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Peyroules

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Peyroules
Peyroules
Mairie et bibliothèque de Peyroules.
Blason de Peyroules
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Castellane
Intercommunalité Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière
Maire
Mandat
Frédéric Cluet
2020-2026
Code postal 04120
Code commune 04148
Démographie
Population
municipale
248 hab. (2021 en évolution de +8,3 % par rapport à 2015)
Densité 7,4 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 48′ 59″ nord, 6° 38′ 37″ est
Altitude Min. 919 m
Max. 1 894 m
Superficie 33,34 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Castellane
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Peyroules
Géolocalisation sur la carte : France
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Peyroules
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Voir sur la carte topographique des Alpes-de-Haute-Provence
Peyroules
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Voir sur la carte administrative de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Peyroules

Peyroules est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le nom de ses habitants est Peyrouliens[1].

Géographie

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Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Peyroules et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

La Bâtie est située essentiellement sur un promontoire.

Peyroules est une des 46 communes adhérentes du Parc naturel régional du Verdon.

Localisation

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La commune est établie autour de la source de deux rivières : celle de l’Artuby, affluent du Verdon qui s’écoule vers le sud et les Alpes-Maritimes, et celle du Jabron, lui aussi affluent du Verdon[2].

Crête de la Blachette.

Environnement

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La commune compte 1 818 ha de bois et forêts, soit plus de 54 % de sa superficie[1].

L'ancien village
  • le Village (ou la Rivière) ;
  • la Bâtie ;
  • la Foux de Peyroules ;
  • le Mousteiret.

Écarts :

  • Granges du Mousteiret (les)[3] ;
  • Granges de la Bâtie (les)[4].

Voies de communications et transports

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Voies routières

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Transports en commun

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Peyroules est traversée par la route Napoléon (route nationale 85).

Le village de La Foux est desservi par la ligne 40 du réseau de bus Sillages (réseau des transports publics dans le pays de Grasse) reliant la ville de Grasse à celle de Saint-Auban. Cela avec 4 A/R en semaine et 3 A/R le samedi[5].

Risques naturels et technologiques

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La commune de Peyroules est également exposée à trois risques naturels[6] :

  • feu de forêt,
  • inondation,
  • mouvement de terrain : plusieurs versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort[7].

La commune de Peyroules est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[8]. La départementale 4085 (ancienne route nationale 85) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses : elle passe à proximité de deux hameaux, la Bâtie et le Mousteiret[9].

Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2006 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme[8] et le Dicrim n’existe pas[10].

La commune a été l’objet de deux arrêtés de catastrophe naturelle pour des inondations et des coulées de boue en 1994 et 2011[6].

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Castellane auquel appartient Peyroules est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[11], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[6].

Hydrographie et les eaux souterraines

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Cours d'eau sur la commune ou à son aval :

  • rivière le Jabron (affluent du Verdon) ;
  • rivière l'Artuby ;
  • vallons des Demuèyes, de Sainte-Anne ;
  • torrent des Bonnes Fonts ;
  • ruisseau du col des Lattes ;
  • ravins de Blay, de Canebiers, de Mal Bouisset, du Fonduas, de Ville, du Gabre, de Trébec, de la Colle, du Villard, de la Pégourière, de la Route, de la Couissine, de la Séouve, de la Buissière, de Barrissi, de la Péguière.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Var, Alpes-Maritimes  » et « Alpes du sud »[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 022 mm, avec 6,3 jours de précipitations en janvier et 4,9 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Castellane », sur la commune de Castellane à 11 km à vol d'oiseau[14], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 999,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,8 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −20,5 °C, atteinte le [Note 1],[15],[16].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[17]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes vers 1045 sous la forme Peirolas, puis de Petrolis (1300) et Perrolas au XVIe siècle, ce qui désigne un ensemble de pierres[19], un endroit pierreux, voir une ruine[20].

Le Mousteiret est une autre forme du mot monastère, et indique donc la présence d’un couvent ou d’un prieuréFenié et Fenié 2002.

Aperçu général

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En 2009, la population active s’élevait à 98 personnes, dont 19 chômeurs[21] (15 fin 2011[22]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (56 salariés et 24 indépendants)[23] et travaillent majoritairement hors de la commune (76 %)[23].

Agriculture

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Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 14 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié[24].

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de sept en 2010. Il était de neuf en 2000[25], de 19 en 1988[26]. Actuellement[Quand ?], ces exploitants sont essentiellement tournés vers l’élevage ovin (quatre exploitants spécialisés)[25]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement augmenté, de 555 à 739 ha[26]. Elle s’est ensuite effondrée, à 181 ha en 2010[25].

Artisanat et industrie

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Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait sept établissements, employant un seul salarié[24].

Activités de service

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Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait sept établissements (avec un emploi salarié), auxquels s’ajoute l’unique établissement du secteur administratif, salariant une personne[24].

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est très importante pour la commune, avec plus de cinq touristes accueillis par habitant[27], l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non-marchande[28]. Les seuls hébergements spécialisés sont des meublés labellisés[29]. Les résidences secondaires constituent l’essentiel de la capacité d’accueil[30] : au nombre de 174, elles représentent 57 % des logements[31],[32].

Le site de la grotte de Mousteiret est fréquenté à plusieurs moments distincts au néolithique. Toujours au Mousteiret, une enceinte préhistorique a été retrouvée.

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1045 (Peirolas)[33]. Le village est alors situé sur une petite colline, proche du site actuel. Les Castellane sont les seigneurs du lieu du XIIIe siècle au XVIIIe siècle, puis les Valbelle leur succèdent jusqu’à la Révolution française[34]. La paroisse relevait de l’évêque de Senez, alors que le prieuré Saint-Jean-de-la-Foux relevait de l’abbaye de Lérins[33]. La communauté relevait de la viguerie de Castellane[33].

Au Moyen Âge, les habitants du Mousteiret et de La Bâtie (La Bastida Jabroni[35], la Bastide du Jabron en 1251) formaient deux communautés autonomes[36]. La paroisse du Moustier d’Aups relevait de l’abbaye de Lérins qui en percevait les revenus (à partir du XIIIe siècle). En 1441, ce prieuré est réuni à celui de GratemoineSéranon) ; il semble alors disparaître en tant que prieuré, puis c’est son église, utilisée jusqu’au XVIIIe siècle qui disparaît[33].

Les communautés se réunissent progressivement : Le Mousteiret est annexé par celle de Peyroules dès 1278 ; La Bâtie est annexée au XVe siècle, fortement touchés par la crise du XIVe siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans)[34].

Au début du XIXe siècle, la chapelle Sainte-Anne du hameau de la Rivière devient l’église paroissiale, ce qui concrétise le déperchement de l’habitat[33].

La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1834 que le cadastre dit napoléonien de Peyroules est achevé[37].

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : Peyroules, avec deux habitants traduits devant la commission mixte, est relativement peu touchée[38].

Comme de nombreuses communes du département, celle de Peyroules se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède trois, installées au village chef-lieu, à la Bâtie et à la Foux, qui dispensent une instruction primaire aux garçons[39]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : si la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[40] , ne concerne pas Peyroules, la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, n’est pas appliquée[41]. Ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Peyroules sont régulièrement scolarisées.

Héraldique

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Blason de Peyroules Blason
De gueules à un château, donjonné de trois tours d'or, sur une terrasse de sable[42],[43].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mai 1945   Armand Isnard[44]    
         
mars 1983 mars 2008 Gilbert Sauvan[45] PS[45] Fonctionnaire, suppléant du député Jean-Louis Bianco
Député (2012-2017)
Président du conseil général (puis départemental) des Alpes-de-Haute-Provence
Vice-président du conseil général
Conseiller général (puis départemental) du canton de Castellane (1998-2017)
mars 2008 2014 Jean-Marie Aussel[46]    
avril 2014 En cours
(au 21 octobre 2014)
Frédéric Cluet[47] DVG Cadre

La commune possède un point-lecture informatisé[48].

Intercommunalité

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Peyroules a fait partie, jusqu'en 2016, de la communauté de communes du Teillon. Depuis le , elle est membre de la communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière.

Au , Peyroules est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[49]. Elle est située hors unité urbaine[50] et hors attraction des villes[51],[52].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (86,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (87,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (10,2 %), zones agricoles hétérogènes (8,3 %), prairies (5,4 %)[53].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Budget et fiscalité 2016

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En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[54] :

  • total des produits de fonctionnement : 191 000 , soit 808  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 153 000 , soit 650  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 200 000 , soit 846  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 304 000 , soit 1 287  par habitant.
  • endettement : 8 000 , soit 34  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 0,99 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 0,96 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 58,73 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 18 678 [55].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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Population sous l’Ancien Régime (feux)[56]
Date 1278 1315 1471 1504 1698
Peyroules 25 52 12 46 85
La Bâtie 10 14 inhabitée
Le Mousteiret 12 10

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[58].

En 2021, la commune comptait 248 habitants[Note 2], en évolution de +8,3 % par rapport à 2015 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
388674435526553620536560549
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
511527523511487480474424396
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
350351300307281246227194158
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006
155120918291109136186211
2009 2014 2019 2021 - - - - -
227230253248-----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[59] puis Insee à partir de 2006[60].)
Histogramme de l'évolution démographique

L’histoire démographique de Peyroules, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure jusqu’en 1866. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. Dans les années 1920, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1841[61]. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu’aux années 1970. Succède alors à ce mouvement séculaire une croissance continue de 1975 à nos jours.

Enseignement

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Lieux et monuments

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L'ancien village, ou Vieux-Peyroules, est un bourg castral, établi à proximité d’un château fort (en ruines).

L’église de Peyroules dite de Ville[62], placée sous le vocable de Saint-Pons (romane, construite dans la seconde moitié du XIe siècle selon Raymond Collier, fondée au VIIe siècle et remaniée au XIVe siècle selon la DRAC) y a été restaurée (les derniers travaux datant de 2013[63]) : éclairée seulement de baies étroites comme des meurtrières, la nef débouche dans une abside semi-circulaire. Le portail principal, sur la façade méridionale, est en plein cintre, avec des claveaux. Elle est inscrite comme monument historique[64],[65].

Au bourg de Peyroules, ou de la Rivière, la mairie est installée dans l’ancienne maison seigneuriale, date du XVIIIe siècle (réparée en 1844)[66]. L’église paroissiale Sainte-Anne[67] abrite une bannière de procession représentant L’Adoration du saint sacrement (125 cm sur 73), où le saint sacrement est adoré par des anges. Datant du XIXe siècle, elle est protégée comme objet inscrit depuis 1987[68].

Monument aux morts[69] et plaques commémoratives[70].

La Foux est également un bourg castral[71],[72], dont le château est construit au lieu-dit croix de Peyssivier dans la seconde moitié du XIIIe siècle.

La Bâtie est également un ancien bourg castral, appelé autrefois la Bastide-du-Jabron, fondée au XIIIe siècle[76].

La chapelle de La Bâtie, sous l’invocation de la Transfiguration[77],[78] mais appelée communément Saint-Sauveur, ancienne succursale de la paroisse de Peyroules[33], date de 1651. Son clocher-mur se trouve au-dessus de la façade occidentale[79].

Au Mousteiret, se trouve un autre bourg castral[80], avec un abri troglodytique, très difficile d’accès[81].

Chapelle Notre-Dame, actuellement ferme[82].

Personnalités liées à la commune

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Roger Brunet, « Canton de Castellane », Le Trésor des régions, consultée le 9 juin 2013
  2. « IGN, Carte topographique de la commune de Peyroules » sur Géoportail.
  3. « écart Granges du Mousteiret (les) », notice no IA04000329, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  4. « écart Granges de la Bâtie (les) », notice no IA04000321, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  5. Fiche horaire de la ligne Grasse - Saint-Auban
  6. a b et c Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 22 novembre 2011, consultée le 9 août 2012
  7. Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 37.
  8. a et b Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 97.
  9. Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 80.
  10. Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 9 août 2012
  11. Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence, Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, (lire en ligne), p.39.
  12. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  13. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  14. « Orthodromie entre Peyroules et Castellane », sur fr.distance.to (consulté le ).
  15. « Station Météo-France « Castellane », sur la commune de Castellane - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  16. « Station Météo-France « Castellane », sur la commune de Castellane - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  17. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  18. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  19. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne).. Notice 23950, p 1289
  20. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 90.
  21. Dossier local - Commune : Peyroules, Insee (lire en ligne), p.5.
  22. Dossier local, p. 8.
  23. a et b Dossier local, p. 7.
  24. a b et c Dossier local, p. 16.
  25. a b et c Ministère de l'Agriculture, « Orientation technico-économique de l’exploitation », Recensements agricoles 2010 et 2000. (lien : attention, le fichier fait 4,4 Mio)
  26. a et b Insee, « Exploitations agricoles en 1988 et 2000 », Insee, 2012 (fichier de 24,6 Mio)
  27. Observatoire départemental du tourisme, Atlas de l'hébergement touristique, (lire en ligne), p.6.
  28. Atlas de l'hébergement touristique 2008, p. 7.
  29. Atlas de l'hébergement touristique 2008, p. 32.
  30. Atlas de l'hébergement touristique 2008, p. 44.
  31. Dossier local, p. 17.
  32. Insee, « Hébergements touristiques des communes, 2008, 2009 et 2012 », Insee, 2012 (fichier de 20,8 Mio)
  33. a b c d e et f Daniel Thiery, « Peyroules - Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence », sur archeoprovence, (consulté le ).
  34. a et b Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 189
  35. « présentation de la commune de Peyroules », notice no IA04000196, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  36. Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, p. 163 et 186.
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  38. Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 72.
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  73. Notice no IM04000519, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de l'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste
  74. « église paroissiale Saint-Jean-Baptiste », notice no IA04000208, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  75. « oratoire Notre-Dame et Saint-Jean-Baptiste », notice no IA04000218, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  76. notice de la Base Mérimée, consultée le 1er décembre 2008
  77. « église paroissiale Saint-Sauveur, puis de la Transfiguration de Notre-Seigneur », notice no IA04000209, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  78. Notice no IM04000518, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de l'église paroissiale Saint-Sauveur, puis de la Transfiguration de Notre-Seigneur
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  80. « bourg castral du Mousteiret », notice no IA04000207, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  81. notice de la Base Mérimée, consultée le 1er décembre 2008
  82. « chapelle Notre-Dame, actuellement ferme », notice no IA04000217, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture