John Randolph de Roanoke
John Randolph | ||
Portrait de Randolph par John Wesley Jarvis (1811). | ||
Fonctions | ||
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Représentant des États-Unis | ||
– (2 mois et 20 jours) |
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Circonscription | 5e district de Virginie | |
Prédécesseur | Thomas T. Bouldin | |
Successeur | Thomas T. Bouldin | |
Ambassadeur des États-Unis en Russie | ||
– (3 mois et 24 jours) |
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Président | Andrew Jackson | |
Prédécesseur | Henry Middleton (en) | |
Successeur | James Buchanan | |
Représentant des États-Unis | ||
– (1 an, 11 mois et 27 jours) |
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Circonscription | 5e district de Virginie | |
Prédécesseur | George W. Crump | |
Successeur | Thomas T. Bouldin | |
Sénateur des États-Unis | ||
– (1 an, 2 mois et 6 jours) |
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Circonscription | Virginie | |
Prédécesseur | James Barbour | |
Successeur | John Tyler | |
Représentant des États-Unis | ||
– (2 ans, 9 mois et 22 jours) |
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Circonscription | 16e puis 5e district de Virginie | |
Prédécesseur | Archibald Austin | |
Successeur | George W. Crump | |
– (2 ans) |
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Circonscription | 16e district de Virginie | |
Prédécesseur | John W. Eppes | |
Successeur | Archibald Austin | |
– (13 ans, 11 mois et 27 jours) |
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Circonscription | 7e puis 15e district de Virginie | |
Prédécesseur | Abraham B. Venable | |
Successeur | John Kerr | |
Biographie | ||
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Cawsons (Colonie de Virginie) | |
Date de décès | (à 59 ans) | |
Lieu de décès | Philadelphie (Pennsylvanie, États-Unis) | |
Sépulture | Hollywood Cemetery | |
Nationalité | Américaine | |
Parti politique | Parti républicain-démocrate | |
Diplômé de | Collège du New Jersey Collège de Columbia |
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Profession | Planteur | |
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John Randolph (né le et mort le ) est un planteur et homme politique américain connu sous le nom de John Randolph de Roanoke (en anglais : John Randolph of Roanoke[1]). De 1799 à 1833, il représentante à plusieurs reprises l'État de Virginie au Congrès des États-Unis, à la Chambre des représentants et au Sénat, et est brièvement ambassadeur en Russie en 1830.
Biographie
[modifier | modifier le code]Après avoir été le porte-parole de Thomas Jefferson à la Chambre des représentants, il rompt avec le président en 1805 à la suite de ce qu’il considérait comme l'abandon des principes traditionnels de Jefferson et des brimades qu'il estime avoir subi en tant de procureur dans l'impeachement de Samuel Chase[2]. Il se proclame alors le chef des Tertium quids ou « anciens républicains », l'aile conservatrice du Parti républicain-démocrate[3], qui souhaite limiter le rôle du gouvernement fédéral. À ce titre, il défend les « principes de 1798 », selon lesquels les États peuvent juger de la constitutionnalité des lois et décret du gouvernement fédéral et refuser d'appliquer ceux qu'ils jugent inconstitutionnels.
Orateur vif, il s'engage dans le républicanisme et défend le commerce agricole durant ses trois décennies au Congrès. Lui-même propriétaire d'une plantation de tabac faisant travailler plusieurs centaines d'esclaves, Randolph a une position ambiguë sur l'esclavagisme. Il participe à la création de l'American Colonization Society, qui promeut le retour des afro-américaines libres en Afrique et estime que l'esclave est une nécessité pour la Virginie. Dans son testament, il affranchit cependant ses esclaves et s'arrange pour leur permettre de fonder Rossville dans l'État anti-esclavagiste de l'Ohio[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « John Randolph of Roanoke » (voir la liste des auteurs).
- Roanoke fait référence à la plantation Roanoke dans le comté de Charlotte et non à la ville du même nom.
- (en) David Johnson, John Randolph of Roanoke, LSU Press, , p. 37–39
- (en) Elizabeth R. Varon, Disunion! The coming of the American Civil War, University of North Carolina Press, , p. 36
- (en) Peter Finkelman, « Thomas Jefferson and Anti-Slavery: The Myth Goes On », Virginia Historical Quarterly, vol. 102, no 2, , p. 222 (lire en ligne)