paner
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]Verbe
[modifier le wikicode]paner \pa.ne\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- (Cuisine) Couvrir de panure ou de chapelure, avant de faire cuire.
Paner des pieds de porc.
Des côtelettes panées.
Et, au-dessus du fourneau, plus haut que les écumoires, les cuillers, les fourchettes à longs manches, dans une rangée de tiroirs numérotés, s’alignaient les chapelures, la fine et la grosse, les mies de pain pour paner, les épices, le girofle, la muscade, les poivres.
— (Émile Zola, Le Ventre de Paris, Georges Charpentier, Paris, 1873)
- (Cuisine) Faire tremper du pain grillé dans de l'eau.
- (Cuisine) Faire bouillir du pain dans un liquide, un bouillon.
Dérivés
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]Prononciation
[modifier le wikicode]- (Région à préciser) : écouter « paner [pa.ne] »
- France (Toulouse) : écouter « paner [Prononciation ?] »
- Vosges (France) : écouter « paner [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « paner [Prononciation ?] »
Homophones
[modifier le wikicode]Paronymes
[modifier le wikicode]Références
[modifier le wikicode]- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (paner), mais l’article a pu être modifié depuis.
Étymologie
[modifier le wikicode]Nom commun
[modifier le wikicode]Mutation | Singulier | Pluriel 1 | Pluriel 2 | Pluriel 3 |
---|---|---|---|---|
Non muté | paner | panerioù | paneroù | paniri |
Adoucissante | baner | banerioù | baneroù | baniri |
Spirante | faner | fanerioù | faneroù | faniri |
paner \ˈpãː.nɛr\ féminin
- Panier.
« Gortozit ma renkin va fanerou. »
— (Yann ar Flocʼh, Koñchennou eus Bro ar Ster Aon, Kemper, 1950, page 274)- « Attendez que je range(rai) mes paniers. »
Evit ober paniri va zad a lak gwial onn ken tev ha va biz en ur moul kromm ma kemerint ur stumm ront.
— (Yann Kerlann, E beg Treign, in Al Liamm, no 387, mars–avril 1955, page 49)- Pour faire des paniers, mon père met des baguettes de frêne aussi grosses que mon doigt dans un moule courbe pour qu’elles prennent une forme ronde.
E baner a oa karget a uïou.
— (Jules Gros, Le Trésor du Breton parlé - 1 : Le langage figuré, Emgleo Breiz - Brud Nevez, 1970, page 97)- Son panier était rempli d’œufs.
War o lercʼh e teue an dimezelled a enor : an hini gentañ a zouge ar gegel rubanet, war he beg ur bod spern-gwenn ; an eil a zouge ar baner da vont d’ar marcʼhad : azouezioù an tiegezh.
— (Erwan Berthou, En bro Dreger a-dreuz parkoù, Mouladurioù Hor Yezh, 1985, page 69)- Derrière eux venaient les demoiselles d’honneur : la première portait la quenouille enrubannée, surmontée d’un rameau d’aubépine ; la deuxième portait le panier pour aller au marché : les symboles du ménage.
Dérivés
[modifier le wikicode]Prononciation
[modifier le wikicode]Paronymes
[modifier le wikicode]Anagrammes
[modifier le wikicode]Voir aussi
[modifier le wikicode]- paner sur l’encyclopédie Wikipédia (en breton)
Références
[modifier le wikicode]- ↑ Jehan Lagadeuc, Catholicon, Tréguier, 1499
- ↑ Albert Deshayes, Dictionnaire étymologique du breton, Le Chasse-Marée, Douarnenez, 2003, page 555a