[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Alpiq

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Alpiq
logo de Alpiq
Logo de Alpiq

Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Forme juridique Société anonyme (Suisse)
Siège social Lausanne
Drapeau de la Suisse Suisse
Direction Antje Kanngiesser
(CEO)
Johannes Teyssen
(Président)
Actionnaires EOS-Holding SA (33,33 %), Schweizer Kraftwerksbeteiligungs-AG (33,33 %), Primeo Energie (19,91 %), autres
Activité Production, transport, distribution, négoce et fourniture d'électricité
Produits Énergie
Filiales Alpiq Energy (d)
Alpiq (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Effectif 1 221
Site web Alpiq Groupe

Capitalisation 1 951 M CHF (2023)[1]
Chiffre d'affaires 8 396 M CHF (2023)[2]
Résultat net 820 M CHF (2023)
172 M CHF (2022)

Alpiq est un énergéticien suisse à orientation européenne. L'entreprise est née de la fusion d'Atel Holding SA (Aare-Tessin AG für Elektrizität) et d'EOS S.A. (Énergie Ouest Suisse) et a commencé ses activités opérationnelles le 1er février 2009. L'entreprise est numéro deux de l'électricité en Suisse et gère 27 % de la production suisse et dispose du tiers de la puissance installée[3]. Son siège est à Lausanne.

Le groupe énergétique emploie environ 1 221 personnes[2] et est présent dans la plupart des pays européens. Il est considéré comme too big to fail en Suisse[4]. Il est actif dans les domaines de la production, de négoce et de la fourniture d'énergie.

La société est née en 2009[réf. nécessaire] de la fusion de Énergie Ouest Suisse (EOS) et de Atel Holding SA[5].

Entre 2012 et 2016, le chiffre d'affaires de l'entreprise a diminué de plus de la moitié et Alpiq a enregistré de lourdes pertes. La raison en était qu'Alpiq n'approvisionnait pas les clients finaux, mais vendait l'électricité produite sur le marché de gros, où les prix réalisables étaient alors inférieurs aux coûts de production. De plus, contrairement à d'autres énergies renouvelables, l'énergie hydraulique n'était pas soutenue par l'Etat. C'est pourquoi Alpiq a annoncé en mars 2016 vouloir vendre 49 % des centrales hydroélectriques, mais aucun acheteur n'a été trouvé[6],[7].

En 2016, Alpiq tente de se débarrasser de ses centrales nucléaires suisses, mais EDF refuse de les acheter[8] : la société française a refusé en raison de « ses nombreux problèmes dans l'énergie nucléaire » ; à la suite de cela, Alpiq déclare vouloir les vendre même pour 1 CHF symbolique à l'État, vu qu'elle estime qu'elles vont perdre de l'argent cette prochaine décennie[9],[10].

Au premier semestre 2017, le secteur d'entreprise Génération Suisse, qui regroupait les centrales hydroélectriques et les deux participations dans les centrales nucléaires de Leibstadt et Gösgen, a enregistré des pertes de 100 millions de francs suisses. Ces pertes ont pu être compensées au cours des années suivantes[11].

En mars 2018, Bouygues acquiert les activités de services énergétiques et de constructions d'Alpiq pour 800 millions de francs suisses[12]. Ces opérateurs concernent 7 650 employés d'Alpiq[13]. À la suite d'un désaccord sur le montant final de l'ajustement, une procédure d'arbitrage a été engagée. Celui-ci s'est terminé en 2020 et Alpiq a remboursé plus de 50 millions de francs suisses à Bouygues[14].

Jusqu'en 2019, Alpiq possédait également deux centrales à charbon en République tchèque, jusqu'à ce que celles-ci soient transférées fin août 2019 au Seven Energy Group de l'investisseur Pavel Tykač, Alpiq investissant de plus en plus dans les énergies renouvelables. La vente de la centrale à charbon a réduit les émissions de CO2 de l'entreprise de 60 %[15],[16].

Lors de la conférence de presse de début avril 2019, il a été annoncé qu'EDF vendait ses parts d'Alpiq et quittait de manière anticipée l'accord de consortium précédemment résilié pour septembre 2020. Jusqu'à fin mai 2019, EOS-Holding et Primeo Energie ont repris chacun la moitié du paquet d'actions, financé par un prêt à conversion obligatoire de la fondation de placement CSA Infrastructure énergétique suisse du Credit Suisse. L'objectif était de décoter les actions Alpiq de la Six Swiss Exchange par le biais d'un squeeze out et de répartir le capital-actions d'Alpiq[17]. La demande de décotation a été approuvée par la Six Exchange Regulation le 26 novembre 2019 et la décotation a été fixée au 17 décembre 2019. Le dernier jour en bourse, le cours était d'environ 70 francs suisses[18].

Structure de l'entreprise

[modifier | modifier le code]

Alpiq Holding SA est une société anonyme régie par le Code des obligations suisse et dont le siège est à Lausanne. En tant qu'exploitante de plusieurs centrales électriques, elle est active dans les domaines de la production et du négoce d'énergie.

Les domaines opérationnels d'Alpiq Holding sont répartis en Suisse, International et Trading. Le domaine Suisse comprend l'exploitation de centrales hydroélectriques, nucléaires, éoliennes, photovoltaïques et de petites centrales hydroélectriques, ainsi que le développement de nouveaux projets de parcs éoliens et photovoltaïques en Suisse. Le secteur International comprend les centrales des autres sites européens. En outre, ce secteur est responsable de la commercialisation directe et de la gestion de l'énergie pour les clients. Le secteur Trading est responsable de la vente sur le marché européen du négoce d'électricité, ainsi que de l'optimisation des propres centrales électriques[19].

Alpiq Holding est dirigée par le Conseil d'administration et la Direction générale. Le Conseil d'administration est responsable de la haute direction et de l'orientation stratégique du Groupe Alpiq. En juillet 2023, le Conseil d'administration comprendra Johannes Teyssen (président), Jean-Yves Pidoux (vice-président), Conrad Ammann, Tobias Andrist, Aline Isoz, Ronald Trächsel[20] et Jørgen Kildahl. Le conseil d'administration est également responsable de la supervision de la direction[21]. Font partie de la direction Antje Kanngiesser (direction), Michael Wider (direction adjointe), Luca Baroni (directeur financier), Lukas Gresnigt (directeur du département International) et Navin Parasram (directeur du département Trading)[22].

Lieux d'implantation

[modifier | modifier le code]

Alpiq est active dans plusieurs pays d'Europe. Outre son siège social en Suisse, l'entreprise exploite des centrales sur plusieurs sites en Italie, en Espagne, en France et en Hongrie. Les différentes centrales nucléaires et hydroélectriques sont situées en Suisse[23], les centrales pour les nouvelles énergies renouvelables se trouvent en Suisse, en Italie et en France. Alpiq possède des centrales à gaz à cycle combiné en Italie, en Espagne et en Hongrie. D'autres filiales se trouvent en Tchéquie, en Allemagne et dans les pays nordiques[24]. En outre, Alpiq est présente en Suède avec le développement d'un nouveau parc éolien[25].

Alpiq Énergie France (Entreprise)

[modifier | modifier le code]

Alpiq Énergie France, dont le siège est à Paris-La Défense, est une filiale à 100 % du groupe Alpiq. Opérateur du marché français de l’électricité depuis 2002, Alpiq Énergie France se présente comme le fournisseur alternatif de référence pour les grands clients industriels et tertiaires[26], avec plus de 27 TWh d’énergie fournie en 2022, dont 17,1 TWh d’électricité et 10 TWh de gaz naturel vendus[27]. Selon la Commission de régulation de l'énergie (CRE), Alpiq Énergie France disposait de 10 % des parts de marché en électricité sur le segment des grands clients non résidentiels en volume consommé au 31 décembre 2022[28].

Alpiq Energie France est par ailleurs agrégateur de production décentralisée (cogénération, biomasse, renouvelables) et fournisseur de flexibilité (effacement de consommation ou flexibilité de production). Il est régulièrement lauréat des appels d’offres effacement ou réserves tertiaires organisés par le gestionnaire de réseau RTE[28],[29].

Alpiq a mené un développement industriel en France qui se décline dans deux domaines de la production électrique : énergies renouvelables (éolien et hydroélectricité) et centrales à cycle combiné gaz. Elle a ainsi construit la centrale à cycle combiné gaz de 420 MW à Bayet, dans l'Allier mise en service en 2011 et exploité par sa filiale 3CB, pour un investissement de plus de 300 millions d'euros. Cette centrale a été revendue par le Groupe Alpiq fin 2015 au groupe Direct Energie[30], en raison d'une rentabilité grevée par la baisse des prix de gros de l'électricité qui affecte le secteur électrique depuis 2011. Alpiq s'était par ailleurs porté candidat en 2010 au renouvellement de concessions hydroélectriques en France[31]. Alpiq développe en outre des projets dans la production d’hydrogène fondé sur une logique d’écosystème production-consommation à l’instar de son projet phrase Hydrospider en Suisse[32].

Alpiq Retail France (Particuliers)

[modifier | modifier le code]

Depuis 2021, Alpiq propose une offre d'électricité à destination des particuliers via sa filiale Alpiq Retail France[33]. L'entreprise propose éqalement la commercialisation à partir de 2024 de contrats auprès des très petites entreprises dont la puissance souscrite est inférieure à 36 kVA[34].

Chiffre d'affaires

[modifier | modifier le code]

Au cours de l'exercice 2023, Alpiq a réalisé un chiffre d'affaires de 8,4 milliards de francs suisses[11] et employait en moyenne 1 121 collaborateurs[35]. Le tableau suivant présente les chiffres de l'entreprise selon les IFRS d'Alpiq pour les années 2012 à 2023 :

Chiffres de l'entreprise de 2012 à 2023
Année Chiffre d'affaires (millions de francs suisses) Bénéfice/perte (millions de francs suisses) Employés
2012 12 723 −1 094 10 039
2013 9 370 18 7 807
2014 8 058 −902 8 017
2015 6 715 −830 8 360
2016 6 078 294 8 557
2016 4 412 260 1 429
2017 5 525 4 1 504
2018 5 186 −63 1 548
2019 4 099 −268 1 226
2020 3 905 110 1 258
2021 7 177 −271 1 266
2022 14 861 111 1 180
2023 8 396 1 331 1 221

Actionnariat

[modifier | modifier le code]

Alpiq Holding SA dispose d'un capital-actions de plus de 331 103,64 francs suisses, réparti en 33 110 364 actions nominatives d'une valeur nominale de 0,01 franc suisse chacune. Les trois groupes d'actionnaires EOS-Holding SA, Schweizer Kraftwerksbeteiligungs-AG et le consortium des actionnaires minoritaires suisses détiennent chacun un tiers des actions Alpiq[36].

Parts au 31 décembre 2023 :

  • 33,33 % EOS-Holding SA
  • 33,33 % Schweizer Kraftwerksbeteiligungs-AG
  • 19,91 % Primeo Energie (anciennement EBM)
  • 06,44 % EBL (Elektra Baselland)
  • 02,12 % Eniwa Holding AG
  • 01,79 % Aziende Industriali di Lugano (AIL) SA
  • 01,12 % IBB Holding AG
  • 01,00 % Regio Energie Solothurn
  • 00,96 % WWZ AG[36]

Alpiq Holding SA est un producteur d'électricité et un négociant en énergie indépendant. Alpiq est active dans les domaines de la production d'énergie, du négoce d'énergie et des services. Ses clients sont des entreprises de taille moyenne, des grandes entreprises et des institutions publiques[37]. Dans le commerce européen de l'énergie, Alpiq est représentée sur toutes les grandes bourses d'électricité et plates-formes de négoce.

Mix énergétique (en capacité électrique installée)

[modifier | modifier le code]

Pour produire de l'électricité, Alpiq utilise l'énergie hydraulique, l'énergie nucléaire, centrales à gaz à cycle combiné et de nouvelles sources d'énergie renouvelables telles que les petites centrales hydroélectriques, éoliennes, et solaires. Alpiq dispose d'une production de 17 450 GWh, qui se répartit comme suit :

  • 6 557 GWh d'énergie nucléaire (37 %)
  • 5 380 GWh d'énergie hydraulique (31 %)
  • 4 997 GWh centrales thermiques conventionnelles (29 %)
  • 516 GWh de petite hydroélectricité, d'éolien et de photovoltaïque (3 %)[19]

Centrales nucléaires

[modifier | modifier le code]

L'entreprise détient des participations dans deux centrales nucléaires. Alpiq détient une participation de 40 % dans la centrale nucléaire suisse de Gösgen (puissance de 1 060 MW), dont elle assure en outre la direction. Elle détient 27,4 % de la centrale nucléaire suisse de Leibstadt (puissance de 1 165 MW). En 2016, Alpiq a tenté de vendre les centrales nucléaires, car les coûts de production des centrales nucléaires étaient supérieurs aux prix de l'électricité de l'époque[10].

Centrales hydroélectriques

[modifier | modifier le code]

Alpiq exploite et détient des participations dans des centrales à accumulation et des centrales au fil de l'eau en Suisse, ainsi que des petites centrales hydroélectriques en Suisse, en France et en Italie. L'eau stockée dans les lacs de retenue permet de produire rapidement de l'énergie de pointe en période de forte demande. Les besoins de base en électricité, consommés chaque jour, sont fournis par les centrales fluviales. Avec une faible déclivité, la force de grandes quantités d'eau dans les centrales fluviales permet de produire de l'énergie en ruban.

Les centrales hydroéletriques les plus importantes pour la Suisse sont celles de Grande Dixence, d'une puissance de plus de 2 000 mégawatts, et de Nant de Drance, d'une puissance de 900 mégawatts. Avec sa puissance de 900 mégawatts, Nant de Drance est l'une des centrales de pompage-turbinage les plus puissantes de Suisse[38]. Alpiq détient des participations dans les deux installations, 60 % dans la centrale à accumulation de Grance Dixence et 39 % dans l'installation de Nant de Drance[39].

Alpiq possède et exploite également plusieurs centrales au fil de l'eau sur l'Aar dans les cantons de Soleure, de Valais, de Berne et d'Argovie. La centrale au fil de l'eau près de Flumenthal présente une puissance de 27 mégawatts et produit 146 millions de kilowattheures d'électricité par an. Avec une production annuelle d'environ 300 millions de kilowattheures et une puissance de 51,3 mégawatts, la centrale au fil de l'eau de Gösgen, près de Niedergösgen, est l'une des plus grandes centrales au fil de l'eau sur l'Aar. Le 23 septembre 2020, la centrale a obtenu une nouvelle concession pour 70 ans, avec effet rétroactif au 1er janvier 2020. Avec une puissance de 23 mégawatts, la centrale au fil de l'eau de Ruppoldingen produit 115 millions de kilowattheures par an et est certifiée par le label suisse d'éco-électricité naturemade star[40],[23].

Alpiq Holding exploite les centrales à accumulation suivantes[39] :

Centrales à accumulation
Installation Lieu Puissance MW Production annuelle GWh Participation
Blenio Locarno TI, Suisse 400 835 17 %
Cleuson-Dixence

(avec les installations de Grande Dixence)

Bieudron, Riddes VS, Suisse 2 069 2 000 72,7 %
Emosson Martigny VS, Suisse 420 850 50 %
Gougra Anniviers VS, Suisse 168 643 54 %
Engadiner Zernez GR, Suisse 410 1 418 22 %
Grande Dixence

(avec les installations de Cleuson-Dixence)

Bieudron, Riddes VS, Suisse 2 069 2 000 60 %
Hinterrhein Sils, Thusis, Bärenburg, Ferrara, Suisse 744 1 368 9,3 %
Forces Motrices Hongrin-Léman S.A. (FMHL) Veytaux VD, Suisse 480 1 000 39,3 %
Maggia Locarno TI, Suisse 626 1 265 12,5 %
Electra-Massa Bitsch VS, Suisse 340 564 34,5 %
Nant de Drance Finhaut VS, Suisse 900 39 %
Salanfe S.A. Vernayaz VS, Suisse 70 110 100 %
Simplon Gondo, Gabi, Tannuwald, Suisse 80 258 81,97 %
Zervreila Safien, Rothenbrunnen, Realta, Suisse 266 550 21,6 %

Outre les centrales à accumulation, Alpiq exploite également les centrales au fil de l'eau suivantes[23] :

Centrales fluviales
Installation Lieu Puissance MW Production annuelle GWh Participation
Ruppoldingen Boningen, Suisse 23 115 100 %
Flumenthal Riedholz, Suisse 27 146 62,1 %
Gösgen Niedergösgen, Suisse 51,3 300 100 %
Ryburg-Schwörstadt Rheinfelden, Suisse 120 705 13,5 %
Martigny-Bourg Martigny-Bourg, Suisse 22 89 18 %

Centrales à cycle combiné et à turbines à gaz

[modifier | modifier le code]

Alpiq détient des participations allant jusqu'à 100 % dans des centrales à gaz à cycle combiné en Italie, en Espagne et en Hongrie[41].

Centrales à cycle combiné et à turbines à gaz
Installation Lieu Puissance MW Production annuelle GWh Participation
Csepel Csepel, Hongrie 403 500 100 %
Novel Novara, Italie 100 602 51 %
Plana del Vent Vandellos, Espagne 846 662 50 %
San Severo San Severo (Provinz Foggia), Italie 403 1 421 100 %
Vercelli Vercelli, Italie 40 100 %

Nouvelles énergies renouvelables

[modifier | modifier le code]

Outre les centrales hydroélectriques, Alpiq exploite également la production d'électricité par le biais de l'énergie éolienne, de la petite hydroélectricité et de l'énergie solaire. Pour l'optimisation des installations existantes ainsi que pour la planification, la construction, l'exploitation et l'entretien de nouvelles installations, Alpiq collabore avec des bureaux d'études et des entreprises dans les différentes régions. Le tableau suivant donne un aperçu des petites centrales hydroélectriques dans lesquelles Alpiq détient une participation où est propriétaire[42] :

Petites centrales hydroélectriques
Installation Lieu Puissance MW Production annuelle GWh Participation
Alagna Valsesia Alagna Valsesia, Italie 4,6 9 90 %
Bätterkinden Bätterkinden, Suisse 0,37 2,47 65 %
Brüggmühle et Sittermühle Bischofszell, Suisse 0,283 1,22 100 %
Buchholz Gossau SG, Suisse 0,14 0,53 23 %
Cotlan Rüti, Suisse 2,6 12,5 60 %
Büttenen 1&2 Grellingen, Suisse 0,895 5,43 100 %
Eisenhammer Flawil, Suisse 0,24 0,84 100 %
Freienstein Freienstein, Suisse 0,61 2,27 18 %
Grüneta Müllheim, Suisse 0,198 1,41 100 %
Hagerhüsli Bätterkinden, Suisse 0,5 2,85 65 %
Hämmerli Lenzburg, Suisse 0,1 0,5 23 %
Hüscherabach Hüscherabach, Suisse 1,9 6,1 60 %
Lavinuoz Lavin, Suisse 2,9 10,8 25 %
Le Bayet Saint-Paul-sur-Isère, France 2,5 6,2 100 %
Model Weinfelden, Suisse 0,418 2,51 49 %
Moos Grellingen, Suisse 0,88 5,74 100 %
Matzingen Matzingen, Suisse 0,105 0,64 100 %
Meyerhans Weinfelden, Suisse 0,42 2,45 49 %
Murkart Frauenfeld, Suisse 0,325 1,48 100 %
Nenzlingen Nenzlingen, Suisse 0,34 1,43 100 %
Peist Arosa, Suisse 0,295 1,2 51 %
Riein Riein, Suisse 0,015 0,07 100 %
Riva Valdobbia Riva Valdobbia, Italie 1,0 8,5 90 %
Seon Seon, Suisse 0,072 0,41 75 %
Striempel Langnau am Albis, Suisse 0,014 0,046 100 %
Tambobach Splügen, Suisse 1,835 7,85 70 %
Tomils Tomils, Suisse 0,038 0,129 100 %
Trans Trans, Suisse 0,022 0,09 100 %
Walzmühle Frauenfeld, Suisse 0,062 0,37 100 %
Widen Weinfelden, Suisse 0,77 4,4 49 %

Centrales électriques solaires

[modifier | modifier le code]

Alpiq exploite plusieurs centrales solaires en Suisse, en France et en Italie[43]. En 2022, Alpiq a lancé, en collaboration avec la commune de Gondo-Zwischbergen et l'Energie Electrique du Simplon, le projet Gondosolar pour l'installation de panneaux solaires à Alpjerung, près de la commune de Gondo[44],[45]. En outre, Alpiq participe à d'autres projets d'installation de centrales photovoltaïques en haute montagne, comme les projets Prafleuri et Grimentz Solaire[46],[47].

Centrales solaires
Installation Lieu Puissance MW Production annuelle GWh Participation
Kestenholz Kestenholz, Suisse 1,183 1,13 100 %
La Chaux La Chaux, Suisse 0,564 0,6 100 %
Ponthaux Ponthaux, Suisse 0,511 0,5 100 %
Ruppoldingen Boningen, Suisse 0,111 0,1 100 %
Società Agricola Solar Farm 2 Cammarata, San Michele di Ganzaria, Campofranco et Monte Mele, Italie 5,190 7 100 %
Società Agricola Solar Farm 4 Naro, Italie 8,408 13,5 100 %

Centrales éoliennes

[modifier | modifier le code]

Alpiq exploite des centrales éoliennes en Italie, en France et en Suisse, où Alpiq a mis en service son premier parc éolien en janvier 2011[48]. En outre, Alpiq participe au développement de nouveaux parcs éoliens en Suède. En décembre 2020, Alpiq et l'entreprise suisse Future Generation Renewable Energy (Fu-Gen) ont conclu un accord de copropriété pour le parc éolien de Tormoseröd, développé par Alpiq dans le sud-ouest de la Suède[25]. Jusqu'en 2023, Alpiq possédait en outre un parc éolien en Bulgarie, mais celui-ci a été vendu avec Alpiq Wind Services au groupe Renalfa[49].

Centrales éoliennes
Installation Lieu Puissance MW Production annuelle GWh Participation
Roca Rossa Caltanissetta, Palerme et Agrigento, Italie 84 127 100 %
Cers Beziers, France 11,5 36 15 %
Cattolica Eraclea Caltanissetta, Palerme et Agrigento, Italie 40 56 100 %
Roussas-Gravières Roussas, France 10,5 21 100 %
Le Peuchapatte Muriaux, Suisse 6,9 13,5 100 %
Ennese Ramacca, Raddusa, Castel di Judica et Assoro, Italie 70,5 111 100 %
Monte Mele Realmonte et Agrigento, Italie 9 12 100 %

Environnement et durabilité

[modifier | modifier le code]

En 2018, Alpiq a produit en moyenne 298 g d'équivalents CO2 et 19 millimètres cubes de déchets nucléaires par kilowattheure. Parmi les quatre plus grands groupes énergétiques de Suisse — outre Alpiq, il s'agit d'Axpo, de BKW et de Repower — Alpiq a obtenu le plus faible résultat avec une moyenne de 347 points de charge environnementale[50]. La vente des deux dernières centrales à charbon en Tchèquie la même année a ainsi permis de réduire de 60 % les rejets de CO2 d'Alpiq[15].

Lors de la construction de la centrale de pompage-turbinage de Nant de Drance, un total de 22 millions de francs suisses a été investi dans des mesures de compensation écologique. Pour ce faire, une collaboration avec le WWF et Pro Natura a été mise en place. Les mesures comprenaient notamment la restauration de biotopes humides afin de permettre la recolonisation par des espèces animales et végétales menacées ou rares[51].

La société Hydrospider (une coentreprise à laquelle Alpiq participe) exploite une installation d'électrolyse pour la production d'hydrogène vert à la centrale hydroélectrique Alpiq de Gösgen[52].

Alpiq s'efforce également de protéger l'environnement dans les centrales électriques de l'entreprise. Dans les rivières en aval des centrales hydroélectriques, il y a souvent un manque de charriage, qui est considéré comme l'habitat de nombreux organismes aquatiques. Pour remédier au déficit de charriage dans l'Aar en aval de la centrale hydroélectrique de Ruppoldingen et protéger l'habitat, Alpiq a déversé en 2021 un total de 6 000 mètres cubes de gravier dans la rivière[40]. La centrale hydroélectrique de Ruppoldingen est en outre certifiée naturemade star, la plus haute distinction pour l'éco-électricité en Suisse. Pour chaque kilowattheure de la centrale vendue avec une garantie d'origine, de l'argent est versé dans les fonds écologiques d'Alpiq. Ces fonds sont ensuite utilisés pour soutenir des mesures de valorisation et d'amélioration écologiques. Plus de cinq millions de francs suisses ont été investis dans de telles mesures, notamment des mesures de revitalisation sur le Witibach à Granges et la revalorisation écologique sur l'Aar[53].

Communication

[modifier | modifier le code]

Activités de lobbying

[modifier | modifier le code]

Auprès des institutions de l'Union européenne

[modifier | modifier le code]

Alpiq est inscrit depuis 2015 au registre de transparence des représentants d'intérêts auprès de la Commission européenne. Elle déclare en 2017 pour cette activité des dépenses annuelles d'un montant compris entre 300 000 et 400 000 euros[54].

Pour l'année 2017, Alpiq déclare à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique exercer des activités de lobbying en France pour un montant qui n'excède pas 75 000 euros[55].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. ALPIQ HOLDING AG (ALPH), zonebourse.com, consulté le 25 février 2023
  2. a et b (en-US) « Key Financial Figures » (consulté le )
  3. Le Temps, 25 mars 2010.
  4. (de) Georg Halter, « Energieversorgungssicherheit – Strom-Rettungsschirm: nachvollziehbar – aber nicht ohne Risiko », sur Schweizer Radio und Fernsehen (SRF), (consulté le )
  5. (de) Sébastian Lavoyer, « Im Hirn von Alpiq, wo Milliarden umgesetzt werden », Aargauer Zeitung,‎
  6. (de-CH) « Alpiq schreibt Staudämme zum Verkauf aus », sur Handelszeitung, (consulté le )
  7. (de) Oliver Leu, « Alpiq gibt Verkauf von Wasserkraftwerken auf », sur Tages-Anzeiger, (consulté le )
  8. « Alpiq a essayé de vendre ses centrales nucléaires au groupe français EDF », sur rts.ch, (consulté le )
  9. (de) « Alpiq will dem Bund Atomkraftwerke für 1 Franken verkaufen », sur Schweizer Radio und Fernsehen (SRF), (consulté le )
  10. a et b (de) « Atomausstieg – Alpiq will AKW Leibstadt und Gösgen verschenken », sur Luzerner Zeitung, (consulté le )
  11. a et b (en-US) « Financial Review Alpiq Group – Annual Report 2022 », sur Alpiq (consulté le )
  12. (de-CH) Mario Graf, « Alpiq und Bouygues Construction erzielen Einigung », sur Energate Messenger, (consulté le )
  13. Simon Chodorge, « Bouygues rachète le spécialiste suisse du bâtiment Alpiq Engineering », sur Reuters,
  14. (de-CH) « Streit geklärt: Schweizer Alpiq einigt sich mit französischer Bouygues », sur Handelszeitung, (consulté le )
  15. a et b (en) « Alpiq sells Czech power plants to Sev.en Energy for $313 million », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. (de-CH) « Alpiq schliesst Verkauft tschechischer Kohlekraftwerke Kladno und Zlín ab », sur Cash, (consulté le )
  17. (de) Sven Millischer, « Der Squeeze-out-Plan », Handelszeitung,‎
  18. (de) « Oltner Stromkonzern – Alpiq-Aktie verabschiedet sich von der Börse », sur Schweizer Radio und Fernsehen (SRF), (consulté le )
  19. a et b (en-US) « About us – Annual Report 2022 », sur Alpiq (consulté le )
  20. (de-CH) « Scheidender BKW-Finanzchef wird Alpiq-Verwaltungsrat », sur Cash, (consulté le )
  21. (en-US) « Board of Directors - Annual Report 2022 », sur Alpiq (consulté le )
  22. (en-US) « Executive Board - Annual Report 2022 », sur Alpiq (consulté le )
  23. a b et c « Centrales au fil de l'eau », sur Alpiq (consulté le )
  24. « Sociétés du groupe », sur Alpiq (consulté le )
  25. a et b (de) Mario Graf, « Alpiq verkauft Anteile von schwedischer Wind-Projektgesellschaft », sur Energate Messenger, (consulté le )
  26. « Les relations avec les fournisseurs plus tendues en période de crise », sur FNCCR (consulté le )
  27. Non trouvé le 31 juillet 2020, alpiq.com
  28. a et b « Rapport sur le fonctionnement des marchés de détail français de l’électricité et du gaz naturel entre 2020 et 2022», sur Commission de régulation de l'énergie, novembre 2023
  29. « Le fonctionnement des marchés de détail français de l’électricité et du gaz naturel », sur Commission de régulation de l'énergie, novembre 2020
  30. « Direct Energie acquiert 3CB », sur Le Figaro, (consulté le )
  31. « Fournisseur d’électricité et de gaz aux entreprises », sur Alpiq (consulté le )
  32. (de) Mario Graf, « Hydrospider mit neuem Aktionär », sur Energate Messenger, (consulté le )
  33. « Alpiq : Fournisseur d’électricité pour les particuliers », sur particuliers.alpiq.fr (consulté le ).
  34. « Électricité : le suisse Alpiq veut séduire les particuliers et concurrencer EDF », sur Les Échos, (consulté le )
  35. (en-US) « Alpiq – Annual Report 2023 », sur Alpiq (consulté le ).
  36. a et b (en-US) « Group and shareholder structure – Annual Report 2023 », sur Alpiq (consulté le )
  37. (de) « Alpiq zieht zwei Grossaufträge aus Deutschland an Land », Aargauer Zeitung,‎
  38. (de) Brigitte Mader, « Chamoson-Chippis: Wichtiger Teil der Strom-Autobahn im Wallis in Betrieb », sur Energeiaplus, (consulté le )
  39. a et b « Centrales à accumulation », sur Alpiq (consulté le )
  40. a et b Urs Huber, « 6000 Kubikmeter Kies landen in der Aare », Aargauer Zeitung,‎
  41. « Approvisionnement en électricité issu des centrales thermiques », sur Alpiq (consulté le )
  42. « Petites centrales hydroélectriques », sur Alpiq (consulté le )
  43. « Energie solaire », sur Alpiq (consulté le )
  44. (de) Adrian Müller et Thomas Pressmann, « Solaranlagen in den Alpen – Photovoltaik-Boom im Wallis », sur Schweizer Radio und Fernsehen (SRF), (consulté le )
  45. Christoph Eisenring et David Vonplon, « Die Bonanza um alpine Solaranlagen will keiner verpassen », Neue Zürcher Zeitung,‎
  46. « La commune valaisanne d'Anniviers présente son projet de parc solaire », sur RTS, (consulté le )
  47. Olovier Rausis, « Leytron: un nouveau parc solaire de 160 000 m2 à l’étude sur les hauts d’Ovronnaz », sur Le Nouvelliste (Suisse), (consulté le )
  48. « Energie éolienne », sur Alpiq (consulté le )
  49. « Alpiq se focalise davantage sur ses marchés clés et vend ses activités bulgares », sur Alpiq (consulté le )
  50. (de) Simon Banholzer et Tonja Iten, « Kurzstudie: Strommix 2018 » [PDF], sur Schweizerische Energiestiftung, (consulté le )
  51. (de) « Wasserkraftwerk Nant de Drance investiert 22 Millionen in Umwelt », sur Nau, (consulté le )
  52. (de) Christopher Gilb, « Warum Energiefirmen trotz Potenzial mit Wasserstoffanlagen zögern. », Luzerner Zeitung,‎
  53. (de) « 220.000 Franken für mehr Natur an der Aare. », Aargauer Zeitung,‎
  54. « Registre de transparence », sur Europa.eu (consulté le )
  55. « Fiche Organisation «  Haute Autorité pour la transparence de la vie publique », sur hatvp.fr (consulté le )

Liens externes

[modifier | modifier le code]