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Élections générales honduriennes de 2009

Les élections générales honduriennes de 2009 se sont déroulées au Honduras le afin d'y élire :

Élections générales honduriennes de 2009
Président du Honduras
128 sièges du Congrès national
20 sièges du Parlement centraméricain
Sièges de maires et conseillers municipaux
Voir et modifier les données sur Wikidata
Corps électoral et résultats
Population 7 714 295
Inscrits 4 611 211
Votants 2 300 056
49,88 % en diminution 5,2
Votes exprimés 2 146 012
Votes nuls 92 604
Porfirio Lobo – Parti national
Voix 1 213 695
56,56 %
en augmentation 10,4
Députés élus 71 en augmentation 16
Elvin Santos – Parti libéral
Voix 817 524
38,09 %
en diminution 11,8
Députés élus 45 en diminution 17
Reconnaissance internationale des résultats
Carte
  • Reconnaissance
  • Non reconnaissance
Congrès à l'issue des élections
Diagramme
Président du Honduras
Sortant Élu
Roberto Micheletti (de facto)
Manuel Zelaya
Parti libéral
Porfirio Lobo SosaVoir et modifier les données sur Wikidata
Parti national

Le candidat du Parti national, Porfirio Lobo Sosa, est élu président de la République avec 56,56 % des voix.

Cet exercice électoral fait suite au coup d'État mené contre le président Manuel Zelaya, ex-membre du Parti libéral, le . En conséquence, il ne jouit que d'une reconnaissance internationale limitée.

Contexte

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Les élections générales honduriennes de 2009 s'inscrivent dans un contexte politique où le pays est dirigé par un gouvernement de facto depuis moins de six mois, installé après le coup d'État de juin 2009 ayant mené au départ de Manuel Zelaya, président légitimement élu lors des élections générales de 2005.

La campagne électorale des candidats débute trois mois avant la date des élections, mais environ un mois de cette campagne, du au , est assujettie au décret du président de facto Roberto Micheletti Bain qui prévoit l'état de siège et la suspension de plusieurs droits constitutionnels, tels que le droit d'association, la liberté d'expression et la libre circulation. Ces mesures sont décriées par plusieurs autres membres de la communauté internationale, qui doutent du caractère libre et démocratique de ces élections[1],[2].

Forces en présence

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Cinq partis présentent un candidat au poste de président, soit Porfirio Lobo Sosa du Parti national, Elvin Santos du Parti libéral, Bernard Martínez Valerio du Parti Innovation et Unité, César Ham de l'Unification démocratique et Felicito Ávila du Parti démocrate-chrétien du Honduras.

 
Tenue des élections à Magdalena.

Résultats

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Le candidat du Parti national, Porfirio Lobo Sosa, est finalement élu président de la République avec 56,56 % des voix, contre 38,09 % pour Elvin Santos[3].

Candidats Partis Voix %
Porfirio Lobo Parti national du Honduras 1 213 695 56,56
Elvin Santos Parti libéral du Honduras 817 524 38,10
Bernard Martínez Parti Innovation et Unité 39 960 1,86
Felicito Ávila Parti démocrate-chrétien du Honduras 38 413 1,79
César Ham Unification démocratique 36 420 1,70
Votes valides 2 146 012 93,03
Votes blancs 61 440 2,67
Votes nuls 92 604 4,03
Total 2 300 056 100
Abstention 2 311 155 50,08
Inscrits / participation 4 611 211 49,92

Réactions

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Plusieurs individus, organisations nationales et internationales avisent qu'elles ne reconnaîtront pas les élections générales honduriennes de 2009 tenues sous la présidence de facto de Roberto Micheletti Bain, tels que le Front national de résistance contre le coup d'État au Honduras[4], Marvin Ponce de l'Unification démocratique[4], le Comité des familles de personnes disparues au Honduras[5] à l'échelle nationale et le Mercosur[6], la présidente argentine Christina Fernández de Kirchner[6] et l'Union des nations sud-américaines[7] à l'échelle internationale.

Bien qu'Il affirmait au départ le contraire, les États-Unis affirment la veille des élections qu'ils reconnaîtront les résultats des élections honduriennes[8],[9]. D'autres pays décident également d'appuyer les élections et de reconnaître leurs résultats peu avant l'exercice électoral, tels que Israël, l'Italie, le Panama, la Colombie, le Pérou, le Costa Rica et l'Allemagne. À l'inverse, des nations participant au Sommet ibéro-américain, tenu en 2009 à Estoril, plusieurs affirment ne pas reconnaître les résultats de ces élections, telles que l'Espagne, le Brésil, le Venezuela, Cuba, le Chili, l'Équateur, la Bolivie, l'Uruguay, le Paraguay, le Nicaragua et le Guatemala[10].

Notes et références

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  1. (en) Mica Rosenberg et Gustavo Palencia, « Honduras de facto leader lifts ban on media, protests », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. (es) El País, « Micheletti ordena el cierre de los medios de comunicación afines a Zelaya », El País,‎ (ISSN 1134-6582, lire en ligne, consulté le )
  3. (es) Tribunal Supremo Electoral, « Elecciones Generales 2009 », sur tse.hn, (consulté le )
  4. a et b (en) BusinessGhana, « Pro-Zelaya organization issues ultimatum for Zelaya's restitution », sur BusinessGhana, (consulté le )
  5. (en) Center for Economic and Policy Research, « Honduras' Most Prominent Human Rights Expert Calls on Obama Administration to Denounce "Grave Human Rights Violations" - CEPR », sur web.archive.org, (consulté le )
  6. a et b (en) MercoPress, « Mercosur warns it rejects any attempt to call new elections in Honduras », sur MercoPress, (consulté le )
  7. (en-US) Metro, « Union of South American Nations rejects elections under Honduran de facto regime », sur www.metro.us, (consulté le )
  8. (en) Al Jazeera, « US to recognise Honduras election », sur www.aljazeera.com, (consulté le )
  9. (en-US) Mary Beth Sheridan, « U.S. and some allies at odds over Honduras presidential election », Washington Post,‎ (ISSN 0190-8286, lire en ligne, consulté le )
  10. (pt-BR) Isabel Sánchez, « Cúpula ibero-americana realiza intenso debate sobre Honduras », sur correiobraziliense.com.br, (consulté le )