FR2991545A1

FR2991545A1 - Dispositif et procede de pilotage de peripherique luminaire par programme de controle importe

Info

Publication number: FR2991545A1
Application number: FR1201606A
Authority: FR
Inventors: Gregoire Gerard
Original assignee: FIVEFIVE
Current assignee: FIVEFIVE
Priority date: 2012-06-05
Filing date: 2012-06-05
Publication date: 2013-12-06

Abstract

La présente invention a pour objet un dispositif d'éclairage (1) comprenant un luminaire (3), comprenant au moins une unité de traitement, une source de lumière et un récepteur de signal sans fil. Ce dispositif est caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, un terminal numérique (2), pouvant être connecté sans fil à l'internet et comprenant une mémoire, le luminaire (3) et le terminal numérique (2) pouvant échanger de l'information, au moins partiellement sans fil. L'invention a aussi un procédé de mise en oeuvre d'un tel dispositif d'éclairage. Application aux périphériques informatiques.

Description

DESCRIPTION Le domaine de la présente invention est celui des luminaires d'appoint. Ainsi, l'invention a pour objet, d'une part, un dispositif d'éclairage particulier, et, d'autre part, un procédé de contrôle d'un tel dispositif.

FR 2 862 461 divulgue un luminaire dont la fonction est de représenter une information sous forme de signal lumineux. Les informations proviennent de diverses sources, comme le réseau Internet. L'information à représenter est traduite en termes d'intensité lumineuse, de colorimétrie, de pulsation, ou encore de phase. Un des inconvénients de cette réalisation est que les fonctions du luminaire utilisé pour afficher l'information sont figées, et que l'utilisateur n'a que peu de possibilité de moduler le fonctionnement du luminaire. Le luminaire est en effet essentiellement utilisé pour transformer puis présenter une information, comme la réception d'un message, par exemple. Il n'est pas possible 15 d'exploiter ces informations pour créer un réel programme ou ambiance lumineuse. EP 1 480 497 divulgue une installation d'éclairage où le terminal de contrôle présente sous forme de quadrillage la pièce dans laquelle se trouve un ensemble de luminaires. Il est ensuite possible de 20 paramétrer indépendamment chaque luminaire, à l'aide du terminal de contrôle. En outre, dans une telle installation, il n'est pas possible de faire évoluer les fonctionnalités de l'éclairage. Les fonctionnalités sont limitées à de l'allumage / extinction. De plus, la représentation graphique impose de reprogrammer l'interface pour chaque lieu, limitant la possibilité d'utiliser 25 l'appareil de contrôle comme un appareil nomade, compatible avec différentes installations. EP 1 624 728 propose de créer un programme de contrôle de luminaire à partir d'un terminal, de le mémoriser sur un support lisible par ordinateur, puis d'utiliser ce support pour contrôler différents luminaires en 30 utilisant un langage DMX. Toutefois, dans ce document, la modification du programme de contrôle n'est pas aisée, et le choix des programmes est limité. En outre, ce document préconise le recours à une communication DMX, ce qui multiplie les étages d'encodage. -2- EP 2 005 797 ou encore EP 1 997 352 proposent une télécommande pour luminaire, qui présente les teintes possibles sous la forme d'un anneau. L'utilisateur peut alors aisément choisir la teinte souhaitée pour le luminaire grâce à cette zone tactile. Toutefois, il n'est pas possible de modifier le programme de contrôle utilisé par une telle télécommande pour piloter le luminaire. Ainsi, la même action sur la télécommande est toujours associée au même effet sur le luminaire. En outre, l'interface ne peut pas être changée, mais a toujours la forme d'un anneau.

La présente invention vise à palier au moins une partie et préférentiellement tous les inconvénients précités et a donc notamment pour objectif d'améliorer le contrôle que peut avoir l'utilisateur sur un luminaire périphérique informatique, notamment en termes d'ergonomie, et donc de simplicité d'installation et d'utilisation, mais aussi de fonctionnalités.

A cet effet, l'invention propose un dispositif d'éclairage comprenant un luminaire, comprenant lui-même au moins une unité de traitement, une source de lumière et un récepteur de signal sans fil. Ce dispositif est caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, un terminal numérique, pouvant être connecté sans fil au réseau internet et comprenant une mémoire, le luminaire et le terminal numérique pouvant échanger de l'information, au moins partiellement. L'invention propose aussi un procédé de contrôle d'un luminaire, comprenant les étapes consistant essentiellement à : - mémoriser un programme de contrôle du luminaire - exécuter le programme de contrôle pour modifier l'état du luminaire. Ce procédé est caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, une étape préliminaire consistant essentiellement à récupérer ledit programme de contrôle d'un luminaire, depuis une base de données accessible sur l'internet et à l'aide d'un terminal numérique connecté sans fil à l'internet.

Dans la suite de la description, différents modes de réalisation de l'invention vont être expliqués, sans que l'invention puisse toutefois y être limitée, et ce à l'aide des figures suivantes: - la figure 1 montre un dispositif selon l'invention dans une première architecture, - la figure 2 montre un dispositif selon l'invention dans une deuxième architecture, et - la figure 3 montre un procédé selon l'invention. -3- L'invention a donc tout d'abord pour objet un dispositif d'éclairage 1 comprenant un luminaire 3, comprenant lui-même au moins une unité de traitement, une source de lumière et un récepteur de signal sans fil. Pour son alimentation électrique, le luminaire 3 comprend naturellement 5 aussi une source d'énergie électrique, préférentiellement sous la forme d'un adaptateur à relier au secteur ou d'une batterie électrique rechargeable, par exemple par effet photoélectrique. Le luminaire 3 comprend avantageusement, en tant que source de lumière, une pluralité de LED, diodes électroluminescentes, pouvant bien entendu avoir chacune une teinte 10 différente, obtenue à partir d'un mélange de rouge, vert, bleu, voire blanche. Le fonctionnement de ces sources de lumière est piloté par l'unité de traitement, généralement un processeur numérique. Bien entendu, chaque source de lumière peut être pilotée indépendamment, au moins en couleur et en intensité. L'unité de traitement et le récepteur sont reliés, de 15 sorte que ledit récepteur peut fournir des informations à ladite unité, qui pourront être, par exemple, des consignes d'état des sources de lumière, en termes d'intensité, de couleur, ou autre, voire, comme il sera décrit plus loin, un programme de contrôle complet du luminaire 3. Préférentiellement, le luminaire 3 est un appareil d'appoint 20 dans un domicile, et forme un périphérique d'un équipement informatique domestique, indépendant des éléments assurant normalement l'éclairage d'une pièce, par exemple. Il n'a pas pour but d'éclairer une pièce où se trouve un utilisateur en se substituant aux équipements lumineux d'une installation électrique, mais forme plutôt un périphérique d'une installation 25 numérique. La puissance du luminaire 3 peut être telle qu'il place uniquement une ambiance lumineuse, ou juste une touche de couleur, mais elle peut aussi être suffisante pour, par exemple, éclairer une surface de travail ou un livre, pour une lecture. Le luminaire 3 reste cependant préférentiellement aisément déplaçable et est donc mobile, par opposition à 30 une installation lumineuse encastrée fixée, voire encastrée, dans un mur ou un plafond. Le luminaire 3 est aisément déplaçable dans une maison, et ne nécessite donc pas de mise en place physique particulière, du type fixation à un mur comme un éclairage de pièce, par exemple. Selon l'invention, le dispositif d'éclairage 1 comprend, en 35 outre, un terminal numérique 2, pouvant être connecté sans fil au réseau internet et comprenant une mémoire, le luminaire 3 et le terminal numérique 2 pouvant échanger de l'information, au moins partiellement -4- sans fil, cet échange se faisant par une interaction directe entre le terminal numérique 2 et le luminaire 3 ou par une interaction à travers d'autres moyens de communication d'information. Lorsque l'échange d'information est directe entre le luminaire 3 et le terminal numérique 2, l'échange d'information se fait entièrement sans fil. Lorsque l'échange d'information n'est pas direct, au moins une partie de la circulation se fait sans fil, en particulier l'émission et la réception par le temrinal numérique 2, et la réception et l'émission par le luminaire 3. Comme il sera encore développé plus loin, l'échange d'informations se fait au moins dans le sens du terminal numérique 2 vers le luminaire 3, mais il peut aussi être bidirectionnel. Le terminal numérique 2 peut donc envoyer des consignes au luminaire 3, et comprend donc lui-même un émetteur sans fil adapté pour cela. Le terminal numérique 2 et le luminaire 3 peuvent communiquer directement, sans fil, ou en passant par un réseau local, ce qui permet alors d'augmenter la portée de la communication entre les deux éléments. Dans des modes de réalisation préférés, le terminal numérique 2 comprend un écran tactile, et est connectable sans fil à un réseau de télécommunication, voire à un réseau de géolocalisation. Des terminaux numériques 2 de ce genre peuvent être des smartphones, des PDA, Personal Digital Assistant, ordinateur fixe, ordinateur portable, tablette, écran tactile, etc. Ce terminal numérique 2 mobile peut se connecter tant à l'internet qu'au luminaire 3, sans liaison filaire pour l'une ou l'autre de ces connexions, et peut donc être déplacé très facilement tout en restant pleinement fonctionnel. Le terminal numérique 2 peut donc avoir des fonctions d'un terminal informatique et/ou d'un terminal de télécommunication. Dans certains modes de réalisation, le luminaire 3 a une mémoire dans laquelle un programme de contrôle peut être stocké, ainsi qu'une unité de traitement 6, contrôlant l'état de la au moins une source de lumière du luminaire 3, compte tenu d'un programme de contrôle. Comme il sera encore décrit plus loin, un programme de contrôle du luminaire 3 peut alors être envoyé par le terminal numérique 2 au luminaire 3, qui pourra le mémoriser pour l'exécuter automatiquement, la communication avec le terminal numérique 2 pouvant être inexistante, par exemple l'extinction dudit terminal. -5- Le récepteur de signal sans fil du luminaire 3 réceptionne alors, de la part du terminal numérique 2, une information représentative d'un programme de contrôle du luminaire 3, cette information étant ensuite transférée vers l'unité de traitement, puis sauvegardée dans la mémoire.

Ultérieurement, même en l'absence de communication avec le terminal numérique 2, l'unité de traitement peut donc consulter et exploiter le programme de contrôle contenu dans la mémoire pour gérer l'état des sources lumineuses. Selon une caractéristique additionnelle possible, permettant d'enrichir le fonctionnement du luminaire, le terminal numérique 2 a des moyens de contrôle 4, aptes à permettre à un utilisateur d'éxecuter 102 un programme de contrôle, en particulier zones tactiles d'un écran, caméra, microphone, gyroscope, capteur GPS. Ainsi, dans un premier mode de fonctionnement, les moyens de contrôle 4 permettent de piloter le luminaire 3 à l'aide du terminal numérique 2 grâce à un programme de contrôle récupéré de l'Internet. Le terminal numérique 2 peut donc fonctionner comme une télécommande du luminaire, si le programme de contrôle y correspond. Cette commande à distance sans fil du luminaire 3 peut être plus ou moins élaborée en fonction, par exemple, des contrôles 4 dont dispose effectivement le terminal numérique 2, mais aussi des actions affectés à ces contrôles 4 par le programme. Ainsi, si le moyen de contrôle 4 utilise un gyroscope, il sera possible, par exemple, d'allumer les sources de lumières de sorte à reproduire la position du terminal numérique 2. Il est aussi possible d'utiliser les pics d'accélération détectés par l'accéléromètre pour déclencher un événement lumineux, type allumage, extinction, modification de l'éclairage, ou autre. Dans les cas où le terminal mobile 2 est muni d'une caméra ou détecteur optique, il sera par exemple possible d'adapter un programme de contrôle en fonction de la luminosité détectée dans la pièce. Le contrôle du luminaire 3 peut donc se faire en exploitant toutes les fonctions du terminal numérique 2 : connexion à l'internet, capteurs divers, zones de saisie, etc. Le recours à un terminal numérique 2 de ce type permet d'utiliser en particulier son interface graphique via un écran tactile pour contrôler intuitivement le fonctionnement du luminaire 3.

Selon une caractéristique additionnelle possible, le luminaire 3 comprend au moins un capteur, apte à fournir à l'unité de traitement de l'information relative à l'état du luminaire 3 ou de son environnement, ainsi -6- qu'au moins l'émetteur 5 pour envoyer sans fil un signal au terminal numérique. Ces capteurs peuvent servir à envoyer une information concernant, par exemple, une température ambiante, une température d'une LED, une luminosité, un mouvement.

Ces informations fournies par un capteur du luminaire 3 peuvent ensuite être utilisées dans le programme de contrôle, exécuté de façon autonome au niveau du luminaire 3: la teinte globale du luminaire peut par exemple être représentative de la température ambiante mesurée dans la pièce par un thermomètre associé au, voire compris dans, le luminaire 3. Le luminaire 3 peut aussi comprendre un ampéremétre, détectant le taux de charge d'une batterie électrique que comprend le luminaire 3. Ce taux de charge peut alors être utilisé pour ajuster la couleur ou une fréquence de clignotement d'une des sources lumineuses du luminaire 3. Les capteurs peuvent aussi être utilisés pour mesurer la température de chaque LED spécifiquement. En effet, pour une même consigne, la longueur d'onde de la lumière émise change en fonction de la température de la LED. L'unité de traitement utilise donc aussi la température de chaque LED pour moduler son pilotage, de sorte à assurer la teinte voulue par le programme de contrôle. La température des LED peut bien entendu aussi être renvoyée au terminal numérique 2. L'information fournie par le capteur peut aussi être temporairement stockée au niveau du luminaire 3, puis communiquée au terminal numérique 2, ce qui permet, par exemple, de pouvoir dresser un profil de consommation électrique du luminaire 3 au fil du temps.

Enfin, selon une autre caractéristique additionnelle possible du dispositif d'éclairage, le luminaire 3 communique avec un réseau de télécommunication. Cette connexion peut bien entendu se faire à l'aide du même récepteur que celui utilisé pour communiquer avec le terminal numérique 2. Préférentiellement, il en va de même pour le terminal numérique 2, qui peut donc prendre la forme d'un smartphone, pour un. abonnement téléphonique. Ces communications permettent de récupérer des informations stockées dans des bases de données distantes. Ces infohwtions peuvent être stockées de façon nominative, de sorte qu'en se connectant à la base de données, un utilisateur peut récupérer les informations qui lui sont propres, et donc un ensemble de programmes de contrôle, de données permettant d'adapter un programme, etc., et ce quel que soit l'équipement utilisé pour la connexion, à savoir le terminal -7 numérique 2. L'identification 7 nécessaire à la connexion à la base de données permet donc à un utilisateur de retrouver l'intégralité de ses données, programmes, paramétrages, etc. qui peuvent par exemple être soumis au paiement d'un abonnement.

La figure 2 montre une architecture du dispositif d'éclairage 1, où le terminal numérique 2 et le luminaire 3 communiquent indirectement, à savoir une architecture dans laquelle le terminal mobile 2 est en liaison sans fil avec un serveur distant 8, préférentiellement disponible via le réseau Internet, de sorte à pouvoir échanger des informations avec ledit serveur, notamment dans les deux sens de communication. Un boîtier de connexion 9, équipement polyvalent de communication, connu sous le nom de « Box » ou « Set-Top Box », formant un appareil de terminaison de réseau, voire aussi un routeur Ethernet auquel plusieurs équipements communicant peuvent être connnectés et à travers lequel ils peuvent aussi connectés, est connecté à ce même serveur distant 8 via le réseau Internet, et est notamment aussi connecté avec le terminal numérique 2 par une connexion sans fil pour lui donner accès directement au réseau Internet et donc aussi audit serveur distant 8. Le terminal numérique 2 peut aussi être directement en communication sans fil avec le serveur distant 8.

Le luminaire 3 est quant à lui relié au boîtier de connexion 9, et peut donc être piloté par le terminal numérique 2, à travers, d'une part, un serveur distant, puis, d'autre part, un boîtier de connexion 9, ou alternativement, à travers le boîtier de connexion 9. Dans ce dernier type de communication, le contrôle du terminal numérique 2 sur le luminaire 3 se fait donc sans passer par le serveur distant 8. La communication entre le terminal numérique 2 et le luminaire 3 reste toutefois partiellement sans fil, puisque le terminal numérique 2 communique sans fil avec le boîtier de connexion, voire le serveur distant 8, et le luminaire 3 communique lui aussi sans fil avec le boîtier de connexion. Cette architecture d'interaction indirecte entre le terminal numérique 2 et le luminaire 3 ne nécessite pas de modification de l'architecture de l'interaction entre le terminal numérique 2 et la base de données dans laquelle sont stockés les programmes de contrôle.

L'invention a aussi pour objet un procédé de mise en oeuvre d'un dispositif d'éclairage 1 tel que décrit ci-dessus, à savoir un procédé de -8- contrôle 100 d'un luminaire 3, comprenant les étapes consistant essentiellement à - mémoriser 103 un programme de contrôle du luminaire 3 - exécuter 102 le programme de contrôle pour modifier l'état du luminaire 3. Le programme de contrôle peut consister en une interface, au niveau du terminal numérique 2, permettant de contrôler en instantané l'état du luminaire 3. Des programmes de contrôle peuvent aussi permettre, par exemple : une chorégraphie lumineuse, un programme de luminothérapie, 10 de chromothérapie, de génération d'ambiances pour décorer un intérieur, le choix d'une couleur globale pour le luminaire 3, qui peut en effet avoir plusieurs sources de lumière de couleur différente, le choix d'une couleur pour une partie seulement des sources de lumière du luminaire 3, le choix d'un effet dynamique modifiant dans le temps l'état d'éclairement du 15 luminaire 3, en modifiant notamment la couleur, l'intensité, la fréquence, et ce dans une séquence prédéfinie. Un programme de contrôle peut aussi être un simulateur d'aube, qui correspond à une séquence chronologique d'états lumineux, enchaînés de façon récurrente à des moments programmés : chaque jour à la même heure, seulement les jours de semaines, des heures 20 différentes chaque jour, la variation de l'intensité lumineuse pouvant aussi être paramétrée. Il peut alors être particulièrement avantageux de tirer profit du détecteur optique du terminal numérique 2 pour tenir compte de la lumière ambiante pour augmenter ou limiter la puissance d'éclairage. Le programme de contrôle peut donc consister essentiellement 25 en une séquence d'états du luminaire 3 différents les uns des autres par les teintes, les intensités, les dégradés, etc. Un programme de contrôle se différencie donc de la représentation d'une information sous la forme d'un signal lumineux, qui nécessite en particulier de transformer l'information en un ensemble de paramètres lumineux, comme couleur, dégradé, intensité, 30 etc. Un programme de contrôle permet à un utilisateur d'influencer directement l'état du luminaire 3, en instantané en agissant sur le terminal numérique 2, ou encore après avoir paramétré une séquence lumineuse qui devra être jouée par le luminaire 3. Il peut s'agir d'éclairage statique, ne changeant pas dans le temps, ou encore de séquences dynamiques, la 35 lumière émise par le luminaire changeant alors progressivement dans le temps, en termes de répartition, de couleur, de clignotement, etc.

Selon l'invention, le procédé comprend, en outre, une étape préliminaire consistant essentiellement à récupérer 101 ledit programme de contrôle d'un luminaire 3, depuis une base de données 1001 accessible sur l'internet 1002 et à l'aide d'un terminal numérique 2 connecté sans fil à l'internet 1002, le programme de contrôle consistant notamment essentiellement, comme il a été dit, en une séquence d'états du luminaire 3 différents les uns des autres par les teintes, les intensités, les dégradés, etc., l'étape de récupération 101 pouvant aussi consister à mettre à jour une version antérieure du programme de contrôle.

Cette étape de récupération 101 peut nécessiter une identification de l'utilisateur, lui permettant d'avoir accès à la partie de la base de données à laquelle il est abonné. Ainsi, il est par exemple possible qu'un abonné à la base de donnée se connecte à partir de n'importe quel terminal numérique 2, puis qu'il utilise les programmes de contrôle auquel. 15 son abonnement lui donne accès pour piloter un luminaire 3 avec lequel communique le terminal numérique 2 avec lequel il se connecte à la base. Un utilisateur peut donc exploiter les capacités de son abonnement à la base de données sur n'importe quel dispositif d'éclairage 1. Il peut alors être nécessaire d'envisager des solutions évitant que des programmes restent 20 mémorisés dans un terminal numérique 2 ou dans le luminaire 3 et puissent alors être exploités ultérieurement par un utilisateur n'ayant normalement pas accès à la partie de la base données de laquelle proviennent ces programmes. Lors de l'étape de récupération, le terminal mobile 2 va donc 25 exploiter le contenu d'une base de données en ligne, afin de chercher un programme de contrôle particulier. Récupérer 101 un programme de contrôle peut aussi consister à mettre à jour une version antérieure d'un. programme de contrôle équivalent. La base de données peut donc être périodiquement alimentée, complétée, de sorte à proposer à l'utilisateur de 30 nouveaux programmes de contrôle ou de nouvelles versions. Le procédé comprend aussi une étape consistant essentiellement à réaliser l'appairage ou le désappairage entre le luminaire 3 et le terminal numérique 2. Cet appairage, nécessaire puisque la communication se fait sans fil, est préférentiellement réalisé via une codage 35 wifi ou bluetooth. Le recours à un langage bluetooth permet en particulier de réduire le nombre de boîtiers d'encodage. -10- Dans des modes de réalisation particuliers, le procédé de contrôle comprend une étape supplémentaire consistant essentiellement à transmettre au luminaire 3 lui-même le programme de contrôle depuis le terminal numérique 2 le programme de contrôle, le programme de contrôle étant mémorisé 103 au niveau du luminaire 3, l'exécution 102 du programme de contrôle étant réalisé par le luminaire 3, indépendamment du terminal numérique 2. Le programme de contrôle peut donc être mémorisé 103 au niveau du luminaire 3, l'exécution 102 du programme de contrôle étant réalisée par le luminaire 3, indépendamment du terminal numérique 2. Bien entendu, un traitement du procédé de contrôle récupéré par le terminal numérique 2 est envisageable avant la transmission au luminaire, en particulier s'il s'agit uniquement d'une mise à jour. Si le programme de contrôle est transmis et mémorisé au niveau du luminaire 3, il est possible que son exécution ait lieu même en l'absence de communication avec le terminal numérique 2, ce dernier étant éteint, ou non joignable par la communication sans fil, par exemple. Bien entendu, le luminaire 3 peut être éteint, et, lorsqu'il sera à nouveau mis en marche, la séquence d'éclairage pourra reprendre comme avant l'extiction. Lorsque le luminaire 3 est remis en marche, le dernier effet est donc retrouvé et continué, éventuellement du début. Avantageusement, le luminaire 3 comprend aussi une horloge, et, si le temps d'extinction est au delà d'un seuil prédéfini, le luminaire 3 est réinitialisé, et la séquence envoyée par le programme de contrôle n'est donc pas relancée. Lorsque le programme de contrôle est mémorisé au niveau du luminaire 3, le terminal numérique 2 peut servir à paramétrer l'exécution du programme de contrôle : par exemple, le programme de contrôle peut être un programme de chromothérapie, mémorisé au niveau du luminaire 3 pour pouvoir être exploité même si le terminal numérique 2 n'est pas en fonctionnement, mais le terminal numérique 2 peut encore être utilisé pour, par exemple, modifier les couleurs utilisés, les durées des différentes étapes, etc. Dans d'autres modes de réalisation, le programme de contrôle 35 est mémorisé 103 au niveau du terminal numérique 2, son exécution 102 consistant à utiliser ledit programme de contrôle à partir du terminal numérique 2 pour contrôler le luminaire 3, en particulier à l'aide de moyens -11- de contrôle 4 du terminal numérique 2 lui-même, en particulier zones tactiles d'un écran, caméra, microphone qui ont déjà été mentionnées. Dans ces cas, le terminal numérique 2 agit comme un organe de contrôle du luminaire 3, utilisant les fonctionnalités que lui donne le programme de contrôle. Bien entendu, plusieurs programmes de contrôle peuvent être mémorisés par le terminal numérique 2. Il est donc nécessaire que le terminal numérique 2 et le luminaire 3 soient en communication, pour que le terminal numérique 2 puisse envoyer, grâce au programme de contrôle, des informations de pilotage au luminaire 3. Par exemple, le terminal numérique 2 peut former une télécommande évolutive, et le programme associant une action sur le terminal numérique à un effet sur le luminaire peut être aisément changé. En outre, l'ergonomie du terminal numérique 2, en particulier s'il est relié sans fil au réseau internet et au luminaire 3, est mise à profit pour le contrôle du luminaire 3. Une fois mémorisé au niveau du terminal numérique 2, il peut être exploité en streaming par le luminaire 3, ce qui rend notamment l'utilisation plus dynamique. Le programme de contrôle peut être aussi mémorisé à la fois au niveau du luminaire 3 et au niveau du terminal numérique 2. Selon une caractéristique additionnelle possible, le procédé comprend, en outre, une étape consistant essentiellement à adapter 104 le programme de contrôle, sur la base de paramètres disponibles sur l'internet et/ou générés par le terminal numérique 2 lui-même, en particulier grâce à des ou ses moyens de contrôle 4 voire grâce à d'informations que lui fournit le luminaire 3, comme sa propre température. A la différence d'une exécution à l'aide du terminal numérique 2, adapter 104 ledit programme de contrôle permet d'en définir, ou modifier, certaines variables de fonctionnement. Le programme de contrôle adapté peut ensuite être exécuté normalement. Ainsi, dans certains modes de réalisation le procédé comprend une étape consistant essentiellement à relever des informations disponibles depuis le réseau Internet, pour adapter 104 le programme de contrôle, cette étape étant mise en oeuvre automatiquement. Par exemple, des données 35 concernant des prévisions météorologiques disponibles en ligne peuvent être consultées par le terminal numérique 2 et prises en compte pour adapter 104 le programme de contrôle, par exemple en ajustant la couleur pour un - programme de simulateur d'aube, de sorte à obtenir une ambiance lumineuse dans la pièce qui soit indépendante des conditions d'ensoleillement extérieur, le luminaire 3 compensant uniquement l'éclairage naturel, en puissance ainsi qu'en couleur. Dans ce cas, le comportement du luminaire 3 dépend de la lumière naturelle, déduite des informations météorologiques. Dans de tels cas, le programme de contrôle est donc adapté 104 en fonction de données consultées en ligne. C'est donc bien le terminal numérique 2 lui-même qui consulte les données et les exploite pour adapter 104 le programme de contrôle, sans intervention de l'utilisateur. Ces données peuvent aussi être propre à l'utilisateur, par exemple l'état de son abonnement à un service payant, par exemple. Il est alors possible d'utiliser des données météorologiques pour adapter un programme de bien être, du type chromothérapie ou photothérapie, pour aider à dépasser des éventuelles dépressions hivernales en raison du manque de luminosité. Alternativement ou de façon complémentaire, le programme de contrôle peut aussi être adapté 104 en fonction de données générées par le terminal numérique 2 lui-même, en particulier grâce aux différents moyens de contrôle dont il est muni et qui ont déjà été évoqués. Il s'agit donc dans 20 ces cas de paramétrer le programme de contrôle à l'aide du terminal numérique 2. Le programme de contrôle peut ainsi être adapté, par exemple, aux coordonnées de positionnement GPS relevées pour le terminal mobile 2, ou encore à une intensité lumineuse mesurée par le détecteur optique du terminal mobile 2. Le programme de contrôle peut aussi être 25 adapté en fonction d'un identifiant de l'utilisateur: les teintes peuvent ainsi être différentes s'il s'agit d'un homme ou d'une femme, ou chaque utilisateur peut définir et rappeler lors de sa connexion, des préférences pour l'exécution du programme de contrôle: heure de déclenchement de la séquence, durée des plages, répartition des couleurs parmi les différentes 30 sources de lumière du luminaire 3, etc. En outre, alternativement ou de façon complémentaire, le programme de contrôle peut aussi être adapté 104 en fonction de données fournies par le luminaire 3, comme par exemple la température des diodes, l'éclairement de la zone dans laquelle se trouve le luminaire 3, ambiance 35 sonore, etc., le luminaire 3 étant ainsi pourvu de moyens de détection adéquats: optique, thermique, sonore, ou autre. Cette dernière façon d'adapter 104 le programme de contrôle peut être mise en oeuvre si le - 13 - programme de contrôle est exécuté depuis le luminaire 3 en autonomie, au quel cas les différents détecteurs du luminaire 3 alimentent son unité de traitement, mais aussi si le programme est exécuté depuis le terminal numérique 2, auquel cas le luminaire 3 fournit l'information nécessaire au terminal numérique 2, qui l'utilise pour adapter 104 le fonctionnement du programme de contrôle. Dans de tels cas, et selon une caractéristique possible supplémentaire possible, le procédé comprend une étape consistant essentiellement à renvoyer 105 de l'information du luminaire 3 au terminal numérique 2, notamment des informations représentatives de l'énergie électrique consommée par le luminaire 3, ou des informations relevées par d'autres capteurs dont il est muni. L'information peut ainsi être utilisée par le terminal numérique 2 pour adapter un programme de contrôle, mais aussi à d'autres fins, en particulier si l'information consiste en la consommation 15 d'énergie du luminaire. Le détecteur RF du luminaire 3 peut aussi servir de source d'information au luminaire 3 et être utilisé, par exemple, pour relever l'intensité des ondes de communication en fonction du temps. Un programme de contrôle peut alors par exemple être exécuté directement par 20 le luminaire 3 et adapter la couleur du luminaire 3 à l'intensité des ondes détectées. Enfin, dans des modes de réalisation évolués, le terminal mobile 2 peut aussi être utilisé pour générer des programmes de contrôle. La connexion, permanente ou temporaire, à une base de données, permet 25 ensuite de l'y stocker. Comme l'exploitation de la base de données se fait préférentiellement après identification, il est possible d'envisager que l'utilisateur partage à d'autres le programme de contrôle dont il est l'auteur. Par extension, les autres utilisateurs peuvent donc souscrire un abonnement, d'une part, à la base de données, et, d'autre part, aux productions de tel ou 30 tel autre utilisateur. Ainsi, grâce à l'invention, il est en particulier possible de tirer profit des capacités d'un terminal numérique, de sa connexion au réseau Internet pour contrôler un luminaire, de façon ergonomique, et via des programmes de contrôles variés.

35 L'invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation qui ont été décrits ci-dessus. Des variations restent possibles, notamment -14 par utilisation d'équivalents techniques, par combinaison des modes de réalisation ou des caractéristiques décrites ci-dessus.

Claims

REVENDICATIONS1. Dispositif d'éclairage (1) comprenant un luminaire (3), comprenant lui-même au moins une unité de traitement, une source de lumière et un récepteur de signal sans fil caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, un terminal 5 numérique (2), pouvant être connecté sans fil au réseau internet et comprenant une mémoire, le luminaire (3) et le terminal numérique (2) pouvant échanger de l'information, au moins partiellement sans fil.
2. Dispositif d' éclairage (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que 10 le luminaire (3) a une mémoire dans laquelle un programme de contrôle peut être stocké, ainsi qu'une unité de traitement (6), contrôlant l'état de la au moins une source de lumière du luminaire (3), compte tenu d'un programme de contrôle.
3. Dispositif d'éclairage (1) selon l'une quelconque des 15 revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que le terminal numérique (2) a des moyens de contrôle (4), aptes à permettre à un utilisateur d'éxecuter (102) un programme de contrôle.
4. Dispositif d'éclairage (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le luminaire (3) comprend au 20 moins un capteur, apte à fournir à l'unité de traitement de l'information relative à l'état du luminaire (3) ou de son environnement, ainsi qu'au moins l'émetteur (5) pour envoyer sans fil un signal au terminal numérique.
5. Dispositif d'éclairage (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le luminaire (3) communique 25 avec un réseau de télécommunication.
6. Procédé de contrôle (100) d'un dispositif d'éclairage (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, comprenant les étapes consistant essentiellement à - mémoriser (103) un programme de contrôle du luminaire (3) 30 - exécuter (102) le programme de contrôle pour modifier l'état du luminaire (3), procédé caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, une étape préliminaire consistant essentiellement à récupérer (101) ledit programme de contrôle d'un luminaire (3), depuis une base de données (1001)-16- accessible sur l'internet (1002) et à l'aide d'un terminal numérique (2) connecté sans fil à l'internet (1002).
7. Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce que il comprend une étape supplémentaire consistant 5 essentiellement à transmettre au luminaire (3) lui-même le programme de contrôle depuis le terminal numérique (2) le programme de contrôle, le programme de contrôle étant mémorisé (103) au niveau du luminaire (3), l'exécution (102) du programme de contrôle étant réalisé par le luminaire (3), indépendamment du terminal numérique (2). 10
8. Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce que le programme de contrôle est mémorisé (103) au niveau du terminal numérique (2), son exécution (102) consistant à utiliser ledit programme de contrôle à partir du terminal numérique (2) pour contrôler le luminaire (3), en particulier à l'aide de moyens de contrôle (4) du terminal numérique (2) 15 lui-même.
9. Procédé selon l'une quelconque des revendications 6 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, une étape consistant essentiellement à adapter (104) le programme de contrôle, sur la base de paramètres disponibles sur l'internet et/ou générés par le terminal 20 numérique (2) lui-même.
10. Procédé selon l'une quelconque des revendications 6 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend une étape consistant essentiellement à renvoyer (105) de l'information du luminaire (3) au terminal numérique (2).