Entre-deux-Guiers
Entre-deux-Guiers est une commune française située, géographiquement dans la plaine du Guiers, à la limite occidentale du massif de la Chartreuse. Elle dépend administrativement du département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes et correspondant à l'ancienne province du Dauphiné.
Entre-deux-Guiers | |||||
L'hôtel de ville d'Entre-deux-Guiers en mars 2018. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Grenoble | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur de Chartreuse (siège) |
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Maire Mandat |
Pierre Baffert 2020-2026 |
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Code postal | 38380 | ||||
Code commune | 38155 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 888 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 179 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 25′ 58″ nord, 5° 45′ 03″ est | ||||
Altitude | Min. 373 m Max. 1 420 m |
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Superficie | 10,55 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Entre-deux-Guiers (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Chambéry (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Chartreuse-Guiers | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | [1] | ||||
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La commune, située à mi-chemin des agglomérations de Grenoble et Chambéry, fut jusqu'en 1860, année de rattachement de la Savoie à la France, une ville frontière entre la France et le royaume de Sardaigne, le pont sur le Guiers Vif marquant la frontière entre les deux pays. Le bourg abritait alors le poste de douane français.
Ses habitants se dénomment les Guiérois(e)s[1].
Géographie
modifierSituation
modifierLe territoire communal se situe en grande partie dans la plaine alluvionnaire des deux Guiers, située au nord-ouest du département de l'Isère, à la limite du département de la Savoie. La partie la plus orientale du territoire se situe dans les Préalpes françaises, plus précisément le massif de la Chartreuse. La commune fait intégralement partie de la circonscription territoriale du département de l'Isère et s'inscrit dans le parc naturel régional de la Chartreuse.
Le centre du bourg d'Entre-deux-Guiers est situé à 38 km de Grenoble, préfecture de l'Isère, 92 km de Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes ainsi qu'à environ 472 km de Nice (par la route et l'autoroute) et 562 km de Paris.
Description
modifierLe bourg d'Entre-deux-Guiers, assez resserré autour de sa mairie et de son église, se situe dans une plaine formée par les dépôts alluvionnaires de des deux rivières, le Guiers Vif et le Guiers mort, celles-ci se rejoignant dans un confluent situé aux limites septentrionales de la commune.
L'agglomération est de taille modeste et se confond avec son ancien bourg historique, situé en Savoie, la commune voisine, des Échelles. Ces deux communes ne sont séparés que par une rivière aux allures de torrent, le Guiers vif et comprennent quelques immeubles de taille modeste, construits à proximité du cœur du village et un plus grand nombre de petites maisons et de villas éparpillées, de façon moins denses, entre le bourg central et le restant de la plaine.
Communes limitrophes
modifierLes Échelles (Savoie) | ||||
Miribel-les-Échelles | N | Saint-Christophe-sur-Guiers | ||
O Entre-deux-Guiers E | ||||
S | ||||
Saint-Laurent-du-Pont |
Géologie et relief
modifierL'ensemble du territoire d'Entre-deux-Guiers la plaine alluviale des deux Guiers depuis le nord du territoire de la commune voisine de Saint-Laurent-du-Pont jusqu'à la rive gauche du Guiers Vif qui se présente comme une surface plate, due au comblement d'un ancien lac qui occupait la zone.
Ce plan d'eau préhistorique occupait une dépression creusée par les glaciers quaternaires dans des molasses datant du Miocène. Sur les pentes orientales de cette dépression formées sur les premiers contreforts du massif de la Chartreuse), jusqu'à une altitude d'environ 700 mètres, cette roche sédimentaire est recouverte par un placage d'alluvions de type fluvio-glaciaires, lié au dépôt glaciaire qui a occupé la vallée de Saint-Laurent-du-Pont[2].
Hydrographie
modifierLe territoire communal est traversé par quelques cours d'eau, principalement deux rivières, un petit canal et quelques ruisseaux notables :
- Le Guiers mort, affluent du Rhône qui prend sa source à 4 km en amont de Saint-Pierre-de-Chartreuse, puis qui traverse le territoire de Saint-Laurent-du-Pont, et qui ensuite s'écoule en direction du Rhône qu'il rejoint à Saint-Genix-sur-Guiers. Son cours est généralement confondu avec celui du Guiers après sa confluence avec le Guiers Vif et la longueur totale de son cours est de 50 km[3].
- Le Guiers vif, affluent droit du Guiers ou Guiers mort, formant ainsi le Guiers. Il est donc un sous-affluent du Rhône.
- Le canal de l'Herrétang est un cours d'eau aménagé, le Merdaret, d'une longueur de 17,7 km, qui s'écoule depuis la commune de La Sure en Chartreuse pour rejoindre en rive gauche le Guiers à Entre-deux-Guiers[4], après avoir traversé le territoire de la commune.
- Le Ruisseau de l'Aigue noire se jette dans le Guiers mort[5], après avoir traversé le territoire de la commune.
- Le Ruisseau de Saint-Anthelme se jette dans le Guiers mort[6], après avoir traversé le territoire de la commune.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 241 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St Aupre_sapc », sur la commune de Saint-Aupre à 7 km à vol d'oiseau[9], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 376,9 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Températures des minimales et maximales enregistrées sur trois ans
modifier- 2012
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,2 | −5 | 2,1 | 7,1 | 10 | 13,8 | 14,7 | 14,8 | 11,8 | 8,3 | 4,2 | 0,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,1 | 3,5 | 17,1 | 16,6 | 22,2 | 25,7 | 26,7 | 29 | 22,2 | 17,4 | 11,5 | 7,4 |
- 2014
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,9 | 2,1 | 2,6 | 7,1 | 8,9 | 13,1 | 14,8 | 13,6 | 12,4 | 9,3 | 5,3 | 1,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,5 | 10,4 | 15,1 | 18,7 | 20,2 | 27,1 | 24,5 | 24,5 | 23,6 | 20,3 | 13,4 | 7,5 |
- 2016
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,1 | 3,1 | 2 | 5,4 | 9,2 | 14 | 15 | 14 | 13,2 | 6,7 | 3,8 | −3,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,2 | 10 | 12,4 | 16 | 19,9 | 24,6 | 28,8 | 28,4 | 26,1 | 16,1 | 11,2 | 6,9 |
Voies de communication
modifierLe territoire communal d'Entre-deux-Guiers est traversé par la RD 520 qui la relie à la commune voisine de Saint-Laurent-du-Pont.
Modes de transport
modifierUrbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Entre-deux-Guiers est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Entre-deux-Guiers[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[15]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (45,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (49,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,8 %), prairies (18,1 %), zones agricoles hétérogènes (11,7 %), zones urbanisées (9,3 %), terres arables (9,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,1 %), zones humides intérieures (2,8 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
modifierHameaux
modifierVoici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux qui composent le territoire de la commune d'Entre-deux-Guiers, présentés selon les références toponymiques fournies par le site geoportail de l'Institut géographique national[19].
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Risques naturels et technologiques
modifierRisques sismiques
modifierL'ensemble du territoire de la commune d'Entre-deux-Guiers est situé en zone de sismicité n°4 (sur une échelle de 1 à 5), non loin de la zone n°3 située plus à l'ouest[20].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 4 | Sismicité moyenne | accélération = 1,6 m/s2 |
Autres risques
modifierToponymie
modifierHistoire
modifierPréhistoire et Antiquité
modifierVestiges préhistoriques
modifierLe site préhistorique de « La Fru » est situé à environ 4 km du bourg d'Entre-deux-Guiers, sur le territoire de la commune de Saint-Christophe, en Savoie, et a permis de révéler de nombreux sites préhistoriques datant des périodes azilienne et magdalénienne[22].
Allobroges et Romains
modifierLe secteur actuel d'Entre-deux-Guiers et des Échelles se situe au centre du territoire antique des Allobroges, ensemble de tribus gauloises occupant l'ancienne Savoie, ainsi que la partie du Dauphiné située au nord de la rivière Isère.
Selon certaines publications[23], l'ancienne cité allobroge de Lavascone ou bien Laviscone[24] se situait dans le voisinage immédiat de l'agglomération actuelle d'Entre-deux-Guiers et des Échelles. Cette cité est dénommée Labisco dans la table de Peutinger[25].
Une pierre gravée de l'époque romaine a été retrouvée dans une ancienne église à proximité du Guiers aux Échelles, et donc à quelques mètres du territoire guiérois. Cette pierre de forme carrée porte une inscription latine « AVG VICANI EX STIPE » signifiant « À Auguste, les habitants du quartier par souscription », indiquant que la cité des Échelles formait un vicus, c'est-à-dire une localité ou un bourg suffisamment important pour que l'administration romaine lui accorde un pouvoir de décision au niveau local[26].
Moyen Âge et Renaissance
modifierEntre-deux-Guiers, sur confiscation par le comte Amédée VI de Savoie, devient en 1380 le siège de l'une des châtellenies dans l'organisation administrative du comté de Savoie[27], relevant du bailliage de Novalaise[28].
Le Dauphin Humbert II, dernier prince du Dauphiné, lourdement endetté, se retrouva sans héritier, son fils étant mort à l'âge de deux ans. Philippe VI de Valois, roi de France[29], tire alors profit de cette situation et, après de nombreux et longs pourparlers, le dauphin céda le Dauphiné au royaume de France le par le traité de Romans, habilement négocié par son protonotaire, Amblard de Beaumont. En contrepartie, le fils du roi de France devait dorénavant prendre le titre de dauphin et la France reconnaître l’autonomie de la province.
Cependant, à cette époque, le Dauphiné n'avait pas encore sa forme définitive. La Savoie détenait de nombreux territoires en Bas-Dauphiné, mais en 1355, le traité de Paris fixe la frontière entre le roi de France Jean le Bon et Amédée VI de Savoie. Toutefois, le texte ne précise à aucun moment si celle-ci passe par le Guiers Vif ou le Guiers Mort. Cette imprécision amène une querelle de 400 ans.
Les Temps Modernes
modifierMandrin et le temps de la contrebande
modifierLes habitants d'Entre-deux-Guiers profitent du statut trouble de la vallée des deux Guiers : contrebande, évitement du fisc, braconnage s'organisent. Période restée célèbre grâce à l'action du dauphinois Mandrin (1725-1755) qui écuma la région et y recruta certains de ses lieutenants. Les contrebandiers furent dès lors très actifs entre les cantons suisses, la cité de Genève, les États de Savoie, alors souverains et le Royaume de France.
Plusieurs centaines de personnes dont plus du tiers de ses hommes étaient originaires du secteur des Échelles et d'Entre deux Guiers[30] sont alors sous les ordres de Louis Mandrin, groupements organisées comme de véritables régiments militaires[Note 4].
Grâce à un habile stratagème conçu par la Ferme générale qui avait pour vocation de prendre en charge la recette des impôts indirects et les droits de douane et qui subissait les exactions de ses troupes, celle-ci parvint à enlever Louis Mandrin sur le territoire savoyard, alors souverain. L'homme fut alors rapidement jugé, puis exécuté le à Valence.
En 1760, le traité de Turin entre la France et la Savoie fixe la frontière sur le Guiers Vif : le bourg d'Entre-deux-Guiers devient définitivement français et il est coupé du bourg-mère des Échelles par une frontière.
Époque contemporaine
modifierL'abbé Olagnon et le papetier Henri Thouvard concourent à défendre vigoureusement le catholicisme persécuté. Thouvard est élu maire. Tous deux lui offrent un volet social innovant (mutuelles), et le relais de la presse catholique. Démis de la mairie, Thouvard y est réélu. La préfecture obtient du patronat papetier local l'éloignement de l'industriel qui se retire à Renage, après avoir fait notamment pression sur son père (Émile), entrepreneur de travaux publics, et son oncle (Alcide), banquier à Grenoble.
Politique et administration
modifierAdministration municipale
modifierTendances politiques et résultats
modifierListe des maires
modifierJumelages
modifierSelon l'annuaire publié par site de l'AFFCRE, membre du Conseil des communes et régions d'Europe, la commune d'Entre-deux-Guiers n'est jumelée avec aucune autre commune de France ou hors de France[31]
Population et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].
En 2021, la commune comptait 1 888 habitants[Note 5], en évolution de +11,12 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierLa commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Enseignement maternel et élémentaire
modifierEnseignement secondaire
modifierÉquipement sanitaire et social
modifierMaison de retraite
modifierÉquipements sportifs
modifier- un court de tennis extérieur
Médias
modifier- La Revue municipale d'Entre-deux-Guiers
- Il s'agit un bulletin municipal trimestriel distribué dans les boîtes aux lettres des habitants de la commune afin de diffuser des informations sur l'actualité locale. Un supplément pour « traiter de dossiers particuliers » peut quelquefois y être ajouté[36].
- Le Dauphiné libéré
- Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de Chartreuse et Sud Grésivaudan, un ou plusieurs articles à l'actualité de la ville, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Cultes
modifierÉconomie
modifierLe commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[37],[38].
Secteur industriel
modifier- En mars 1905, Jules Blanchet, dit Fourbis, de Voiron met en relation Henri Thouvard, jeune papetier arrivant de Montceau-les-Mines, avec Victor Blanchet, un des propriétaires de la papeterie B.F.K. de Rives, soucieux d'établir un gendre René Delafon dans la spécialité papetière. Le 17 juillet 1905, est fondée la société Henri Thouvard et Delafon, qui reprend moyennant 500.000 f. à B.F.K. la papeterie sise de la commune. Parallèlement, Henri Thouvard (°1874+1957) s'engage à la tête de la municipalité à défendre le catholicisme persécuté. Les pressions de la préfecture poussent B.F.K. et Delafon à neutraliser l'associé, qui finit par se retirer progressivement dès 1911.
- Station de recompression du réseau de gaz naturel
- Multibase (société process chimiques)
- Depuis , la distillerie de la liqueur de Chartreuse est implantée sur le site d'Aiguenoire.
Secteur commercial
modifierSecteur agricole
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Le manoir de La Tour, peut-être ancienne possession des Chartreux[39].
- Le manoir ou château du Grépon est indiqué sur la carte de Cassini de 1650. Aujourd'hui disparu, ce serait difficile de l'identifier avec la maison bourgeoise du XIXe siècle du hameau homonyme[39].
- Anciennes maisons[39].
- L'église paroissiale Saint-Bruno d'Entre-deux-Guiers.
- Le monument aux morts communal, de 1920, à la mémoire de : 46 soldats de 1914-1918 ; 8 soldats de 1939-1945 ; et 1 soldat de la guerre d'Indochine 1945-1954 Algérie-Maroc-Tunisie.
- Vestiges du bourg castrale et du château fort de la Commanderie des Echelles, sur la colline du Menuet[39].
Patrimoine culturel
modifier- Un cinéma ;
- une bibliothèque.
-
L'hôpital-hospice.
-
Le bureau de la poste.
Patrimoine naturel
modifierLa commune est une des communes adhérentes du parc naturel régional de Chartreuse.
Manifestations sportives et culturelles
modifierPersonnalités liées à la commune
modifierHéraldique
modifierBlason | D'or à un chevron d'azur accompagné en pointe d'un monde d'azur surmonté de sept étoiles de sable disposées en demi-cercle ; en chef deux dauphins de gueules, celui de dextre contourné[40]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Annexes
modifierVoir aussi
modifierArticles connexes
modifier- Liste des communes de l'Isère
- Communauté de communes Cœur de Chartreuse
- Parc naturel régional de Chartreuse
Liens externes
modifier- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site officiel
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine d'Entre-deux-Guiers, il y a une ville-centre et deux communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Ses soldats portent des grades militaires, sont chacun lourdement armés de plusieurs pistolets et armes blanches, et touchent une solde qui est fonction des jours de campagne effectifs. D'après André Besson, Contrebandiers et Gabelous, « chapitre 6 ».
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- André Plank, L'origine des noms des communes du département de l'Isère, Artès, , 159 p. (ISBN 978-2-910459-08-6), p. 50.
- Site géol-alp, page sur Saint-Laurent-du-Pont
- Site Sandre, fiche sur le Guiers
- Site Sandre, fiche sur le canal de l'Herrétang
- Site Sandre, fiche sur le Ruisseau de l'Aigue noire
- Site Sandre, fiche sur le Ruisseau de Saint-Anthelme
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Entre-deux-Guiers et Saint-Aupre », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « St Aupre_sapc », sur la commune de Saint-Aupre - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « St Aupre_sapc », sur la commune de Saint-Aupre - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Entre-deux-Guiers », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chambéry », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Cartes IGN », sur le site geoportail.
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité.
- Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance.
- Site des grottes de Saint-Christophe.
- Comte Xavier de Vignet, « Notice sur les voies romaines qui conduisent de Lemincum à Augustum », publié dans les Mémoires de la Société académique de Savoie, Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie, tome 11, 1843 p.370 (lire en ligne).
- Aimé Bocquet, Hannibal chez les Allobroges, édition la fontaine de Siloé, pages 94 et 95.
- François Bertrandy, « La Savoie à l'époque romaine », sur le site des Archives départementales de la Savoie — savoie-archives.fr.
- [PDF] Plaquette « Le sentier du Beauvoir » éditée par l'Office de tourisme de la Vallée de Chartreuse, publiée sur le site ludéquipe, page 18.
- Réjane Brondy, Bernard Demotz, Jean-Pierre Leguay, Histoire de Savoie — La Savoie de l'an mil à la Réforme, XIe-début XVIe siècle, Rennes, Ouest France Université, , 626 p. (ISBN 2-85882-536-X), p. 145.
- Bernard Demotz, Le comté de Savoie du XIe au XVe siècle : Pouvoir, château et État au Moyen Âge, Genève, Slatkine, , 496 p. (ISBN 2-05-101676-3), p. 475.
- « Le Dauphiné, c'est cadeau ! », Historia, avril 2007, p. 3.
- site sur la commanderie des Échelles, plaquette des chemins de la commanderie).
- « Annuaire des villes jumelées », sur le site www.afccre.org.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Site de la mairie d'Entre-deux-Guiers, page sur le bulletin municipal
- Information Presse du 5 novembre 2018 : Le Bois de Chartreuse obtient la première AOC Bois en France. Une première dans la filière bois !, site officiel du Bois de Chartreuse.
- [PDF] Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse », homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, n° 2018-46.
- Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), pp. 275-277.
- Site de la commune d'Entre deux Guiers.