[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Marlen Haushofer

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Marlen Haushofer
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 49 ans)
VienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Taborfriedhof (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Marie Helene FrauendorferVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
À partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Genre artistique
Site web
Distinction
Prix autrichien pour la promotion de la littérature (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Plaque commémorative
Vue de la sépulture.

Marlen Haushofer (née Marie Helene Frauendorfer à Molln le et morte à Vienne le ) est une écrivaine autrichienne de science-fiction féministe.

Marlen Haushofer passe son enfance dans la maison forestière Effertsbach. Elle est la fille de Heinrich Frauendorfer, garde forestier, et de Maria Leitner, femme de chambre. À partir de 1930, elle fréquente le pensionnat des Ursulines à Linz[1] et, durant l’année scolaire 1938/1939, elle va, comme ses camarades, au lycée des sœurs de la Sainte-Croix. Cet établissement confessionnel est soumis au décret de l’administration nationale-socialiste qui en fait une école publique[2]. Dans cet établissement, Marlen Haushofer obtient le sa Maturité[3]. Après une courte période de service du travail obligatoire, elle étudie, à partir de 1940, la philologie allemande à Vienne et ensuite (à partir de 1943) à Graz. Elle épouse en 1941 Manfred Haushofer alors qu’elle est enceinte de Christian, conçu avec un autre homme. Ils s’installent à Steyr. Le couple se sépare en 1950 et se reforme en 1957. De cette union naît un fils, Manfred.

Mère de deux enfants et assistante au cabinet dentaire de son mari, elle mène, parallèlement, une activité littéraire.

Le , Marlen Haushofer succombe à un cancer des os, à Vienne, à l’âge de 49 ans.

Carrière littéraire

[modifier | modifier le code]

À partir de 1946, Marlen Haushofer publie des contes dans des journaux. En 1952, elle obtient un premier succès avec la nouvelle La cinquième année, Das fünfte Jahr, qui décrit sobrement une année, ce qui correspond au titre de la nouvelle, dans la vie d’un enfant nommé Marili. Le roman, Le Mur invisible, un roman de science-fiction féministe[4] publié en 1963, est certainement l’œuvre la plus importante de Marlen Haushofer. Malgré les critiques élogieuses qu’il reçut lors de sa parution, il a été oublié au même titre que les autres ouvrages de Marlen Haushofer. Seuls, ses livres pour enfants font exception, même si leur diffusion est restée faible.

Les mouvements féministes et la recherche sur la littérature féminine ont permis progressivement de faire connaître le rôle particulier de la femme dans la société masculine, thème constant chez Marlen Haushofer et ont favorisé, de ce fait, la diffusion de son œuvre.

Prix et distinctions

[modifier | modifier le code]
  • 1953 Prix national d’Encouragement des Lettres pour La cinquième année
  • 1956 Prix de la Fondation Theodor Körner pour le recueil La Fontaine au myosotis
  • 1963 Prix Arthur Schnitzler pour Le Mur invisible
  • 1965 Prix du livre pour enfants de la ville de Vienne
  • 1967 Prix du livre pour enfants de la ville de Vienne
  • 1968 Grand Prix national de littérature autrichienne pour le recueil de nouvelle Une terrible fidélité
  • 1968 (international) « Honor List »[5], de l' IBBY, pour Müssen Tiere draußen bleiben?

Tous les deux ans, est décerné le Prix de littérature Marlen Haushofer à Steyr.

  • Eine Handvoll Leben. Zsolnay, Wien 1955 (ISBN 3423132752)
    Une poignée de vies, traduit par Jacqueline Chambon, Arles, Actes Sud, 2020 (ISBN 978-2-330-13034-3)
  • Die Tapetentür. Zsolnay, Wien 1957 ; Deutscher Taschenbuch-Verlag, München 1991 (ISBN 3423113618)
    La Porte dérobée, traduit par Jacqueline Chambon et Liselotte Bodo, Arles, Actes Sud, coll. « Lettres allemandes », 1988 (ISBN 2-86869-258-3)
  • Wir töten Stella. Erzählung. Wien 1958
    Nous avons tué Stella, traduit par Yasmin Hoffmann et Maryvonne Litaize, Arles, Actes Sud, 1986 (ISBN 2-86869-093-9) ; réédition, Arles, Actes Sud, coll. « Babel » no 150, 1995 (ISBN 2-7427-0507-4)
  • Die Wand. Mohn, Gütersloh und Wien 1963 ; Claassen, Düsseldorf 1968 ; Klett, Stuttgart 1986 ; Deutscher Taschenbuch-Verlag, München 1991 (ISBN 3123519600)
    Le Mur invisible, traduit par Liselotte Bodo et Jacqueline Chambon, Arles, Actes Sud, 1985 (ISBN 2-86869-050-5) ; réédition, Arles, Actes Sud, coll. « Babel » no 44, 1992 (ISBN 978-2-8686-9832-2) ; réédition, Arles, Actes Sud, coll. « Les inépuisables », 2014 (ISBN 978-2-330-03102-2)
  • Himmel, der nirgendwo endet. Mohn, Gütersloh 1966 ; Claassen, Düsseldorf 1969 ; Fischer, Frankfurt am Main 1986
    Sous un ciel infini, traduit par Miguel Couffon, Arles, Actes Sud, coll. « Lettres allemandes », 1989 (ISBN 2-86869-417-9)
  • Die Mansarde. Claassen, Düsseldorf 1969 ; Fischer, Frankfurt am Main 1990 ; Deutscher Taschenbuch-Verlag, München 1999, (ISBN 3423125985)
    Dans la mansarde, traduit par Miguel Couffon, Arles, Actes Sud, 1987 (ISBN 2-86869-180-3) ; réédition, Arles, Actes Sud, coll. « Babel » no 1635, 2019 (ISBN 978-2-330-12502-8)

Recueils de nouvelles

[modifier | modifier le code]
  • Schreckliche Treue. Erzählungen. Claassen, Düsseldorf 1968, Deutscher Taschenbuch-Verlag, München 1990
    La Cinquième Année, traduit par Miguel Couffon, Arles, Actes Sud, coll. « Lettres allemandes », 1992 (ISBN 2-86869-783-6)
  • Begegnung mit dem Fremden. Gesammelte Erzählungen I. Claassen, Düsseldorf 1985 ; Claassen, Hildesheim 1985 ; Deutscher Taschenbuch-Verlag, München 1990 (ISBN 3546441893)
    La Nuit, traduit par Miguel Couffon, Arles, Actes Sud, coll. « Lettres allemandes », 1994 (ISBN 2-7427-0114-1)
  • Das fünfte Jahr. Nouvelle. Jungbrunnen, Wien 1952

Ouvrages de littérature d'enfance et de jeunesse

[modifier | modifier le code]
  • Brav sein ist schwer. (Pour enfants.) Jugend und Volk, Wien 1965 ; G und G, Wien 2003 (ISBN 3707401626)
  • Müssen Tiere draußen bleiben?. (Jeunesse.) Jugend und Volk, Wien 1967 ; Deutscher Taschenbuch-Verlag, München 1993
  • Wohin mit dem Dackel? (Jeunesse.) Zsolnay, Wien 1968 ; G und G, Wien 2004 (ISBN 3707401634)
  • Schlimm sein ist auch kein Vergnügen. (Pour enfants.) Jugend und Volk, Wien 1970 ; G und G, Wien 2003 (ISBN 3707401626)

Autres publications

[modifier | modifier le code]
  • Die Vergißmeinnichtquelle. Erzählungen. Bergland, Wien 1956
  • Bartls Abenteuer. Forum, Wien 1964 ; Claassen, Düsseldorf 1988, Deutscher Taschenbuch-Verlag, München 1990 ; Ullstein, München 2002 (ISBN 3548601561)
  • Lebenslänglich. Erzählungen. Stiasny, Graz 1966
  • Die Frau mit den interessanten Träumen. Erzählungen. Deutscher Taschenbuch-Verlag, München 1990
  • Marlen Haushofer: Die Überlebenden. Textes inédits de la succession. Aufsätze zum Werk. ; hg. v. Christine Schmidjell, Linz (Landesverlag) 1991
  • Die Sache mit der Kuh
    Cette histoire avec la vache, Paris, Éditions Être, coll. « L'étrangeté », 2008 (ISBN 978-2-84407-068-5)

Émissions radiophoniques

[modifier | modifier le code]
  • Das Kreuzworträtsel. Rot-Weiß-Rot,
  • Die Überlebenden. Radio Bremen,
  • Ein Mitternachtsspiel. WDR,
  • Der Wassermann. WDR/ ORF, 16-O5-1999

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Anke Bosse, Christine Schmidjell (éd.), Marlen Haushofer 1920-1970. Zweisprachiger Katalog - Catalogue bilingue. Namur: FUNDP 1998. 120 pages.
  • Anke Bosse, Clemens Ruthner (éd.), "Eine geheime Schrift aus diesem Splitterwerk enträtseln…" Marlen Haushofers Werk im Kontext. Tübingen: A. Francke 2000. (ISBN 3772027474).
  • Ulf Abraham: Topos und Utopie. Die Romane der Marlen Haushofer. In: Vierteljahresschrift des Albert Stifter Instituts des Landes Oberösterreich. 35:1-2, 1986, p. 53–83
  • Anne Duden (Hrsg): „Oder war da manchmal noch etwas anderes?“ Texte zu Marlen Haushofer. Verlag Neue Kritik, Frankfurt am Main 1986
  • Franziska Frei Gerlach, Schrift und Geschlecht. Feministische Entwürfe und Lektüren von Marlen Haushofer, Ingeborg Bachmann und Anne Duden. Dissertation. In: Erich Schmidt: Geschlechterdifferenz & Literatur. Ausgabe 8. Berlin 1998
  • Christine Hoffmann: Die Verrücktheit einer Generation. Schreibweisen von „Jungen Autorinnen“ in den Romanen von Marlen Haushofer. Dissertation, Wien 1988
  • Jörg Kaiser: Marlen Haushofers Roman "Die Wand" als Darstellung eines psychischen Ausnahmezustands. Diplomarbeit, Graz 2003.
  • Dagmar C. Lorenz: Biographie und Chiffre. Dissertation. Cincinnati 1974
  • Dagmar C. Lorenz: Marlen Haushofer – Eine Feministin aus Österreich. In: Modern Austrian Literature. Volume 12 n°:3-4, 1979, p. 171–191, (ISSN 0026-7503)
  • Christine Schmidjell (Hrsg.): Marlen Haushofer: Die Überlebenden. Unveröffentlichte Texte aus dem Nachlaß. Aufsätze zum Werk. Oberösterreichischer Landesverlag, Linz 1991
  • Sabine Seidel: Reduziertes Leben. Untersuchungen zum erzählerischen Werk Marlen Haushofers. Dissertation, Universität Passau 2006 (Volltext)
  • (de) Daniela Strigl, Marlen Haushofer : die Biographie, Munich, Claassen, , 397 p. (ISBN 3-546-00187-7)
  • Oskar Jan Tauschinski: Eine neue Phase in Marlen Haushofers Prosa. In: Gerhard Fritsch (Hrsg.): Literatur und Kritik. Nummer 47/48. Salzburg 1970, p. 483–488, (ISSN 0024-466X)
  • Regula Venske: „…das Alte verloren und das Neue nicht gewonnen…“ In: Inge Stephan (Hrsg.): Frauenliteratur ohne Tradition. Frankfurt am Main 1987, p. 99–130
  • Miguel Couffon, Marlen Haushofer, écrire pour ne pas perdre la raison, Paris, Harmattan, coll. « Espaces littéraires », , 104 p. (ISBN 978-2-296-11411-1, lire en ligne)

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Daniela Strigl „Wahrscheinlich bin ich verrückt…“ - Marlen Haushofer - die Biographie. List Taschenbuch im Ullstein Verlag, Berlin 2. Aufl. 2008 S. 63, (ISBN 9783548607849)
  2. „Wahrscheinlich bin ich verrückt…“ p. 106
  3. „Wahrscheinlich bin ich verrückt…“ p. 108
  4. (en-US) Martin Riker, « ‘The Wall’ Review: Suddenly, She Was All Alone », Wall Street Journal,‎ (ISSN 0099-9660, lire en ligne, consulté le )
  5. Archives « Honour List » 1956-1998, sur le site officiel ibby.org.