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Les films • Scénaristes • Acteurs et actrices • Réalisateurs et réalisatrices
Producteurs et productrices • Cinémathèque québécoise • Office national du film • Télévision
Le cinéma québécois est l’un des deux cinémas nationaux du Canada. Culturellement distinct du cinéma canadien, il prend son essor à la fin des années 50, lors de la Révolution tranquille. Né du désir d’émancipation culturelle des québécois, il a su se tailler un marché intérieur au Québec et détient aujourd’hui une reconnaissance internationale grâce à sa filmographie.
Le cinéma au Québec repose sur des sources de financement publiques et privées. À l’image de la société québécoise, le contenu qui y est créé est, en grande partie, d’expression française, mais demeure, à un certain point, attaché à la culture nord-américaine. Le Québec possède le second cinéma francophone par l’importance du nombre de productions après le cinéma français.
La télévision québécoise est une partie essentielle de la culture québécoise et canadienne-française. Elle se développe à partir des années 1950, lorsque le gouvernement fédéral du Canada se donne comme objectif d'offrir une alternative aux émissions de télévision américaines. Ainsi, la Télévision de Radio-Canada est créée le . Elle fournit alors des programmes en même temps qu'elle devient une école de création audiovisuelle et un moyen de renforcer l'identité et la culture du Québec.
Film
Bon Cop, Bad Cop est un film d'action sorti en 2006. Le film raconte l'histoire d'un policier québécois, David Bouchard (Patrick Huard) et d'un policier canadien de Ontario, Martin Ward (Colm Feore) qui doivent unir leurs forces, malgré leurs différences. Un cadavre est découvert à la frontière du Québec et de l'Ontario. Pour trouver le tueur, deux policiers, l'un Québécois, l'autre Ontarien, doivent travailler ensemble, malgré tous les traits de caractère qui les opposent. En complément de son contenu d'action et de son intrigue policière, le film aborde avec humour et ironie le thème de la dualité nationale canadienne. La dynamique et les ressorts humoristiques de l'interaction entre les deux protagonistes, partenaires involontaires au début mais se découvrant graduellement et apprenant à s'estimer, repose donc sur ce fait que l'un est Ontarien et l'autre est Québécois. On joue à fond le contraste entre le Québécois en jeans et blouson de cuir, truculent, direct, un brin populacier et à la conscience professionnelle ne pesant pas trop lourd et l'Ontarien en costard et cravate, strict, flegmatique, classe, élégant mais aussi un peu à cheval sur la procédure. Acteur
Pierre Curzi (Montréal, - ) est un acteur, scénariste, syndicaliste et homme politique québécois. Dès sa sortie de l’École nationale de théâtre du Canada en 1969, Pierre Curzi connaît une riche carrière diversifiée d'acteur en alternant entre le cinéma, la télévision et le théâtre. Au cinéma, il travaille avec de grands réalisateurs et tient des rôles dans des productions importantes de la cinématographie québécoise, dont Les Plouffe et Maria Chapdelaine de Gilles Carle, Pouvoir intime de Yves Simoneau, Le Déclin de l'empire américain et le succès international Les Invasions barbares de Denys Arcand. À la télévision, il apparaît dans plusieurs téléromans dans les années 1980 et devient un acteur de télévision incontournable dans les années 1990 en participant à plusieurs séries à succès, dont Les Filles de Caleb, Marguerite Volant, et Virginie. Au début des années 2000, il apparaît dans Smash, Le Négociateur et Providence. Au théâtre, il participe à plus de 30 productions entre 1969 et 2006 en défendant, entre autres, les œuvres de Shakespeare, Bertolt Brecht, Claude Gauvreau et Tchekhov, confirmant ainsi sa polyvalence entre le théâtre classique, le théâtre contemporain et les œuvres d'avant-garde les plus exigeantes. |
Cinéaste, évènement
Loïc Le Gouriadec alias Paul Gury (1888 - 1974) est un comédien, réalisateur et dramaturge. Né dans la ville bretonne de Vannes, il émigre au Québec en 1907 et travaille alors dans une tannerie de Montréal. Il s'inscrit également au Conservatoire Lassalle et suit des cours d'art dramatique. Paul Gury devient, en 1918, directeur du Théâtre National, à Montréal. Le Mortel baiser, sa première pièce présentée en 1923, connaît un grand succès mondial et est traduite en plusieurs langues. Entre 1923 et 1928, il séjourne à Paris et travaille (entre autres) au Théâtre de l'Œuvre avec le metteur en scène Aurélien Lugné-Poë. De retour au Québec, parallèlement à ses activités théâtrales, il fait une carrière de scripteur radiophonique à CKVL, à CKAC et à la radio de Radio-Canada. Il participera à l'écriture de plus d'une vingtaine de feuilletons radiophoniques très populaires au Québec dans les années 1940 à 1965. Tout en poursuivant sa carrière de dramaturge et de réalisateur, Paul Gury fait la mise en scène des premiers films tournés au Québec : Un homme et son péché, Le Curé de village et Séraphin. Le saviez-vous ?
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Jeune, ma famille habitait très haut dans le nord du Québec. Notre appareil radio captait toujours ensemble, jamais séparément, Buffalo et Montréal, de sorte que la récitation radiophonique du chapelet se faisait toujours sur un fond agréable de musique western. C'était beau et fascinant. Mon père disait: « À cheval pour le chapelet. » Nous, les petits enfants, nous récitions le rosaire au galop, apprenant qu'au Québec les rêves les plus contradictoires sont permis.
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— Gilles Carle (1976) |