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CH292859A - Metal fabrication process. - Google Patents

Metal fabrication process.

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Publication number
CH292859A
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Authority
CH
Switzerland
Prior art keywords
gas
stage
reduction
iron
powder
Prior art date
Application number
Other languages
French (fr)
Inventor
Anonima Ammonia Casale Societa
Jequier Leon
Original Assignee
Anonima Ammonia Casale Societa
Jequier Leon
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed by Anonima Ammonia Casale Societa, Jequier Leon filed Critical Anonima Ammonia Casale Societa
Publication of CH292859A publication Critical patent/CH292859A/en

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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C21METALLURGY OF IRON
    • C21BMANUFACTURE OF IRON OR STEEL
    • C21B13/00Making spongy iron or liquid steel, by direct processes
    • C21B13/0033In fluidised bed furnaces or apparatus containing a dispersion of the material
    • YGENERAL TAGGING OF NEW TECHNOLOGICAL DEVELOPMENTS; GENERAL TAGGING OF CROSS-SECTIONAL TECHNOLOGIES SPANNING OVER SEVERAL SECTIONS OF THE IPC; TECHNICAL SUBJECTS COVERED BY FORMER USPC CROSS-REFERENCE ART COLLECTIONS [XRACs] AND DIGESTS
    • Y02TECHNOLOGIES OR APPLICATIONS FOR MITIGATION OR ADAPTATION AGAINST CLIMATE CHANGE
    • Y02PCLIMATE CHANGE MITIGATION TECHNOLOGIES IN THE PRODUCTION OR PROCESSING OF GOODS
    • Y02P10/00Technologies related to metal processing
    • Y02P10/10Reduction of greenhouse gas [GHG] emissions
    • Y02P10/134Reduction of greenhouse gas [GHG] emissions by avoiding CO2, e.g. using hydrogen

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  • Manufacture And Refinement Of Metals (AREA)

Description

  

  Procédé de fabrication de métaux.    La présente invention se rapporte à la  fabrication continue de métaux, notamment  de fer, par réduction de matières     comprenant     dles composés oxygénés de ces métaux.  



  Actuellement, on fabrique l'acier à partir  (le la fonte produite dans les hauts fourneaux,  appareils énormes, nécessitant de grandes  installations annexes et de ce fait coûteux  dl'installation et onéreux d'exploitation. La  tonte produite est, en outre, souvent irrégu  lière et contient des proportions importantes  dle soufre et autres impuretés amenées tant  par le minerai que par le coke. La bonne  marche du haut fourneau dépend enfin de la  dualité chu coke métallurgique qui doit être  convenablement réactif, dur et en gros mor  ceaux. La fonte obtenue est ensuite traitée  dans des fours de fabrication d'acier pour  uniformiser sa qualité, enlever l'excès de car  bone qu'elle contient et la débarrasser des  impuretés nuisibles.  



  Cette fabrication, bien que fort connue et  étudiée. est complexe et conteuse et l'on a  son gé depuis longtemps à éviter de passer par  le stade fonte dans la fabrication (le l'acier.  De nombreux procédés ont vu le jour; la  plupart ont disparu rapidement. Les procédés  encore employés sont très coûteux, mais sont  intéressants parce qu'ils permettent, à partir  de minerais convenables, d'obtenir du fer  réduit sous forme d' éponge de fer , d'une  pureté remarquable et que l'on peut trans-    former facilement en acier de très bonne  qualité.  



  On a trouvé maintenant qu'en appliquant  la technique dite de  fluidisation en phase  dense  à la réduction des composés oxygénés  des métaux, on évite la plupart des inconvé  nients des procédés antérieurs. On peut,  notamment, obtenir directement un fer     trans-          formable    en excellent acier.  



  La     fluidisation    en phase dense consiste à  mettre une poudre en suspension dans un cou  rant de gaz ascendant ayant une vitesse telle  que la poudre soit maintenue dans un état  de violente agitation, comme un lit de liquide  bouillant, mais qu'elle ne soit pas entraînée.  en proportions importantes, par le courant  gazeux. Le lit de poudre agitée a des pro  priétés voisines de celles d'un     liquide,    d'où  les termes  lit fluide  et      fluidisation .    Ce  type de     fluidisation    en phase     dense    est bien  différent de la     fluidisation    en courant, où la  poudre est. entraînée par le courant de gaz.

    La présente invention ne concerne que la     flui-          disation    en phase dense, la seule qui permette,  comme il est nécessaire dans le cas présent,  d'avoir une sorte de contre-courant gaz-poudre  et, d'autre part, d'avoir un temps de séjour  du gaz beaucoup plus faible que celui de la  poudre à traiter.  



  Telle quelle, la     fluidisation,    en permettant  un excellent contact gaz-poudre, ne remédie       q        ir        'à        certains        des        défauts        des        procédés        de     réduction connus et il est nécessaire, pour      remédier aux autres, de l'appliquer en faisant  la réduction en plusieurs stades, ce qui permet  une utilisation aussi complète que possible de  la chaleur et du pouvoir réducteur des gaz  utilisés.  



  Le procédé pour la fabrication continue  de métaux par réduction de matières compre  nant des composés oxygénés de ces métaux  selon la présente invention, est donc carac  térisé par l'emploi sous forme de poudre     des-          dits    composés, la réduction étant faite an  moyen de courants de gaz maintenant cette  poudre à l'état de fluidisation en phase dense,  dans plusieurs étages ou groupes d'étages  dans lesquels passe successivement la poudre.

    La possibilité d'utiliser au mieux les gaz  réducteurs et d'obtenir ainsi une économie  thermique, rend le présent procédé,     dans    le  cas de la fabrication du fer, supérieur au  procédé utilisant le haut fourneau, non seule  ment par la qualité du produit obtenu, mais  aussi par une réduction sensible de la con  sommation calorifique et la possibilité d'em  ployer un combustible de moins bonne qualité  que le coke métallurgique et, par conséquent.  plus économique. Ce procédé, destiné princi  palement à la fabrication du fer, pur ou allié,  peut s'appliquer également à la fabrication  d'autres métaux dont les oxydes peuvent,  comme il est bien connu, être réduits sans  fusion (cuivre, nickel, etc.) et de leurs alliages.  



  Le procédé selon l'invention est décrit     ci-          après,    en ses divers stades, dans son applica  tion à la réduction d'un minerai de fer cou  rant du type minette, mais il peut naturelle  ment être quelque peu modifié en fonction du  minerai utilisé. En particulier, si on part de  minerai de fer contenant de l'oxyde et non  de l'hydrate, les deuxième et troisième stades  ci-dessous devront être modifiés sinon sup  primés.  



  Le premier stade est la préparation, à  l'état aussi pur que possible pratiquement et  économiquement, d'un oxyde de fer ou d'un  autre composé du fer, hydrate ou carbonate,  par exemple, se décomposant en oxyde sons  l'influence de la chaleur. Il a été en effet  démontré que dans toute réduction par les gaz,    sans fusion, une partie de l'oxyde (le fer ne  peut être réduite s'il est en contact intime  avec d'autres oxydes tels que silice, clhaux,  alumine, etc., qui ont tendance à se combiner  à lui aux températures où la réduction devrait  se produire.

   Si on part d'un minerai ordinaire,  il faudra d'abord le broyer en grains conve  nant à la fluidisation, c'est-à-dire compris à  peu près entre 0,2 et 0,02 min, mais ne com  portant pas de     grains        supérieurs    à 0,5 mm ni  trop de fines (moins de 10-30%) plus petites  que 0,01 mm.

   Certains minerais devront     peut-          être    être broyés plus finement que d'autres  pour permettre une meilleure épuration, mais,  en général, l'oxyde de fer, hydraté ou non, est  réparti dans la masse de minerai sous forme  de petits     grains        noyés    dans une     gangue,    ces  petits grains étant à peu près de la dimension  qui convient à une bonne     fluidisation    avec des  vitesses de gaz normales (0,1 à 1,5     mlsee.     environ).

       Ion    broyant le minerai à cette  finesse, on pourra donc, par tout moyen con  venable, séparation magnétique, flottation on  autre, obtenir une poudre d'oxyde (ou  d'hydrate ou de     carbonate)    de fer     rie    contenant  que très peu de     gangue.    Cette     pondre    pourra  être utilisée telle quelle dans l'appareil de       fluidisation,    à. condition toutefois qu'elle soit       suffisamment    sèche pour ne pas former une  boue.

   Ce premier stade devra donc comporter  éventuellement un     séchage    préalable, par  exemple dans un four rotatif ordinaire ou  dans tout autre séchoir adapté au séchage  d'un produit. pulvérulent à l'état de boue, si  on a fait la séparation de la     gangue    au moyen  de procédés nécessitant l'emploi d'un milieu  aqueux. Ce séchage préalable n'a d'ailleurs  pas besoin d'être très     poussé,    il suffit que la  poudre qui en sort ne     s'agglomère    pas en  grosses masses au cours de     sa    manutention et  de son     stockage    ultérieurs.

   Ce     _sécha#,,@e    peut  être remplacé, le cas échéant, par une filtra  tion, la pâte filtrée étant simplement con  cassée et. introduite ainsi dans le stade suivant  où se fait. le séchage     final    et où les     morceaux     arrivant. au contact de poudre sèche et. de gaz  chauds seront vite     désagrégés    par le     brassage     énergique que procure la     fluidisation.    Au lien      de minerais, on peut     naturellement    utiliser  tonte autre source d'oxyde de fer, par exem  ple des résidus de fabrication d'alumine ou  autres; il suffit de leur appliquer une méthode  d'épuration qui leur convienne.

   Un cas tout à  tait particulier serait l'emploi de pyrite de  fer. La pyrite en poudre devrait alors être  grillée à fond, et le résidu parfaitement     désul-          furé    serait alors soigneusement épuré par  tonte méthode appropriée. On voit donc que le  présent procédé permet l'utilisation de mine  rais autrement sans valeur et qu'il évite tous  les frais d'agglomération et de frittage néces  saires si on veut traiter des minerais pulvéru  lents nu haut fourneau.  



  Le second stade comporte le séchage de la  poudre épurée. Le début du séchage peut être  fait, comme dit plus haut, dans un appareil  spécial si la poudre est par trop humide. La  fin du séchage, par contre, se fait avanta  geusement par fluidisation. Comme ce séchage  est le dernier stade à travers lequel passe le  gaz ayant servi an traitement, et qu'il doit  se taire à cles températures de 100 à l50 , on  peut, dans certains cas, avoir intérêt à le faire  précéder d'un étage, aussi en fluidisation, où  la poudre entrant serait réchauffée par la  chaleur sensible encore contenue dans le gaz.  Un calcul rapide permet de voir dans quels  cas un pareil préchauffage peut être intéres  sant, en particulier, lorsque le minerai n'est  pas trop humide.

   Ce stade de séchage par  fluidisation peut, le cas échéant, être remplacé  par le séchage prévu plus haut.  



  lLe troisième stade est celui dans lequel  la poudre doit être, le cas échéant, privée de  l'eau d'hydratation et/ou de l'acide carbonique  combiné qu'elle contient. Il se fait, comme tous  les suivants, à l'état fluidisé. La poudre y est  introduite du stade précédent par tout moyen       réduisant    le plus possible les pertes clé chaleur  sensible, ce qui est particulièrement facile  si le séchage a été fait par fluidisation dans  un étage situé au-dessus du présent stade. On  peut, en particulier, appliquer ici, comme aux  antres passages de la poudre d'un étage à  l'autre, les détails constructifs décrits dans le  brevet N  290580.

   Le gaz vient du stade sui-    vaut après un réchauffage éventuel par com  bustion de tout ou partie des composants  combustibles qu'il contient encore ou par tout  autre moyen de chauffage direct ou indirect.  Cette déshydratation     et/ou    cette décarbonata  tion, pour être complètes, doivent se faire à  des températures de l'ordre de 200 à     400      suivant les minerais et suivant l'équilibre  thermique général de l'appareil. Dans le cas  de minerais formés d'oxyde de fer non  hydraté (hématite par exemple), ce stade est  remplacé par un stade de réchauffage entre  le séchage et la réduction de l'oxyde ferrique  qui forme le stade suivant.  



  Le quatrième stade reçoit la poudre sortant  du troisième stade et comporte, toujours à  l'état     fluidisé,    la réduction de l'oxyde ferrique  en oxyde magnétique. Cette réaction, pratique  ment irréversible, se fait à une température  de 500 à 700 , et le gaz qui en sort doit con  tenir une quantité de gaz réducteurs comprise  entre les limites suivantes  Limite supérieure: Les rapports oxyde de  carbone: gaz carbonique et hydrogène: vapeur  d'eau doivent être tels que, pour la tempéra  ture     envisagée,    on soit certainement dans la  zone des diagrammes d'équilibre (réduction  par l'hydrogène,     fig.1;    par l'oxyde de carbone.

         fig.    2) donnant l'état. d'oxydation du fer en  fonction de la température et de la composi  tion des gaz en présence, où seul l'oxyde  magnétique est en équilibre avec les gaz sor  tants.  



  Limite inférieure: Peut être théoriquement  une teneur nulle en gaz réducteurs, mais il est  préférable de laisser de ceux-ci une quantité  telle que, par leur combustion à l'entrée du  stade de déshydratation, ils dégagent. une quan  tité de chaleur suffisante pour cette opération.  



  Sur les     fig.    1 et 2, la composition du gaz  sortant de ce quatrième stade est représentée  par la. zone hachurée 1 qui tient, compte pour  la réduction par l'oxyde de carbone de 1 a  nécessité d'éviter la précipitation de carbone.  Cette même précaution a été prise pour les  zones des stades suivants. Cette composition  détermine naturellement les limites de la com  position du gaz entrant. dans le quatrième      stade et provenant du stade suivant, après  avoir éventuellement subi une combustion  partielle pour qu'ils puissent céder dans le  quatrième stade la quantité clé chaleur néces  saire au maintien de la température voulue.  On pourrait, du reste, maintenir ce quatrième  stade à la température voulue par tout autre  moyen, chauffage extérieur ou chauffage indi  rect du gaz, par exemple.  



  Le cinquième stade reçoit la poudre prove  nant du quatrième stade et comporte, toujours  à l'état fluidisé, la réduction de l'oxyde magné  tique en oxyde ferreux. Cette réaction se fait  à une température de 600 à 800 . Le gaz qui  sort du présent stade,     passant    au quatrième  stade, a, par     conséquent,    une composition  déterminée. comme dit ci-dessus. Il faudra  d'ailleurs vérifier que ce gaz sortant a une  composition telle qu'il soit en équilibre seule  ment avec l'oxyde ferreux aux températures  envisagées pour ce cinquième stade (zone  hachurée 2 des fig. 1 et 2). Le gaz qui entre  dans le présent stade n'a pas besoin d'avoir  une très forte teneur en gaz réducteurs,  comme le montrent les diagranmmes d'équilibre  (les fig. 1 et 2.

   On pourra donc se servir  entre autres de gaz pauvre (gaz de gazogène),  éventuellement additionné de gaz provenant  du stade suivant. Le gaz pauvre a l'avantage  d'être facile à produire avec n'importe quel  combustible et d'être le gaz dans lequel les       composants        réducteurs    reviennent, à condi  tions égales, le moins cher. D'ailleurs, on pour  rait employer tout autre gaz réducteur que le  gax pauvre pour ee cinquième stade, ou ne  pas utiliser le gaz non recyclé du stade sui  vant, gaz qui peut être employé ailleurs le  cas échéant. Une partie du gaz entrant est  brûlée à l'entrée clé ce cinquième stade pour  que l'ensemble soit à une température telle  que ce gaz puisse céder la chaleur nécessaire  à maintenir ce stade à la température voulue.

    On peut d'ailleurs envisager tout autre moyen  direct ou indirect de chauffer ce gaz ou ce  stade à la température voulue.  



  Le sixième stade comporte, toujours à  l'état fluidisé, la réduction de l'oxyde ferreux  en fer métallique. Cette réaction se fait à une    température de 700 à 1000 . 1l est inutile  d'augmenter la température au-delà de cette  limite, car on peut risquer,     suivant    le reste de  gangue qui accompagne encore le fer, un  début de ramollissement qui provoquerait des       agglomérations    de     grains,    nuisant ainsi consi  dérablement à la fluidisation et pouvant  même, dans le cas extrême, la rendre impos  sible.

   Avec d'autres minerais, ce risque  n'existe pas, mais on n'a, malgré tout, pas  intérêt à employer cles températures trop  élevées, qui, si elles réduisent quelque peu la  durée de la réaction, nécessitent dles qualités  spéciales de réfractaires et dles modes dle cons  truction inutilement compliqués. Le gaz qui  sort de ce stade doit être, d'après les dia  grammes d'équilibre, encore riche en gaz  réducteurs (zone hachurée 3 des fig. 1 et 2).

    Si on utilise pour ce stade un     autre    gaz que  du gaz pauvre (gaz de     gazogène),    il est donc  préférable de ne pas l'employer dans les stades  précédents mais, après condensation de la  vapeur d'eau et enlèvement du gaz carbonique  formés par la réaction, de le recycler avec  une certaine proportion clé gaz frais, la partie  en excès du gaz étant seule envoyée aux stades  précédents.

   On peut     d'ailleurs    utiliser le     gaz     sortant du sixième stade de toute     autre     manière que celle     indiquée        ci-dessus    qui     est,     à première     vue    et en     général,    la plus indi  quée pour l'économie du     procédé.        En    parti  culier,

   on peut utiliser tout ou partie du     gaz     en     l'envoyant    dans un     gazogène    où l'anhydride       carbonique    et la vapeur     d'eau    qu'il     contient          seraient        réduits,        donnant        ainsi    une     nouvelle     quantité clé gaz     utilisable,    par exemple à la  réduction de ce     sixième    stade.

   On éviterait  ainsi     l'utilisation    de vapeur extérieure pour  la fabrication     du    gaz à l'eau et la décarbonata  tion, toujours onéreuse, du gaz sortant. Il est  nécessaire de récupérer la chaleur sensible du  gaz sortant     au        moyen    du     -,az    entrant, et de       briîler    une petite quantité de     eelui-ei    pour  fournir la     chaleur    nécessaire au maintien de  ce stade à la température voulue. On pourrait  naturellement     ebauffer    ce     gaz    ou ce stade par  tout autre     moyen    direct ou indirect.

   Le gaz  à utiliser pour ce stade peut être     nimporte         quel gaz contenant     une    proportion suffisante  dle gaz réducteurs, le gaz à l'eau bleu parais  sant, techniquement et économiquement, le       plus    indiqué à cause de sa haute teneur en  hydrogène et oxyde de carbone. Dans certains  cas, en particulier si l'on dispose d'une abon  dante énergie électrique, on pourrait aussi  envisager l'emploi pour cette réduction  d'hydrogène électrolytique. Le gaz pauvre  peut aussi être employé, mais sa très forte  teneur en inertes obligerait à l'utilisation  d'appareils très volumineux et il ne faudrait  pas songer à un recyclage, mais simplement  utiliser le gaz sortant pour les autres réduc  tions.

   La limite du recyclage est un compro  mis entre l'utilisation la plus poussée du gaz,  le risque de dépôt de carbone et les dimen  sions des appareils qui     augmentent,    forcément       avec    la proportion de gaz recyclé, la teneur  de celui-ci en gaz inertes, azote, argon, etc.,  augmentant avec cette proportion. Si on part  (je gaz à très faible teneur en inertes et si on  ne chauffe pas le gaz par combustion directe,       on    pourra naturellement adopter des taux de  recyclage très élevés. Un calcul facile montre  qlue cette augmentation des dimensions des       appareils    devient brutale à partir d'une cer  taine proportion de gaz recyclé, proportion  qlui varie d'ailleurs avec la composition du gaz  initial et avec le mode de chauffage prévu.

    



  De ce dernier stade, la poudre de fer  réduit, très poreux et très réactif, contenant  encore une grande partie des impuretés ini  tiales du minerai épuré, peut être introduite  directement dans un four d'aciérie où on utili  sera ainsi sa chaleur sensible. Pour une  marche continue, indispensable à l'appareil de  fluidisation il faudra naturellement soit deux  fours au moins, soit un four et un réservoir  (le stockage de la poudre chaude puisque les  fours d'aciérie ont une marche discontinue.  ()n pourrait aussi refroidir la poudre dans       mie    série d'étages de     fluidisation,    pour en       récupérer    la. chaleur sensible.

   Ce refroidisse  ment devrait être fait avec un gaz neutre,       azote    par exemple, ou avec de l'hydrogène,  pour éviter toute     réoxydation    ou tout dépôt  <B>(le</B> carbone sur le fer au cours clé cette opé-    ration, la. poudre obtenue étant très réactive  du fait de sa réduction à basse température.  



  Pour introduire cette poudre de fer dans  un bain de fusion sans avoir d'ennuis, il  faudra l'introduire au fond du bain par tout  moyen approprié, par exemple un tube en  matière réfractaire convenable plongeant dans  le bain. On peut aussi prévoir un étage sup  plémentaire où se ferait un frittage provo  quant une agglomération de la poudre sous  forme de granules faciles à introduire dans le  bain de fusion. Pour cela, on peut faire  arriver la. poudre de fer réduite dans une  zone en forme de pyramide ou de cône, la  pointe en bas, pointe par laquelle on intro  duit un courant de gaz, par exemple, selon  les indications du brevet N  290580. Le gaz  à introduire est naturellement un gaz réduc  teur dont une partie est brûlée par une intro  duction d'air chaud pour maintenir la tempé  rature nécessaire au frittage (plus de 1000 à  1300 ).

   Les particules, au fur et à mesure de  leur agglomération, descendent vers la pointe  inférieure car il leur faut, pour être mainte  nues en     suspension,    une vitesse de gaz de  plus en plus grande. Les particules agglo  mérées arrivant au fond sont extraites par  tout moyen voulu et peuvent être introduites  directement dans- un four d'aciérie qui utili  sera ainsi leur chaleur     sensible    ou être  refroidies, par exemple en descendant dans  un refroidisseur en forme de colonne, en.  contre-courant d'un gaz     réducteur    qui se  réchauffe à leur contact. On obtient ainsi des  boulettes de fer réduit relativement peu réac  tif du fait du frittage et qui peuvent donc  être manipulées sans précautions spéciales.  



  Les     =gaz    utilisés entrent froids     dans        l'ins-          ta.llation,    et sont comprimés au moyen d'appa  reils adéquats, à travers les divers échangeurs,  brûleurs et stades de la colonne de     fluidisa-          tion.    Pour éviter qu'ils ne transmettent du  soufre au minerai, il faut naturellement les  épurer au préalable.  



  La     fig.    3 est un schéma général du procédé  appliqué à un minerai du genre minette, en  utilisant du gaz à l'eau bleu épuré pour la  réduction de l'oxyde ferreux, et du gaz pauvre      épuré pour le reste de l'installation, avec  addition de la partie non recyclée du gaz  décarbonaté provenant de la réduction de  l'oxyde ferreux. La disposition représentée de  tous les étages, les uns sous les autres, permet  une circulation du minerai par simple gravité  et presque sans pertes de chaleur, mais il se  pourrait que dans certains cas on ait intérêt  à adopter une autre disposition. Tous les  appareils chauds sont naturellement calori  fugés pour éviter toute perte de chaleur inu  tile et ainsi améliorer le bilan thermique de  l'opération.  



  Dans cette fig. 3, 1 est le sixième stade  qui est prévu en deux étages successifs 2 et 3  pour réduire au maximum la proportion  d'oxyde ferreux non réduit dans le produit  final. Comme le mélange de la poudre dans un  étage fluidisé est pratiqement parfait, il fau  drait, en utilisant un seul étage, un temps  moyen de séjour de la poudre relativement  considérable pour que des particules lnon  réduites n'échappent pas à la sortie de l'appa  reil car la réduction finale est relativement  lente. Avec deux étages ou plus, on montre,  facilement que ce temps moyen de séjour de  la poudre peut être considérablement réduit.  Ceci a l'avantage de permettre l'emploi de  couches fluides plus minces et donc de dimi  nuer la perte de charge et, par conséquent,  les frais de compression du gaz.

   Dans ce  sixième stade, la poudre, provenant du stade  précédent, est introduite par 4 dans la zone  supérieure 2 d'où elle passe par un tube 5  dans la zone inférieure 3 d'où elle sort par 6.  4, 5 et 6 sont. des tubes fonctionnant comme  trop-plein, mais empêchant, parce qu'ils  restent     pleins    de poudre, le passage du gaz  à travers eux. Ces tubes peuvent être utile  ment réalisés, comme indiqué dans le brevet  précipité, de même que les autres tuyaute  ries (43, 44, 30, 25) ayant la même fonction.  On n'a pas représenté ici le traitement ulté  rieur de la poudre réduite pour en faire de  l'acier non plus que son frittage éventuel.

   Le  gaz à l'eau épuré, comprimé dans le com  presseur 7 avec le gaz recyclé sortant de la  décarbonatation 8, passe dans l'échangeur 9    où il récupère la plus grande partie de la  chaleur sensible du gaz sortant. De cet échan  geur, la quantité voulue du gaz est dirigée  vers un brûleur 10 où il brûle avec de l'air  comprimé par le compresseur 71 et réchauffé  lui aussi dans l'échangeur 9. Les gaz brûlé  sortant de 10 se mélangent au reste du gaz  et le réchauffent dans le foyer 12, d'où ils  passent par une grille de répartition 13 clans  la zone 3 puis, par une autre grille 14, dans  la zone 2. Ces grilles de répartition peuvent  avantageusement être réalisées, comme indiqué  dans le brevet N  290580, comme d'ailleurs  les autres grilles de répartition de la fig. 3  (29, 31, 37, 46, 47).

   De cet étage de réduc  tion finale, les gaz sortent par un cyclone 1 5  séparant les poussières entraînées, ou par tout  autre dispositif permettant d'obtenir un résul  tat analogue, et les     réintroduisant    dans J'étage  2 (ou éventuellement 3),     passent    dans l'échan  geur 9 puis dans un     réfrigérant    à eau<B>1-6,</B> qui  peut, être direct ou indirect, l'eau froide arri  vant. en 17, l'eau chaude sortant en 18. On  peut aussi envisager de remplacer tout 'ou  partie de ce réfrigérant par un échangeur  où le gaz transmettrait le reste de sa chaleur  sensible à l'air     employé    pour les autres com  bustions.

   Le gaz froid est ensuite     décarbonaté     en     S    par     lavage    au     moyen    d'une solution de  carbonates alcalins, de bases     organiques,    etc.,  arrivant par 19 et sortant par 20, ou par  tout autre     moyen.    1,e gaz     décarbonaté    est  envoyé en partie     pal,    21 clans le circuit de  gaz     pauvre    dont il sera question plus bas, en  partie par 22 clans le     circuit    de gaz à l'eau  où il est.     ainsi    recyclé.

   Le     cinquième    stade 23  reçoit la. poudre     du        quatrième    stade     2-1    par  l'intermédiaire du tube 25. Le gaz     pauvre     avec le gaz décarbonaté non     reci-clé    est. envoyé  au cinquième stade par le compresseur 26.  Une partie de ce gaz est brûlé avec l'air  venant du compresseur 11 dans le brûleur 27  et les gaz brûlés se     mélangent    an reste du gaz  dans le foyer 28 d'où ils passent dans  l'enceinte 23 par l'intermédiaire d'une grille  de répartition 29.

   Le quatrième stade 2-1  reçoit la poudre déshydratée sortant du troi  sième     stade    par le tube 30 et le gaz     venbnt         élu cinquième stade par la grille de réparti  tion 31. De l'air peut être introduit par le  tube 32 dans ce stade pour brûler une partie  des gaz et dégager la chaleur nécessaire au  maintien de la température de réaction. Le gaz  sort de ce stade par le tube 33 et se rend dans  un brûleur 34 suivi d'un foyer 35, où t out  ou partie des gaz combustibles qu'il contient  encore est brûlé avec de l'air venant du com  presseur 11.

   Une partie des gaz brûlés passe  au stade de déshydratation 36 par une grille  dle répartition 37, un autre partie est dériv ée  vers le stade de séchage 38 par une chaudière  39 permettant de récupérer l'excès de chaleur  sensible élu gaz sous forme de vapeur sortant  par 45. lia poudre venant du stockage 40, ou  directement de l'atelier de préparation du  minerai, pour arriver au stade de préchauf  fage 41 par le tube 42, passe de celui-ci au  stade de séchage 38 par le tube 43 puis au  stade (le déshydratation 36 par le tube 44.

   Le  gaz passe du stade de déshydratation 36 par  la grille de répartition 46 au stade de séchage  3S, puis, par la grille 47 au stade de     pré-          elrauffage    41 et enfin à la cheminée (non  figurée) par le cyclone 48 où sont séparées,  et réintroduites en 41, les poussières qu'il  pourrait entraîner. Ce cyclone peut naturelle  ment être remplacé par tout autre appareil  donnant des résultats analogues. Le stade de  préparation du minerai n'est pas représenté  sur la figure, car il est trop variable en fonc  tion dlu minerai utilisé.  



  Les essais montrent qu'avec les tempéra  tures envisagées, les durées de réaction sont.  suffisamment brèves pour permettre l'emploi  (le couches     fluidisées    d'une     épaisseur    assez  faible pour éviter des pertes de charge trop  élevées.

   Une installation bien conçue doit. per  mettre, d'après les calculs, une économie de       '?0    à.     401/o    de combustibles par rapport à la  fabrication de fonte au haut fourneau, la       fabrication    de l'acier n'étant pas comprise  dans ces chiffres, non plus que la préparation  élu minerai, les additions au lit de fusion du       :faut        fourneau,    non plus que le coût supplé  mentaire pour celui-ci découlant de l'emploi  (le     eoke    métallurgique     alois    que le procédé    selon l'invention permet l'emploi de n'importe  quel combustible pouvant être gazéifié.

   A  capacité égale, les investissements sont aussi  plus réduits pour l'installation prévue ci-des  sus que pour le haut fourneau de capacité  égale, la différence étant d'autant plus mar  quée que la capacité est plus faible.  



  Pour éviter que l'emploi de couches de  poudre trop minces ne provoque des talus, la  poudre se mettant. en tas d'un côté et le gaz  passant dans l'autre, on peut utiliser des cloi  sons verticales qui, divisant la couche     fluidisée     en une série de compartiments de faible section,  empêcheront. complètement ce phénomène de  se produire; le brevet N  290580 donne les  indications voulues pour la disposition de ces  cloisons verticales.  



       Dans    certains cas, il peut être intéressant  d'envisager de faire les opérations de     rédue-          tion,    et particulièrement la réduction finale,  sous une     pression    nettement. plus élevée que  la pression atmosphérique, la vitesse de réac  tion étant alors plus grande. On augmente       évidemment    les frais de compression des gaz,  ce qui, suivant le type de gaz utilisé et. d'appa  reil de production de gaz, peut être une  dépense assez peu sensible, mais on augmente  fortement le débit d'un appareil donné puis  que, en conservant la même vitesse linéaire  et donc à peu près les mêmes conditions de       fluidisation,    on augmente le débit de gaz à.

    peu près proportionnellement à la pression.  Cet emploi de la pression réduit donc le coût  et l'encombrement de l'appareillage dans des  proportions sensibles, si bien qu'il peut être  intéressant de l'envisager dans certains cas  malgré la complication supplémentaire des  dispositifs de chargement et de vidange.



  Metal fabrication process. The present invention relates to the continuous manufacture of metals, in particular iron, by reduction of materials comprising dles oxygenates of these metals.



  Currently, steel is produced from the cast iron produced in blast furnaces, which are enormous apparatus, requiring large ancillary installations and therefore expensive to install and expensive to operate. The mowing produced is, moreover, often irregular and contains significant proportions of sulfur and other impurities brought in as much by the ore as by the coke. The good functioning of the blast furnace depends finally on the duality of metallurgical coke which must be suitably reactive, hard and in large pieces. The resulting cast iron is then treated in steelmaking furnaces to standardize its quality, remove the excess carbon it contains and rid it of harmful impurities.



  This production, although well known and studied. is complex and storytelling and it has long been a practice to avoid going through the cast iron stage in manufacturing (steel. Many processes have emerged; most have disappeared quickly. The processes still used are very expensive, but are interesting because they allow, from suitable ores, to obtain reduced iron in the form of iron sponge, of remarkable purity and which can be easily converted into steel of very high quality. good quality.



  It has now been found that by applying the so-called dense phase fluidization technique to the reduction of oxygenates from metals, most of the disadvantages of the prior processes are avoided. In particular, it is possible to directly obtain an iron convertible into an excellent steel.



  Dense phase fluidization consists of suspending a powder in an ascending gas stream having a speed such that the powder is kept in a state of violent agitation, like a bed of boiling liquid, but is not entrained. . in large proportions, by the gas stream. The stirred powder bed has properties similar to those of a liquid, hence the terms fluid bed and fluidization. This type of dense phase fluidization is much different from flow fluidization, where the powder is. driven by the gas stream.

    The present invention relates only to dense phase fluidization, the only one which makes it possible, as is necessary in the present case, to have a kind of gas-powder countercurrent and, on the other hand, to have a residence time of the gas which is much shorter than that of the powder to be treated.



  As it is, the fluidization, by allowing an excellent gas-powder contact, only remedies some of the defects of the known reduction processes and it is necessary, to remedy the others, to apply it by making the reduction in several stages. , which allows as complete use as possible of the heat and reducing power of the gases used.



  The process for the continuous manufacture of metals by reduction of materials comprising oxygenates of these metals according to the present invention is therefore characterized by the use in powder form of said compounds, the reduction being carried out by means of currents. gas maintaining this powder in the state of fluidization in the dense phase, in several stages or groups of stages in which the powder passes successively.

    The possibility of making the best use of the reducing gases and thus obtaining a thermal economy, makes the present process, in the case of iron production, superior to the process using the blast furnace, not only by the quality of the product obtained. , but also by a significant reduction in heat consumption and the possibility of using a fuel of lower quality than metallurgical coke and, consequently. more economical. This process, intended mainly for the manufacture of iron, pure or alloyed, can also be applied to the manufacture of other metals whose oxides can, as is well known, be reduced without melting (copper, nickel, etc. ) and their alloys.



  The process according to the invention is described below, in its various stages, in its application to the reduction of a common iron ore of the minette type, but it can of course be somewhat modified depending on the ore used. . In particular, if we start with iron ore containing oxide and not hydrate, the second and third stages below must be modified if not deleted.



  The first stage is the preparation, in a state as pure as practically and economically possible, of an oxide of iron or of another compound of iron, for example hydrate or carbonate, decomposing into an oxide under the influence of the heat. It has in fact been shown that in any reduction by gases, without melting, part of the oxide (iron cannot be reduced if it is in intimate contact with other oxides such as silica, lime, alumina, etc., which tend to combine with it at temperatures where reduction is expected to occur.

   If we start with an ordinary ore, it will first have to be crushed into grains suitable for fluidization, that is to say between approximately 0.2 and 0.02 min, but not comprising grains greater than 0.5 mm nor too many fines (less than 10-30%) smaller than 0.01 mm.

   Some ores may need to be crushed more finely than others to allow better purification, but in general iron oxide, hydrated or not, is distributed throughout the ore mass in the form of small grains embedded in a gangue, these small grains being about the size suitable for good fluidization with normal gas velocities (0.1 to 1.5 mls. approximately).

       Ion grinding the ore to this fineness, it is therefore possible, by any suitable means, magnetic separation, flotation or other, to obtain a powder of iron oxide (or hydrate or carbonate) containing very little gangue. This laying can be used as it is in the fluidization apparatus, at. provided, however, that it is sufficiently dry not to form a sludge.

   This first stage should therefore possibly include prior drying, for example in an ordinary rotary oven or in any other dryer suitable for drying a product. powdery in the slurry state, if the gangue has been separated by processes requiring the use of an aqueous medium. This prior drying does not, moreover, need to be very extensive, it is sufficient that the powder which comes out does not agglomerate in large masses during its subsequent handling and storage.

   This _sécha # ,, @ e can be replaced, if necessary, by a filtration, the filtered paste being simply con broken and. thus introduced in the next stage where is done. the final drying and where the pieces arriving. in contact with dry powder and. hot gases will be quickly broken up by the vigorous stirring provided by fluidization. In addition to ores, one can naturally use any other source of iron oxide, for example residues from the manufacture of alumina or the like; it suffices to apply a purification method to them that suits them.

   A very special case would be the use of iron pyrite. The powdered pyrite should then be toasted thoroughly, and the thoroughly desulphurized residue would then be carefully scrubbed by the appropriate mowing method. It can therefore be seen that the present process allows the use of otherwise worthless mine raises and that it avoids all the agglomeration and sintering costs necessary if it is desired to treat slow powdered ores in a blast furnace.



  The second stage involves drying the purified powder. The start of drying can be done, as said above, in a special device if the powder is too wet. The end of the drying, on the other hand, is advantageously done by fluidization. As this drying is the last stage through which the gas which has been used for treatment passes, and since it must be silent at temperatures of 100 to 150, it may in certain cases be advantageous to precede it by a stage. , also in fluidization, where the incoming powder would be heated by the sensible heat still contained in the gas. A quick calculation allows you to see in which cases such preheating can be useful, in particular, when the ore is not too wet.

   This stage of drying by fluidization can, if necessary, be replaced by the drying provided above.



  The third stage is that in which the powder must be, where appropriate, deprived of the water of hydration and / or of the combined carbonic acid which it contains. It is done, like all the following, in the fluidized state. The powder is introduced therein from the previous stage by any means reducing the sensible heat losses as much as possible, which is particularly easy if the drying has been done by fluidization in a stage located above the present stage. One can, in particular, apply here, as to the other passages of the powder from one stage to another, the construction details described in patent N 290580.

   The gas comes from the next stage after a possible reheating by combustion of all or part of the combustible components which it still contains or by any other direct or indirect heating means. This dehydration and / or this decarbonation, to be complete, must take place at temperatures of the order of 200 to 400 depending on the ores and depending on the general thermal equilibrium of the device. In the case of ores formed from non-hydrated iron oxide (hematite for example), this stage is replaced by a reheating stage between the drying and the reduction of the ferric oxide which forms the following stage.



  The fourth stage receives the powder coming out of the third stage and comprises, still in the fluidized state, the reduction of the ferric oxide to magnetic oxide. This reaction, which is practically irreversible, takes place at a temperature of 500 to 700, and the gas which comes out must contain a quantity of reducing gas between the following limits Upper limit: The ratios of carbon monoxide: carbon dioxide and hydrogen: water vapor must be such that, for the temperature considered, we are certainly in the zone of the equilibrium diagrams (reduction by hydrogen, fig. 1; by carbon monoxide.

         fig. 2) giving the state. of iron oxidation as a function of the temperature and of the composition of the gases present, where only the magnetic oxide is in equilibrium with the outgoing gases.



  Lower limit: Theoretically, reducing gas content can be zero, but it is preferable to leave them in such a quantity that, by their combustion at the entrance of the dehydration stage, they give off. sufficient heat for this operation.



  In fig. 1 and 2, the composition of the gas leaving this fourth stage is represented by the. hatched zone 1 which takes account for the reduction by carbon monoxide of 1 a need to avoid carbon precipitation. This same precaution was taken for the areas of the following stages. This composition naturally determines the limits of the composition of the incoming gas. in the fourth stage and coming from the following stage, after having possibly undergone partial combustion so that in the fourth stage they can give up the quantity of heat necessary for maintaining the desired temperature. We could, moreover, maintain this fourth stage at the desired temperature by any other means, external heating or indirect heating of the gas, for example.



  The fifth stage receives the powder from the fourth stage and comprises, still in the fluidized state, the reduction of the magnetic oxide to ferrous oxide. This reaction takes place at a temperature of 600 to 800. The gas which leaves the present stage, passing to the fourth stage, has, therefore, a determined composition. as said above. It will also be necessary to verify that this outgoing gas has a composition such that it is in equilibrium only with the ferrous oxide at the temperatures envisaged for this fifth stage (hatched zone 2 of FIGS. 1 and 2). The gas entering this stage need not have a very high reducing gas content, as shown by the equilibrium diagrams (Figs. 1 and 2.

   It is therefore possible to use, among other things, lean gas (gas generator gas), optionally supplemented with gas from the following stage. Lean gas has the advantage of being easy to produce with any fuel and of being the gas to which reducing components are cost less. Moreover, one could use any other reducing gas than the lean gas for the fifth stage, or not use the non-recycled gas from the following stage, which gas can be used elsewhere if necessary. Part of the entering gas is burned at the key entry to this fifth stage so that the assembly is at a temperature such that this gas can give up the heat necessary to maintain this stage at the desired temperature.

    Any other direct or indirect means of heating this gas or this stage to the desired temperature can also be envisaged.



  The sixth stage comprises, still in the fluidized state, the reduction of the ferrous oxide to metallic iron. This reaction takes place at a temperature of 700 to 1000. It is useless to increase the temperature beyond this limit, because one can risk, depending on the remainder of gangue which still accompanies the iron, a beginning of softening which would cause agglomerations of grains, thus considerably harming the fluidization and which may even, in the extreme case, make it impossible.

   With other ores, this risk does not exist, but there is, in spite of everything, no interest in using excessively high temperatures, which, if they somewhat reduce the duration of the reaction, require special qualities of refractory. and unnecessarily complicated construction methods. The gas which leaves this stage must be, according to the equilibrium diameters, still rich in reducing gases (hatched zone 3 of Figs. 1 and 2).

    If a gas other than lean gas (gasifier gas) is used for this stage, it is therefore preferable not to use it in the preceding stages but, after condensation of the water vapor and removal of the carbon dioxide formed by the reaction, to recycle it with a certain proportion of fresh gas, the excess part of the gas being alone sent to the preceding stages.

   The gas leaving the sixth stage can also be used in any way other than that indicated above which is, at first sight and in general, the most appropriate for the economy of the process. In particular,

   we can use all or part of the gas by sending it into a gasifier where the carbon dioxide and the water vapor it contains would be reduced, thus giving a new key quantity of usable gas, for example to the reduction of this sixth Stadium.

   This would avoid the use of external steam for the manufacture of water gas and the decarbonation tion, always expensive, of the outgoing gas. It is necessary to recover the sensible heat of the outgoing gas by means of the incoming -, az, and to briil a small amount of it to provide the heat necessary to maintain this stage at the desired temperature. This gas or stage could naturally be boiled off by any other direct or indirect means.

   The gas to be used for this stage can be any gas containing a sufficient proportion of reducing gases, the blue water gas appearing, technically and economically, the most suitable because of its high content of hydrogen and carbon monoxide. In certain cases, in particular if one has an abundant electrical energy, one could also consider the use for this reduction of electrolytic hydrogen. Lean gas can also be used, but its very high inert content would make it necessary to use very large devices and recirculation should not be considered, but simply to use the outgoing gas for the other reductions.

   The recycling limit is a compromise between the most extensive use of gas, the risk of carbon deposition and the dimensions of the devices which increase, necessarily with the proportion of recycled gas, the inert gas content of this gas. , nitrogen, argon, etc., increasing with this proportion. If we start (I gas with a very low inert content and if we do not heat the gas by direct combustion, we will naturally be able to adopt very high recycling rates. An easy calculation shows that this increase in the dimensions of the devices becomes brutal from of a certain proportion of recycled gas, a proportion which varies moreover with the composition of the initial gas and with the planned heating mode.

    



  From this last stage, the reduced iron powder, very porous and very reactive, still containing a large part of the initial impurities of the purified ore, can be introduced directly into a steel furnace where its sensible heat will thus be used. For a continuous operation, essential for the fluidization apparatus, it will naturally be necessary either to have at least two ovens, or a furnace and a tank (the storage of the hot powder since the steel furnaces have a discontinuous operation. () N could also cooling the powder in a series of fluidization stages, to recover the sensible heat.

   This cooling should be done with a neutral gas, nitrogen for example, or with hydrogen, to avoid any reoxidation or any <B> (the </B> carbon on the iron) deposit during this operation, the powder obtained being very reactive due to its reduction at low temperature.



  To introduce this iron powder into a molten bath without having any trouble, it will have to be introduced at the bottom of the bath by any suitable means, for example a tube of suitable refractory material immersed in the bath. It is also possible to provide an additional stage where sintering would take place, causing agglomeration of the powder in the form of granules which are easy to introduce into the molten bath. For that, we can make it happen. iron powder reduced in a zone in the shape of a pyramid or cone, the point downwards, point through which a gas stream is introduced, for example, according to the indications of patent N 290580. The gas to be introduced is naturally a gas reducer part of which is burnt by the introduction of hot air to maintain the temperature required for sintering (over 1000 to 1300).

   The particles, as they agglomerate, descend towards the lower point because, in order to be kept in suspension, they need an increasing gas velocity. The agglomerated particles arriving at the bottom are extracted by any desired means and can be introduced directly into a steel furnace which will thus use their sensible heat or be cooled, for example by going down in a cooler in the form of a column. counter-current of a reducing gas which heats up on contact. Reduced iron pellets are thus obtained which are relatively unreactive due to sintering and which can therefore be handled without special precautions.



  The gases used enter the installation cold, and are compressed by means of suitable apparatus, through the various exchangers, burners and stages of the fluidization column. To prevent them from transmitting sulfur to the ore, they must naturally be purified beforehand.



  Fig. 3 is a general diagram of the process applied to a minette type ore, using purified blue water gas for the reduction of ferrous oxide, and purified lean gas for the rest of the installation, with the addition of the non-recycled part of the decarbonated gas resulting from the reduction of ferrous oxide. The arrangement shown of all the floors, one below the other, allows the ore to circulate by simple gravity and almost without heat loss, but it could be that in certain cases it would be advantageous to adopt another arrangement. All hot appliances are naturally heat insulated to avoid any unnecessary heat loss and thus improve the thermal balance of the operation.



  In this fig. 3, 1 is the sixth stage which is provided in two successive stages 2 and 3 to minimize the proportion of non-reduced ferrous oxide in the final product. As the mixing of the powder in a fluidized stage is practically perfect, it would be necessary, using a single stage, a relatively considerable average residence time of the powder so that unreduced particles do not escape at the outlet of the powder. device because the final reduction is relatively slow. With two or more stages, it is easily shown that this average residence time of the powder can be considerably reduced. This has the advantage of allowing the use of thinner fluid layers and therefore of reducing the pressure drop and, consequently, the gas compression costs.

   In this sixth stage, the powder, coming from the previous stage, is introduced by 4 into the upper zone 2 from where it passes through a tube 5 into the lower zone 3 from which it leaves by 6. 4, 5 and 6 are . tubes functioning as an overflow, but preventing, because they remain full of powder, the passage of gas through them. These tubes can usefully be produced, as indicated in the precipitated patent, as can the other pipes (43, 44, 30, 25) having the same function. The subsequent treatment of the reduced powder to make steel, nor its possible sintering, has not been shown here.

   The purified water gas, compressed in the compressor 7 with the recycled gas leaving the decarbonation 8, passes into the exchanger 9 where it recovers the greater part of the sensible heat of the outgoing gas. From this exchanger, the desired quantity of gas is directed to a burner 10 where it burns with air compressed by the compressor 71 and also heated in the exchanger 9. The burnt gases leaving 10 are mixed with the rest of the gas. gas and heat it in the hearth 12, from where they pass through a distribution grid 13 in zone 3 then, through another grid 14, in zone 2. These distribution grids can advantageously be produced, as indicated in patent N 290580, like the other distribution grids of FIG. 3 (29, 31, 37, 46, 47).

   From this final reduction stage, the gases exit via a cyclone 1 5 separating the entrained dust, or by any other device making it possible to obtain a similar result, and reintroducing them into stage 2 (or possibly 3), pass in the exchanger 9 then in a water cooler <B> 1-6, </B> which can be direct or indirect, with the cold water arriving. at 17, the hot water leaving at 18. It is also possible to envisage replacing all or part of this refrigerant by an exchanger where the gas would transmit the rest of its sensible heat to the air used for the other combustion.

   The cold gas is then decarbonated in S by washing with a solution of alkaline carbonates, organic bases, etc., arriving at 19 and leaving at 20, or by any other means. 1, the decarbonated gas is sent partly pale, 21 clans the lean gas circuit which will be discussed below, partly by 22 clans the water gas circuit where it is. thus recycled.

   The fifth stage 23 receives the. powder of the fourth stage 2-1 via the tube 25. The lean gas with the non-reci-key decarbonated gas is. sent to the fifth stage by the compressor 26. Part of this gas is burnt with the air coming from the compressor 11 in the burner 27 and the burnt gases mix with the rest of the gas in the hearth 28 from where they pass into the enclosure 23 via a distribution grid 29.

   The fourth stage 2-1 receives the dehydrated powder leaving the third stage through the tube 30 and the gas comes elected fifth stage through the distribution grid 31. Air can be introduced through the tube 32 into this stage to burn. part of the gases and release the heat necessary to maintain the reaction temperature. The gas leaves this stage through tube 33 and goes to a burner 34 followed by a hearth 35, where all or part of the combustible gases which it still contains is burned with air coming from the compressor 11.

   A part of the burnt gases passes to the dehydration stage 36 via a distribution grid 37, another part is diverted to the drying stage 38 by a boiler 39 making it possible to recover the excess sensible heat elected gas in the form of outgoing vapor. by 45. the powder coming from the storage 40, or directly from the ore preparation workshop, to arrive at the preheating stage 41 by the tube 42, passes from the latter to the drying stage 38 by the tube 43 then to the stage (dehydration 36 through tube 44.

   The gas passes from the dehydration stage 36 via the distribution grid 46 to the drying stage 3S, then, via the grid 47 to the pre-heating stage 41 and finally to the chimney (not shown) via the cyclone 48 where are separated, and reintroduced at 41, the dust that it could cause. This cyclone can of course be replaced by any other device giving similar results. The ore preparation stage is not shown in the figure because it is too variable depending on the ore used.



  The tests show that with the envisaged temperatures, the reaction times are. short enough to allow use (the fluidized layers of a sufficiently low thickness to avoid excessively high pressure drops.

   A well-designed installation must. allow, according to calculations, a saving of '? 0 to. 401 / o of fuels compared to the manufacture of cast iron in the blast furnace, the manufacture of steel not being included in these figures, nor the preparation elected ore, the additions to the smelting bed of the furnace, nor the additional cost for the latter resulting from the use (the metallurgical eoke alois that the process according to the invention allows the use of any fuel which can be gasified.

   For equal capacity, the investments are also smaller for the installation provided for above than for the blast furnace of equal capacity, the difference being all the more marked as the capacity is lower.



  To prevent the use of too thin powder layers from causing embankments, the powder settling. in a heap on one side and the gas passing through the other, vertical partitions can be used which, dividing the fluidized bed into a series of compartments of small section, will prevent. completely this phenomenon to occur; patent N 290580 gives the required indications for the arrangement of these vertical partitions.



       In some cases, it may be worth considering carrying out the reduction operations, and particularly the final reduction, under significant pressure. higher than atmospheric pressure, the reaction speed then being greater. The gas compression costs are obviously increased, which, depending on the type of gas used and. gas production device, can be a relatively insignificant expense, but the flow rate of a given device is greatly increased since, by keeping the same linear speed and therefore roughly the same fluidization conditions, we increase the gas flow at.

    roughly in proportion to the pressure. This use of pressure therefore reduces the cost and bulk of the equipment in significant proportions, so that it may be advantageous to consider it in certain cases despite the additional complication of the loading and emptying devices.

 

Claims (1)

REVENDICATION I: Procédé pour la fabrication continue de métaux par réduction de matières comprenant des composés oxygénés de ces métaux, carac térisé par l'emploi sous forme de poudre des- dits composés, la réduction étant faite au moyen de courants de gaz maintenant cette poudre à l'état de fluidisation en phase dense, dans plusieurs étages ou groupes d'étages dans lesquels passe successivement la poudre. SOUS-REVENDICATIONS: 1. CLAIM I: Process for the continuous manufacture of metals by reduction of materials comprising oxygenated compounds of these metals, characterized by the use in the form of powder of said compounds, the reduction being carried out by means of gas streams maintaining this powder in the state of dense phase fluidization, in several stages or groups of stages through which the powder passes successively. SUBCLAIMS: 1. Procédé selon la revendication I, appli qué à la fabrication du fer et caractérisé par l'emploi de gaz de réduction de composition telle que l'on obtienne à la sortie des divers étages ou groupes d'étages des produits for més en majeure partie respectivement d'oxyde ferrique, d'oxyde magnétique, d'oxyde fer reux et finalement de fer. 2. Procédé selon la revendication I et la sous-revendication 1, caractérisé par l'emploi pour la réduction finale d'un gaz ayant un pouvoir de réduction élevé et qui est recyclé après récupération de sa chaleur sensible, enlèvement de la vapeur d'eau et de l'an hydride carbonique qu'il contient et addition de gaz frais. 3. Process according to Claim I, applied to the manufacture of iron and characterized by the use of reduction gas of composition such that, at the outlet of the various stages or groups of stages, products formed for the most part respectively are obtained. ferric oxide, magnetic oxide, iron oxide and finally iron. 2. Method according to claim I and sub-claim 1, characterized by the use for the final reduction of a gas having a high reducing power and which is recycled after recovery of its sensible heat, removal of the vapor from water and the carbon dioxide it contains and addition of fresh gas. 3. Procédé selon la revendication I et la sous-revendication 1, caractérisé par le recy clage du gaz sortant de la réduction finale, ce recyclage étant précédé de la transforma tion dans un gazogène en présence d'un com- bustible solide incandescent, de la vapeur d'eau et du gaz carbonique contenus dans le gaz en hydrogène et oxyde de carbone. 4. Process according to claim I and sub-claim 1, characterized by the recycling of the gas leaving the final reduction, this recycling being preceded by the transformation into a gasifier in the presence of an incandescent solid fuel, steam. of water and carbon dioxide contained in the gas in hydrogen and carbon monoxide. 4. Procédé selon la revendication I et la sous-revendication 1, caractérisé en ce que le fer obtenu clans le dernier étage de réduction passe dans une chambre conique où il est maintenu en suspension dans un gaz à tempé rature suffisamment élevée pour que les gains subissent un frittage, les particule s'agglomérant ainsi entre elles et tombant à la pointe du cône d'où elles sont extraites, le gaz ayant une composition telle que le fer ne soit pas réoxydé au cours de cette opéra tion. 5. Procédé selon la revendication I et la sous-revendication 1, caractérisé en ce qu'au moins la réduction finale est faite sous pres sion plus élevée que la pression atmosphé rique. Process according to claim I and sub-claim 1, characterized in that the iron obtained in the last reduction stage passes into a conical chamber where it is kept in suspension in a gas at a temperature sufficiently high for the gains to undergo a sintering, the particles thus agglomerating with one another and falling at the tip of the cone from which they are extracted, the gas having a composition such that the iron is not reoxidized during this operation. 5. Method according to claim I and sub-claim 1, characterized in that at least the final reduction is carried out under pressure higher than atmospheric pressure. REVENDIC ATIO-N II: Installation pour la mise en rouvre du pro cédé selon la revendication 1 et. la sous-reven- dication 1, comportant une colonne (le f]uidi- sation à, plusieurs étages. REVENDIC ATIO-N II: Installation for the implementation of the process according to claim 1 and. sub-claim 1 comprising a column (the multi-stage fluidization).
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