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Hermelinghen

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Hermelinghen
Hermelinghen
La mairie.
Blason de Hermelinghen
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Calais
Intercommunalité Communauté de communes Pays d'Opale
Maire
Mandat
Christophe Dupont
2020-2026
Code postal 62132
Code commune 62439
Démographie
Gentilé Hermelinghenois
Population
municipale
412 hab. (2021 en évolution de +5,64 % par rapport à 2015)
Densité 64 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 48′ 10″ nord, 1° 51′ 40″ est
Altitude Min. 95 m
Max. 185 m
Superficie 6,43 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Calais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Calais-2
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Hermelinghen
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Hermelinghen
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
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Hermelinghen
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Hermelinghen

Hermelinghen est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Hermelinghinois.

La commune fait partie de la communauté de communes Pays d'Opale qui regroupe 23 communes et compte 25 186 habitants en 2021.

Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.

Géographie

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Localisation

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Le territoire, intégré au périmètre du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, est situé entre les agglomérations de Boulogne-sur-Mer à l'ouest, Saint-Omer à l'est (l'ex RN-42 permet de les rejoindre) et Calais au nord. L'autoroute à plus proche est l'A 16 ; elle permet par exemple de rejoindre Dunkerque au nord ou Rouen au sud.

Carte
Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :

Communes limitrophes d’Hermelinghen
Fiennes Guînes,
Bouquehault
Hermelinghen
Hardinghen Alembon

La commune se situe entre les pôles secondaires de Guînes (au nord, accès par la D 127 ou la D 215), Licques à l'est (D 191 qui rejoint la D 224) et Marquise plus loin à l'ouest.

Un chemin de grande randonnée, le GR 128, ainsi que des chemins d'exploitations, jalonnent le territoire[1].

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 6,43 km2 ; son altitude varie de 95 à 185 m[2].

Le territoire fait partie du paysage de la marge nord-est de la boutonnière du Boulonnais[3] et est marqué par ses coteaux calcaires.

Il est composé en deux parties quasi-égales en superficie : un plateau au nord, à une altitude supérieure à 150 m, et une plaine au sud et à l'ouest, d'altitude inférieure à 120 m. Un coteau reliant les Monts de Condy à l'ouest et d'André à l'est marque la limite entre ces deux entités[1]. Le coteau se plie et se prolonge au sud : il encercle la plaine d'Hermelinghen. Le mont d'André, à l'est, culmine à 180,7 m, le mont Auban (au nord-ouest, à côté du Mont de Condy) à 168 m. Deux vallons marquent également le relief communal, celui du Puits du Sars au nord et celui de la source de la Slack au sud.

Les sous-sols sont plutôt composés de craie blanche à silex[4].

Hydrographie

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Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[5].

La source de la Slack se situe au sud-ouest de la commune, au lieu-dit de la Fontaine. Ce fleuve, cours d'eau naturel de 21,78 km, se jette dans la Manche au niveau de la commune d'Ambleteuse[6].

Autrement, la présence permanente de l'eau sur la commune est anecdotique (quelques rus à l'ouest)[1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique d'Hermelinghen[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 919 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Licques à 6 km à vol d'oiseau[9], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 138,1 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

La commune s'inscrit dans le « paysage boulonnais » tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 2],[13].

Ce paysage qui concerne 66 communes, se délimite : au Nord, par les paysages des coteaux calaisiens et du Pays de Licques, à l’Est, par le paysage du Haut pays d’Artois, et au Sud, par les paysages Montreuillois.

Le « paysage boulonnais », constitué d'une boutonnière bordée d’une cuesta définissant un pays d’enclosure, est essentiellement un paysage bocager composé de 47 % de son sol en herbe ou en forêt et de 31 % en herbage, avec, dans le sud et l’est, trois grandes forêts, celle de Boulogne, d’Hardelot et de Desvres et, au nord, le bassin de carrière avec l'extraction de la pierre de Marquise depuis le Moyen Âge et de la pierre marbrière dont l'extraction s'est développée au XIXe siècle.

La boutonnière est formée de trois ensembles écopaysagers : le plateau calcaire d’Artois qui forme le haut Boulonnais, la boutonnière qui forme la cuvette du bas Boulonnais et la cuesta formée d’escarpements calcaires. Dans ce paysage, on distingue trois entités :

  • les vastes champs ouverts du Haut Boulonnais ;
  • le bocage humide dans le Bas Boulonnais ;
  • la couronne de la cuesta avec son dénivelé important et son caractère boisé[14].

L'occupation du sol est à dominante agricole sur le territoire, avec une SAU (surface agricole utile) composée de 20 à 30 % de surface toujours en herbe et 40 à 50 % de production céréalière.

Le Haut plateau au nord est légèrement vallonné et relativement ouvert. Il accueille le hameau du Mât (bâti, haies, arbres, bosquets). En limite nord, le paysage est marqué par un arrière-plan boisé (forêt de Guînes). On retrouve la ceinture boisée au sud. La plaine au sud est plus basse et plus plane. Le village au bocage dense s'insère dans cette unité paysagère semi-ouverte. Le grand coteau, qui sépare ces deux unités, est composé de parcelles agricoles et de micro-reliefs arbustifs. En limite sud, un coteau calcaire est également présent et encadre une plaine plus basse, au bocage plus dense, avec le hameau de La Fontaine, le long de la Slack[1].

Parmi les éléments paysagers, on note la présence de lignes électriques haute tension, l'une traversant le territoire communal du nord-est au sud-ouest, l'autre longeant la commune à l'ouest. Des alignements d'arbre le long de la D 248 et de la D191, le clocher de l'église et surtout de nombreux arbres de plus de 10 mètres (en majorité des frênes) constituent d'autres repères verticaux dans le paysage[1].

Si, en 1947, les pâtures proches des habitations étaient plantées de vergers, ceux-ci ont aujourd'hui disparu[15].

Milieux naturels et biodiversité

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Les 3/4 de la commune sont classés en ZNIEFF (zone naturelle d'intérêt écologique faunistique et floristique) de type 2 (no 33), et la limite nord correspondant à la forêt de Guînes et ses lisières en ZNIEFF de type 1 (no 033-12). Le versant nord du vallon du Puits du Sars est également classé SIC (site d'importance communautaire, Natura 2000, SPN no 485) pour ses pelouses et bois neutrocalcicoles[1].

Espace protégé et géré

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[16].

Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé : le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d’une superficie de 132 499 ha réparties sur 154 communes, géré par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale[17].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 3] :

et une ZNIEFF de type 2[Note 4] : la boutonnière de pays de Licques. Cette ZNIEFF, de 17 830 ha, s'étend sur 43 communes[20].

Site Natura 2000

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Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].

Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini en site d'importance communautaire (SIC): les pelouses et bois neutrocalcicoles des cuestas du Boulonnais et du Pays de Licques et la forêt de Guines[22].

Espèces faunistiques et floristiques

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L’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense plusieurs espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont certaines sont protégées et d’autres menacées et quasi-menacées[23].

Au , Hermelinghen est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[24]. Elle est située hors unité urbaine[25]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Calais, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[25]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[26],[27].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,8 %), zones agricoles hétérogènes (16,7 %), forêts (10,2 %), prairies (0,2 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Qualité de l'environnement

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Incluse dans le bassin Artois - Picardie, la commune est concernée par son SDAGE (schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux) et par le SAGE (schéma d'aménagement et de gestion des eaux) du Boulonnais.

Le nom de la localité est attesté sous les formes Hermelingehem (1138), Herminigehem (1157), Hermelingacem (1182), Ermelengem (1190), Hermelighem (1192), Hermenghem (1198), Ermelinghen (1206), Ermelinghem (XIIe et XIIIe siècles), Emelingehem (1210), Hermelinguan et Hermelinguehan (1583), Hermelinghemium (XVIIe siècle), Hermelinghen (1707)[29].

D'un nom de personne germanique Ermil ou Harmilo+ ing (ou -ingen) + heim[30],[31], signifiant « demeure du peuple d'Ermil» :

En 1136, Baudouin d'Ermelinghen est un des témoins d'une charte passée par Eustache de Bavelinghem (Balinghem) en faveur de l'abbaye Saint-Médard d'Andres[32].

Baudouin d'Ermelinghen, peut-être le fils du précédent, épouse Hanoise de Bavelinghem, fille d'Hugues ou de Frumold, enfants d'Eustache, cité ci-dessus. Il est connétable du Boulonnais[33]. Baudouin fait partie de l'entourage du comte de Guînes Arnould Ier de Guînes lorsque celui-ci passe vers 1145 une charte en faveur de l'abbaye de Clairmarais[34].

Vers 1179, Baudouin d'Hermelinghen, écuyer du comte de Boulogne, sauve la vie de moines de l'Abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer venus percevoir la dîme du hareng dans les paroisses dont l'abbaye dirigeait l'église (Calais, Gravelines et d'autres hameaux). Ce droit avait été accordé par une bulle du pape Alexandre III en 1179 et avait provoqué la fureur des habitants des dits lieux[35].

En 1273, Baudouin connétable d'Herminghem est un des treize barons du comté de Guînes[36].

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Calais du département du Pas-de-Calais[37].

Commune et intercommunalités

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La commune est membre de la communauté de communes Pays d'Opale[37].

Circonscriptions administratives

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La commune est rattachée au canton de Calais-2[37].

Circonscriptions électorales

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Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais[38].

Élections municipales et communautaires

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 2008 Marcel Delattre DVD  
mars 2008 En cours
(au 23 mars 2022)
Christophe Dupont   Réélu pour le mandat 2014-2020[39],[40]
Réélu pour le mandat 2020-2026[41],[42]

Équipements et services publics

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Population et société

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Démographie

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Les habitants sont appelés les Hermelinghinois[43].

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[45].

En 2021, la commune comptait 412 habitants[Note 6], en évolution de +5,64 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
295256279262290268270268256
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
227253238236230239243268264
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
255254292251213235239209214
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
208211217263288289302364405
2021 - - - - - - - -
412--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 45,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 13,0 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 215 hommes pour 211 femmes, soit un taux de 50,47 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[47]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,5 
2,5 
75-89 ans
3,0 
9,9 
60-74 ans
10,1 
14,8 
45-59 ans
14,5 
25,5 
30-44 ans
28,3 
18,1 
15-29 ans
14,4 
29,2 
0-14 ans
29,1 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[48]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Des exploitations agricoles sont présentes sur la commune (vaches, mais aussi poulets pour une exploitation).

Les activités économiques restent limitées, mais sont tout de même présentes dans cette commune d'environ 300 habitants : un café-brasserie, un plombier, un menuisier et une société de transport. S'y ajoutent des activités de loisirs : un camping, un club équestre, un gîte et une école de danse[1].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Hermelinghen Blason
D'argent à la fasce ondée d'azur chargée de deux merlettes du champ et accompagnée de quatre merlettes de sable, trois rangées en chef et une en pointe.
Détails
Combinaison des armes :
  • De chevaliers porteurs du nom de la commune, prénommés Baudouin, seigneurs de Hermelinghen aux XIIe et XIIIe siècles, et qui portaient « une fasce ondée ».
  • A cette fasce ondée, aux couleurs réinventées, la commune a ajouté les merlettes de la famille picarde De Roussé, dont Michel de Roussé était seigneur et baron au XVIIe siècle, et qui portait « d'argent à cinq merlettes de sable, 3 et 2 ».
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a b c d e f et g Étude paysagère et environnementale, Hermelinghen, bureaux d'études Ad'Auc et ACWA, février 2010
  2. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  3. Guide de l'habitat des 3 Pays
  4. Carte géologique du territoire du Parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale
  5. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Slack (E5100570) » (consulté le )
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Hermelinghen et Licques », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Licques » (commune de Licques) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Licques » (commune de Licques) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  14. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages boulonnais », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  15. Analyse comparative des photographies aériennes de 1947 et 2005
  16. « Les espaces protégés. », sur le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « espace protégé FR8000007 - Caps et Marais d'Opale », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « ZNIEFF 310013720 - La forêt domaniale de Guînes et ses lisières », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « ZNIEFF 310007262 - Bois de Haut, Bois de l'Enclos et coteaux adjacents », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. « ZNIEFF 310013274 - La Boutonnière de Pays de Licques », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. (en) « The Natura 2000 protected areas network », sur European Environment Agency (consulté le ).
  22. « Natura 2000 FR3100485 - Pelouses et bois neutrocalcicoles des cuestas du Boulonnais et du Pays de Licques et forêt de Guines », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. « statistiques des espèces recensées sur la commune », sur Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  25. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Hermelinghen ».
  26. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Calais », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  27. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  28. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  29. Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 196-197.
  30. Toponymie générale de la France: Tome 2, Formations non-romanes - Ernest Nègre
  31. « Maurits Gysseling: Toponymisch Woordenboek (1960) p. 483 », sur bouwstoffen.kantl.be (consulté le ).
  32. André Du Chesne, Histoire généalogique des maisons de Guines, d'Ardres, de Gand et de Coucy et de quelques autres familles illustres, Paris, 1632, p. 31, lire en ligne
  33. André Du Chesne, op. cit., p. 31
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