FR2977039A1 - Lunettes a branches a articulation flexible - Google Patents

Abstract

Lunettes comprenant une façade optique ou solaire, soutenue par deux branches latérales, chacune d'elles étant reliée à la façade par l'intermédiaire d'un tenon issu d'une monture totale ou partielle, ou encore directement de la façade, et d'une charnière (6) formée d'une partie mâle (7) s'articulant à l'intérieur d'une partie femelle en U (8), réalisées ou rapportées respectivement aux extrémités de la branche et du tenon, ou inversement, lesdites parties (7,8) étant traversées par un axe d'articulation (9) et assujetties à un moyen de rappel élastique de la branche, caractérisées en ce que ce moyen est constitué par l'axe d'articulation (9), lui-même réalisé dans une matière élastiquement déformable et sollicité en déformation par la partie mâle (7) qu'il traverse et qui joue un rôle de came par rapport à la partie femelle (8).

Description

LUNETTES A BRANCHES A ARTICULATION FLEXIBLE

La présente invention concerne des lunettes comprenant une façade optique ou solaire soutenue par deux branches latérales, chacune d'elles étant reliée à la façade par l'intermédiaire, d'une part, d'un tenon issu d'une monture totale ou partielle, ou encore directement de la façade, et d'autre part, d'une charnière.

Cette charnière est du type formée par un axe d'articulation disposé entre l'extrémité du tenon et celle de la branche, ladite articulation étant assujettie à un moyen de rappel élastique de la branche.

L'art antérieur enseigne de réaliser une telle charnière à rappel élastique de la branche par l'intermédiaire d'un piston monté sur l'axe d'articulation du tenon, et relié à la branche par l'intermédiaire d'un ressort spirale logé dans celle-ci, travaillant en compression ou en extension, pour assurer, d'une part, le rappel élastique de la branche et, d'autre part, une position stable de celle-ci en position d'ouverture ou de fermeture.

L'inconvénient de ce type d'articulation à rappel élastique de la branche réside non seulement dans la complexité même du système, mais aussi dans la difficulté pour l'opticien, lorsqu'il doit démonter puis remonter la branche, lors du remplacement du ressort, voire même de la branche.

Selon une première phase de la démarche inventive, a été recherchée la simplification extrême de ce type de charnière à rappel élastique, c'est-à-dire pouvoir obtenir un tel résultat sans aucune pièce supplémentaire, à partir uniquement d'une charnière traditionnelle formée d'une partie mâle s'articulant à l'intérieur d'une partie femelle en U, réalisées ou rapportées respectivement aux extrémités du tenon et de la branche, ou inversement, lesdites parties mâle et femelle étant traversées par un axe d'articulation, l'effet de rappel élastique étant obtenu par l'agencement particulier et les positions relatives de ces trois éléments : la partie mâle, la partie femelle et leur axe d'articulation.

Selon l'invention, le moyen de rappel élastique est constitué par l'axe d'articulation lui-même. En fait, celui-ci est réalisé dans une matière élastiquement déformable apte à le rendre flexible, ledit axe étant logé librement par ses deux extrémités dans deux logements coaxiaux, réalisés dans les branches du U, en vis-à-vis de la partie femelle de la charnière, et traversant un logement central de la partie mâle, selon deux configurations, l'une dans laquelle ledit axe d'articulation traverse librement et sans contrainte les trois logements qui sont disposés coaxialement, pour une position d'ouverture ou de fermeture de la branche, l'autre dans laquelle, lors du passage de cette même branche dans l'autre position, après un pivotement angulaire, le logement central de la partie mâle est désaxé, par rapport aux deux autres logements coaxiaux de la partie femelle, par une prise de force d'un talon formant came de la partie mâle agissant contre le fond du U formé par la partie femelle, de manière à mettre en flexion latérale l'axe d'articulation et assurer le rappel élastique de la branche.

Ainsi, grâce à l'invention, tout est intégré et concentré dans la zone d'articulation de la charnière, laissant toute liberté pour le design de la lunette au niveau des branches.

La présente invention concerne également les caractéristiques qui ressortiront au cours de la description qui va suivre, et qui devront être considérées isolément ou selon toutes leurs combinaisons techniques possibles.

Cette description donnée à titre d'exemple non limitatif, fera mieux comprendre comment l'invention peut être réalisée en référence aux dessins annexés sur lesquels : La figure 1 représente en vue de côté des lunettes selon l'invention. La figure 2 représente, en perspective éclatée, la charnière de l'invention selon le détail A de la figure 1.

La figure 3 est une vue en coupe axiale, à échelle agrandie, de la charnière dans une position de la branche, sans contrainte de l'axe d'articulation flexible. La figure 4 est une vue en coupe transversale selon la ligne IV-IV de la figure 3.

La figure 5 est une vue en coupe axiale, à échelle agrandie, de la charnière dans une position de la branche, sous contrainte de l'axe d'articulation flexible. La figure 6 est une vue en coupe transversale selon la ligne VI-VI de la figure 5. La figure 7 est une vue en coupe axiale éclatée de la charnière selon les figures 3 à 6, avant montage. La figure 8 est une vue en coupe axiale de la charnière selon la figure 7, après montage et en position de flexion de l'articulation. La figure 9 est une vue en perspective d'une charnière selon une variante de réalisation de l'invention.

De manière connue, les lunettes 1 globalement désignées sur la figure 1 comprennent une façade optique ou solaire 2, soutenue par deux branches latérales 3, chacune d'elles étant reliée à la façade 2 par l'intermédiaire d'un tenon 4 issu d'une monture 5 totale ou partielle, ou encore directement de la façade 2, et d'une charnière 6 formée d'une partie mâle 7 s'articulant à l'intérieur d'une partie femelle en U 8, réalisées ou rapportées respectivement aux extrémités de la branche 3 et du tenon 4, ou inversement, lesdites parties 7,8 étant traversées par un axe d'articulation 9 et assujetties à un moyen de rappel élastique de la branche.

Selon ce premier exemple de réalisation de l'invention, le moyen de rappel élastique est constitué par l'axe d'articulation 9 lui-même. Celui-ci est réalisé dans une matière élastiquement déformable apte à le rendre flexible.

Ledit axe 9 est logé librement par ses deux extrémités 9a,9b dans deux logements coaxiaux 10,11, réalisés dans les branches 12,13 du U, en vis-à-vis de la partie femelle 8 de la charnière 6, et traversant un logement central 14 de la partie mâle 7.

Cela s'effectue selon deux configurations : l'une (figures 3 et 4), dans laquelle ledit axe d'articulation 9 traverse librement et sans contrainte les trois logements 10,11,14 qui sont disposés coaxialement, pour une position d'ouverture ou de fermeture de la branche 3 ; l'autre (figures 5 et 6), dans laquelle, lors du passage de cette même branche 3 dans l'autre position, après un pivotement angulaire, le logement central 14 de la partie mâle 7 est désaxé, par rapport aux deux autres logements coaxiaux 10,11 de la partie femelle 8, par une prise de force « F » d'un talon 15 formant came de la partie mâle 7 agissant contre le fond 16 du U formé par la partie femelle 8, de manière à mettre en flexion latérale l'axe d'articulation 9 et assurer le rappel élastique de la branche 3.

Selon le présent exemple, c'est l'extrémité de la branche 3 qui forme la partie mâle 7 et l'extrémité du tenon 4 qui forme la partie femelle 8. Mais l'inverse est également possible, bien entendu.

On voit à la figure 2 que la branche 3 reçoit un manchon 17.

Les figures 5 et 6 montrent bien le déplacement latéral « D » de la partie mâle 3, et donc la flexion correspondante de l'axe d'articulation flexible 9.

Plus particulièrement, selon un perfectionnement représenté sur les figures 3 à 8, l'axe d'articulation flexible 9 de la charnière 6 est mis en place dans les logements 10, 11, 14 de ses parties femelle 8 et mâle 3, par l'intermédiaire de deux bouchons borgnes 18,19 disposés en vis-à-vis dans les logements coaxiaux 10,11 réalisés dans les branches 12,13 du U de la partie femelle 8 d'une part, et par l'intermédiaire d'un manchon central 20 disposé dans le logement 14 à position axiale variable de la partie mâle 3 d'autre part.

Préférentiellement, les bouchons borgnes 18,19 disposés dans les logements 10,11 des branches 12,13 du U de la partie femelle 8 sont cylindriques et ont un diamètre interne sensiblement supérieur à celui de l'axe d'articulation flexible 9, pour permettre sa flexion, et forment respectivement, à leurs extrémités internes borgnes, des appendices 21,22 de diamètre sensiblement identique à celui des extrémités 9a,9b dudit axe 9, pour assurer son positionnement.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le manchon central 20 disposé dans le logement 14 de la partie mâle 3 est cylindrique et a un diamètre interne de base sensiblement supérieur à celui de l'axe d'articulation 9 flexible, pour permettre son débattement en flexion, et forme, dans sa partie médiane, un bossage périphérique 23 de diamètre sensiblement identique à celui dudit axe 9, pour assurer son entrainement en déplacement latéral « D », donc en flexion.

En fait, le talon 15 de la partie mâle 7 de la charnière 6 est constitué par son extrémité même, qui présente une zone plate et deux angles opposés a1,a2 formant came, réalisés sensiblement à angle droit et équidistants du centre du logement 14 de ladite partie mâle 7, la partie plate du talon 15 de celle-ci étant en contact ou avec un jeu de valeur prédéterminé avec une partie plate du fond 16 de la partie femelle 8.

Il est à noter que l'axe d'articulation flexible 9 peut être réalisé en tout matériau ayant des caractéristiques de mémoire élastique.

En se reportant aux figures 7 et 8, le montage de la charnière 6 s'effectue selon l'ordre suivant : insertion du bouchon borgne 18 dans le logement 10 de la partie femelle 8, insertion du manchon central 20 dans le logement 14 de la partie mâle 7, mise en place de la partie mâle 7 dans la partie femelle 8, introduction de l'axe d'articulation flexible 9 à partir du second logement 11 encore libre de la partie femelle 8, insertion du second bouchon borgne 19 dans le logement 11 de la partie femelle 8, emprisonnant l'axe 9.

Selon une variante de réalisation représentée à la figure 9, la charnière 6A est double et définit deux parties femelles en U 8A opposées, interposées entre deux parties mâles 7A formées aux extrémités libres de la branche 3A et du tenon 4A, les deux assemblages mâle-femelle de la double charnière 6A étant traversées par deux articulations flexibles 9A.

De cette manière, est augmentée la capacité de déformation de la charnière et est permis ainsi un plus vaste choix de matériaux constitutifs de l'axe d'articulation et de son dimensionnement.

Claims (6)

1. REVENDICATIONS1. Lunettes (1) comprenant une façade optique ou solaire (2), soutenue par deux branches latérales (3), chacune d'elles étant reliée à la façade (2) par l'intermédiaire d'un tenon (4) issu d'une monture (5) totale ou partielle, ou encore directement de la façade (2), et d'une charnière (6) formée d'une partie mâle (7) s'articulant à l'intérieur d'une partie femelle en U (8), réalisées ou rapportées respectivement aux extrémités de la branche (3) et du tenon (4), ou inversement, lesdites parties (7,8) étant traversées par un axe d'articulation (9) et assujetties à un moyen de rappel élastique de la branche, caractérisées en ce que ce moyen est constitué par au moins un axe d'articulation (9) réalisé dans une matière élastiquement déformable apte à le rendre flexible, ledit axe (9) étant logé librement par ses deux extrémités (9a,9b) dans deux logements coaxiaux (10,11), réalisés dans les branches (12,13) du U, en vis-à-vis de la partie femelle (8) de la charnière (6), et traversant un logement central (14) de la partie mâle (7), selon deux configurations, l'une dans laquelle ledit axe d'articulation (9) traverse librement et sans contrainte les trois logements (10,11,14) qui sont disposés coaxialement, pour une position d'ouverture ou de fermeture de la branche (3), l'autre dans laquelle, lors du passage de cette même branche (3) dans l'autre position, après un pivotement angulaire, le logement central (14) de la partie mâle (7) est désaxé, par rapport aux deux autres logementscoaxiaux (10,11) de la partie femelle (8), par une prise de force (F) d'un talon (15) formant came de la partie mâle (7) agissant contre le fond (16) du U formé par la partie femelle (8), de manière à mettre en flexion latérale l'axe d'articulation (9) et assurer le rappel élastique de la branche (3).
2. 2. Lunettes selon la revendication 1, caractérisées en ce que l'axe d'articulation flexible (9) de la charnière (6) est mis en place dans les logements (10,11,14) de ses parties femelle (8) et mâle (3), par l'intermédiaire de deux bouchons borgnes (18,19) disposés en vis-à-vis dans les logements coaxiaux (10,11) réalisés dans les branches (12,13) du U de la partie femelle (8) d'une part, et par l'intermédiaire d'un manchon central (20) disposé dans le logement (14) à position axiale variable de la partie mâle (3) d'autre part.
3. 3. Lunettes selon la revendication 2, caractérisées en ce que les bouchons borgnes (18,19) disposés dans les logements (10,11) des branches (12,13) du U de la partie femelle (8) sont cylindriques et ont un diamètre interne sensiblement supérieur à celui de l'axe d'articulation flexible (9), pour permettre sa flexion, et forment respectivement, à leurs extrémités internes borgnes, des appendices (21,22) de diamètre sensiblement identique à celui des extrémités (9a,9b) dudit axe (9), pour assurer son positionnement.
4. 4. Lunettes selon la revendication 2, caractérisées en ce que le manchon central (20) disposé dans le logement (14) de la partie mâle (3) est cylindrique et a un diamètre interne de base sensiblement supérieur à celui de l'axe d'articulation (9) flexible, pour permettre son débattement en flexion, et forme, dans sa partie médiane, un bossage périphérique (23) de diamètre sensiblement identique à celui dudit axe (9), pour assurer son entrainement en déplacement latéral (D), donc en flexion.
5. 5. Lunettes selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisées en ce que le talon (15) de la partie mâle (7) de la charnière (6) est constitué par son extrémité même, qui présente une zone plate et deux angles opposés (ocl,o(2) formant came, réalisés sensiblement à angle droit et équidistants du centre du logement (14) de ladite partie mâle (7), la partie plate du talon (15) de celle-ci étant en contact ou avec un jeu de valeur prédéterminé avec une partie plate du fond (16) de la partie femelle (8).
6. 6. Lunettes selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisées en ce que la charnière (6A) est double et définit deux parties femelles en U (8A) opposées, interposées entre deux parties mâles (7A) formées aux extrémités libres de la branche (3A) et du tenon (4A), les deux assemblages mâle-femelle de la double charnière (6A) étant traversées par deux articulations flexibles (9A).