Meys (Rhône)
Meys | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Lyon |
Intercommunalité | CC des Monts du Lyonnais |
Maire Mandat |
Philippe Garnier 2020-2026 |
Code postal | 69610 |
Code commune | 69132 |
Démographie | |
Population municipale |
850 hab. (2021 ) |
Densité | 58 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 40′ 47″ nord, 4° 23′ 14″ est |
Altitude | Min. 478 m Max. 660 m |
Superficie | 14,65 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Vaugneray |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.meys.fr/ |
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Meys est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Meys est une commune rurale de montagne située dans le Massif central, proche du parc naturel régional du Pilat, à environ 48 kilomètres au sud-ouest de Lyon.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Haute-Rivoire | Souzy | |||
Virigneux (Loire) | N | Aveize | ||
O Meys E | ||||
S | ||||
Maringes (Loire) | Grézieu-le-Marché |
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[1].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune[2] est arrosée principalement par la Brévenne et ses affluents :
- la Goutte de la Gagère, long de 1,8 km[3] ;
- le ruisseau de Goutte Renard, long de 2,6 km[4] ;
- le Combron, long de 5,6 km[5] ;
ainsi que :
- la rivière Toranchelong de 29,1 km[6], affluent de la Loire ;
- le ruisseau de la Malgoutte au sud.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 815 mm, avec 9,4 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chazelles-Lyon », sur la commune de Chazelles-sur-Lyon à 4 km à vol d'oiseau[9], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 764,0 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Meys est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14] et hors attraction des villes[15],[16].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (96,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (54,6 %), zones agricoles hétérogènes (39,4 %), forêts (3,7 %), zones urbanisées (2,3 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Logement
[modifier | modifier le code]En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 363.
Parmi ces logements, 86,5 % étaient des résidences principales, 6,9 % des résidences secondaires et 6,6 % des logements vacants.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 77,4 %[18].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Les formes anciennes de Meys sont : Vide Madisus en 921, ecclesia de Madis in agro Forensi, Mais, Mays, et enfin Meys[19]. Madisus est une forme mérovingienne du gallo-romain Matusius [1], lui-même composé du gaulois matu-[20] "ours" + sius "domaine" d'où "Domaine de l'Ours", peut-être une divinité celtique locale, correspondance avec "le Mont Bernos" forme germ. Bar "ours" + -n- "pays" d'où "Mont du Pays de l'Ours", ou par métathèse romane de "Brun" surnom de l'ours.
Histoire
[modifier | modifier le code]- La gare de Meys fut en activité de 1876, année de construction de la voie ferrée (Ligne de Lyon-Saint-Paul à Montbrison), jusqu'en , date de la fermeture de la voie, faute de rendement et de voyageurs.
- La grande route (N89) fut construite autour des années 1855.
- Plusieurs tuileries étaient présentes sur la commune dans la vallée de la Brévenne.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].
En 2021, la commune comptait 850 habitants[Note 1], en évolution de −0,35 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]Le nombre de ménages fiscaux en 2013 était de 304 représentant 822 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 19 570 €[18].
Emploi
[modifier | modifier le code]En 2014, le nombre total d'emplois dans la zone était de 286, occupant 397 actifs résidants (salariés et non-salariés).
Le taux d'activité de la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 77,7 % contre un taux de chômage de 6,1 %[18].
Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]En 2015, le nombre d'établissements actifs était de soixante dix-huit dont vingt-six dans l'agriculture-sylviculture-pêche, sept dans l'industrie, seize dans la construction, vingt-quatre dans le commerce-transports-services divers et cinq relatifs au secteur administratif.
Cette même année, quatre entreprises ont été créées par des auto-entrepreneurs[18].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Pierre.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jean-Marie Faure, né le à Meys, est le père de Félix Faure, président de la République (- ), né à Paris le , au faubourg Saint-Denis, où son père avait établi son activité de menuisier, activité traditionnelle de cette famille à Meys où elle compta plusieurs ancêtres menuisiers et ébénistes[25],[26].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Plan séisme consulté le 8 septembre 2016 ».
- Plan cadastral de la commune
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Goutte de la Gagère (U4631060) ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Goutte Renard (U4631120) ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Combron (U4631160) ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Toranche (K0704600) ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Meys et Chazelles-sur-Lyon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chazelles-Lyon », sur la commune de Chazelles-sur-Lyon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chazelles-Lyon », sur la commune de Chazelles-sur-Lyon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Meys ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Statistiques officielles de l’INSEE (version nov 2016).
- BERNARD (Auguste) Cartulaire de l'Abbaye de Savigny suivi du petit cartulaire..., (1853), Partie 2, p. 843: p. 1130.
- DELAMARRE (Xavier) Dictionnaire de la langue gauloise (2003), p. 221.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- François-André Varnet, Département du Rhône, dictionnaire des communes, Paris, Res Universis, , 446 p. (ISBN 2-87760-829-8, BNF 35512749), p. 156Reproduction en fac-similé de Géographie du département du Rhône, éditions de Lyon, 1897
- E. de Rolland et D. Clouzet, Dictionnaire illustré des communes du département du Rhône, t. II, Lyon, C. Dizain et A. Storck & Cie, , 627 p. (lire en ligne), p. 232
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :