Evionnaz
Evionnaz | ||||
Bâtiment communal d'Evionnaz. | ||||
Armoiries |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Valais | |||
District | Saint-Maurice | |||
Localité(s) | La Balmaz, La Rasse | |||
Communes limitrophes | Champéry, Val-d'Illiez, Saint-Maurice, Collonges, Dorénaz, Vernayaz, Salvan, France | |||
Présidente | Valérie Santacroce-Tacchini[1] | |||
NPA | 1902 | |||
No OFS | 6213 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Evionnard | |||
Population permanente |
1 416 hab. (31 décembre 2022) | |||
Densité | 30 hab./km2 | |||
Langue | Français | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 11′ 00″ nord, 7° 01′ 00″ est | |||
Altitude | 469 m |
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Superficie | 47,99 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton du Valais
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Liens | ||||
Site web | www.evionnaz.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[2] | ||||
Référence superficie suisse[3] | ||||
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Evionnaz ou Évionnaz (/evjɔna/ ou /evjɔn/) est une commune suisse du canton du Valais située dans le district de Saint-Maurice.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]Le territoire d'Evionnaz s'étend sur 47,99 km2[3], de la plaine du Rhône, en rive gauche, jusqu'aux dents du Midi. Il comprend les hameaux de La Balmaz et de La Rasse[4]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 2,4 % de sa superficie, les surfaces agricoles 11,5 %, les surfaces boisées 19,5 % et les surfaces improductives 66,6 %[5].
Transport
[modifier | modifier le code]La commune est desservie par le RER Valais au niveau de la gare d'Evionnaz, qui se trouve sur la ligne du Simplon. Elle est également reliée à l'A9 (Brigue-Lausanne-Vallorbe) 19 (Bex) et 20 (Saint-Maurice).
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la commune, qui se prononce /evjɔna/ ou /evjɔn/ et s'écrit Evionnaz ou Évionnaz, est d'origine obscure. Il semble désigner une rivière et se terminer par le suffixe hydronymique celtique -ŏna[6].
Sa première occurrence écrite date de 1263, sous la forme Eviona[4].
Histoire
[modifier | modifier le code]Dans les années 500, le village, alors appelé Eaponne ou Epponnaz, selon les sources est totalement enseveli par l'effondrement du mont Taurus ou Tauredunum qui se détacha de sa base. La date exacte est imprécise ; selon le Chanoine Boccard[7], l'événement se serait passé en 563 alors qu'une note anonyme des archives de la commune[8] le situe en 513. C'est après cette chute que les sources d'eau chaude, qui descendent des Dents du Midi remontent en surface à Lavey-les-Bains, où elles sont exploitées de nos jours encore[9].
Le , le village est à nouveau enseveli, cette fois-ci par le Novierroz. Le cours du Rhône est alors coupé et le fleuve regorge jusqu'à Riddes. Le torrent de la Marre forme un lac au pied du Jorat et menace la population[9]. L'année suivante, les habitants terrifiés par la montée des eaux de la Marre, bâtissent une chapelle à La Rasse et changent le nom du torrent en Saint-Barthélémy. Encore aujourd'hui, le une procession se rend à la chapelle pour prier le saint.
En 1644, un incendie détruit 32 maisons dans le village.
Le , aux alentours de 11 heures, une partie de la Cime de l'Est se détache, brise le glacier et détruit le Bois-Noir. Une coulée de boue ensevelit le hameau de la Rasse.
Le , un incendie ravage un pâté de maisons du village depuis l'ancienne poste jusqu'au café de la Couronne.
En 1923, lors de la pose du câble téléphonique, l'on ouvre la rue principale. L'ouverture aux alentours du Café de la Couronne (dont uniquement l'enseigne subsiste aujourd'hui) met au jour une sorte de cheminée d'une profondeur de plus de 30 mètres vestige probable du village des années 500, mais les recherches ne continuèrent pas plus loin et la cheminée fut remplie de terre[10].
En 1926, le Bois-Noir est enseveli par un débordement du Saint-Barthélémy accompagné d'une coulée de limon, de roche et de glace, coupant la route cantonale et le chemin de fer. En 1930, le Saint-Barthélémy récidiva, forçant ainsi la construction de 5 barrages sur son cours, aujourd'hui tous pleins de pierres et de limons.
Population
[modifier | modifier le code]Gentilé et surnom
[modifier | modifier le code]Les habitants de la commune se nomment les Évionnards. Ils sont surnommés les Guillots, soit ceux qui courent le guilledou[11].
Les habitants de la localité de La Balmaz se nomment les Barmaires[12].
Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution de la population
[modifier | modifier le code]Evionnaz compte 1 416 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 30 hab/km2[2]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 16,7 % (canton : 10,5 % ; Suisse : 9,4 %)[3].
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 32,2 %, similaire à la valeur cantonale (31,7 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 24,1 %, alors qu'il est de 26,6 % au niveau cantonal[14].
La même année, la commune compte 682 hommes pour 663 femmes, soit un taux de 48,2 % d'hommes, inférieur à celui du canton (48,4 %)[14].
Économie
[modifier | modifier le code]L'économie d'Evionnaz repose principalement sur le secteur secondaire avec un géant de la chimie industriel : Siegfried (Orgamol SA installé à Evionnaz depuis 1957, acheté par BASF en 2005 et devenu BASF Pharma (Evionnaz) SA, acheté par Siegfried Holding en 2015[15]). La commune représente 33 hectares de terrain industriel.
Tourisme
[modifier | modifier le code]- Le parc d'attractions « Labyrinthe Aventure »
- Le lac de Salanfe et son auberge au pied des dents du Midi.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement : |
Annexes
[modifier | modifier le code]Archives
[modifier | modifier le code]- Fonds : Evionnaz, Commune (1332-20e siècle) [3,70 mètres]. Cote : CH AEV, AC Evionnaz. Sion : Archives de l'État du Valais (présentation en ligne).
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative au spectacle :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Références
[modifier | modifier le code]- « Commune d'Evionnaz », sur www.vs.ch (consulté le )
- « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- Bernard Monnet, « Evionnaz » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Office fédéral de la statistique, « Statistique de la superficie standard - Communes selon 4 domaines principaux » [xls], sur www.bfs.admin.ch, (consulté le ).
- fc/mül, « Evionnaz » , sur toponymes.ch (consulté le ).
- Notes du Chanoine Boccard, p.24-25
- Evionnaz Mon village au fille du temps, Agnès Eggs-Mottet, p.10-12
- Émile Javelle, Souvenirs d'un alpiniste, p. 73
- Evionnaz Mon village au fille du temps, Agnès Eggs-Mottet, p. 43
- Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 49
- Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 9
- « Évolution de la population des communes 1850-2000 » , sur Office fédéral de la statistique, (consulté le ).
- « Population résidante permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, la nationalité (catégorie), le lieu de naissance, le sexe et la classe d'âge » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Siegfried rachète des activités de BASF pour plus de 280 millions », sur rts.ch, (consulté le )
- « Evionnaz », sur www.aveg.ch (consulté le ).