[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Ambérieu-en-Bugey

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Ambérieu-en-Bugey
Ambérieu-en-Bugey
L'hôtel de ville, de nuit.
Blason de Ambérieu-en-Bugey
Blason
Ambérieu-en-Bugey
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Belley
Intercommunalité Communauté de communes de la Plaine de l'Ain
Maire
Mandat
Daniel Fabre
2020-2026
Code postal 01500
Code commune 01004
Démographie
Gentilé Ambarrois, Ambarroises
Population
municipale
14 854 hab. (2021 en évolution de +5,15 % par rapport à 2015)
Densité 604 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 57′ 47″ nord, 5° 21′ 15″ est
Altitude Min. 237 m
Max. 753 m
Superficie 24,60 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Ambérieu-en-Bugey
(ville-centre)
Aire d'attraction Ambérieu-en-Bugey
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton d'Ambérieu-en-Bugey
(bureau centralisateur)
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Ambérieu-en-Bugey
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Ambérieu-en-Bugey
Géolocalisation sur la carte : Ain
Voir sur la carte topographique de l'Ain
Ambérieu-en-Bugey
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Ambérieu-en-Bugey
Liens
Site web ville-amberieuenbugey.fr

Ambérieu-en-Bugey (prononcé [ɑ̃.be.ʁjø ɑ̃ by.ʒɛ]) est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes, et appartient à l'aire urbaine de Lyon ainsi qu'à la région naturelle historique du Bugey. C'est la ville la plus peuplée de l'arrondissement de Belley.

Elle est également le bureau centralisateur du canton d'Ambérieu-en-Bugey, qui regroupe dix-huit communes pour 31 035 habitants en 2021 ; enfin elle est la ville-centre d'une unité urbaine de 17 862 habitants en 2021[1].

Ses habitants sont appelés les Ambarrois[2]. La ville s'est appelée Ambérieu jusqu'au , date à laquelle elle est devenue Ambérieu-en-Bugey.

La ville est connue pour avoir été un important nœud ferroviaire mais également pour avoir obtenu la Croix de guerre 1939-1945 avec citation, à la Libération.

Selon le classement « Où fait-il bon vivre en France ? »[Note 1] réalisé par Les Échos en 2015, le bassin d'emplois d'Ambérieu est au 3e rang sur 304 zones répertoriées[3].

Géographie

[modifier | modifier le code]

La ville d'Ambérieu-en-Bugey se situe au sud du département de l’Ain à 16 km au nord-est de Meximieux, à 30 km au sud-est de Bourg-en-Bresse, à 46 km au nord-ouest de Belley, à 51 km au nord-est de Lyon, à 55 km au sud-ouest d’Oyonnax, à 76 km au nord-ouest d'Aix-les-Bains et à 101 km au sud-ouest de Genève.

Ambérieu-en-Bugey est située au pied des contreforts occidentaux du Jura (montagnes du Bugey) et s'ouvre sur la plaine de l'Ain, au débouché de la cluse de l'Albarine.


Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Bourgogne, vallée de la Saône » et « Jura »[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 261 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ambérieu », sur la commune de Château-Gaillard à 4 km à vol d'oiseau[6], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 117,5 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Statistiques 1991-2020 et records AMBERIEU (01) - alt : 250m, lat : 45°58'35"N, lon : 5°19'45"E
Records établis sur la période du 01-02-1941 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,1 0 2,6 5,5 9,5 13 14,7 14,4 10,9 8,1 3,5 0,8 6,9
Température moyenne (°C) 3,2 4,2 8 11,3 15,2 19 21,1 20,9 16,7 12,6 7,1 3,9 11,9
Température maximale moyenne (°C) 6,5 8,4 13,5 17,1 20,9 25 27,5 27,3 22,4 17,1 10,8 7 17
Record de froid (°C)
date du record
−26,9
23.01.1963
−20,8
05.02.1963
−15,5
07.03.1971
−6,1
08.04.1956
−3,3
01.05.1960
1,3
04.06.1962
3,6
08.07.1954
3
30.08.1986
−1,2
27.09.1972
−7,2
31.10.1997
−10
27.11.1955
−17,3
20.12.09
−26,9
1963
Record de chaleur (°C)
date du record
18,1
10.01.15
22,9
28.02.1960
26,6
22.03.1990
29,1
21.04.18
34,4
24.05.09
38,1
22.06.03
40,2
27.07.1983
41,2
24.08.23
35,4
05.09.1949
29,9
09.10.23
23,2
12.11.1995
21,3
18.12.1989
41,2
2023
Ensoleillement (h) 679 984 170 1 936 2 203 2 519 2 878 2 611 1 889 1 216 728 549 1 989
Précipitations (mm) 84,9 70 75 87,2 106,4 88,8 86 83 106,1 117,7 117,9 94,5 1 117,5
Source : « Fiche 1089001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Relief et géologie

[modifier | modifier le code]

Le territoire communal[10] a une altitude comprise entre 237 m et 753 m.

Le sous-sol a fait l'objet d'une importante activité économique dans la région d'Ambérieu, au XIXe siècle et jusqu'à la première moitié du XXe siècle ; par exemple, l'extraction de lignite (utilisé en particulier pour le chauffage) était une activité importante à Ambérieu, durant la Première Guerre mondiale[11].

Ambérieu-en-Bugey témoigne des caractéristiques du Bugey sur le plan géologique : la région est composée d'un relief montagneux plissé, partiellement karstifié, qui est la prolongation méridionale du massif du Jura. La datation des roches calcaires du Bugey se situe entre le Jurassique pour les anticlinaux et le Crétacé pour les synclinaux. Les plissements sont bien visibles selon les affleurements et les falaises[12].

Ambérieu et la plaine de l'Ain au loin vue du Bugey à l'est de la ville.

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

On dénombre plusieurs cours d'eau à Ambérieu-en-Bugey[13]. Outre l'Albarine qui coule à Ambérieu-en-Bugey[14], deux ruisseaux eux-mêmes affluents de l'Albarine coulent sur le territoire de la commune : le ruisseau du Seymard, long de 15,5 km[15] et la Caline[16], ruisseau long de 3,4 km.

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Transport ferroviaire

[modifier | modifier le code]
La ville était également desservie, de 1897 à 1951, par les Tramways de l'Ain, un chemin de fer secondaire à voie métrique la reliant à Cerdon et Ars.
On en voit ici la gare.
Entrée de la gare d'Ambérieu.

La gare d'Ambérieu-en-Bugey qui se situe à la jonction de la ligne Mâcon - Ambérieu avec la ligne Lyon - Genève est desservie par de nombreux TER à destination de Lyon, de Bourg-en-Bresse, de Mâcon, de Dijon, d'Évian-les-Bains, de Besançon, de Strasbourg, de Culoz, de Genève, de Saint-Gervais-les-Bains, d'Aix-les-Bains et de Chambéry.

Historiquement, le chemin de fer a desservi la commune dès 1856[17], faisant de la ville un important nœud ferroviaire et de la gare, « l’un des plus grand centre [sic] de triage national »[17]. Certaines lignes, aujourd'hui disparues (par exemple la ligne Ambérieu - Montalieu-Vercieu) témoignent d'une grande activité ferroviaire à Ambérieu-en-Bugey ; activité illustrant d'ailleurs l'essentiel des collections du musée du cheminot, depuis 1987.

Dans les années 1930, le nœud ferroviaire, parfois surnommé l'« étoile d'Ambérieu » compte 247 locomotives au dépôt ; le bourg compte alors environ 6 500 habitants et la compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée y emploie environ 2 150 cheminots[18].

Le 7 juin 1944, une opération est organisée par des cheminots résistants et des maquisards, elle met hors service 52 locomotives et de nombreux autres matériels. Cette action, en diminuant les capacités d'un site stratégique et en réduisant les communications de l'armée allemande, évite le bombardement du site par les alliés[19] ; une stèle à proximité de la gare d'Ambérieu-en-Bugey rappelle ce fait d'armes.

Transports aériens

[modifier | modifier le code]
Représentation d'un Mirage, à Ambérieu-en-Bugey.

Depuis le début du XXe siècle, une certaine activité aérienne est présente à Ambérieu-en-Bugey ; à titre d'exemple, Antoine de Saint-Exupéry a reçu son baptême de l'air en , sur l'aérodrome civil de Bellièvre[20].

La base aérienne 278 Ambérieu-en-Bugey a été aménagée en , pendant la Seconde Guerre mondiale, comme terrain temporaire tous temps par l'United States Air Force XII Engineer Command. Nommée « base Colonel-Chambonnet », elle est aujourd'hui un centre d'approvisionnement et de réparation d'équipements électroniques de bord d'avions et matériels de détection de télécommunications au sol et d'aide à la navigation et centre de fabrication d'équipements simples.

Il existe aussi un aérodrome civil situé sur les communes voisines de Château-Gaillard et d'Ambronay.

La commune est également située à 43 kilomètres de l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry en empruntant la départementale qui est le trajet le plus court.

Plusieurs écoles de pilotage se sont succédé à Ambérieu-en-Bugey : l'école bressane d'Aviation, fondée en 1909 par Mignot et Harding, à laquelle s'associera la Société Aérienne de Lyon-Bron. En 1912, elle prendra le nom de Deperdussin-SPAD et sera dirigée par le pilote René Vidart. On peut également citer l'école de pilotage Louis-Mouthier, inaugurée en 1911. En 1915 était implantée l'école militaire de pilotage d'Ambérieu. Enfin, en 1928, l'école de pilotage Caudron quitte Le Crotoy dans la Somme pour s'installer à Ambérieu-en-Bugey. Cette école a formé Jean Mermoz et René Fonck.

Transports routiers

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est traversée par l'autoroute A42. Une sortie dessert la commune : Sortie 8 Ambérieu-en-Bugey, pour la direction Genève.

En outre, plusieurs routes départementales desservent la commune : la route départementale D 1075 (l'ancienne route nationale 75) qui relie Bourg-en-Bresse à Sisteron, la route départementale D 1504, (l'ancienne route nationale 504), qui relie Ambérieu-en-Bugey à la commune du Bourget-du-Lac et la route départementale D 904 (l'ancienne route dite du « Val de Saône »).

En 2007, sur 5 468 ménages ambarrois, 85,1 % des ménages possédaient au moins une voiture sachant que 35,1 % de l'ensemble des ménages possédaient au moins deux voitures[21].

Depuis le , un réseau composé en 2018 de cinq lignes de bus a été mis en place en remplacement du service Ambar'bus. Le nouveau réseau porte le nom de TAM (Réseau de Transport Ambarrois) et voit ses horaires calés sur ceux de la ligne TER Lyon-Ambérieu. Le réseau fonctionne de h 40 à 20 h 45 environ et transporte 208 passagers par jour[22].

La commune réfléchit aussi à l'élargissement du périmètre de transport urbain à des communes voisines[23].

Au , Ambérieu-en-Bugey est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[24]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Ambérieu-en-Bugey, une agglomération intra-départementale dont elle est ville-centre[25],[26]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ambérieu-en-Bugey, dont elle est la commune-centre[Note 2],[26]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[27],[28].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (49,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49 %), zones urbanisées (21,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,7 %), zones agricoles hétérogènes (11,3 %), terres arables (3,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %), prairies (0,6 %)[29].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

En 2007, le nombre total de logements dans la commune était de 5 949[21] (contre 5 185 en 1999). Parmi ces logements, 91,9 % étaient des résidences principales, 2,1 % des résidences secondaires et 6,0 % étaient des logements vacants.

Ces logements étaient pour une part de 50,7 % de maisons individuelles et 48,6 % d'appartements. La proportion d'habitants propriétaires de leur logement était de 41,7 %[21].

Monnaie en or des Ambarres, peuple gaulois occupant le territoire actuel du département de l'Ain et dont le nom explique le toponyme Ambérieu-en-Bugey.

Ambérieu est attesté sous la forme Villa Ambariacus en 853[30], ensuite Ambayreu en 1240[31].

Le second élément -acus, représente le suffixe d'origine gauloise *-āko(n), généralement noté -acum en latin. C'est un suffixe locatif à l'origine qui va plus tard désigner des villae gallo-romaines. Il a généralement évolué phonétiquement en -ieu dans la région. Le premier élément désignerait le peuple gaulois (peuple celte) des Ambarres dont le nom signifie « vivant des deux (*amb) côté de la Saône (Arar, la Saône) » ou serait un anthroponyme gaulois Ambarrius. Ambérieux-en-Dombes, Ambérieux, Ambérac et Ambeyrac sont des formations toponymiques analogues.

Le , Ambérieu devient Ambérieu-en-Bugey pour la différencier de ses homonymes.

En arpitan (francoprovençal, patois), Ambérieu s'écrit Ambèriô.

On a trouvé au hameau de Saint-Germain des traces de stations gauloises et la présence des Romains y est attestée par la découverte de nombreuses poteries et médailles.

Un certain nombre de découvertes archéologiques relatives à l'Antiquité ont été réalisées à Ambérieu-en-Bugey[32] :

  • en 1839 ou 1840, est trouvé sur le territoire de la commune, un sarcophage d'enfant ;
  • un document datant de 1856 rapporte la découverte de nombreuses monnaies datant du Haut Empire romain ;
  • des vestiges d'une villa ont été mis au jour dans les années 1940 dans le quartier Saint-Germain ;
  • dans le même quartier, sur l'aire des ruines du château de Saint-Germain, un niveau archéologique a été mis au jour ; il contenait des sépultures barbares mais également une chapelle datant du Haut Moyen Âge.
Le château des Allymes et le hameau de Brey-de-vent.

Période savoyarde

[modifier | modifier le code]

Le bourg fortifié d'Ambérieu est mis à sac et entièrement brulé le [33]. Le comte de Savoie fait détruire les murailles et les tours nobles de la ville qui ne furent jamais reconstruites. Les habitants devinrent des serfs privés des libertés seigneuriales. Tout fut transféré dans le bourg neuf, fondé en 1325, que nous appelons maintenant le vieux Saint-Germain.

Entre 1321 et 1328, le comte de Savoie répare et renforce les défenses du château et fait construire un nouveau bourg en remplacement de celui d’Ambérieu ; actuel quartier du vieux Saint-Germain[34]. En 1326, Saint-Germain devient chef–lieu de bailliage[Note 3],[35].

En 1355, le traité de Paris fixe les limites entre les États de Savoie et le Dauphiné. La ville se situe alors sur la ligne de défense du comté de Savoie, face à la France. Une série de fortifications et de bâties est mise en place pour assurer la protection des marches de la Savoie. Le château des Allymes, la bâtie de Brey-de-Vent, le château de Saint-Germain et le château de Saint-Denis-en-Bugey participent à cette ligne de défense des possessions bugistes du comte de Savoie. Pérouges, cité savoyarde située dans la plaine joue un rôle commercial à la frontière avec le Dauphiné et la France jusqu'au traité de Lyon.

Époque moderne

[modifier | modifier le code]

Rattachement à la France

[modifier | modifier le code]

Le , le traité de Lyon rattache le Bugey, et donc Ambérieu, à la France. Ce traité entre le duc Charles-Emmanuel Ier de Savoie et le roi Henri IV de France intègre également à la France la Bresse, le Bugey (à l'époque, explicitement distingué du Valromey) et le pays de Gex.

Époque contemporaine

[modifier | modifier le code]

Seconde Guerre mondiale

[modifier | modifier le code]

Ambérieu sous le régime de Vichy

[modifier | modifier le code]

Ambérieu était un centre ferroviaire important pendant la période d'occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale, utilisé par la Wehrmacht allemande principalement pour ses liaisons entre l'Allemagne et l'Italie. De nombreux actes de sabotage provenaient notamment des cheminots locaux

Marcel Demia et les maquis de l'Ain
[modifier | modifier le code]

Fin 1941, Henri Romans-Petit est engagé dans le réseau Espoir à Saint-Étienne. Lors de la fête de Noël, un résistant indépendant Marcel Demia, maraîcher-horticulteur de la commune d'Ambérieu-en-Bugey s'y rend pour visiter ses parents. Les deux hommes se rencontrent et échangent leurs points de vue sur la situation. Leur engagement commun incite Henri Romans-Petit à découvrir l'organisation de la Résistance dans le département de l'Ain[36]. Marcel Demia lui parle des jeunes réfractaires qu'il a placés dans des fermes isolées et des difficultés qu'il rencontre dans son organisation. Henri Romans-Petit arrive dans l'Ain en 1942[37] et commence à aider les réfractaires du STO à s'héberger. Ambérieu-en-Bugey compte aujourd'hui une rue Marcel-Demia. En octobre 1943, un Groupe de Travailleurs Étrangers (Groupe 128) est stationné à Ambérieu .

Le 5 février 1944, Jean Emery, chef de gare d'Ambérieu, est arrêté et déporté en Allemagne. Il fut assassiné le 15 avril 1945 dans la forêt de Marienburg

Dans la nuit du 7 juin 1944, les cheminots et les maquisards mettent hors service 52 locomotives. Cela sauva la ville des raids aériens alliés, contribua à la désorganisation du trafic ferroviaire et à la libération de la ville. L'action a été menée par un groupe de résistants composé de cheminots et d'étudiants de l'école militaire d' Autun , qui avaient rejoint le maquis de l'Ain un mois plus tôt.

La libération de la ville
[modifier | modifier le code]

La ville est libérée le par les troupes débarquées en Provence[38]. Connue pour les actions de ses résistants, en particulier issus des maquis de l'Ain et du Haut-Jura, la ville est surnommée « Ambérieu la Rebelle » et sera décorée de la Croix de guerre 1939-1945 avec citation. Une grande fresque commémore la libération de la ville depuis décembre 2021.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

La commune, instituée par la Révolution française, absorbe entre 1790 et 1794 celle de Les Allymes[39].

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Belley du département de l'Ain. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la cinquième circonscription de l'Ain.

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton d'Ambérieu-en-Bugey[39]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est modifié, passant de 8 à 17 communes.

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]

La commune est la ville la plus peuplée de la communauté de communes de la Plaine de l'Ain, créée en 1973 sous le statut de district, et transformé en 1994 en SIVOM, et qui a pris son statut actuel de communauté de communes en 2002.

Tendances et résultats politiques

[modifier | modifier le code]
Élections présidentielles

Résultats des seconds tours.

Référendums

Administration municipale

[modifier | modifier le code]

La commune compte entre 10 000 et 20 000 habitants, le conseil municipal est donc composé de 33 membres.

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs d'Ambérieu puis d'Ambérieu-en-Bugey[44].
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1965 Léon Tournier-Billion SFIO Conseiller général d'Ambérieu-en-Bugey (1958 → 1976)
1965 1971 Paul Combier SFIO-PS Conseiller général d'Ambérieu-en-Bugey (1976 → 1982)
1971 1977 Antoine Buy DVG  
1977 1991 Robert Marcelpoil DVD Chef d’une entreprise de recyclage des métaux, conseiller régional de 1983 à 1986.
Décédé dans ses fonctions le en allant constater les dégâts d'une inondation de l'Albarine[49],[50]
1992 1995 Gilles Bolliet DVD  
1995 2008 Gilles Piralla DVD Conseiller général d'Ambérieu-en-Bugey (1994 → 2001)
2008 2014 Josiane Exposito PS Conseillère régionale (2004 → 2010[51])
2014[52] En cours
(au 13 janvier 2019[53])
Daniel Fabre
Réélu pour le mandat 2020-2026[54]
UDI puis Horizons[55] Cadre dans une entreprise publique
Vice-président de la CC plaine de l'Ain (2014[56] → )
Les données manquantes sont à compléter.

Politique de développement durable

[modifier | modifier le code]
Plan de désherbage communal « zéro chimique »

La commune, à l'instar de Saint-Vulbas ou encore Pérouges, expérimente dès 2011 un plan de désherbage qui n'implique pas l'utilisation de produits chimiques[57].

Qualité de l'air

Partie prenante de la communauté de communes de la plaine de l'Ain, la commune d'Ambérieu-en-Bugey participe à ce titre aux actions de contrôle de la qualité de l'air, qualité potentiellement remise en cause par la proximité du parc industriel de la Plaine de l’Ain[58].

Gaz de schiste

Le sous-sol de la région d'Ambérieu-en-Bugey recèle du gaz de schiste. L'exploitation potentielle de ces gisements provoque en 2011 une certaine hostilité exprimée par des mouvements politiques locaux ; les actions de sensibilisation menées par ces mouvements sont diverses : diffusion[59],[60] du documentaire Gasland — comme en — ou encore manifestations[61] à Blyes, la principale commune concernée dans la région.

Tilleul et stèle de l'amitié entre Ambérieu et Mering à Ambérieu-en-Bugey.

La ville d'Ambérieu-en-Bugey est jumelée avec la ville allemande de Mering depuis 1973[62].

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[63],[Note 5].

En 2021, la commune comptait 14 854 habitants[Note 6], en évolution de +5,15 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 9152 8502 8922 6572 6472 8002 6772 5212 458
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 4722 7823 0472 9543 4273 3963 6183 6353 548
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 0234 1004 3344 7965 7056 7946 8467 1427 159
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
7 7488 9499 5509 73710 45511 43612 70913 83914 081
2021 - - - - - - - -
14 854--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[64].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,3 % la même année, au niveau communal et départemental.

En 2021, la commune comptait 7 126 hommes pour 7 728 femmes, soit un taux de 52,03 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,65 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[65]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,9 
6,3 
75-89 ans
9,1 
14,0 
60-74 ans
16,4 
17,7 
45-59 ans
17,7 
19,5 
30-44 ans
17,5 
21,7 
15-29 ans
19,9 
20,2 
0-14 ans
17,5 
Pyramide des âges du département de l'Ain en 2021 en pourcentage[66]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,6 
6,3 
75-89 ans
8,1 
15,5 
60-74 ans
16,2 
21 
45-59 ans
20,4 
19,8 
30-44 ans
19,8 
16,4 
15-29 ans
15 
20,4 
0-14 ans
18,9 

Enseignement

[modifier | modifier le code]

Ambérieu-en-Bugey est située dans l'Académie de Lyon.

Un GRETA, organisme spécialisé dans la formation continue pour adultes, est basé à Ambérieu-en-Bugey. Le centre de formation d'apprentis Bernard-Palissy est aussi basé dans la commune.

Le musée du cheminot à Ambérieu-en-Bugey.
Panneau « ville de l'autobiographie ».

Outre le chemin de fer, comme tend à le montrer la création du musée du cheminot en 1987, Ambérieu-en-Bugey développe autour de sa médiathèque, un intérêt pour le patrimoine autobiographique accueillant notamment le siège de l'Association Pour l'Autobigraphie (APA).

De plus, la ville est dotée d'une maison des associations.

Plusieurs centres médicaux sont basés à Ambérieu-en-Bugey : outre la clinique mutualiste qui inclut une maternité, se trouvent dans la ville, le cabinet médical des Allymes, le centre d'action médico-sociale précoce Paul-Mourlon et le Service d'éducation spécialisée et de soins à domicile également nommé Paul-Mourlon, et la maison médicale de garde de la plaine de l'Ain[réf. nécessaire].

Manifestations culturelles et festivités

[modifier | modifier le code]
  • Sous les étoiles, la Place : organisé depuis 2007 par la MJC d'Ambérieu, ce festival gratuit propose des concerts et des spectacles (arts de la rue) tous les vendredis soirs du mois de juillet, sur la place Jules Ferry, devant le Centre Culturel Louise Michel. Il a pris la suite du festival Jazz dans le parc, consacré aux différentes expressions du jazz, qui s'est déroulé de 1994 à 2006 dans le parc des Échelles en juillet ;
  • Coups de cœur d'Avignon : festival de théâtre organisé par l'association "Théâtre et écriture", autour de la mi-mai, qui propose des spectacles repérés au cours de l'édition précédente du festival d'Avignon (festival off) ; il se tient au sein du Lycée Professionnel Alexandre-Bérard ;
  • le Salon du Gourmet accueille chaque année au mois de novembre des dizaines d'exposants venus de toute la France pour présenter leurs produits artisanaux[67].
  • La semaine musicale, autour de la fête de la Musique ;
  • Espace d'un été, organisé par les services de la ville.

L'association pour l'autobiographie et le patrimoine autobiographique, située à Ambérieu-en-Bugey, organise également, de manière ponctuelle, des manifestations culturelles[68].

La ville est dotée de plusieurs infrastructures sportives : les gymnases Cordier, Bellièvre, Saint-Exupéry et celui de la Plaine de l'Ain. On peut également citer, le centre nautique Laure-Manaudou, le stade Théo-Tillier[Note 8] et le skatepark[réf. nécessaire].

Le journal Le Progrès propose une édition quotidienne dédiée à la région du Bugey. Voix de l'Ain est un hebdomadaire qui propose des informations locales pour les différentes régions du département. Le Journal du Bugey est un hebdomadaire qui propose lui, des informations davantage centrées sur le secteur d'Ambérieu-en-Bugey et de ses environs.

La chaîne France 3 Rhône-Alpes émet dans la ville.

La station de radio locale FC Radio couvre principalement la région ambarroise sur le 97.6 FM. Elle est originaire de Montluel[69].

L'église Saint-Jean-Marie-Vianney.
  • Culte catholique
La ville relève du groupement paroissial du même nom, qui comprend également Bettant, Château-Gaillard, Saint-Denis-en-Bugey et Saint-Maurice-de-Rémens, au sein du diocèse de Belley-Ars. Elle possède deux églises, Saint-Jean-Marie-Vianney, avenue Roger Salengro et Saint-Symphorien, rue Amédée Bonnet[70]. La chapelle Notre-Dame de la Côte, place Publique de Saint-Germain, la chapelle Saint-Roch aux Allymes et la chapelle de la rue du Tremollard.
  • Culte protestant
Un temple protestant évangélique est établi au 31 rue de la Résistance.
  • Culte musulman
La ville d'Ambérieu-en-Bugey est pourvue de deux mosquées.
La première, la mosquée Essalem, dont le permis de construire est délivré par la mairie en 2013 [71], a ouvert ses portes aux fidèles en 2017 et a été inaugurée en octobre 2018[72], elle est implantée au 34 Av. Maréchal de Lattre de Tassigny.
La commune est également pourvue d'une mosquée turque, située au 190 Rue Berthelot.
  • Témoins de Jéhovah
En 2017, les témoins de Jéhovah sont implantés dans la ville d'Ambérieu-en-Bugey, au 1 rue Émile-Bravet[73].

Franc-maçonnerie

[modifier | modifier le code]

Une loge maçonnique, la Fraternité bugeysienne, est basée à Ambérieu-en-Bugey. Elle dispose d'ailleurs d'un temple maçonnique situé sur la commune de Saint-Denis-en-Bugey. Elle est affiliée au Grand Orient de France[réf. nécessaire].

Revenus de la population et fiscalité

[modifier | modifier le code]

En 2008, selon l'enquête de l'Insee[21], les revenus moyens nets par foyer étaient en 2008 de l'ordre de 21 335 euros par an. 54,0 % des foyers fiscaux de la commune étaient alors imposables.

En 2008 toujours, le revenu fiscal médian par ménage[Note 9] était de 17 750 , ce qui plaçait Ambérieu-en-Bugey au 13 724e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[74].

En 2007, la population d'Ambérieu-en-Bugey se répartissait[21] ainsi : 66,3 % d'actifs, ce qui est nettement supérieur au 45,2 % d'actifs de la moyenne nationale, et 7,4 % de retraités, un chiffre très inférieur au 18,2 % national.

En 2007 toujours, le taux de chômage était de 10,5 % contre 12,1 % en 1999[21].

Une agence Pôle emploi pour la recherche d'emploi est localisée dans la ville.

Répartition des emplois par domaine d'activité en 2007

  Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
Ambérieu-en-Bugey 0,4 % 6,1 % 9,5 % 22,7 % 29,2 % 32,2 %
Moyenne nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
Sources des données : INSEE[21]

Entreprises et commerces

[modifier | modifier le code]

Au , Ambérieu-en-Bugey comptait 908 établissements[21] : 59 étaient spécialisés dans une activité industrielle, 89 dans la construction, 618 dans le commerce, 15 en agriculture et 142 étaient relatives au secteur administratif.

En 2010, 97 entreprises ont été créées sur le territoire dont 69 sous le régime auto-entrepreneur[21].

Liste des entreprises créées à Ambérieu-en-Bugey[réf. nécessaire] :

  • Cotélac : créée en 1993, par Pierre Pernod et Raphaëlle Cavalli ;
  • OOGarden : créée en 2006, par Sylvain Legoux.

Tiers-lieux

[modifier | modifier le code]

Le Lab01, est un fablab situé dans la maison des entreprises et des savoirs, quartier gare à Ambérieu, a ouvert ses portes en . C'est un tiers-lieu où l'on trouve un espace de coworking, un atelier de fabrication numérique et un Living Lab[75]. L'espace fablab est équipé de différentes machines comme des imprimantes 3d, découpeuse laser et autres.

Culture et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Monuments civils

[modifier | modifier le code]
La tour de Gy.
Le château des Allymes.
C'est le seul exemplaire de forteresse médiévale du Bugey.
Au titre des monuments historiques : le château est classé par arrêté du  ; les ruines de l'ancienne enceinte extérieure sont partiellement inscrites par arrêté du  ; les vestiges de la basse-cour, de la barbacane, de la tour extérieure nord et de la courtine sont classés par arrêté du [77].
Elle est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [78].
Porte ogivale du château de Saint-Germain.
Le château fut au cœur des affrontements que se livrèrent en Bugey, les comtes de Savoie et les dauphins de Viennois au XIIIe et XIVe siècles. En 1210, il parvient à Albert III de La Tour du Pin à la suite de son mariage avec Béatrice de Coligny. En 1321 il est pris par le comte de Savoie qui le fait reconstruire. Il est ruiné à la fin du XVIe siècle par les troupes du roi Henri IV[79].
  • Autres monuments
Par ailleurs, sur le territoire communal se dressent ou se sont dressés : une station gauloise, au hameau de Saint-Germain ; une poype ou motte castrale, au lieu-dit la Poype ; le château de Bons ; le château du Tiret, cité en 1339 ; la bâtie de Brey-de-Vent ; le château des Croix, du début du XVIIIe siècle.

Monuments religieux

[modifier | modifier le code]
  • Chapelle Notre-Dame de la Côte (Saint-Germain) du XVIIIe siècle.
Elle abrite un retable en bois polychrome du XVIe siècle, classé au titre objet aux monuments historiques, évoquant des scènes de la vie de la Sainte Vierge en sept tableaux[82], et des vitraux représentant Blanche de Castille et sainte Catherine.

Patrimoine naturel

[modifier | modifier le code]

La commune compte plusieurs parcs : celui dit du « Lac Bleu », dans le quartier de Vareilles ; celui des Échelles, classé jardin remarquable[81], dans lequel chaque année en juillet se déroulait le festival de jazz Jazz dans le parc et enfin le « Parc du Grand Dunois ».

Espaces verts et fleurissement

[modifier | modifier le code]

En 2014, la commune de Ambérieu-en-Bugey a été récompensée par le « Concours des villes et villages fleuris » avec deux fleurs[83]. La commune a reçu la première fleur des villes et villages fleuris en 2005 et la seconde en 2008.

Ambérieu-en-Bugey et le cinéma

[modifier | modifier le code]

Plusieurs films ont été tournés partiellement à Ambérieu-en-Bugey : en 2001, L'Emploi du temps de Laurent Cantet ; et en 2004, Cause toujours ! de Jeanne Labrune.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Ambérieu-en-Bugey Blason
Coupé, au premier échiqueté d'or et d'azur de deux tires, au second de gueules, au lion d'hermine brochant sur le tout[84].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • André Buisson, Carte archéologique de la Gaule : 01. Ain, Paris, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, , 192 p. (ISBN 2-87754-010-3, lire en ligne)
  • Alphonse Vicaire, Observations sur le placement de l'église d'Ambérieu-en-Bugey, (lire en ligne).
  • Alain Kersuzan, Défendre la Bresse et le Bugey, Presses universitaires de Lyon, .
  • Armand Decour, Saint-Germain merveille du Bugey, Éditions de Trévoux, .

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Les critères utilisés par Les Échos pour déterminer un classement sont la croissance de la population, l'espérance de vie, le revenu des ménages, la pauvreté, les familles monoparentales, le chômage, les salariés précaires, les diplômés en supérieur ainsi que les licences sportives.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Centre administratif aux fonctions militaires, financières et judiciaires
  4. Nommé par arrêté préfectoral.
  5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Le lycée est surnommé lycée solaire en raison des panneaux solaires qui couvrent sa toiture. Le , une mini-tornade a déplacé et renversé plusieurs véhicules et a endommagé légèrement le lycée, sans toutefois faire de blessés.
  8. Stade portant le nom du maire qui a succédé à Émile Bravet en 1940.
  9. Revenu fiscal médian par ménage : 50 % des ménages déclarent fiscalement moins que cette donnée (foyers non imposables inclus) ; 50 % des ménages déclarent fiscalement plus que cette donnée.
  10. Amédée VI de Savoie démembrera la seigneurie en faveur de François Nicod en 1354 lorsqu'il lui inféode le château des Allymes.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Comparateur de territoire - Unité urbaine 2020 d'Ambérieu-en-Bugey (01303) », sur insee.fr (consulté le ).
  2. « Nom des habitants des communes françaises, Ambérieu-en-Bugey », sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté le ).
  3. « Où fait-il bon vivre en France ? », sur lesechos.fr (consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Ambérieu-en-Bugey et Château-Gaillard », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Ambérieu », sur la commune de Château-Gaillard - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Ambérieu », sur la commune de Château-Gaillard - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « Carte géologique d'Ambérieu-en-Bugey » sur Géoportail.. Consulté le 8 juin 2011.
  11. Mazenot Georges. Les ressources minérales de la région lyonnaise. In: Les Études rhodaniennes. Vol. 12 no 2, 1936. p. 123-258. p. 162. [lire en ligne (page consultée le 27 juin 2011)].
  12. Notices des cartes du BRGM no 651 (Bourg-en-Bresse) et 676 (Saint-Rambert-en-Bugey), 652 (Nantua) et 700 (Belley).
  13. « Recherche relative à Ambérieu-en-Bugey », sur SANDRE.
  14. « Fiche de l'Albarine », sur SANDRE.
  15. « Fiche du Seymard », sur SANDRE.
  16. « Fiche de la Caline », sur SANDRE.
  17. a et b « Musée du Cheminot »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Mairie d'Ambérieu-en-Bugey (consulté le ).
  18. « Historique »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Musée du Cheminot d'Ambérieu-en-Bugey (consulté le ).
  19. « Stèle Résistance Fer d'Ambérieu-en-Bugey », sur Site Maquis de l'Ain et du Haut-Jura (consulté le ).
  20. « Célébrations nationales Direction des archives de France, 1991 - p.248: 31 juillet, 11 h-12h. Apposition d'une plaque. » (consulté le ).
  21. a b c d e f g h et i « Statistique INSEE d'Ambérieu-en-Bugey », sur insee.fr (consulté le ).
  22. [PDF]« Ville d’Ambérieu-en-Bugey - Conseil municipal du 26 avril 2010 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Mairie d'Ambérieu-en-Bugey (consulté le ).
  23. [PDF]« Ville d’Ambérieu-en-Bugey - Conseil municipal du 23 février 2009 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Mairie d'Ambérieu-en-Bugey.
  24. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  25. « Unité urbaine 2020 d'Ambérieu-en-Bugey », sur insee.fr (consulté le ).
  26. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  27. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Ambérieu-en-Bugey », sur insee.fr (consulté le ).
  28. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  29. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  30. Dans les cartulaires de l'abbaye de Cluny.
  31. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz SA, Genève, , 31150 p. (lire en ligne), p. 3401.
  32. Buisson 1990, p. 31-32.
  33. A. Kersuzan 2005, p. 56.
  34. A. Decour 1977, p. 117.
  35. A. Kersuzan 2005, p. 139.
  36. « Les Maquis de l'Ain s'organisent » (consulté le ).
  37. « Henri Petit dit Romans » (consulté le ).
  38. Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf. Olivier Wieviorka), Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944- 8 mai 1945 : des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement, coll. « Atlas-Mémoire », (1re éd. 1994), 79 p. (ISBN 978-2-746-70495-4 et 2-746-70495-1, OCLC 417826733, BNF 39169074), p. 35.
  39. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  40. Résultats de l’élection présidentielle 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 27/06/2011.
  41. Résultats de l’élection présidentielle 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 27/06/2011.
  42. Résultats du referendum du 20 septembre 1992. Consulté le 27/06/2011.
  43. Résultats du referendum du 29 mai 2005. Consulté le 27/06/2011.
  44. Dictionnaire des hommes et des femmes politiques de l'Ain 1789-2011, Dominique Saint-Pierre, Musnier-Gilbert Éditions, 2011.
  45. Alain Garric, « généalogie d'Antone Vicaire », sur gw.geneanet.org (consulté le ).
  46. Alain Garric, « Généalogie d'Henri Vicaire (1832-1920) », sur gw.geneanet.org (consulté le ).
  47. « Émile Bravet », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  48. B. Jacquier, Alexandre Bérard, radical, franc-maçon, Vaux-en-Bugey, BJ (Œuvre Rouge), , 70 p. (ISBN 978-2-918632-00-9, lire en ligne), p. 27.
  49. Rédaction, « Il y a 20 ans disparaissait R. Marcelpoil », sur bugey-cotiere.fr, (consulté le ).
  50. « Robert Marcelpoil, maire, décédé dans l’exercice de ses fonctions », sur leprogres.fr, (consulté le ).
  51. Ghislain Gros, « Josiane Exposito, maire d’Ambérieu, renonce aux Régionales », La Voix de l'Ain,‎ (lire en ligne).
  52. « Daniel Fabre, maire d’Ambérieu pour six ans », BugeyCotière.fr,‎ (lire en ligne).
  53. « Vœux du maire : Daniel Fabre a-t-il tenu toutes ses promesses en 2018 ? », Le Progrès, édition de l'Ain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  54. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  55. « Présidentielle - Daniel Fabre (Horizons) : "Il va falloir se battre" », Bugey, La Voix de l'Ain, (consulté le ).
  56. Élisabeth Benacchio, « Jean-Louis Guyader, élu président de l'intercommunalité sur le fil du rasoir », La Voix de l'Ain,‎ (lire en ligne).
  57. « plan de désherbage », sur Mairie d'Ambérieu-en-Bugey (consulté le ).
  58. « Qualité de l'air », sur Communauté de communes de la plaine de l'Ain (consulté le ).
  59. « Un documentaire sur les dangers du gaz de schiste projeté à Ambérieu », sur Le Progrès, (consulté le ).
  60. « Europe Écologie-Les Verts toujours mobilisé contre l'exploitation des gaz de schistes », sur La voix de l'Ain, (consulté le ).
  61. [PDF]« Gaz de schiste : la Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature maintient la pression », sur Bugey-cotiere.com. numéro 512. 21 avril 2011, p.4. (consulté le ).
  62. Annuaire des villes jumelées.
  63. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  64. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  65. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Commune d'Ambérieu-en-Bugey (01004) », (consulté le ).
  66. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Ain (01) », (consulté le ).
  67. « Salon du Gourmet » (consulté le ).
  68. « Journées de l'autobiographie 2024 | APA », sur autobiographie.sitapa.org (consulté le ).
  69. « Fréquence Côtière radio (FC Radio) », sur 100ansderadio.free.fr (consulté le ).
  70. Églises, paroisse d'Ambérieu-en-Bugey
  71. « Le permis de construire de la mosquée validé par la mairie », sur leprogres.fr, Le Progrès, .
  72. « Ambérieu-en-Bugey: la mosquée enfin inaugurée », sur Le Progrès, .
  73. « Horaires de Témoins de Jéhovah à Ambérieu-en-Bugey 85089 », sur un-horaire.fr (consulté le ).
  74. « CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  75. Le Lab01
  76. Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 28e éd. (1re éd. 1979), 1304 p. (ISBN 2-86535-070-3, OCLC 1078727877), p. 27.
  77. « Château des Allymes », notice no PA00116288, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  78. « Maison-forte de Saint-Germain dite Tour de Gy », notice no PA00116289, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  79. Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 27 (cf. Saint-Germain-d'Ambérieu).
  80. http://viewer1.cg69.mnesys.fr/accounts/mnesys_cg69/datas/medias/IR_pour_internet/104%20J.pdf
  81. a et b « Parc du château des Échelles », notice no IA01000321, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  82. Mobilier de la chapelle Saint-Germain sur la Base Palissy.
  83. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
  84. « Armes de Ambérieu-en-Bugey »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur OLDJP - La banque du blason.