qu'il présente à 23 °C constitué d'une fraction liquide et d'une fraction solide. La fraction liquide du composé pâteux mesurée à 32 °C représente de préférence de 30 % à 100 % en poids du composé, de préférence de 50 % à 100 %, de préférence encore de 60 % à 100 % en poids du composé. Lorsque la fraction liquide du composé pâteux mesurée à 32 °C est égale à 100 %, la température de la fin de la plage de fusion du composé pâteux est inférieure ou égale à 32 °C. La fraction liquide du composé pâteux mesurée à 32 °C est égale au rapport de l'enthalpie de fusion consommée à 32 °C sur l'enthalpie de fusion du composé pâteux. L'enthalpie de fusion consommée à 32 °C est calculée de la même façon que l'enthalpie de fusion consommée à 23 °C.
Concernant la mesure de la dureté, les protocoles de préparation des échantillons et de mesure sont les suivants. Le corps gras pâteux est placé dans un moule de 75 mm de diamètre qui est rempli à environ 75 % de sa hauteur. Afin de s'affranchir du passé thermique et de contrôler la cristallisation, le moule est placé à l'étuve programmable Vôtsch VC0018 où il est tout d'abord mis en température à 80 °C pendant 60 minutes, puis refroidi de 80 °C à 0 °C à une vitesse de refroidissement de 5 °C/minute, puis laissé à la température stabilisée de 0 °C pendant 60 minutes, puis soumis à une montée en température allant de 0 °C à 20 °C, à une vitesse de chauffe de 5 °C/minute, puis laissé à la température stabilisée de 20 °C pendant 180 minutes. La mesure de la force de compression est réalisée avec le texuromètre TA/TX2i de Swantech. Le mobile utilisé est choisi selon la texture : - mobile cylindrique en acier de 2 mm de diamètre pour les matières premières très rigides ; - mobile cylindrique en acier de 12 mm de diamètre pour les matières premières peu rigides ; La mesure comporte 3 étapes : une première étape après détection automatique de la surface de l'échantillon où le mobile se déplace à la vitesse de mesure de 0,1 mm/s, et pénètre dans le corps gras pâteux à une profondeur de pénétration de 0,3 mm, le logiciel note la valeur de la force maximale atteinte ; une seconde étape dite de relaxation ou le mobile reste à cette position pendant une seconde et où on note la force après 1 seconde de relaxation ; enfin une 3ème étape dite de retrait ou le mobile revient à sa position initiale à la vitesse de 1 mm/s et on note l'énergie de retrait de la sonde (force négative). La valeur de la dureté mesurée lors de la première étape correspond à la force de compression maximale mesurée en Newton divisée par la surface du cylindre du texturomètre exprimée en mm2 en contact avec le corps gras pâteux. La valeur de dureté obtenue est exprimée en méga-pascals ou MPa. Le corps gras pâteux est de préférence choisi parmi les composés synthétiques et les composés d'origine végétale. Un composé pâteux peut être obtenu par synthèse à partir de produits de départ d'origine végétale. Le composé pâteux est avantageusement choisi parmi : - la lanoline et ses dérivés, - la vaseline, en particulier celle dont le nom INCI est petrolatum et commercialisé sous le nom ULTIMA WHITE PET USP par la société Perenco, - les éthers de polyol choisis parmi les éthers de pentaérythritol et de polyalkylène glycol, les éthers d'alcool gras et de sucre, et leurs mélanges. l'éther pentaérythritol et de polyéthylène glycol comportant 5 motifs oxyéthylénés (5 0E) (nom CTFA : PEG-5 Pentaerythrityl Ether), l'éther de pentaérythritol et de polypropylène glycol comportant 5 motifs oxypropylénés (5 OP) (nom CTFA : PPG-5 Pentaerythrityl Ether), et leurs mélanges et plus spécialement le mélange PEG-5 Pentaerythrityl Ether, PPG-5 Pentaerythrityl Ether et huile de soja, commercialisé sous la dénomination « Lanolide » par la société Vevy, mélange où les constituants se trouvent dans un rapport en poids 46/46/8 : 46 % de PEG-5 Pentaerythrityl Ether, 46 % de PPG-5 Pentaerythrityl Ether et 8 % d'huile de soja, - les composés silicones polymères ou non, - les composés fluorés polymères ou non, - les polymères vinyliques, notamment : - les homopolymères et les copolymères d'oléfines, - les homopolymères et copolymères de diènes hydrogénés, - les oligomères linéaires ou ramifiés, homo ou copolymères de (méth)acrylates d'alkyles ayant de préférence un groupement alkyle en C8-C30, - les oligomères homo et copolymères d'esters vinyliques ayant des groupements alkyles en C8-C30, les oligomères homo et copolymères de vinyléthers ayant des groupements alkyles en C8-C30, les polyéthers liposolubles résultant de la polyéthérification entre un ou plusieurs diols en C2-C100, de préférence en C2-050, les esters, et/ou leurs mélanges. Le composé pâteux est de préférence un polymère, notamment hydrocarboné.
Parmi les polyéthers liposolubles, on préfère en particulier les copolymères d'éthylène-oxyde et/ou de propylène-oxyde avec des alkylènes-oxydes à longue chaîne en C6-C30, de préférence encore tels que le rapport pondéral de l'éthylène-oxyde et/ou de propylène-oxyde avec alkylènes-oxydes dans le copolymère est de 5:95 à 70:30. Dans cette famille, on citera notamment les copolymères tels que les alkylènes-oxydes à longue chaîne sont disposés en blocs ayant un poids moléculaire moyen de 1 000 à 10 000, par exemple un copolymère bloc de polyoxyethylène/polydodécyle glycol tel que les éthers de dodécanediol (22 mol) et de polyéthylène glycol (45 0E) commercialisés sous la marque ELFACOS ST9 par Akzo Nobel. Parmi les esters, on préfère notamment : - les esters d'un glycérol oligomère, notamment les esters de diglycérol, en particulier les condensats d'acide adipique et de glycérol, pour lesquels une partie des groupes hydroxyles des glycérols ont réagi avec un mélange d'acides gras tels que l'acide stéarique, l'acide caprique, l'acide stéarique et l'acide isostéarique et l'acide 12- hydroxystéarique, de préférence tel que le bis-diglycéryl polyacyladipate-2 commercialisé sous la marque Softisan 649 par la société Sasol, - le propionate d'arachidyle commercialisé sous la marque Waxenol 801 par Alzo, - les esters de phytostérol, - les triglycérides d'acides gras et leurs dérivés, tel que par exemple les triglycérides d'acide gras, notamment en C10- C18, partiellement ou totalement hydrogénés tels que ceux commercialisés sous la référence Softisan 100 par la société Sasol, - les esters de pentaérythritol, et leurs mélanges. Les esters de dimère diol et dimère diacide, le cas échéant, estérifiés sur leur(s) fonction(s) alcool(s) ou acide(s) libre(s) par des radicaux acides ou alcools, notamment les esters dimer dilinoleate, de tels esters peuvent être notamment choisis parmi les esters de nomenclature INCI suivante : le bis-béhényl/isostéaryl/phytostéryl dimerdilinoléyle dimerdilinoléate (Plandool G), le phytostéryl/isostéryl/cétyl/stéaryl/béhényl dimerdilinoléate (Plandool H ou Plandool S), et leurs mélanges, le beurre de mangue, tel que celui commercialisé sous la référence Lipex 203 par la société AARHUSKARLSHAMN, le beurre de karité, en particulier celui dont le nom INCI est Butyrospermum Parkii Butter, tel que celui commercialisé sous la référence Sheasofte par la société AARHUSKARL SHAMN, et leurs mélanges.
Parmi les composés pâteux, on choisira de préférence le bis-béhényl/isostéaryl/phytostéryl dimère dilinoléyl, le bis-diglycéryl polyacyladipate-2, l'huile de ricin hydrogénée dimère dilinoléate par exemple le RISOCAST-DA-L vendu par KOKYU ALCOHOL KOGYO, l'isostéarate d'huile de ricin hydrogénée par exemple le SALACOS HCIS (V-L) vendu par NISSHIN OIL, le beurre de mangue, le beurre de karité, les copolymères de vinylpyrrolidone/eicosène, ou leur(s) mélange(s). Une composition selon l'invention est de préférence exempte de corps gras pâteux. Toutefois, une composition selon l'invention peut comprendre un ou plusieurs corps gras pâteux à une teneur totale supérieure ou égale à 0,01% en poids par rapport au poids total de la composition, par exemple comprise entre 0,1% et 10% en poids par rapport au poids total de la composition. Gélifiant lipophile Une composition selon l'invention peut avantageusement comprendre au moins un gélifiant lipophile.
Le (les) gélifiant(s) utilisables peuvent être des gélifiants lipophiles organiques ou minéraux, polymériques ou moléculaires. Comme gélifiants lipophiles minéraux, on peut citer les argiles et la silice pyrogénée éventuellement traitée hydrophobe en surface dont la taille des particules est inférieure à 1 p.m.
Les gélifiants lipophiles organiques polymériques sont par exemple : - les organopolysiloxanes élastomériques partiellement ou totalement réticulés, de structure tridimensionnelle, comme ceux commercialisés sous les dénominations de KSG60, KSG160 et de KSG180 par la société SHIN-ETSU, de Trefil E-505C® et Trefil E-506C® par la société DOW-CORNING, de Gransil SR-CYCO, SR DMI100, SR- DC5560, SR 5CYC gel®, SR DMI 10 gel® et de SR DC 556 gel® par la société GRANT INDUSTRIES, de SF 1204® et de JK 113® par la société GENERAL ELECTRIC ; - l'éthylcellulose comme celle vendue sous la dénomination Ethoce10 par la société DOW CHEMICAL ; - les polycondensats de type polyamide résultant de la condensation entre (a) au moins un acide choisi parmi les acides dicarboxyliques comprenant au moins 32 atomes de carbone tels que les acides gras dimères et (13) un alkylène diamine et en particulier l'éthylène diamine, dans lequel le polymère polyamide comprend au moins un groupe acide carboxylique terminal estérifié ou amidifié avec au moins un mono alcool ou une mono amine comprenant de 12 à 30 atomes de carbone linéaires et saturés, et en particulier, les copolymères d'éthylène diamine/dilinoléate de stéaryle tel que celui commercialisé sous la dénomination Uniclear 100 VGO par la société ARIZONA CHEMICAL ; - les polyamides silicones du type polyorganosiloxane tels que ceux décrits dans les documents US-A-5 874 069, US-A-5,919,441, US-A-6,051,216 et US-A-5,981,680 comme par exemple ceux commercialisés sous la référence Dow Corning 2-8179 et Dow Corning 2-8178 Gellant par la société DOW CORNING ; - les galactommananes comportant de un à six, et en particulier de deux à quatre, groupes hydroxyle par ose, substitués par une chaîne alkyle saturée ou non, comme la gomme de guar alkylée par des chaînes alkyle en Ci à C6, et en particulier en Cl à C3 et leurs mélanges ; - les copolymères séquences de type "dibloc", "tribloc" ou "radial" du type polystyrène/polyisoprène, polystyrène/polybutadiène tels que ceux commercialisés sous la dénomination Luvitol HSBe par la société BASF, du type polystyrène/copoly(éthylènepropylène) tels que ceux commercialisés sous la dénomination de Kratone par la société SHELL CHEMICAL CO ou encore du type polystyrène/copoly(éthylène-butylène), les mélanges de copolymères tribloc et radial (en étoile) dans l'isododécane tels que ceux commercialisé par la société PENRECO sous la dénomination Versagele comme par exemple le mélange de copolymère tribloc butylène/éthylène/styrène et de copolymère étoile éthylène/propylène/styrène dans l'isododécane (Versagel M 5960). Selon un mode de réalisation particulier, une composition selon l'invention peut comporter au moins une matière colorante choisie parmi une ou plusieurs matière(s) pulvérulente(s), de préférence des oxydes métalliques, et en particulier des oxydes de fer.
Matières colorantes Les compositions conformes à l'invention peuvent comprendre au moins une matière colorante. Cette (ou ces) matière(s) colorante(s) est (ou sont) de préférence choisie(s) parmi les matières pulvérulentes, les colorants liposolubles, les colorants hydrosolubles, et leurs mélanges. De préférence, les compositions selon l'invention comportent au moins une matière colorante pulvérulente. Les matières colorantes pulvérulentes peuvent être choisies parmi les pigments et les nacres, de préférence parmi les pigments.
Les pigments peuvent être blancs ou colorés, minéraux et/ou organiques, enrobés ou non. On peut citer, parmi les pigments minéraux, des oxydes métalliques, en particulier le dioxyde de titane, éventuellement traité en surface, les oxydes de zirconium, de zinc ou de cérium, ainsi que les oxydes de fer, de titane, ou de chrome, le violet de manganèse, le bleu outremer, l'hydrate de chrome et le bleu ferrique. Parmi les pigments organiques, on peut citer le noir de carbone, les pigments de type D & C, et les laques à base de carmin de cochenille, de baryum, strontium, calcium, aluminium. Les nacres peuvent être choisies parmi les pigments nacrés blancs tels que le mica recouvert de titane ou d' oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica titane avec des oxydes de fer, le mica titane avec notamment du bleu ferrique ou de l'oxyde de chrome, le mica titane avec un pigment organique du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d' oxychlorure de bismuth. Les colorants liposolubles sont par exemple le rouge Soudan, le D&C Red 17, le D&C Green 6, le 13-carotène, l'huile de soja, le brun Soudan, le D&C Yellow 11, le D&C Violet 2, le D&C Orange 5, le jaune quinoléine, le rocou.
De préférence, les pigments contenus dans les compositions selon l'invention sont choisis parmi des oxydes métalliques. Ces matières colorantes peuvent être présentes en une teneur allant de 0,01 % à % en poids par rapport au poids total de la composition, en particulier de 3 % à 15 % en poids par rapport au poids total de la composition. 30 De préférence, la (les) matières colorante(s) est (sont) choisi(s) parmi un ou plusieurs oxyde(s) métallique(s) présent(s) à une teneur supérieure ou égale à 2 % en poids par rapport au poids total de la composition, avantageusement comprise inclusivement entre 3 % et 15 % en poids par rapport au poids total de la composition. Charges Les compositions conformes à l'invention peuvent également comprendre au moins une charge annexe distincte des microcires. Les charges peuvent être choisies parmi celles bien connues de l'homme du métier et couramment utilisées dans les compositions cosmétiques. Les charges peuvent être minérales ou organiques, lamellaires ou sphériques.
On peut citer le talc, le mica, la silice, le kaolin, les poudres de polyamide comme le Nylon® commercialisé sous la dénomination Orgasole par la société Atochem, de poly-13-alanine et de polyéthylène, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène comme le Téflon®, la lauroyl-lysine, l'amidon, le nitrure de bore, les micro sphères creuses polymériques expansées telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile comme celles commercialisées sous la dénomination d'Expancele par la société Nobel Industrie, les poudres acryliques telles que celles commercialisées sous la dénomination Polytrape par la société Dow Corning, les particules de polyméthacrylate de méthyle et les microbilles de résine de silicone (Tospearlse de Toshiba, par exemple), le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydro-carbonate de magnésium, l'hydroxyapatite, les microsphères de silice creuses (Silica Beadse de MAPRECOS), les microcapsules de verre ou de céramique, les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, et en particulier de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium.
Il peut également s'agir d' hectorite notamment modifiée. On peut également utiliser un composé susceptible de gonfler à la chaleur et notamment des particules thermoexpansibles telles que les microsphères non expansées de copolymère de chlorure de vinylidène/d'acrylonitrile/méthacrylate de méthyle ou de copolymère d'homopolymère d'acrylonitrile comme par exemple celles commercialisées respectivement sous les références Expancele 820 DU 40 et Expancele007WU par la Société AKZO NOBEL.
Les charges distinctes de la ou les microcires requises selon l'invention peuvent représenter de 0,1 % à 15 °A, en particulier de 3 % à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition.
Fibres Les compositions conformes à l'invention peuvent également comprendre au moins une fibre qui permet une amélioration de l'effet allongeant. Par "fibre", il faut comprendre un objet de longueur L et de diamètre D tel que L soit très supérieur à D, D étant le diamètre du cercle dans lequel s'inscrit la section de la fibre. En particulier, le rapport L/D (ou facteur de forme) est choisi dans la gamme allant de 3,5 à 2 500, en particulier de 5 à 500, et plus particulièrement de 5 à 150. Les fibres utilisables dans la composition de l'invention peuvent être des fibres d'origine synthétique ou naturelle, minérale ou organique. Elles peuvent être courtes ou longues, unitaires ou organisées par exemple tressées, creuses ou pleines. Leur forme peut être quelconque et notamment de section circulaire ou polygonale (carrée, hexagonale ou octogonale) selon l'application spécifique envisagée. En particulier, leurs extrémités sont épointées et/ou polies pour éviter de se blesser. En particulier, les fibres ont une longueur allant de 1 iam à 10 mm, en particulier de 0,1 mm à 5 mm et plus particulièrement de 0,3 mm à 3,5 mm. Leur section peut être comprise dans un cercle de diamètre allant de 2 nm à 500 pm, en particulier allant de 100 nm à 100 iam et plus particulièrement de 1 iam à 50 p.m. Le poids ou titre des fibres est souvent donné en denier ou décitex et représente le poids en gramme pour 9 km de fil. Les fibres selon l'invention peuvent en particulier avoir un titre choisi dans la gamme allant de 0,15 à 30 deniers et notamment de 0,18 à 18 deniers.
Les fibres utilisables dans la composition de l'invention peuvent être choisies parmi les fibres rigides ou non rigides, elles peuvent être d'origine synthétique ou naturelle, minérales ou organiques. Par ailleurs, les fibres peuvent être traitées ou non en surface, enrobées ou non, colorées ou non colorées.
A titre de fibres utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer les fibres non rigides telles que les fibres de polyamide (Nylon ®) ou les fibres rigides telles que les fibres de polyimide-amide comme celles vendues sous les dénominations KERIVIEL®, KERMEL TECH® par la société RHODIA ou de poly-(p-phénylènetéréphtalamide) (ou d'aramide) notamment vendues sous la dénomination Kevlar ® par la société DUPONT DE NEMOURS. Les fibres peuvent êtres présentes dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 0,01 % à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition, en particulier de 0,1 % à 5 % en poids, et plus particulièrement de 0,3 % à 3 % en poids. Additifs cosmétiques Les compositions conformes à l'invention peuvent également comprendre au moins un additif cosmétique. Comme additifs cosmétiques pouvant être utilisés dans les compositions conformes à l'invention, on peut citer notamment les antioxydants, les conservateurs, les parfums, les neutralisants, les émollients, les épaississants, les agents de coalescence, les plastifiants, les hydratants, les vitamines, et leurs mélanges.
Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir les éventuels additifs complémentaires et/ou leur quantité de telle manière que les propriétés avantageuses de la composition selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée. De préférence, la composition selon l'invention est non rincée.
Avantageusement, la composition est une composition de maquillage et en particulier un mascara. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'ENSEMBLE D'APPLICATION Comme il ressort de ce qui précède, l'invention vise tout particulièrement à proposer un ensemble de conditionnement et d'application de cette composition, propice à son chauffage et n'étant pas de nature à altérer de manière sensible, au fil des utilisations, ses propriétés cosmétiques. Cet ensemble comprend outre la composition telle que définie ci-dessus, au moins : (a) un élément d'application de cette composition ; et (b) des moyens de chauffage pour porter ladite composition, préalablement, simultanément, ou postérieurement à son application, à une température propice à sa déformabilité. De tels éléments d'application et moyens de chauffage pouvant mis en oeuvre avec une composition de l'invention sont avantageusement ceux décrits dans la demande FR2996109. Cet ensemble de conditionnement et d'application comprend avantageusement un récipient ou encore réservoir destiné à loger la composition de revêtement des fibres kératiniques.
Cette composition peut alors être prélevée dans le récipient en immergeant l'applicateur dans celui-ci. Ce récipient peut être éventuellement équipé d'un essoreur adapté à débarrasser un surplus de produit prélevé par l'applicateur. L'élément d'application ou encore applicateur comprend avantageusement des moyens permettant de lisser et/ou séparer les fibres kératiniques, telles que les cils ou les sourcils, notamment sous forme de dents, de poils ou autres reliefs. L'applicateur est donc agencé pour appliquer la composition sur les cils ou les sourcils, et peut comporter par exemple un moyen d'application tel qu'une brosse ou un peigne.
L'applicateur peut encore être utilisé pour la finition du maquillage, sur une région des cils ou des sourcils maquillée ou chargée de la composition. L'applicateur peut être une brosse ou un peigne. De préférence cet applicateur comprend au moins une rangée de dents obtenues par moulage.
Plus préférentiellement cet applicateur est une brosse comprenant une pluralité de rangées de dents réparties le long d'un axe d'allongement de la brosse, par exemple réparties parallèlement le long de cet axe, et s'étendant radialement, de façon inclinée les unes par rapport aux autres, autour d'une section transversale de ladite brosse. L'applicateur peut être solidaire d'un élément de fermeture du récipient contenant la composition. Cet élément de fermeture peut former un organe de préhension de l'applicateur. Cet organe de préhension peut former un capot à monter de façon amovible sur ledit récipient par tous moyens appropriés tels que par vissage, encliquetage, emmanchement ou autre. Un tel récipient peut donc loger de façon réversible ledit applicateur. Il est à noter que selon un autre mode de réalisation l'applicateur peut former un récipient pour la composition. Dans un tel cas un récipient peut par exemple être prévu dans l'organe de préhension et un canal interne peut relier intérieurement cet organe de préhension aux éléments en reliefs d'application. Enfin, comme énoncé précédemment, l'ensemble selon l'invention comprend en outre des moyens de chauffage.
De préférence, les moyens de chauffage sont aptes à porter la composition à appliquer, à une température comprise entre 35 °C et 100 °C, et de préférence, entre 40 °C et 75 °C. Selon un premier mode de réalisation, les moyens de chauffage sont formés par un dispositif distinct de l'élément d'application, ledit ensemble étant alors configure sous forme d'un kit. Un tel kit peut être conditionné à l'intérieur d'un conditionnement de type blister pack. Les moyens de chauffage peuvent être du type de ceux décrits dans les brevets US 6 009 884 ou US 5 853 010. D'autres dispositifs peuvent également être utilisés, tels que ceux décrits notamment dans le brevet US 6 220 252. Un avantage d'une telle configuration tient au fait que le produit de maquillage peut être conditionné dans un ensemble de conditionnement et d'application classique, commercialisé : i) soit en combinaison avec un dispositif de chauffage quand il est destiné à être utilisé selon l'invention ; ii) soit seul quand il est destiné à être utilisé à froid.
De préférence, en fonction des caractéristiques d'application recherchées, l'utilisateur aura la possibilité soit d'utiliser le produit à froid, soit de le chauffer pour obtenir un recourbement à la fois plus important et plus durable. Selon une alternative préférée, en particulier illustrée dans la demande FR2996109, les moyens de chauffage sont associés à l'élément d'application. Ainsi, sont notamment réduits de manière sensible l'encombrement ainsi que le coût global du dispositif. En outre, cette configuration offre la possibilité avec le même outil à la fois d'appliquer le produit et de recourber les cils. Le temps global nécessaire au maquillage s'en trouve réduit de manière substantielle. Un tel dispositif a également pour avantage d'être non invasif pour l'utilisatrice et simple d'utilisation, permettant de conserver la gestuelle habituelle de maquillage des cils.
L'ensemble de conditionnement et d'application 1 représenté sur la figure 1 comporte un récipient 2 contenant un produit cosmétique P à appliquer sur les cils ou les sourcils, par exemple du mascara, et un applicateur destiné à prélever le produit contenu dans le récipient et à l'appliquer.
Dans l'exemple illustré, le corps du récipient 2 est ouvert à son extrémité supérieure pour recevoir un embout 18 dont la partie supérieure constitue le col 4 du récipient et la partie inférieure sert d'organe d'essorage 8. Le récipient et/ou l'organe d'essorage peuvent être réalisés autrement, et le récipient peut être réalisé avec un col, par exemple venu de moulage avec le corps, l'organe d'essorage étant rapporté dans le col.
L'applicateur comporte une tige 9, qui est dans l'exemple décrit, rectiligne d'axe X, munie à une première extrémité d'un organe d'application 5 et à une seconde extrémité 10 d'un organe de fermeture du récipient, comportant par exemple une jupe 91 filetée intérieurement, de manière à se visser sur le col 4 du récipient 2. L'organe d'application comporte, notamment, un élément chauffant 12 comportant un fil résistif 70.
Selon un mode de réalisation particulier, l'élément chauffant 12 est alimenté par des conducteurs 79, par exemple s'étendant le long 15 de la tige 9, reliés à un module d'alimentation électrique 20, lequel est par exemple fixé de façon amovible sur l'organe de fermeture du récipient. Les extrémités 15 des conducteurs 79 sont par exemple munies d'une connectique 97 de raccordement au module d'alimentation 20. Le module d'alimentation électrique 20 définit avec l'organe de fermeture du 20 récipient une surface de préhension de l'applicateur et comporte un logement 25 pour contenir une pile ou une batterie. Le module d'alimentation peut également comporter un organe de commande manuelle du fonctionnement de l'élément chauffant, tel qu'un bouton-poussoir.
Il est entendu que dans le cadre de la présente invention les pourcentages pondéraux donnés pour un composé ou une famille de composés, sont toujours exprimés en poids de matière sèche du composé en question.
Dans toute la demande, le libellé « comprenant un » ou « comportant un » signifie « comprenant au moins un » ou « comportant au moins » un sauf si le contraire est spécifié. Les expressions « compris entre ... et ... » et « allant de ... » doivent se comprendre bornes incluses, sauf si le contraire est spécifié.
Dans la description et les exemples, les pourcentages sont des pourcentages pondéraux. Les ingrédients sont mélangés, dans l'ordre et dans les conditions facilement déterminés par l'homme de l'art. L'invention est illustrée plus en détail dans les exemples et figures qui suivent et qui sont uniquement présentés à titre illustratif de l'invention.
Description des figures La Figure la illustre un dispositif de conditionnement et d'application 1 comportant un récipient 2 contenant un produit cosmétique P à appliquer sur les cils ou les sourcils, par exemple du mascara, et un applicateur destiné à prélever le produit contenu dans le récipient et à l'appliquer. La Figure lb illustre isolément l'élément d'application de la Figure la. La Figure 2 illustre les mesures de recourbement (°) faites à l'aide d'un rapporteur trigonométrique sur des éprouvettes de faux-cils sur photos prises avec un microscope vidéo DVM RemoteControl (éléments optiques+caméra vidéo Kappa).
La première photo illustre la mesure de recourbement des éprouvettes de faux- cils en l'absence de mascara. La deuxième photo illustre la mesure de recourbement des faux-cils après application de mascara. La troisième photo est un grossissement de la deuxième photo sur laquelle est détaillé le recourbement caractérisé par un angle « a» créé entre la base de l'éprouvette et le tracé de la hauteur moyenne de la frange.
La Figure 3 illustre les valeurs de recourbements mesurées à partir de TO (15 minutes après application du mascara) puis pendant les 25 heures suivantes. Ces mesures ont été effectuées sur des éprouvettes de faux-cils (i) en l'absence d'application de maquillage ; (ii) après application d'un mascara conforme à l'invention (Mascara 1) ; (iii) après application d'une composition commerciale Maybelline Volume Expresse wpe ; et (iv) après application d'une brosse chauffante Agnès b et d'une composition commerciale Maybelline Volume Expresse wpe. En abscisse : Temps après première mesure à TO ; En ordonnée : valeur de recourbement (°). Matériels et méthodes Les protocoles mis en oeuvre dans les exemples ci-après sont détaillés ci-après.
A. Protocole de maquillage et de mesure du recourbement Maquillage sur éprouvettes de Faux-cils a) Descriptif des éprouvettes de faux-cils Les éprouvettes consistent en des cheveux caucasiens montés sur plaque alu.
Ces éprouvettes sont de dimension 30 mm x 30 mm. Elles sont notamment constituées de 60 brins de cheveux d'environ 20 mm de long qui font un aller-retour (un noeud) et sont répartis sur 20 mm Il peut notamment s'agir des éprouvettes de référence B486 commercialisées par SP Equation. b) Protocole du test en un seul geste à chaud Le maquillage est réalisé dans une salle où les conditions d'humidité et de température sont considérées comme constantes. Le mascara est appliqué à l'aide d'un applicateur (brosse ou peigne) relié à un générateur. La brosse est mise à une température de 65 °C. La température est contrôlée à l'aide d'une caméra thermique. Le produit est appliqué au préalable sur la brosse à l'aide d'une seringue. A la température d'application, les faux cils sont maquillés manuellement par le dessous en réalisant 3 x 10 passages de mascara espacés de 2 minutes avec reprise de produit entre chaque série de 10. c) Protocole du test comparatif 1 en un seul geste classique (sans chauffage)/formule waterproof du Marché Le maquillage est réalisé dans une salle où les conditions d'humidité et de température sont considérées comme constantes.
Le mascara est appliqué depuis son pack d'origine : VOLUME EXPRESS Waterproof® de Maybelline. Les faux cils sont maquillés manuellement par le dessous en réalisant 3 x 10 passages de mascara espacés de 2 minutes avec reprise de produit entre chaque série de 10. d) Protocole du test en deux gestes classiques : recourbeur mécanique SHU UEMURA + maquillage Le maquillage est réalisé dans une salle où les conditions d'humidité et de température sont considérées comme constantes.
Le mascara est appliqué depuis son pack d'origine : VOLUME EXPRESS Waterproof® de Maybelline. Dans un premier temps, deux applications manuelles et successives du recourbeur mécanique sont réalisées. Ensuite, les faux cils sont maquillés manuellement par le dessous en réalisant 3 x 10 passages de mascara espacés de 2 minutes avec reprise de produit entre chaque série de 10. e) Protocole du test en deux gestes classiques : recourbeur chauffant Agnès B. + maquillage Le maquillage est réalisé dans une salle où les conditions d'humidité et de température sont considérées comme constantes. Le mascara est appliqué depuis son pack d'origine : VOLUME EXPRESS Waterproof® de Maybelline. Dans un premier temps, dix applications manuelles et successives du recourbeur chauffant Curl Brush® d'Agnès b. sont réalisées sur les faux-cils. La température du recourbeur chauffant est contrôlée à l'aide d'une caméra thermique.
Ensuite, les faux-cils sont maquillés manuellement par le dessous en réalisant 3 x 10 passages de mascara espacés de 2 minutes avec reprise de produit entre chaque série de 10.
Mesure du recourbement a) Prise de photos Les photos sont prises avec un microscope vidéo DVM RemoteControl (éléments optiques+caméra vidéo Kappa). Avant traitement des faux-cils, une photo est tout d'abord prise de l'éprouvette nue, c'est-à-dire non maquillée. Pour cela, elle est maintenue verticalement à l'aide d'une pince, sur une cible. Les faces dessus & dessous de l'éprouvette sont ensuite marquées. L'éprouvette est ensuite maquillée comme indiqué ci-dessus. Une fois l'éprouvette maquillée, une nouvelle photo est prise. Le recourbement initial correspond à la valeur TO, et est mesurée 15 minutes après application du mascara.
Cette valeur de recourbement initiale s'obtient par différence entre l'angle mesuré sur éprouvette maquillée à TO et celui mesuré sur l'éprouvette nue. De nouvelles photos sont ensuite prises à différents temps, à savoir : T 1h; T 3h ; T 5h ; T 6h ; T 7h ; et T 24h. b) Mesure du recourbement Les mesures sont effectuées sur les photos prises comme indiqué ci-dessus. Le recourbement est caractérisé par un angle médian « a» créé ou formé entre la base de l'éprouvette et le tracé de la hauteur moyenne de la frange. Comme illustré en Figure 2, un premier point est repéré à l'intersection des axes de la cible et un second point est également repéré au regard de la largeur moyenne de la touffe de cils. Une ligne est tracée entre ces deux points et l'angle ainsi formé entre cette ligne et la base de la cible est mesuré. Ainsi, la valeur de recourbement est donnée sur l'axe horizontal.
Ces mesures sont réalisées manuellement avec un rapporteur trigonométrique, comme également illustré en Figure 2.
Par convention on prend la hauteur moyenne de frange au-dessus de l'axe horizontal. B. Protocole de mesure du Plavtime Pour chacune des formules utilisées dans les exemples décrits ci-après, les faux-cils des éprouvettes sont maquillés en gardant la même gestuelle jusqu'à obtenir l'apparition de grains sur les éprouvettes. Le nombre d'applications réalisées jusqu'à l'apparition des premiers grains donne une mesure du playtime de la composition testées.
Chacun des tests est réalisé 3 fois. L'échelle utilisée pour cette mesure est la suivante : Valeur 1 : très bon play-time, 30 à 40 applications sans grains ; Valeur 2 : Play-time acceptable, 15 à 30 applications sans grains ; Valeur 3 : Play-time moyen, 10 à 15 applications sans grains ; Valeur 4 : Mauvais play-time, 5 à 10 applications sans grains ; Valeur 5 : Très mauvais play-time, apparition de grains dès les premières applications.
EXEMPLES EXEMPLE 1 : Compositions selon l'invention Une composition de mascara selon l'invention a été préparée comme indiqué ci-après. 1/ Protocole de préparation Toutes les matières premières, à l'exception des conservateurs et des microbilles de cire de carnauba, sont tout d'abord introduites en cuve. Le mélange ainsi obtenu est chauffé jusqu'à atteindre une température de 90 °C. Vers 70 °C, des turbines et pales sont mises en marche pour agiter le mélange.
Le mélange est dispersé pendant 20 min à la température de 90 °C puis refroidi sous agitation (turbines et pales). Les microbilles de cire de carnauba sont introduites dans le mélange vers une température de 35-40 °C sous pales.
Le refroidissement est poursuivi jusqu'à atteindre la température ambiante. Les conservateurs sont alors introduits sous homogénéisation pales uniquement puis vidange. 2/ Composition mascara selon l'invention T ype Nom chimique Mascara 1 cosmétique (% en poids) Charge Hectorite modifiée Distearyl dimethyl 6 ammonium (Bentone 38 VCG - ELEMENTIS) Colorant Oxyde de fer noir (CI : 77499) 6 (Sunpuro Black iron oxide C33-7001 - SUN) Corps gras Cire d'abeille blanche 8,7 (GR B 889 - KOSTER KEUNEN) Isohexadecane 15 Mircrobilles de cire de carnauba 7 (Microcare 350 - MICRO POWDERS) Cire de tournesol raffinée 2,3 (SUNFLOWER WAX - KOSTER KEUNEN) Polymère Copolymere acetate de vinyle/stearate 3 vinyl. d'allyle (65/35) (Mexomere PQ - Chimex) Polymère Polybutène (Monooléfines/isoparaffines) (PM : 920) 10 (Indopol H 100 - INEOS) Condensat diacide en C36 1 Hydrogène/éthylène diamine, estérifié par alcool stéarylique (PM : environ 4000) stabilisé (ANOX 20) (OLEOCRAFT LP-10-PA-(MV) - CRODA) Polymère Polyacrylate de béhényle 3 POSC (Intelimer IPA 13-6 - AIR PRODUCTS AND CHEMICALS) Silicone Cyclohexadimethylsiloxane 10 (Viscosité : 8 CST) (KF-996 - SHIN ETSU) Résine silicate greffée diméthiconol 5 (Low Tack) dans de l'isododecane (40 % actif BIOPSA) (Dow corning 7-4405 Cosmetic Fluid - Dow corning) Conservateur 3 Carbonate de propylène (Arconate propylene carbonate - 2 Solvant LYONDELL) Isododécane 18 3/ Résultats Les protocoles décrits précédemment ont été appliqués à cette composition de mascara afin d'étudier notamment ses propriétés de recourbement et de playtime.
Les résultats obtenus ont été comparés aux résultats obtenus : - en l'absence d'application de maquillage (contrôle négatif) ; - avec la composition commerciale Maybelline Volume Express WP® (comparatif 1), et - avec la composition commerciale Maybelline Volume Express WP® associée 10 à l'application d'une brosse chauffante Agnès b. (Peigne CHAUFFANT CURL BRUSHINGe) (comparatif 2). L'ensemble de ces résultats est représenté dans la Figure 3. Tout d'abord, les valeurs de recourbement mesurées en l'absence de 15 maquillage reflètent le recourbement naturel des cils. Les valeurs ainsi obtenues restent très basses. La composition conforme à l'invention confère un recourbement des cils significativement supérieur à celui obtenu avec les deux essais comparatifs. Ainsi, la valeur d'angle de recourbement obtenue selon l'invention est 2,5 fois 20 supérieure à celle obtenue avec le comparatif 2 et plus de 4 fois supérieure à celle obtenue avec le comparatif 1. L'altération dans le temps de ce recourbement est proportionnellement similaire à celle observée avec les compositions comparatives. En outre, une valeur de playtime inférieure à 4 a été obtenue avec le mascara 25 conforme à l'invention.

Claims (22)

  1. REVENDICATIONS1. Ensemble de conditionnement et d'application d'une composition de maquillage et/ou de soin des fibres kératiniques, notamment des cils ou des sourcils, comprenant : i) une composition de maquillage et/ou de soin anhydre, comprenant au moins une cire de tournesol et une huile hydrocarbonée volatile, ii) un élément d'application de ladite composition, et iii) des moyens de chauffage pour porter ladite composition à une température propice à sa déformabilité.
  2. 2. Ensemble selon la revendication 1, dans lequel ladite composition comprend à titre d'huile hydrocarbonée volatile au moins de l'isododécane, et de préférence de l'isododécane et de l'isohexadécane.
  3. 3. Ensemble selon la revendication 1 ou 2, dans lequel ladite composition comprend de 10 % à 60 % en poids, et en particulier de 15 % à 40 % en poids, d'huile(s) hydrocarbonée(s) volatil(s) par rapport au poids total de la composition.
  4. 4. Ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ladite composition comprend de 0,1 % à 10 % en poids, et en particulier de 1 % à 5 % en poids de cire de tournesol, par rapport au poids total de la composition.
  5. 5. Ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ladite composition comprend en outre au moins une huile volatile siliconée, notamment choisie parmi les huiles siliconées linéaires ou cycliques, en particulier les polydiméthylsiloxanes (PDMS) linéaires ou cycliques ayant de 3 à 7 atomes de silicium.
  6. 6. Ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ladite composition comprend en outre au moins une microcire, notamment une microcire de carnauba.
  7. 7. Ensemble selon la revendication précédente, dans lequel la température de chauffe des moyens de chauffage est inférieure ou égale à 5 °C par rapport à la température de fusion de la microcire, de préférence strictement inférieure à 5 °C par rapport à la température de fusion de la microcire.
  8. 8. Ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la composition comprend au moins un polymère choisi dans le groupe constitué despolymères semi-cristallins ; des polymères filmogènes liposolubles ; et des polymères (A) dérivant de la (co)polymérisation d'au moins un monomère alcène au moins en C4, et de préférence comprend au moins un polymère semi-cristallin, au moins un polymère filmogène liposoluble et au moins un polymère (A) dérivant de la (co)polymérisation d'au moins un monomère alcène au moins en C4.
  9. 9. Ensemble selon la revendication précédente, dans lequel le polymère filmogène liposoluble est un copolymère d'ester vinylique.
  10. 10. Ensemble selon la revendication 8 ou 9, dans lequel le polymère semicristallin est choisi parmi les poly(Cio-C30)alkylacrylates.
  11. 11. Ensemble selon l'une quelconque des revendications 8 à 10, dans lequel le polymère (A) présente une masse moléculaire en poids supérieure ou égale à 750 g/mol, avantageusement comprise entre 800 et 10 000 g/mol, plus préférentiellement comprise entre 900 et 5 000 g/mol et est de préférence un homopolymère de polybut-1-ène.
  12. 12. Ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ladite composition comprend en outre au moins une huile non-volatile.
  13. 13. Ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la composition comprend au moins une matière colorante, de préférence choisie parmi les matières pulvérulentes, les colorants liposolubles, les colorants hydrosolubles, et leurs mélanges.
  14. 14. Ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la composition est un mascara.
  15. 15. Ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les moyens de chauffage sont adaptés à porter la composition à une température supérieure ou égale à 30 °C, de préférence supérieure ou égale à 45 °C, en particulier à une température comprise entre 50 °C et 75 °C, mieux entre 60 °C et 65 °C.
  16. 16. Ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les moyens de chauffage sont associés à l'élément d'application.
  17. 17. Composition anhydre, notamment cosmétique, comprenant au moins une cire de tournesol et une huile hydrocarbonée volatile.
  18. 18. Composition selon la revendication précédente, étant telle que définie selon l'une quelconque des revendications 2 à 14.
  19. 19. Procédé cosmétique de maquillage et/ou de soin non thérapeutique des fibres kératiniques, notamment des cils ou des sourcils, comprenant l'application sur lesdites fibres kératiniques d'une composition cosmétique telle que définie dans l'une quelconque des revendications 1 à 14, ladite composition étant chauffée à une température supérieure ou égale à 30 °C, de préférence supérieure ou égale à 45 °C, en particulier à une température comprise entre 50 °C et 75 °C, mieux entre 60 °C et 65 °C.
  20. 20. Procédé selon la revendication précédente, dans lequel ladite composition est chauffée avant application sur les fibres kératiniques.
  21. 21. Utilisation cosmétique d'une composition telle que définie selon l'une quelconque des revendications 1 à 14, pour obtenir un film déposé sur les fibres kératiniques, notamment les cils ou les sourcils, homogène et présentant des propriétés de recourbement améliorées et/ou de tenue améliorée de ce recourbement dans le temps.
  22. 22. Utilisation cosmétique d'une composition telle que définie selon l'une quelconque des revendications 1 à 14, pour obtenir un mascara doté de bonnes propriétés de playtime.
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