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Il existe de grandes quantités de minerais de fer oxydes et de résidus qui ne conviennent pas directement au traitement métallur gique par suite de leur teneur trop élevée en arsenic,et il est nécessaire d'éliminer aussi complètement que possible cette teneur avant le traitement, souvent aussi, il est nécessaire, avant leur traitement, d'agglomérer ces matières premières se présentant fré- quemment sous forme de grains très fins, particulièrement les rési- dus, ce qui a généralement lieu par frittage ou pelletisation et oaloinage des boulets.
Un procède connu de désarsénification de ces matières pre- mières consiste en un grillage réducteur dans des fours à étages ou dans des fours tubulaires rotatifs à l'aide de gaz réducteurs, tels que le CO, qui réduisent l'arséniate de fer -principalement en As2O3 et en Fe3O4, le As2O3 devenant volatil au-dessus de 600 C environ.
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Lorsqu'on ne dispose pas de prime abord de la matière pre- mière sous forme de grains très fins, un broyage préalable est néces saire, et le minerai désarsénifié, respectivement le résidu, se pré- sente alors aussi sous forme de grains très fins, et il doit ensuite encore être aggloméré avant son traitement.
En vue de la désars4nification de matières très riches en arsenic, comme les speiss, on sait aussi que l'on utilise simultané- ment des pyrites et du charbon, auquel cas on arrive à une teneur résiduelle de 3 % As et plus,
On sait aussi que l'on peut appliquer ce mode de travail à la désarsénification de minerais de fer et résidus oxydes, et que l'on arrive ainsi à une désarsénification qui donne des produits fréquemment utilisables.
L'inoonvénient principal de ce procédé réside en ce qu'on est obligé d'utiliser de grandes quantités de py- rites qui, d'une part, sont obères, et, d'autre part, provoquent un important dégagement de SO2: la plupart du temps, ce dégagement est trop faible pour en justifier une récupération économique en vue de sa transformation en H2SO4, mais il est toutefois trop important pour 2 4 en permettre sans plus le lâchage à l'atmosphère.
L'agglomération de la Matière première désarsénifiée, se présentant sous forme de grains très fins, a lieu ensuite par frit- tage ou pelletisation et oaloinage. On sait que, pour ce faire, on utilise comme combustible solide des matières sulfureuses, comme par exemple des pyrites.
Toutefois, jusqu'à présent, il n'a pas encore été possible de combiner en une seule phase les deux opérations de désarsénifioa- tion et d'agglomération, respectivement de oaloinage des boulets, parce que, pour obtenir un aggloméré exempt de soufre, il faut met- tre en oevure un si grand excès d'air que ceci provoque une réoxyda- tion de l'arsenic en arséniate, ce qui contrarie la désarsénifioation,, Si, par contre., on diminue le débit d'air de façon à obtenir un ag- gloméré suffisamment déaarsénifié, la combustion du soufre est inoom- @ plète et la teneur résiduelle en neutre de l'aggloméré obtenu est
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trop élevée.
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En outre, ce mode de travail présentait 1'inaonvé.aient déjà, mentionné qu'il faut consommer des quantités importantes de pyrite,,
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a savoir au moins 15 %, et la plupart du temps en pratique 5 %, quantité rapportée à la charge de matières premières oxydes,.
Même en cas d'utilisation de combustible carbonifère pour l'agglomération, il n'est pas possible d'arriver simultanément à une
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dé2arsénîfîoa*tion satisfaisante. Les pourcentages de volatilisation les plus élevés obtenus jusqu'à présent en cas d'agglomération avec un combustible carbonifère, sont d'environ 50 à 70 %, ce qui est de loin insuffisant pour donner un agglomère convenant au traitement métallurgique,,
La combinaison -- que l'on peut imaginer en théorie de la
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desa,rsn..ca.'t.on oonnue à l'aide de gaz réducteurs dans des fours à étages ou dans des f'oura tubulaires rotatifs, au traitement sur la bande dtaggloin6ration n'est pas possible du fait que si;
, d'une part, le temps de réaction de deux à trois heures nécessaire à la désara6 unification à l'aide d'agents réducteurs gazeux peut êj:re maintenu dans des 'ours.. , otages et dans des fours tubulaires rotatifs, par contre ose temps de séjour pour le -traitement sur la bande dragglt.. ration n'est pas admissible du point de vue économique.
La présente invention donne la description d'un procédé qui
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permet de procéder , la désarsénifioation sans charge importante à @ pyrites sur la bande de frittage et de tenir compte en même temps des avantages 'bien connus du travail sur cette bande. En développe- ment de l'invention, il est en outre possible de réunir en une seule les deux opérations de la désarsénification et de l'agglomération,
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et de produire un aggloméré respectivement des boulets qui donn,aCn- toute garantie tant au point de vue teneur en arsenio et en soufre que résistance mécanique de l'aggloméré.
Il est toutefois possible également de procéder à la désar-
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sénifioation sans gaz réducteurs et sans charge importante de pyrites de telle manière que le produit désarsénifié soit obtenu sous forma
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de grains très fins, ce qui est par exemple souhaitable lorsqu'il ne doit pas être chargé au haut-fourneau, mais bien lorsqu'il est desti.. né au procédé de réduction directe,
L'invention repose sur la déoouverte étonnante que la décom- position de l'arséniate en Fe3O4 et As2O3 a lieu de manière beaucoup plus rapide et complète en phase solide qu'en phase gazeuse , la con- dition sine qua non à respecter étant qu'il soit maintenu une atmos- phère autant que possible neutre,
au maximum faiblement oxydante ou réductrice, il est xeoommandable que soit maintenue une atmosphère légèrement réductrice afin d'éviter aveo certitude qu'elle devienne trop oxydante, mais le maintien d'une atmosphère fortement réductrice ne présente cependant aucun avantage. En atmosphère fortement réduc- trice, ce qu'on peut attendre de mieux est que la réaction se produi- ra partiellement en phase gazeuse et, de ce fait, l'avantage prinoi- pal de la présente invention, à savoir que la réaction a lieu plus rapidement et plus complètement en phase solide, sera au moins par- tiellement annulé.
Suivant l'invention, la matière à désarsénfier sera mise en présence d'une quantité de combustible solide qui ntest pas beaucoup supérieure à celle nécessaire à la réduction en Fe 0 , et elle sera
3 4 grillée de manière réductrice en atmosphère autant que possible neu- tre. oomme combustible solide, on utilisera avec avantage des com- bustibles oontenant du carbone qui offrent une faculté de réaction suffisante, comme par exemple l'anthracite, le lignite ou du charbon de bois et/ou des pyrites, qui se sont révélées convenir partiouliè- rement bien à la réaction.
L'addition de ces combustibles solides peut être maintenue dans des limites beaucoup plus étroites que dans le cas des procédés connus, à savoir dans les limites d'environ 1 à 4 % de pyrites, 1 à 4 % d'anthracite ou des quantités équivalentes de combustibles conte- nant du oarbone, dé moindre valeur.
S'est révélée convenir particulièrement bien à la réaction une combinaison de combustible sulfureux et carbonifère, qui, selon
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une formule particulière duplication de l'invention, est utilisée dans les proportions d'environ 1/3 de pyrites pour 2/3 d'anthracite.
Bien entendu, l'addition de pyrites peut être diminuée ou être supprimée complètement si, de prime abord, les résidus contien- nent du soufre sous forme de sulfure ou sous forme de sulfate, qui est réduit en sulfure par le combustible carbonifère.
Suivant une autre formule de mise en oeuvre de l'invention, il est possible de réunir en une seule les deux opérations de désar-
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s,5nifïoation et d'agglomération. On a notamment trouvé que, en cas d'utilisation simultanée de combustible carbonifère, oomme par exem- ple du coke ou du lignite, et de combustible sulfureux, comme par exemple des pyrites, il est possible), grâce à un réglage approprié de l'admission d'air., de mener la combustion des deux combustibles différents de manière que le fer soit réduit. de manière pratiquement
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complète jusqu'au stade du Fe 0.
de telle sorte qu'est garantie une volatilisation complète de l'arsenic et qu'on obtient néanmoins un -aggloméra d'une teneur en soufre de maximum 0,3 %, et même la plupart d.u temps inférieure à 0,1 %. Le temps de réaction nécessaire à la
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d.s,rsn3.i.aat.e:a seule nest que de 15 à ; minutes dans le cas de aj mode de.travail, et le temps de séjour total, nécessaire tant à la désarsénifioation qu'à l'agglomération, est de 20 à 40 minutes, on . peut sraooomoder de ces temps de séjour sur la bande d agglomération tant du point de vue technique qu'économique.
Si on procède simultanément à la ds,rsni ioation. et à 1 f ag- glomération, 11 est naturellement nécessaire d'accroître l'addition de combustible de la quantité de chaleur nécessaire au frittage ou au
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aaioinage, c t est--â-dire de la porter à environ z 10 % dtanthraoite ou 4 des quantités équivalentes de combustible de moindre valeur. oette quantité de chaleur peut être apportée aussi bien sous forme de
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¯,- combustibles solides, comme du ooke par exemple, que sous forme de gaz chauds.
Dans le oas du frittage, il convient que 1/3 environ du combustible solide soit remplacé par des gaz de combustion chauds.
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si, par contre,, on procède simultanément à la dése.rn3.fioa-
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tion et au aalo3.raage de boulets, il oonvient la plupart du temps de n'ajouter aux boulets que la quantité de mélange pyrite-anthracite nécessaire à la désarsénifioation et d'apporter la quantité de oha- leur nécessaire au oaloinage prinoipalement sous forme de gaz chauds,
Aux fins de garantir le maintien d'une atmosphère neutre, il est nécessaire, lorsque l'agglomération a lieu avec des combustibles solides sous apiration d'air, de diminuer fortement le débit d'air comparativement aux débits habituels avec la bande de frittage.
Suivant l'invention, on a recours à des quantités d'air de
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5 à 10 m3Jm2/h, comparativement aux quantités habituelles de 30 'a 80 M3/m2/h, et la plupart du temps 40 à 50 m/m2/h.
Suivant une autre formule de mise en pratique de l'invention, il n'est toutefois pas nécessaire de maintenir cette forte diminutioi du débit d'air pendant toute la durée du traitement, 11 suffit de s'en tenir à cette faible valeur du débit dtair jusqu'à environ la moitié du temps du traitement,, Ensuite, on peut augmenter très for- tement le débit d'air, même au-delà des valeurs habituelles, sans que la volatilisation de l'arsenic en soit affectée, cette augmenta- tion subséquente du débit d'air au-delà de 50, et même avec avantage
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au-delà de 70 à 80 m3Jm3/h, permet, en dépit du débit d'air très faible au cours des premiers stades, de maintenir le rendement de la bande de frittage dans des limites acceptables des points de vue
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technique et économique,
o'eat-a-dire environ 5 k 7 tonnes de pro- duction journalière par m2.
L'invention est expliquée plus clairement ci-après à l'aide des quelques exemples d'exécution suivants.
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XEMPLE 1.-
On a utilisé un résidu de flottage avec 1,7 % d'arsenic et- 1.,48.%:de soufre de la granulométrie suivante :
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<tb> plus <SEP> de <SEP> 0,2 <SEP> mm <SEP> 5%
<tb>
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0,09- 0,2 mm sla 0,06-'0,09 mm 31% 1... 0,06mm 43 #
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500 gr de ce résidu furent traites a 900 950 pendant 15 minutes dans un four rotatif chauffa électriquement, sous atmosphère d'azote, avec 4 % d'anthracite moulu et 2 % de pyrite de flottage.
La teneur en arsenic restante était inférieure à 0,04 %.
EXEMPLE 2.- on utilisa le même résidu qu'à l'exemple 1. Lors d'un essai de frittage, on mélangea, sous humidification simultanée, la charge suivante dans un malaxeur Eirich :
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<tb> 15 <SEP> kgs <SEP> de <SEP> résidus
<tb>
<tb> 15 <SEP> kgs <SEP> de <SEP> retours <SEP> 0-8 <SEP> mm
<tb>
<tb> 3,25 <SEP> kgs <SEP> de <SEP> lignite
<tb>
<tb> 0,6 <SEP> kg <SEP> de <SEP> pyrite
<tb>
Le mélange fut admis sur une grille d'agglomération de 40 x 40 cm et, après allumage, la dépression fut réglée de telle sorte que lors de la combustion la quantité de fumée était au maximum de 5- 10 m3/m2 de surfao.e d'aspiration par minute. Après combustion, l'agglo- méré fut refroidi aveo forte quantité de fumée de 80- 120 m3/m2 de surface d'aspiration.
Après agglomération, la teneur en arsenic de l'aggloméra était inférieure à 0,05 % et celle en soufre total était de 0,3 %.
EXEMPLE 3. -
Dans ce cas, la charge suivante fut mélangée dans le même ap- pareil qu'à l'exemple 2, et ensuite frittée :
15 kgs de résidu (pour la. composition et la granulométrie
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<tb> of. <SEP> exemple <SEP> 1)
<tb>
<tb> 7,5 <SEP> kgs <SEP> de <SEP> retours
<tb>
<tb> 2,- <SEP> kgs <SEP> de <SEP> lignite
<tb>
<tb> 0,6 <SEP> kg <SEP> de <SEP> pyrite
<tb>
Ici aussi, la quantité de fumée fut d'abord limitée pendant la combustion à 5 - 10 m3/m2 de surface d'aspiration/minute. La qua-
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lité de l'aggloméré était meilleure avec le chauffage mixte que dans le cas du frittage normal, ceci étant visible à la faible quantité de retours.
La teneur en arsenic de l'aggloméra produit par le chauf- fage mixte était également inférieure à 0,05 %. La teneur totale en soufre était de 0,17 %.
EXEMPLE 4¯,-
Le résidu (pour composition et granulométrie of, exemple 1) fut pelletiaé sans être broyé, sous addition de 4 % de pyrite et de 6 % de lignite. Les boulets avaient un diamètre de 10- 20 mm, Les boulets crus furent admis sur une grille de 40 x 40 cm en une couche de 35 om de hauteur. Avant admission des boulets crus, la grille fut recouverte d'une oouohe de protection de 10 cm de hauteur de boulets déjà calcinés provenant de l'essai précédent. Au travers du lit de boulets, on aspira des gaz de combustion chauds, qui ne contenaient plus d'oxygène. La température de combustion maximum fut de 1230 C.
Après la combustion, les boulets furent refroidis à l'air. La teneur en arsenic des boulets était de 0,08 %. celle en soufre de 0,2 %.
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There are large quantities of oxide iron ores and residues which are not directly suitable for metallurgical processing due to their excessively high arsenic content, and it is necessary to remove this content as completely as possible before processing, often also, it is necessary, before their treatment, to agglomerate these raw materials which are frequently in the form of very fine grains, particularly the residues, which generally takes place by sintering or pelletization and of the balls.
A known process for the de-arsenification of these raw materials consists of a reducing roasting in stage furnaces or in rotary tube furnaces using reducing gases, such as CO, which reduce the iron arsenate - mainly by reducing the arsenate of iron. As2O3 and Fe3O4, the As2O3 becoming volatile above approximately 600 C.
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When the raw material in the form of very fine grains is not initially available, prior grinding is necessary, and the de-arsenified ore, respectively the residue, is then also present in the form of very fine grains. , and it must then be further agglomerated before processing.
With a view to the disarsification of materials very rich in arsenic, such as speiss, it is also known that pyrites and coal are used simultaneously, in which case a residual content of 3% As and more is obtained,
It is also known that this method of work can be applied to the de-arsenification of iron ores and oxide residues, and that one thus arrives at a de-arsenification which gives products which are frequently used.
The main drawback of this process lies in that it is necessary to use large quantities of pyriites which, on the one hand, are oberious, and, on the other hand, cause a significant release of SO2: the Most of the time, this release is too low to justify an economic recovery with a view to its transformation into H2SO4, but it is however too great to allow it to be released into the atmosphere without further ado.
The agglomeration of the de-arsenified raw material, which is in the form of very fine grains, then takes place by frying or pelletization and oaloinage. It is known that, to do this, sulphurous materials, such as pyrites, are used as solid fuel.
However, until now, it has not yet been possible to combine in a single phase the two operations of disarsenification and agglomeration, respectively oaloinage of the balls, because, in order to obtain an agglomerate free of sulfur, such a large excess of air must be used that this causes reoxidation of the arsenic to arsenate, which thwarts the desarsenification. If, on the other hand, the air flow is reduced in such a way. to obtain a sufficiently deaarsenified agglomerate, the combustion of sulfur is incomplete and the residual neutral content of the agglomerate obtained is
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too high.
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In addition, this method of work presented the inconvenience. Have already mentioned that it is necessary to consume large quantities of pyrite ,,
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namely at least 15%, and most of the time in practice 5%, amount related to the charge of raw materials oxides ,.
Even if carboniferous fuel is used for the agglomeration, it is not possible to arrive simultaneously at a
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Satisfactory arsenification. The highest volatilization percentages obtained so far in the case of agglomeration with a carboniferous fuel, are around 50 to 70%, which is far insufficient to give an agglomerate suitable for metallurgical treatment.
The combination - which one can imagine in theory of
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desa, rsn..ca.'t.on oonnue using reducing gases in stage furnaces or in rotary tubular furnaces, the treatment on the dtaggloin6ration belt is not possible because if;
, on the one hand, the reaction time of two to three hours required for unification with the aid of gaseous reducing agents can be maintained in hostages and in rotary tube furnaces, for example. against ose residence time for the -treatment on the dragglt strip .. ration is not economically admissible.
The present invention describes a process which
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allows the de-arsenification to be carried out without significant pyrite load on the sintering strip and at the same time to take into account the well-known advantages of working on this strip. As a further development of the invention, it is also possible to combine the two operations of disarsenification and agglomeration in one,
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and to produce an agglomerate respectively balls which gives, in addition, any guarantee both from the point of view of arsenio and sulfur content and mechanical strength of the agglomerate.
However, it is also possible to disarm
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senifioation without reducing gases and without significant load of pyrites so that the de-arsenified product is obtained as a
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of very fine grains, which is for example desirable when it does not have to be loaded in the blast furnace, but when it is intended for the direct reduction process,
The invention is based on the astonishing discovery that the decomposition of arsenate into Fe3O4 and As2O3 takes place much more rapidly and completely in the solid phase than in the gas phase, the sine qua non condition to be observed being that 'an atmosphere as neutral as possible is maintained,
at most weakly oxidizing or reducing, it is xeoommandable that a slightly reducing atmosphere is maintained in order to avoid with certainty that it becomes too oxidizing, but maintaining a strongly reducing atmosphere does not however present any advantage. In a strongly reducing atmosphere, the best that can be expected is that the reaction will take place partially in the gas phase and, therefore, the main advantage of the present invention that the reaction takes place. taking place more quickly and more completely in the solid phase, will be at least partially canceled.
According to the invention, the material to be desarsened will be brought into the presence of a quantity of solid fuel which is not much greater than that required for the reduction to Fe 0, and it will be
3 4 reductively roasted in as neutral an atmosphere as possible. As solid fuel, it is advantageous to use fuels containing carbon which offer sufficient reactivity, such as, for example, anthracite, lignite or charcoal and / or pyrites, which have been found to be particularly suitable. really well to the reaction.
The addition of these solid fuels can be kept within much narrower limits than in the case of known processes, namely within the limits of about 1 to 4% pyrites, 1 to 4% anthracite or equivalent amounts. less valuable fuel containing carbon.
A combination of sulphurous and carboniferous fuel has been shown to be particularly suitable for the reaction, which, according to
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a particular duplicating formula of the invention is used in the proportions of approximately 1/3 pyrites to 2/3 anthracite.
Of course, the addition of pyrites can be reduced or eliminated altogether if the tailings initially contain sulfur as sulphide or as sulphate, which is reduced to sulphide by the carboniferous fuel.
According to another embodiment of the invention, it is possible to combine the two dismantling operations in one.
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s, 5nifïoation and agglomeration. It has in particular been found that, in the event of simultaneous use of carboniferous fuel, such as, for example, coke or lignite, and sulphurous fuel, such as, for example, pyrites, it is possible), by means of an appropriate adjustment of the l 'air intake., to conduct the combustion of the two different fuels so that the iron is reduced. practically
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complete up to the Fe 0 stage.
in such a way that complete volatilization of the arsenic is guaranteed and that nevertheless an agglomerate is obtained with a sulfur content of at most 0.3%, and most of the time even less than 0.1%. The reaction time required for
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d.s, rsn3.i.aat.e: a alone is only 15 to; minutes in the case of aj working mode, and the total residence time, necessary both for the disarsenification and the agglomeration, is 20 to 40 minutes, on. can sraooomoder of these residence times on the agglomeration strip both from a technical and economic point of view.
If we carry out the ds, rsni ioation simultaneously. and upon agglomeration it is of course necessary to increase the fuel addition by the amount of heat required for sintering or sintering.
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refining, ie increasing it to about 10% of tantrum or 4 equivalent quantities of less valuable fuel. This amount of heat can be supplied as well in the form of
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¯, - solid fuels, such as ooke for example, than in the form of hot gases.
In the case of sintering, approximately 1/3 of the solid fuel should be replaced by hot combustion gases.
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if, on the other hand, one proceeds simultaneously to the dese.rn3.fioa-
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Most of the time, it is necessary to add to the balls only the quantity of pyrite-anthracite mixture necessary for the disarsenification and to supply the quantity of oha- sel necessary for the oaloinage mainly in the form of hot gases,
In order to ensure the maintenance of a neutral atmosphere, it is necessary, when the agglomeration takes place with solid fuels under air suction, to greatly reduce the air flow compared to the usual flow rates with the sintering strip.
According to the invention, use is made of quantities of air
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5 to 10 m3Jm2 / h, compared to the usual quantities of 30 'to 80 m3 / m2 / h, and most of the time 40 to 50 m / m2 / h.
According to another embodiment of the invention, it is however not necessary to maintain this strong decrease in the air flow rate throughout the duration of the treatment, it is sufficient to stick to this low value of the flow rate. dtair up to about half the time of the treatment ,, Then the air flow can be increased very strongly, even beyond the usual values, without the volatilization of the arsenic being affected, this increased - subsequent air flow rate beyond 50, and even with advantage
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above 70 to 80 m3Jm3 / h, allows, despite the very low air flow during the early stages, to maintain the efficiency of the sintering belt within acceptable limits from the point of view
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technical and economic,
that is to say about 5 k 7 tonnes of daily production per m2.
The invention is explained more clearly below with the aid of the following examples of execution.
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XAMPLE 1.-
A float residue was used with 1.7% arsenic and- 1.48%: sulfur of the following particle size:
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<tb> plus <SEP> of <SEP> 0.2 <SEP> mm <SEP> 5%
<tb>
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0.09-0.2 mm sla 0.06-'0.09 mm 31% 1 ... 0.06mm 43 #
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500 g of this residue were treated at 900 950 for 15 minutes in an electrically heated rotary kiln, under a nitrogen atmosphere, with 4% ground anthracite and 2% float pyrite.
The remaining arsenic content was less than 0.04%.
EXAMPLE 2 - The same residue was used as in Example 1. During a sintering test, the following charge was mixed, under simultaneous humidification, in an Eirich mixer:
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<tb> 15 <SEP> kgs <SEP> of <SEP> residues
<tb>
<tb> 15 <SEP> kgs <SEP> of <SEP> returns <SEP> 0-8 <SEP> mm
<tb>
<tb> 3,25 <SEP> kgs <SEP> of <SEP> lignite
<tb>
<tb> 0.6 <SEP> kg <SEP> of <SEP> pyrite
<tb>
The mixture was admitted on a 40 x 40 cm agglomeration grid and, after ignition, the depression was adjusted so that during combustion the quantity of smoke was at most 5-10 m3 / m2 of surface area. suction per minute. After combustion, the chipboard was cooled with a large quantity of smoke of 80-120 m3 / m2 of suction area.
After agglomeration, the arsenic content of the agglomerate was less than 0.05% and that of total sulfur was 0.3%.
EXAMPLE 3. -
In this case, the following charge was mixed in the same apparatus as in Example 2, and then sintered:
15 kgs of residue (for the composition and particle size
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<tb> of. <SEP> example <SEP> 1)
<tb>
<tb> 7.5 <SEP> kgs <SEP> of <SEP> returns
<tb>
<tb> 2, - <SEP> kgs <SEP> of <SEP> lignite
<tb>
<tb> 0.6 <SEP> kg <SEP> of <SEP> pyrite
<tb>
Here too, the quantity of smoke was initially limited during combustion to 5 - 10 m3 / m2 suction area / minute. The qua-
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The sinter content was better with mixed heating than with normal sintering, this being visible at the low amount of returns.
The arsenic content of the agglomerate produced by the combination heating was also less than 0.05%. The total sulfur content was 0.17%.
EXAMPLE 4¯, -
The residue (for composition and particle size of, example 1) was pelletized without being ground, with the addition of 4% pyrite and 6% lignite. The balls had a diameter of 10-20 mm. The raw balls were admitted on a grid of 40 x 40 cm in a layer 35 om high. Before admission of the raw balls, the grid was covered with a protective hole 10 cm high of balls already calcined from the previous test. Hot combustion gases, which no longer contained oxygen, were sucked through the bed of balls. The maximum combustion temperature was 1230 C.
After combustion, the balls were cooled in air. The arsenic content of the balls was 0.08%. that in sulfur of 0.2%.